Il y a deux choses que je déteste dans ce monde: mon père et les gens qui font du bruit la nuit ! A 3 heures du mat, le voisin d'en face fou la musique à fond ... je m'habille en trombe et vers le voir vétut d'un simple pantalon. Je tambourine à la porte. Personne n'ose ouvrir ou personne n'entend. Dans les deux cas, c'est irritant. Je prend un peu d'élan et défonce la porte d'un coup de pied bien sentit. Je vois tout le monde qui me regarde mais qui continue de danser. Fin de la provoquation, j'explose la sono par terre jusqu'a ce qu'elle se taise. Un mec un peu allumé vient vers moi et je lui brise le bras avec une aisance toute particulière, un autre s'arme d'une bouteille, je dégaine ma lame de muramasa et lui fou sous la gorge, apeuré tout le monde recule. Je me retrouve en face de lui et le silence s'installe. Je fini par dire
"Tu entends ? On appelle ça le silence ... si je dois revenir pour te dire de baisser la musique je m'arrangerais pour que ton silence dure éternellement ..."
A ces mots, je sentis une odeur pestilentiel, je reconnu a la tache devant son pantalon qu'il s'était pissé dessus... Je lui fis une balaiette et il tomba dans sa propre urine. Je repartais pendant que les autres se foutaient de la gueule du mec. Si s'était une caillera, il n'avait plus aucune crédibilité maintenant. Je continuais d'avancer, c'était tard et finalement l'insomnie me gagnait. Je m'assis sur le toit de mon immeuble, les pieds dans le vide et je regardais la ville. Un courrant d'air dans les cheveux. Je repensais à tout ça, à cette situation. Un vide en moi s'était fait ressentir ces derniers temps. Le mal du pays peut être, le japon semble si loin dans mes souvenirs. Je regarde les étoiles, la soirée est étoilée et la lune étincelle. Je me sentais bien la nuit.
Puis je sentis une présence dans la ruelle à côté de moi, une odeur familière se fit sentir. Cette odeur, je la reconnaitrait parmi mille autres : X-23, ma soeur. Je bondis de toit en toit et tenté de la rattrapé. Je la vis déambulé dans la rue. Je bondis et attéris à 3 mètres d'elle, accroupi. Je lui tournais le dos donc elle ne pouvait pas voir mon visage pour le moment. Je fini par dire
"Cela faisait longtemps, ma chère soeur !"
Je me redressais doucement et me tournait pour qu'elle puisse voir mon visage. Pour une fois que l'on se voyait pas dans un champs de bataille ... c'est typique de la famille. On se voit jamais en dehors mais on se retrouve tous sur les champs de bataille. Je la détaillais plus précisément, elle n'avait pas changer d'un poil. C'était vraiment bizarre de la voir comme ça, sans tenue de combat ni rien. Je fini par dire
"Quoi de beau depuis le temps ? Cela fait combien de temps ? 3 ? 4ans ?"
Un sourire narquois au visage, elle le prendrait comme elle le veut, soit avec humour soit comme une plaisanterie de mauvais gout. A vrai dire, je voulais surtout voir sa réaction, allait elle me traiter comme un ennemi, ou comme un frère ? J'attendais pour plus d'information.