Contrôle de police (Aaron)

-Vous me le paierez ! J'ai des relations !
-C'est ça ! Casse-toi, pôv' con !

La Porsche rouge démarra en trombe pour dépasser le barrage de police. Le conducteur fourrait en fulminant une liasse de PV dans sa boîte à gants. Aline lui fit un bras d'honneur, puis revint à la voiture de police. Son collègue était hilare. Aujourd'hui, Bernard et elle faisaient un contrôle d'identité dans une petite rue en banlieue. Tout ce passait bien, quand ce type en Porsche était arrivé en roulant à vive allure. Bernard lui avait fait signe de s'arrêter et lui avait demandé ses papiers, comme le voulait la procédure habituelle. A ce moment-là, le monsieur en costume-cravate hors de prix s'était mis à protester, servant au policier du "Vous ne savez pas qui je suis ! Gnagnagna...". Mais c'était sans compter sur la présence de l'officier Hortz, qui n'avait pas sa langue dans sa poche. Elle était venue prêter main-forte à Bernard et, bien décidée à remettre à sa place ce crâneur, avait commencée un contrôle poussé. Elle avait commencé par remarquer que la plaque d'immatriculation arrière était sale, et avait rempli son premier procès-verbal. Là, le type s'était mis à gueuler, menaçant Aline de baver auprès de gens influents. Mais Aline n'était pas intimidée, et elle continua, remplissant PV sur PV. à la fin, l'homme rouge de colère avait pris les papiers roses en bouillant et était parti avant d'aggraver son cas.
Ainsi, voilà les deux policiers morts de rire. En plus, malgré la nuit déjà bien entamée, il faisait encore bon et le ciel dégagé laissait voir un beau croissant de lune. Entre deux éclats de rire, Aline regarda l'astre argenté. La lune n'avait aucune influence sur ses transformations, mais ça la rendait toujours poète...enfin...d'une certaine façon. Tout ça pour dire que la soirée commençait bien. Il y avait des jours comme ça, où Aline préférait être en service plutôt qu'ailleurs.

-Tu es trop forte, Aline ! Allez, le prochain je te le laisse.
-Feignasse, va ! Tu restes là, au moins ?
-Évidement ! Je reste en renfort au cas où.
-Tu crois que je vais tomber sur Magnéto ?
-Qui sait. Magneto, avec 30 kilos de cocaïne, 12 lance-roquettes de contrebande et une tête nucléaire volée à l'OTAN.

Aline gloussa.

-Si c'était le cas, c'est pas avec ton pétard que tu pourras l'arrêter.
-Non, mais j'espère que j'arriverais au moins à te sauver...
-Ne rêve pas trop, pépé, essaie seulement de me draguer et je te coupe les couilles.

Bernard haussa les épaules en souriant d'un air pensif. Aline sortit de la voiture et vissa sa casquette sur son crâne. Une berline noire arriva à une allure modérée, la flic se plaça au milieu de la route et fit signe à la voiture de se ranger sur le bas-côté. Elle se présenta alors à la vitre du conducteur, sa lampe-torche allumée (elle voyait parfaitement la nuit, mais gardait cet accessoire pour faire bonne figure face à ses collègues, sa mutanité devant rester secrète).

-Bonsoir monsieur, contrôle de police, veuillez me montrer les papiers du véhicule et votre permis de conduire.

Spoiler:

Toc toc toc !

* Qui est-ce ? *

J'attrapais le réveil qui était sur la table de chevet à mes côtés et regarda l'heure. 23:48.

* Quoi ?! *

Je dormais à moitié mais réussi à me redresser d'un bond et grommeler un semblant de " Oui ? "

La porte s'ouvrit et Mr. Wilson entrait sans demander son reste. Il avait l'air énervé et je pense que c'était le cas.

" Gordon, vous serez aimable de bien vouloir vous rendre de l'autre côté de la ville pour un affaire urgente ? Vous n'aurez qu'un paquet a récupérer à mon bureau. Un de mes hommes de sécurité vous y attendra à l'entrée et vous le donnera, ensuite, vous reviendrez à la maison et vous pourrez continuer à dormir. "

* Mais qu'est-ce qu'y dit ? *

Je me frottais les yeux, le dévisageait et lui répondit par automatisme.

" Bien Monsieur. Donc je partirais à quelle heure ? "

Il me retira la couverture et je me retrouvais alors en caleçon face à lui. J'étais trop endormi pour être gêné mais le froid m'empara.

* Eh ! Ma couette put**n ! *

" Je vous ai dit de suite ! Aller dépêchez-vous ! "

Je venais de réaliser se qu'il venait de me demander.

* Mais pour qui il me prend ? Ok j'travail pour lui, mais j'devrais pas travailler de nuit ! *

" Bien ... "

Je me leva, enfila une tenue plus que convenable, sorti de la chambre et réclama les clefs à mon employeur.

" Je prends quelle voiture ? "

" La berline, je l'ai prévenu que vous viendriez avec, qu'il ne s'étonne pas de voir une voiture entrée. "

Je pris alors les clefs et sorti.

" Gordon ?! Vous devriez y être avant 00:15 ! "

Ma montre affichait déjà 00:03 et j'en avais pour au moins une bonne demi heure de route ! J'étais hors de moi, je ne comprenais pas en quoi c'était important pour Mr Wilson et surtout, pourquoi ce n'était pas lui qui y allait ?

je monta dans la voiture et démarrais en trombe. J'étais un bon conducteur et ne mettais jamais autrui en danger puis, étant fatigué, je préférais ralentir et zut si j'arrivais en retard à ce rdv qui avait l'air foireux maintenant que j'y pensais...

L'horloge analogique affichait l'heure du rdv alors que j'étais encore loin de ma destination. Je passais par la banlieue pour aller plus vite, du moins, je pensais que j'irai plus vite, mais fallait croire que tout était contre moi ce soir ... Une voiture de police était là et bien sûr, une policière était là, fixée au milieu de la route en me faisant signe de me rabattre sur le bas-côté. Je le fis, je ne voulais pas de problème, j'étais déjà assez énervé comme ça. La femme m'éblouissait avec sa lampe torche qu'elle braqua sur ma vitre. Je coupais le moteur pour économiser l'essence qui était presque à sec et ouvrit la fenêtre pour avoir moins de reflets mais surtout, pour pouvoir lui parler.

-Bonsoir monsieur, contrôle de police, veuillez me montrer les papiers du véhicule et votre permis de conduire.

Je commençais à remonter la vitre en remettant le contact, agacé de cet arrêt imprévu dans ma course mais j'avais du mal à trouver le bouton pour ça... Je restais silencieux à la dévisager du mieux que je pouvais à travers cette lumière plus qu'éblouissante. Quand je trouvais le bouton, elle posa énergiquement sa main sur la fenêtre pour ne pas que je continu de la remonter. Quand sa lampe n'était pas sur moi, je pus voir que son regard n'était qu'autre que sévère. J'étais vraiment de mauvais poil, et se que je répondis n'était vraiment pas dans mes habitudes.

" Qu'est-ce que vous me voulez ? J'n'ai pas volé c'te voiture ! J'ai un rdv, j'peux y'aller ? "

Spoiler:

Plutôt que d'obtempérer et montrer ses papiers, le conducteur remit le contact et commença à remonter sa vitre.

*Mais il est con, ou quoi ?*

Aline posa sa main sur la vitre pour l'empêcher de remonter plus. Ces mécanismes étaient conçus pour s'arrêter et redescendre la vitre quand ils sentaient que quelque chose gênait, et ceci afin d'éviter que quelqu'un se blesse en se coinçant les doigts. Les constructeurs automobiles étaient assez prudents pour éviter de recevoir des procès sur des détails aussi insignifiants. La vitre se rabaissa donc et elle put continuer à braquer sa lampe dans le visage de l'inconnu.

-Coupez le contact et montrez-moi vos papiers ! insista-t-elle
-Qu'est-ce que vous me voulez ? J'n'ai pas volé c'te voiture ! J'ai un rdv, j'peux y'aller ?

Il refusait de présenter ses papiers à un simple contrôle sous prétexte qu'il était pressé, alors que si tout était en règle ça irait plus vite d'obéir. Ces cas-là étaient les préférés d'Aline pendant les contrôles routiers, en général elle prenait un malin plaisir à faire de leur vie un enfer. C'était ainsi qu'elle fonctionnait : si on coopérait de bonne grâce, elle s'arrangeait pour faire vite et amicalement, mais plus on se montrait réfractaire et plus elle s'acharnait, le type à la Porsche rouge en était le parfait exemple. Et lui ? Allait-il se ranger, ou bien faudrait-il qu'Aline déverse sur lui tout ce que la procédure policière faisait de plus long et de plus pénible ?

-Vous pourrez y aller quand vous m'aurez montré vos papiers !

En plus, il prétendait ne pas avoir volé cette voiture, mais il avait le comportement d'un type pas net. Pour le moment elle hésitait entre le voleur de voiture, le passeur de drogues, ou tout simplement le type qui rentre de soirée avec une bonne dizaine de verres dans le nez.

Elle bloqua ma vitre de sa main et repointa sa lumière sur moi.

-Coupez le contact et montrez-moi vos papiers !

Reprit-elle en insistant. Je lui répondit en grognant.

-Qu'est-ce que vous me voulez ? J'n'ai pas volé c'te voiture ! J'ai un rdv, j'peux y'aller ?

-Vous pourrez y aller quand vous m'aurez montré vos papiers !

" Vous allez me foutre la paix oui ? Je suis déjà en retard et j'n'ai pas le temps de le perdre justement ! "

Je pestais, me décrochais et me jetais dans la boîte à gant pour chercher ses foutus papiers.

" Puta** mais où ai-je ranger ses papiers à la con en partant ? "

Je me retournais vers l'agent.

" J'les trouve pas vos papiers de merde. J'peux quand même y aller ? J'vais m'faire tuer sinon et ça m'étonnerai que vous vouliez retrouver mon cadavre dans les rues d'New-York. "

J'avançais des choses mais c'était seulement sous la colère.

" Hé, c'possible que vous enlevez cette foutue lampe d'ma tronche ? J'vois moins bien avec. "

Je pris une pause, ouvrit ma portière poussant la femme en arrière et sortais pour m'asseoir sur le capot de la berline. Les bras croisés, je repris.

" Madame, j'comprends que vous devez faire votre boulot, mais j'ai le mien à faire aussi, alors laissez moi passer bord*l de me**e ! "

Moi qui avait commencer calmement, me voilà entrain de l'engueuler alors, qu'effectivement, elle ne faisait que son job. J'étais prêt à lui sauter dessus pour l'égorgé je crois, mais je devais rester calme. J'étais déjà conscient que j'étais dans une position fâcheuse. Mais là, s'en était trop pour moi, Mr Wilson m'avait réveiller en pleine nuit, il faisait froid -quoique le fait de m'énerver me réchauffait pas mal- je devais aller chercher j'ne sais quoi au bureau du patron et en plus de ça, me voilà coincé dans un contrôle de police en pleine nuit parce que je ne trouve pas les papiers du véhicule.

Pour dire vrai, je me choquai moi-même, je n'avais jamais était violent et encore moins grossier... Mais bon, l'accumulation de tous ces problèmes en plus de la fatigue, j'étais incontrôlable. Enfin si, mais je me comprenais. Bref, là n'étais pas la question, l'agent face à moi ne me connaissant pas, elle ne pouvait savoir qu'en temps normal je n'aurai jamais réagi ainsi.

L'homme fouilla dans sa boîte à gants, mais cherchait-il vraiment ou bien faisait-il juste semblant ? Toujours est-il qu'il ne trouva pas ses papiers.

-J'les trouve pas vos papiers de merde. J'peux quand même y aller ? J'vais m'faire tuer sinon et ça m'étonnerai que vous vouliez retrouver mon cadavre dans les rues d'New-York.
-Restez ici ou c'est moi qui vous tue !

Bien sûr, Aline n'irait jamais jusqu'à tuer un type pendant un contrôle de routine, sauf s'il sortait une arme, mais entretemps elle avait posé sa main sur son tazer, prête à dégainer si ce petit con faisait une connerie. Sans prévenir, le conducteur ouvrit sa portière en manquant de faire tomber Aline, sortit et allai s'asseoir sur le capot de la voiture. Et il continua à injurier la flic. Là, il ne marquait décidément pas de point. Un oubli de papiers c'était classique, souvent Aline ne s'attardait pas trop sur la question quand elle sentait que la personne était sincère, mais ceux qui, dans une telle situation, se pensaient obligés de jouer au dur, elle les brisait.

-Fais gaffe !

Aline réfréna son envie de lui tirer une cartouche de tazer dans le bide pour avoir la satisfaction de l'entendre chanter comme Céline Dion, et décida de lui laisser encore une chance.
-Alors on reprend depuis le début ! Nom, prénom !

Elle sortit de sa poche un alcootest, le fameux "ballon", et le lui jeta.

-Soufflez là-dedans.

-J'les trouve pas vos papiers de merde. J'peux quand même y aller ? J'vais m'faire tuer sinon et ça m'étonnerai que vous vouliez retrouver mon cadavre dans les rues d'New-York.

-Restez ici ou c'est moi qui vous tue !

Je sortis de la voiture en la poussant en ouvrant la portière et repris.

" Madame, j'comprends que vous devez faire votre boulot, mais j'ai le mien à faire aussi, alors laissez moi passer bord*l de me**e ! "

- Fait gaffe !

Me répondit-elle sèchement. Je m'aperçus alors qu'elle avait la main sur son tazer. Effectivement, elle déconnait pas et je pense que ça me refroidis quasi directement. Je voulais juste recommencer cette soirée complètement merdique pour ne pas être de mauvaise fois et ne pas a avoir a m'embrouiller avec cette flic. Elle me regardait bizarrement, je n'aimais pas ça, mais alors pas du tout !

-Alors on reprend depuis le début ! Nom, prénom !

" Aaron Gordon. "

Puis, je posa une question complètement débile qui s'échappa de ma bouche sans même que j'y réfléchisse.

" Qui êtes-vous vous ? Vous êtes une ... Télépathe ? "

Oui cette question était sortie toute seule, moi qui voulait reprendre cette conversation du début, elle le fit quasiment de suite après ma pensée. En tout cas, elle me tendit se qu'on appel un alcootest.

- Soufflez là-dedans.

Je ne dis rien, le pris et souffla. Je n'avais rien à craindre, je ne buvais jamais depuis la disparition de ma mère qui était quand je n'étais pas en âge de boire. Quand test fut fini, je lui tendis avec un sourire mesquin tout en pensant.

* Et oui, je ne bois jamais, il sera difficile de me boucler pour ça cocotte. *

Voilà, j'avais fait se qu'elle me demander et sans broncher mais j'avais le sourire aux lèvres en pensant à sa réaction quand elle verrait que le résultat est négatif.

(tu n'es pas toujours obligé de reprendre ce que tu as dit dans ton précédent post ^^)

Aaron Gordon. Aline chercha dans sa mémoire si elle avait déjà entendu ce nom, mais ça ne lui disait rien. Enfin, ce qu'il y avait de bien avec les voitures de patrouille modernes, c'était qu'il y avait à bord un ordinateur permettant d'accéder aux fichiers de la police locale.

-Bernard ! Vérifie si on n'a pas un Aaron Gordon dans le fichier.

En supposant que c'était son vrai nom, car en l'absence de papiers d'identités elle avait toujours des doutes sur la véracité de ce que disait ce type. Mais qu'il s'appelle vraiment comme ça ou pas, s'il y avait un Aaron Gordon avec un casier judiciaire dans le fichier, elle le coffrait.
Enfin, pendant qu'on vérifiait s'il n'était pas recherché, "Gordon" semblait s'être décidé à se montrer plus coopératif. Mais pendant qu'il galérait à souffler dans le ballon, il posa une question qui sonna désagréablement dans les oreilles d'Aline.

-Qui êtes-vous vous ? Vous êtes une ... Télépathe ?

Aline dut faire un gros effort pour ne pas montrer de réaction trop vive face à cette insinuation. Elle tâcha donc de conserver le masque dur du flic, mais intérieurement elle hurlait. Suite aux récents évènements tournant autour de l'assassinat du maire, et les divers méfaits de la Confrérie, une certaine discrimination envers les mutants avait gagné les forces de police de New York. Jusque-là, Aline avait dû être extrêmement prudente pour conserver son secret, car si on émettait juste un doute sur le fait qu'elle soit une humaine normale, on ferait une enquête sur elle, on découvrirait son vrai visage, et elle perdrait son travail. Bien sûr, pour les mutants éprouvant le besoin de servir la loi il y avait le BAM, mais elle ne voulait pas s'occuper des "affaires mutantes", elle voulait juste être flic de base, elle aimait ça ! Et puis finalement, elle les trouvait louches, les agents du BAM.
Tout ça pour dire que quiconque s'aventurant à l'accuser d'être une mutante (que ce soit une accusation fondée ou une insulte gratuite) risquait de passer un sale quart d'heure...
Passé le choc de la surprise, Aline se relança de plein pied dans l'opération "emmerdons l'emmerdeur". Elle arracha l'alcootest à "Gordon" et le vérifia. Négatif, dommage. S'il avait eu ne serait-ce qu'un microgramme au dessus de la limite autorisée, elle aurait fait de sa vie un enfer. Enfin, il n'avait pas bu, mais ça n'allait pas empêcher Aline de faire de sa vie un enfer. Elle le prit par le col de sa chemise pour le faire descendre du capot.

-Si jamais tu oses encore insinuer de quelque manière que ce soit que je suis une de ces répugnantes anomalies de la nature, la presse à sensations va encore parler de violences policières. Pigé ?!

Puis elle le retourna pour le plaquer contre ce même capot.

-Les mains sur le capot ! Et si tu bouges je t'éclate !

Elle procéda alors à une fouille au corps méthodique.

-Pas de shit ? Pas de cocaïne ? Pas de joint ? Oooooh...je suis sûre que t'as de la drogue quelque part, t'as une tête de dealer !

-Bernard ! Vérifie si on n'a pas un Aaron Gordon dans le fichier.

Elle avait l'air septique en lui demandant ça. Aurait-elle des doutes sur moi ? En même temps, je la comprenais, je l'avais quelque peu envoyer balader au depuis de notre altercation. Lui dire qu'elle n'avait pas à douter serais surement déplacé ou alors mal vue, c'est pour cela que j’optai pour le silence. Cependant, une question sortie sans demander la permission.

-Qui êtes-vous vous ? Vous êtes une ... Télépathe ?

Oui, cette question me brûlait les lèvres, et je n'aurais sans doutes pas du la poser; la fliquette semblait très mal le prendre car la reprise de l'alcotest fut rude et froid. Elle semblait être très déçue de voir qu'il était négatif. Effectivement elle était hors d'elle et ça se ressenti quand elle me prit par le col violemment pour me plaquer contre le capot de la voiture de Monsieur Wilson.

-Si jamais tu oses encore insinuer de quelque manière que ce soit que je suis une de ces répugnantes anomalies de la nature, la presse à sensations va encore parler de violences policières. Pigé ?!

* Répugnantes anomalies de la nature ? Oulà... Madame avait-elle déjà eut affaires à nous... Ou alors... Serait-elle une des notre mais se répugne elle-même... ? *

Je préférais me laisser faire, ma colère étant retombée, je ne préférais pas avoir d'autre problème que de me faire certainement descendre quand je repartirais... Mais je ne voulais pas y penser... Elle me retourna alors face au capot.

-Les mains sur le capot ! Et si tu bouges je t'éclate !

Je mit alors les mains sans discuter sur l'avant de la voiture et exécuta se qu'elle demandait pendant qu'elle me fouillait.

* Qu'est-ce qu'elle cherche bon Dieu ?! *

J'ai eût la réponse à ma question.

-Pas de shit ? Pas de cocaïne ? Pas de joint ? Oooooh...je suis sûre que t'as de la drogue quelque part, t'as une tête de dealer !

" Avec tout le respect que je vous doit Madame, je pense que vous aurais pu me le demander au lieu de me fouiller. Je vous aurai éviter de vous faire perdre du temps à me fouiller car vous ne trouverai rien sur moi ni même dans la voiture. "

* Moi ? Une tête de dealer ? C'étais la meilleure de la soirée celle là. *

Je ne pu retenir un rire et ne résista pas à lui redire en face (enfin, face au capot).

" Moi ?! Une tête de dealer ? C'est la meilleure de la soirée ! Vous n'êtes pas une mutante mais surement un clown j'me trompe ? "

Et oui, j'avais resservi le couvert avec cette histoire de mutant. Je sentais que j'allais passer un mauvais quart mais je préférais finalement être avec elle qu'au bureau de mon patron.

-Moi ?! Une tête de dealer ? C'est la meilleure de la soirée ! Vous n'êtes pas une mutante mais surement un clown j'me trompe ?
-Ta gueule !

Aline plaqua Aaron sur le capot, lui tenant les mains derrière le dos. Au commissariat, tout le monde savait qu'il ne fallait pas la faire chier, dommage que les gens en dehors ne soient pas au courant...

-BERNARD ! Tu trouves ? lança-t-elle à son collègue occupé sur l'ordinateur
-Négatif ! Il est blanc comme neige.
-T'es sûr ?
-Ouais. Il n'est pas dans le fichier.

Aline resserra sa prise sur Aaron, anticipant ce qu'il pourrait balancer comme moqueries en entendant ça. Enfin, elle avait encore d'autres cartes dans sa manche pour l'emmerder sans sortir de la loi.

-Bernard, viens voir ici, on fouille la voiture.

La fouille complète du véhicule, un procédé long et gênant pour le conducteur, et qui était totalement légal.

-Allez, la totale. L'habitacle, le coffre, le moteur, les portières, tout ce qu'on peut faire sans démonter la voiture. Et n'oublie pas la roue de secours !

Bernard hocha la tête en souriant et commença la fouille méthodique de la berline. Ce serait tellement marrant qu'en fouillant le coffre on trouve des accessoires SM, ou un truc tout aussi embarrassant.

- Ta gueule.

Je ne voulais pas avoir de problème mais je pris un malin plaisir à la chercher " gentiment "

BERNARD ! Tu trouves ?

-Négatif ! Il est blanc comme neige.

-T'es sûr ?

-Ouais. Il n'est pas dans le fichier.

" Alors ? qu'est-ce que j'vous disais ? J'suis pas un dealer moi. "

Elle resserra son étreinte sur mes poignets. Je ne pouvais donc plus bouger enfin si mais ce n'étais pas le but, je n'avais rien à me reprocher alors pourquoi fuir ?

-Bernard, viens voir ici, on fouille la voiture. Allez, la totale. L'habitacle, le coffre, le moteur, les portières, tout ce qu'on peut faire sans démonter la voiture. Et n'oublie pas la roue de secours !

" Quoi ? Mais ... "

J'essayais de me retourner pour lui faire face mais ne pu que tourner la tête vers elle.

" Vous avez la preuve que je suis kleen, alors pourquoi faire une fouille ? "

Le stress commençait à monter car, je commençais à réfléchir à ce que mon patron m'avais demander...

" Madame, je ... Ce n'est pas ma voiture, c'est la voiture de mon patron. Je ne sais pas se qu'il y a dedans moi ! Relâchez-moi? J e dois accomplir un travail pour lui. "

Maintenant que la fouille avait commencer, que le certain Bernard entamait la fouille complète. Ce n'étais pas dans ses habitudes de m'envoyer à sa place à son bureau surtout pour un rendez-vous à minuit qui, d'ailleurs, était déjà passer de maintenant une heure...

Je n'allais quand même pas demander pitié pour qu'elle me relâche même s'il y avait des chances pour qu'il trouve des choses insolites suite à mes réflexions internes.

Ce soir, Aline ne s'attendait pas vraiment à trouver quelque chose de compromettant dans la voiture. Elle pensait juste pourrir le vie de ce type pendant encore une demie-heure, puis le laisser partir après l'avoir copieusement engueulé. Ensuite de quoi, ils ne se seraient plus jamais croisés, et dans le cas contraire il saurait qu'il valait mieux se tenir à carreau avec cette flic-là. C'est pourquoi Aline fut sacrément surprise quand :

-Hé, Aline ! Regarde un peu ça !

Aline se retourna et vit son collègue qui tenait dans sa main un gros sachet transparent contenant une étrange poudre blanche. La policière fut un instant médusée, mais elle s'empressa de se reprendre, pour afficher de plus belle son petit sourire sadique.

-Tiens tiens... Et ça, c'est quoi ? Du plâtre ? De la farine ?

Bernard ouvrit le sachet et renifla un peu au dessus de l'ouverture.

-De la coke, pure à au moins 80%, et il y en a bien un kilo. Ça représente une vraie fortune. J'ai le flair pour ça.

Aline voulait bien le croire. Il avait passé trois ans dans les stup's, avant d'être catapulté à la circulation suite à un désaccord avec son supérieur. En tout cas, avec ça Aline avait de quoi coffrer ce petit con. Elle sortit alors ses menottes et retourna le jeune homme pour lui attacher les mains dans le dos.

-Lis-lui ses droits, et on l'embarque !

Bernard lui rendit un sourire complice, le sac de dope toujours entre les mains.

-Vous êtes en état d'arrestation, vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous devant un tribunal. Vous avez droit à un avocat, si vous n'en avez pas il vous en sera commis un d'office...

Aline ne put s'empêcher de lui murmurer à l'oreille :

-Tu vois ? C'est con, hein ? Si tu m'avais gentiment montré tes papiers tu serais déjà reparti vers de nouvelles aventures.

(Tu peux te laisser faire, et alors le sujet devrait se clore assez rapidement, ou bien tu peux résister...et il pourrait se passer des évènements surprenants)

" -Hé, Aline ! Regarde un peu ça ! "

La dénommée Aline se retourna, resta figée un instant puis reprit.

" -Tiens tiens... Et ça, c'est quoi ? Du plâtre ? De la farine ? "

* Mais non voyons, c'est d'la farine pour mon gâteau de ce soir ... *

J'étais tout aussi médusé quand je vis de quoi il s'agissait. En tout cas, sa question était complètement débile mais je n'osais faire part de ma réflexion pour ne pas aggraver mon cas. Déjà que je ne pouvais plus dire que j'étais innocent avec cette prise alors si j'ouvrais mon clapet c'était juste mort de mort. Je savais que j'étais non coupable mais là, je comprenais qu'elle ne me crois pas.

" -De la coke, pure à au moins 80%, et il y en a bien un kilo. Ça représente une vraie fortune. J'ai le flair pour ça. "

Je vis la flic sortir une paire de menotte, me retourna, me plaqua de nouveau contre la voiture pour me menotter. Moi, je préférais rester sage et silencieux pour ne pas aggraver mon cas.

" -Lis-lui ses droits, et on l'embarque ! "

* Ah tiens, cette phrase si connu dans les films... J'aurai bien voulu m'en passer. *

" -Vous êtes en état d'arrestation, vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous devant un tribunal. Vous avez droit à un avocat, si vous n'en avez pas il vous en sera commis un d'office... "

* J'connais la chanson c'est bon.*

Je sentis son corps se rapprocher de moi, son souffle dans mon cou et sa voix qui m'était désormais vraiment désagréable me chuchoter à l'oreille:

" -Tu vois ? C'est con, hein ? Si tu m'avais gentiment montré tes papiers tu serais déjà reparti vers de nouvelles aventures. "

Je grommela pour moi-même:

" Fallait les trouver pour les présenter... "

Je repris à voix haute.

" Et maintenant ? Vous dire que je suis innocent ne servirait à rien je suppose-malgré que je le suis- alors que dois-je faire ? ... "

Je laissa un blanc puis repris.

" Dites, je ne trouvez pas ça étrange que je ne vous contredise pas, ne me débatte pas ni rien ? Si j'étais réellement coupable, vous ne pensez pas que je serai quelque peu plus ... Violent ? Résistant ? Enfin moi je dis ça mais c'est pour vous. Pour vous évitez la paperasse et autres de travailles surement bien chiant mais bon... Si vous préférez me coffrez allez y, je me laisse faire étant innocent je n'ai rien à craindre... Juste le temps de vous prouvez que je le suis et l'affaire et réglée. "

Spoiler:

Et un dealer coincé, un ! Aline n'avait aucun respect pour les trafiquants de drogue, même ceux qui ne tuaient personne de leurs mains. La dope finissait de toutes façons dans les mains de jeunes qui se piquaient jusqu'à finir à l'état de loques humaines, quand ils ne claquaient pas d'une overdose. Si on ajoutait les délits perpétrés par les toxicos en manque, les trafiquants se rendaient complice d'un paquet de trucs.

-Dites, je ne trouvez pas ça étrange que je ne vous contredise pas, ne me débatte pas ni rien ? Si j'étais réellement coupable, vous ne pensez pas que je serai quelque peu plus ... Violent ? Résistant ? Enfin moi je dis ça mais c'est pour vous. Pour vous évitez la paperasse et autres de travailles surement bien chiant mais bon... Si vous préférez me coffrez allez y, je me laisse faire étant innocent je n'ai rien à craindre... Juste le temps de vous prouvez que je le suis et l'affaire et réglée.

Aline lui donna une tape sur l'arrière du crâne pour le faire taire, pas bien fort, comme une mère qui rabrouerait un enfant turbulent. Une tape plus humiliante que douloureuse.

-Ça, c'est au tribunal d'en juger, pas à moi. Et au passage je te rappelle que tu as le droit de garder le silence, alors profites-en un peu !

Elle l'entraîna jusqu'à la voiture de police et le fit asseoir à l'arrière.

-Attention la tête !

Une fois le lascar assis, elle claqua la portière et retourna s'asseoir sur le siège passager avant. Bernard remit le sachet en place et verrouilla la berline, pour que la police scientifique puisse l'inspecter par la suite. Les deux policiers prirent alors le chemin du commissariat avec leur précieux colis.

(Bon. Alors là, ou bien on termine là et c'est fini pour moi, ou bien on continue au commissariat)