Feux d’Arts, Gymnastique et Escalade [TERMINE]

Dernière édition par Amy de Lauro le Sam 14 Jan 2012 - 21:46, édité 1 fois

Mercredi 7 décembre – 10 : 35 A.M.

Combien de temps qu’elle tournait dans les couloirs ? Moins qu’à l’habitude, Amy en fut contente. Elle ne devait pas avoir mit plus de vingt/vingt-cinq minutes pour avoir trouvé un panonceau indiquant le gymnase. Et dire qu’elle n’y avait pas prêté attention lorsque Forge lui avait présenté, convaincu qu’elle était de ne pas y mettre les pieds. Depuis l’entrée, elle était capable de trouver la vie scolaire ; depuis la vie scolaire, elle était capable de trouver la bibliothèque ; depuis la bibliothèque, sa chambre ; depuis sa chambre, les douches et, depuis peu, le toit ; depuis les douches, la cuisine ; depuis la cuisine, le réfectoire ; depuis le réfectoire, la terrasse et du même coup le parc. Voilà pourquoi Amy aurait préférée continuer à aller sur le toit pour la photosynthèse. Mais cela ne l’avançait pas beaucoup concernant le gymnase. Donc, maintenant, l’objectif était depuis le réfectoire, parvenir à trouver le gymnase. Facile, si elle n’avait dû passer par la salle de détente, qui était on ne sait où dans le bâtiment. En bref, elle avait sa direction, mais aurait été incapable de revenir sur ses pas. Dieu qu’heureusement qu’elle n’avait pas encore de cours à suivre.

Prenant soin de détailler chaque mur de peur de perdre le bon chemin, Amy marchait lentement. Malgré être ici depuis près d’une semaine, elle ne parvenait pas encore à s’accoutumer à la superficie des lieux. Aux vues du nombre d’élèves auxquels elle n’avait pas osé parler, Amy imaginait que cela était nécessaire. Toujours était-il que si elle parvenait généralement à repérer le nord, principalement grâce au soleil, cela ne lui était d’aucune utilité en intérieur. Elle aurait put s’arrêter pour demander le chemin, mais n’osait pas. De plus, elle ne devait actuellement que suivre un chemin balisé. Et elle qui pensait qu’elle pouvait potentiellement devenir une X-women. Pff, elle n’avait ni l’étoffe des héros ni celle des combattant. Ce qui la ferait avancer n’était pas le fait qu’elle eut voulut devenir ou non membre de l’équipe, c’était plutôt la crainte de décevoir les espoirs placés en elle. Et bien évidemment, elle n’aurait osé faire part de cela à personne. Pas de la honte, ou peut-être que si, toujours était-il que lorsqu’on lui proposait quelque chose, elle avait tendance à se laisser guider. Un autre aspect de son pacifisme confinant à de la passivité, sans doute. Pourquoi était-il toujours plus facile d’analyser les autres que de s’analyser soi ? Probablement l’objectivité… Bref, elle s’était égarée. Comment garder ses pieds sur le bon chemin quant ses pensées vont en sens inverse ?

Arrivant finalement aux doubles portes vitrées qui s’ouvraient sur le gymnase, Amy eut un soupir. Elle-même ne parvenait pas à croire ce qu’elle allait faire. En même temps, qu’allait-elle faire d’autre de sa journée sinon ? Puis elle devait bien admettre que Jubilee l’intriguait. Outre le fait qu’elle avait l’impression d’avoir tout fait de travers avec la prof de gym, Amy aurait bien aimé revoir les feux d’artifices. Enfin, Miss Lee était une personne bien sympathique qui lui cherchait une place dans l’établissement. Il était assez vrai que jusqu’à ce que les cours de psychologie aient débuté, Amy ne se sentirait pas véritablement à sa place, puisque c’était une école. Mais bon, Nephilim n’avait pas non-plus le désir de faire du sport jusqu’à ce qu’elle rencontre le Professeur Xavier. Cela l’aurait tué, au sens figuré.

La bouteille d’eau dans la main droite, la mutante poussa les portes du gymnase, entrant dans cet univers étranger d’un pas mal assuré. Il y avait toujours le coin d’haltérophilie à sa droite et le terrain de basket à sa gauche, comme lorsqu’elle était venue avec Jonathan, cependant il n’y avait ni de match de commencé ni de mutant à la super-force. Faisant rapidement un tour d’horizon, Amy put voir contre l’un des murs la paroi artificielle d’escalade. Cherchant des yeux Jubilee, Nephilim s’avança.

J'étais de retour au gymnase, après avoir sauvé une vie qui tentait malgré elle de se donner la mort. La jeune Amy avait un don qui lui demandait de regarder le soleil, or, en cette période de l'année comme elle le disait si bien, il lui fallait un haut perchoir. C'est un problème pour le moins délicat, car on ne peut pas vraiment refuser à une jeune élève de ne plus avoir accès à quelque chose dont elle a besoin. Mais pouvons-nous la laisser risquer sa vie en escaladant dangereusement les toits ? Je ne pense pas, il fallait lui trouver une sorte de perchoir pour qu'elle puisse satisfaire son don, en assurant sa sécurité. Malgré tout, et avant d'en discuter avec les personnes compétentes de l'institut, je lui avait un chouilla forcé la main pour qu'elle vienne faire de l'escalade avec moi, dans ce gymnase. Voilà pourquoi je suis ici, après l'avoir emmené se restaurer, je lui avait donné rendez-vous ici, prêt de ce mur artificielle de cinq mètre de haut, en dessous duquel des épais tapis pouvait amortir n’importe quelle chute, même sur la tête. Il fallait cependant rappeler des règles de sécurité que j'avais moi-même oubliés.

Cela faisait maintenant quelques minutes que j'étais là, m’échauffant tranquillement et attendant l'arrivée d'Amy que je me mis à douter. Douter pour deux choses en effet, soit qu'elle s'était perdu en chemin, ce qui m'était arrivé de nombreuses fois les premiers jours de mon entrée ici ; soit qu'elle avait décidé de me « poser un lapin » ce qui était plus gênant. En effet, même si je n'aurais pas été spécialement contente d'apprendre qu'elle ne voulait pas m'accompagner, je l'aurais été encore plus si elle me « posait un lapin ». Quoiqu'il en soit, mes inquiétudes furent vite estompée car, observant le gymnase vide, je vis soudainement le double porte s'ouvrir et la petite bouille d'Amy apparaître. Le gymnase était vaste, et je ne dis pas que quand il est plein à craqué lors de cours, ce soit facile de voir quelqu'un que l'on cherche. Mais lorsqu'il est vide c'est comme le nez au milieu de la figure, ça se repère des mètres à la ronde si vous daigné tourner un peu votre tête pour observer l'ensemble des lieux.

- Amy ! C'est par ici, si tu n'as pas d'affaires adéquat, j'en ai dans mon sac, tu pourras te changer dans la réserve, sinon, on va pouvoir commencer l'échauffement. Ça va ? T'as réussi à trouver tout ce que tu voulait dans la cuisine ? Moi ce que j'aime bien c'est un grand verre de lait, ça peut faire un peut bébé, mais j'aime bien... Bref, je m'égare. Si tu es prête pur débuter alors allons-y ! Ce que je te propose, c'est de commencer ce que l'on appel des traversé. C'est partir à ras du sol sur quelques prises et traverser le mur d'escalade dans sa largeur. C'est un moyen plutôt ludique et moins barbant pour s'échauffer. Le principe des murs d'escalades est simple. Tu as différents parcours, représenté par des prises de couleur. Bleu, c'est facile, Jaune, un peu plus dur, rouge, difficile et noir très difficile. Pour les traversée, y'a pas vraiment de couleur, car y'a pas de pistes définies. Il faut juste que tu essais de trouver les bons appuis. Je te montre et tu essaies, même si je suis certaines que tu trouveras ça plus faciles que d'escalader les toits. Ahah

Je montai sur le tapis, posant mes deux mains sur les prises les plus à gauche et montant un peu sur le mur pour n'être en appui que dessus. Je saisit les prises unes par unes, main droite pied droit, puis main gauche et pied gauche en me déplaçant le long de la parois assez rapidement. Les prises étais faciles à ce niveau, il y en avait assez pour toutes les tailles et pour aller à son rythme, en d'autres termes c'était idéale pour commencer. Redescendant de mon perchoir, je vis un groupe d'élèves rentrer dans le gymnase pour aller faire du basket. J'invitais Amy à essayer deux trois traversées.

- Vas-y je t'en pris, essais, et si ça te gave, on arrête, promis.

C'est vrai, je n'allais en rien la forcé, elle m'avait dis qu'elle était timide et la présence de garçons dans le gymnase pourrait peut-être la gêner. On entendait maintenant les couinements des baskets et les rebonds du ballon dans le gymnase. Il faisait déjà un match, sans échauffement, c’était mauvais signe mais il étaient grand, dans les dix sept dix huit ans, et c'est trop tard pour faire la leçon, à cet âge la seul chose qui puisse les faire changer de mode d'actions, c'est une bonne petite blessure. C'est exactement ce qui m'était arivé. Je partais tout le temps faire la casse-cou au skate park, sans échauffement ni rien d'autres de préventif et un jour, le claquage est arrivé et je du resté immobile sans pouvoir rien faire. Enfin, je ne leur souhaite pas la même chose, bien entendu, quoique...

Jubilee se tenait près d’un mur d’escalade plutôt petit, qu’Amy aurait donné dans les 450-500cm. Enfin, petit, pour un mur d’escalade. A l’interpellation de son professeur, Nephilim réagit comme à son habitude : au coup par coup ; réponse par réponse. Elle n’avait pas d’équipements d’escalades, n’étant pas sportive, mais pensait que ses baskets comme son t-shirt tiendraient ; seul son jean la gênerai probablement, mais elle ne fit aucune remarque, se préparant mentalement à l’échauffement. Elle allait bien, malgré le fait qu’elle se fut une fois encore perdue, et avait effectivement trouvé son bonheur dans la cuisine : elle agita la bouteille d’eau d’un litre cinq. Concernant le verre de lait, c’était tout sauf « bébé », fit-elle remarquer, puisque le lait était un liquide contenant nombre de chose utiles à l’organisme ; elle n’allait pas non-plus refaire les campagnes de pub pour les produits laitier. Jubilee parti ensuite dans des explications techniques qu’Amy eut la bonne surprise de comprendre, puis illustra ses propos en accomplissant l’une des traversées.

- Vas-y je t'en pris, essais, et si ça te gave, on arrête, promis.

Posant sa veste verte sur le sol, près du sac de Jubilee, Amy avança jusqu’au mur, sur les tapis. Prenant de la main une prise bleue au niveau de son regard, elle posa le pied correspondant sur une jaune un peu plus bas. D’une impulsion, elle fut un petit bon pour attraper une autre bleue un peu plus haut, et posa l’autre pied sur la première qui s’offrait à lui. Assurant sa prise en l’empoignant fermement, Amy porta son regard sur la suite du mur. Tendant une main mal assurée, elle se saisit d’une autre prise. Le pied qui suivit faillit ne pas tenir, et Amy dût s’y reprendre à deux fois pour qu’il tienne sur le bout de truck. Contrairement à ce que lui avait montré sa professeure, Amy déplaça ensuite son autre pied, pour finir par son autre main.

Elle grimpa comme elle put puis entama la traversée. Elle aussi devait avoir l’air de se déplacer comme un crabe maintenant, sauf qu’elle le faisait avec moins de célérité de d’expertise de sa professeure ; il y avait deux raisons à cela : évidemment, son manque d’expérience, et le fait qu’une grande partie de son attention était concentrée non-pas sur la vue mais sur l’ouïe, alors qu’Amy se concentrait pour savoir si les autres avaient interrompu leur match pour la regarder. Le fait que ce ne fut pas le cas permettait à Amy de continuer, tandis qu’elle s’immobilisait à chaque fois qu’elle n’entendait plus le ballon de façon régulière.

De façon inconsciente, Amy avait déployé ses ailes, lesquelles battaient de toute leur petite taille pour la soutenir dans un vain effort. Finalement, lorsque même les couinements des déplacements des autres se furent tus, Amy se trouva désarmé à l’idée qu’ils l’observaient tous. Finalement, quant elle se rendit compte des mouvements d’airs dans son dos, elle paniqua et glissa, se trouvant rapidement contre les tapis en contrebas.

Elle tenta des traversées, sans dire un mot, en gardant soin de regarder le groupe de garçon, dès qu'elle le pouvait pour s'assurer qu'il ne la regardait pas. Elle se débrouillait plutôt bien pour une première fois, ses mouvements étaient certes saccadés et hésitant, elle avait le sens de l'équilibre et elle sentait ses appuis, c'était une bonne chose. Très vite, je me rendis compte avec un air attendri qu'elle avait déployé ses petites ailes pour essayer de garder l'équilibre. Elles battaient plutôt vainement l'air du gymnase, mais c'était plutôt sympathique que risible. Cependant, elle se déconcentrait souvent pour jeter un coup d’œil sur le groupe d'élèves qui jouait au basket. Je ne dis pourtant rien, la laissant se débrouiller seule sans lui donner de conseils. C'était une manière pédagogique de voir le vrai niveau de quelqu'un puis de venir l'aider par la suite là où il en a besoin. Bien sur, je n'ai rien inventé, je n'ai pas le niveau pour ça, mais j’essaye quand même d'être la plus pédagogique possible, pour aider les élèves le mieux que je puisse.

Ses ailes battaient plus vite et de manière plutôt irrégulière, je cru même un moment qu'elle ne l'avait pas fais exprès que de les sortir pour l'aider dans les traversées. Lorsqu'elle arriva au bout, le groupe de garçons cessèrent de jouer au basket pour l'observer, je regardais alors ses jeunes, qui n'avaient pas l'air méchant, peut-être un peu moqueur, ce qui n'était pas vraiment sympa de leur par. Pour l'instant, ils se contentaient de regarder. Amy s'en rendit compte et elle sembla comme paniquée, sa timidité devait reprendre le dessus. Elle chuta alors, sur l'épais tapis, dans un dernier battement d'ailes. Je lui demanda alors si tout allait bien, sans prendre un ton alarmé, juste calmement. Prendre un ton alarmé aurait eu comme signification que je prenne Amy pour une petite fille ou que je prenne la chute au sérieux, ce qui peut décourager par la suite les élèves. De toute façon, étant donner la hauteur et l'épaisseur du tapis, il était improbable qu'elle se soit fait mal. On entendit des rires étouffés et quelques commentaires des garçons qui ne purent s'en empêcher. Voilà pourquoi je n'aime pas venir trop tardivement, car c'est toujours gênant de s'entraîner avec d'autre personne, en tout cas, et je pense que c'est aussi le cas d'Amy, je préfère être seule.

Je décidais de passer outre les railleries des élèves pour aller m’asseoir sur le tapis, prêt d'Amy, je devait lui dire quelques mots. Je prit une intonation douce mas audible. De tel manière qu'Amy puisse m'entendre clairement mais que les élèves ne le puisse et reprenne leurs match.

- Tu as fait exprès de sortir tes ailes ? Il m'a semblé que non.

Avec un pouvoir comme le tiens, on doit sûrement se dire que l'on ne peut pas vraiment le maîtriser plus que ce que l'on ne fait maintenant, n'est-ce-pas ? Mais tu viens d'avoir un bel exemple que ce que le sport peut apporter. Regarde, rien qu'en faisant une traversé, tu as l’opportunité de faire travailler ta maîtrise de ton corps à travers tes ailes. C'est fabuleux ! En plus de faire travailler ton équilibre et ta souplesse, cela fait travailler ta maîtrise de ton corps tout entier. Autre chose, tu as remarqué que le simple fait de paniquer t'as fat perdre l’équilibre. Sache que lorsque tu escalades les toits, cela peut être exactement la même chose, un facteur que tu n'avait pas prévu te fait paniquer et c'est la chute seulement elle est sans tapis celle-là. Pour les pouvoirs c'est pareil, la panique te fera perdre leur maîtrise, il faut donc essayer de se prépare aux situations dans lesquelles tu peut-être confronté. Voilà pourquoi je t'ai proposé l'escalade.

Je lui dis ensuite qu'elle avait le choix de faire des traversées encore une fois, ou bien de tenter d'escalader le mur à moins qu'elle ne veuille s'arrêter là.

Amy avait chut sur le postérieur de manière assez idiote, soulevant un petit nuage de poussière à l’encontre du tapis. Jubilee lui demanda posément si elle ne s’était pas fait mal. Ce n’était pas le cas, puisque le tapis avait joué son rôle, cependant les quelques pouffements amusés des basketteurs furent plus blessant, même si Amy ne distinguait les dires de leurs chuchotements. Nephilim n’eut pas le temps de répondre qu’elle commença à tousser. Plaquant son avant-bras contre sa bouche, sa toux continua un petit moment. Amy n’était pas allergique à la poussière, non, c’était encore plus bête que cela : la toux étant généralement déclenchée pour se débarrasser d’une accumulation dans les voix respiratoires, ce reflexe s’enclenchait lorsque trop de poussière se prenait dans son plumage. Cette toux incontrôlée ne faisait que rajouter à la gêne de la situation, et prouvait une nouvelle fois à Amy qu’elle avait déployée ses Ala-pulmos.

Jubilee s’assit près d’Amy alors que la toux continuait, les petites ailes s’agitant spasmodiquement au rythme des contractions thoraciques. Finalement, quant toute la poussière eut été dégagée, la toux cessa.

- N… non, c’était involontaire,

Lorsque j’ai besoin d’un meilleur apport en oxygène, il arrive qu’elles se déploient toutes seules, par reflexe. Comme l’accélération du rythme cardiaque. Pour la maîtrise, je ne pense pas que mon pouvoir en nécessite : c’est au même titre que n’importe quel organe ou membre ; ou je peux le contrôler, ou je peux pas. On ne décide pas si son foie fonctionne, par exemple. Enfin, normalement j’arrive plutôt bien à les mouvoir, mais elles sont encore petites.

Je suis déjà tombée une fois de l’un de mes perchoirs, même s’il est vrai qu’il était moins haut qu’ici. Le temps de convalescence m’a permit de faire beaucoup de photosynthèse et j’ai guérie deux fois plus vite. C’est l’une des rares fois où j’ai pu utiliser mes pouvoirs à ce que j’imagine être leur plein potentiel. Je n’ai cependant aucun véritable contrôle sur eux : lorsqu’il a apport d’énergie, ils fonctionnent seuls, naturellement. Je contrôle mes Ala-pulmos et peux déployer à l’envie mes Membranes Nictitantes, mais une fois qu’elles ont commencées leur collecte, la photosynthèse se fait indépendamment de ma volonté, de même que la conversion de biomasse en facteur guérisseur.

Jubilee proposa à Amy de retenter la traversée, ou bien d’escalader simplement le mur. Il y avait la troisième proposition, évidemment, qui consistait d’abandonner. Amy n’avait jamais abandonné quoi que ce soit : lorsqu’elle se fixait un objectif, elle l’atteignait. Point.

- Je pense que je vais essayer de grimper verticalement : cela à plus de sens selon moi et le mur n’est pas très haut.

Se relevant, Nephilim se rapprocha du mur puis tenta de se concentrer, de faire abstraction de l’autre groupe d’élèves. Leur présence était perturbante, bien qu’Amy ne sut s’ils étaient retourné à leur match, s’ils continuaient de l’observer ou s’ils furent simplement parti. Elle se demanda aussi si elle ne devait pas mieux ranger ses ailes, car cela faisait peut-être parti de l’attraction qu’elle pouvait représenter…

Non. Elle n’était pas venue ici pour continuer à dissimuler qui elle était, ce qu’elle était. Tous ici avaient des particularités, leurs particularités, les autres derrières elle autant que ceux qu’elle n’avait jamais rencontré. Chacun était ici pour être accepté, et pour accepter les autres. Ceux de derrière ne devaient pas être différent. Ils n’avaient pas rit parce qu’elle battait piteusement des ailes, ils avaient rit parce qu’elle était tombée. C’était moins pire, d’une certaine façon. Ils semblaient ne pas la croire capable de grimper sur le mur. Comme l’avait dit Jubilee, il fallait la maîtrise de tout son corps pour faire du sport.

Amy cligna des yeux, déployant ses membranes nictitantes ; tout le décor devint vert, mais la captation accrue de la lumière mit en valeur les contours des choses. Amy distinguait mieux les formes, au détriment des couleurs. Posant la main sur la prise la plus proche, Nephilim plaqua ses ailes contre la peau de son dos, couvrant les omoplates de son petit plumage rouge sang. Les Ala-pulmos traduiraient sa concentration. Posant un pied sur une autre prise, Amy s’élança à l’ascension du mur. Les variantes de vert lui permettaient de distinguer peu ou prou les variances de couleur des prises : si les bleues et les jaunes étaient très semblables, le rouge et le noir se distinguaient par le fonçage des prises leur correspondant. Grâce au dégradé et à son appréciation de la lumière, Nephilim distinguait sans peine les prochaines prises dont elle devrait se saisir. Cependant, cela restait plus facile à dire qu’à faire. Ses mouvements étaient plus fluides du fait de l’élimination de l’hésitation, mais il arrivait que quelques prises soient plutôt dures à saisir ou que l’un des membres de Nephilim glisse. Malgré tout, Amy n’abandonnait pas, obstinée. Serait-ce suffisant ?

L'anatomie n'était pas mon domaine de prédilection, je n'y étais ni compétente, ni intéressée. Toutefois, il me semblait nécessaire de faire la différence entre un membre et un organe. Pour moi, des ailes sont des membres, constitués d'os, de muscles et de chair. Et comme tout membre, on peut le contrôler.

- Tu es certaine que tu ne peux pas parfaire la maîtrise du déploiement de tes ailes ? Ce sont des membres, constitués de muscles, d'os et de chair. Comme tous les membres tu peux les contrôler ! Et ne pas savoir bien les contrôler c'est se mettre en danger... Essayes-tu de courir si tu as du mal à marcher ? Peut-être que tes ailes pourront te permettre de voler, mais si tu refuses de parfaire ta maîtrise de leurs mouvements, cela n'arrivera jamais, c'est certain ! Comme toutes les capacités humaines, lorsqu'on ne les utilises pas, elle « s'atrophie » au fond de nous et leurs apprentissages en devient de plus en plus difficile par la suite.

Je marquai une pause, je sentai qu'Amy se renfermait sur elle-même, répondant à chaque fois comme si elle ne pouvait rien faire de plus, comme si « c'était comme ça ». Non seulement cette attitude ne vous permet pas d'avancer, mais c'est également de la fausse lâcheté envers ce que vous pouvez réellement faire. La confiance en soi et l'envie de persévérer et de progresser sont des qualités indispensables pour ne pas subir la vie, mais plutôt la contrôler et faire ce que vous voulez faire de votre existence. Telle est en tout cas ma philosophie et ma vision des choses.

- Mais ce ne vaut pas que pour les membres, cela vaut pour tout ton corps. Même si je ne comprends pas bien tous les termes techniques que tu emplois pour parler de ton pouvoir, j'ai compris une chose, tu ne possèdes pas le même corps que le commun des mortels, tu as des organes et des membres en plus. Il faut donc que tu apprennes à t'en servir pleinement pour pouvoir en dégager le plein potentiel. Tu sais que l'on se sert que de dix pour cents de notre cerveau et de la moitié de notre capacité respiratoire ? Pourtant cela s’apprend à développer ses capacité intellectuels, réflexives et respiratoires ! Et je te pose la question : Comment ? Avec l’entraînement bien sûr, il n'y a pas de secret...

Je ne savais pas comment la convaincre plus que si elle voulait comprendre sa mutation, en découvrir le plein potentiel et maîtriser son corps, son esprit et sa personne ; elle devait s'entraîner, de différents moyen, mais s’entraîner. C'est ce que cet institut offrait comme possibilité, mais c'est apparemment ce qu'elle ne voulait pas comprendre ou admettre. Elle attaqua ensuite une montée, elle trouvait le mur plutôt petit, ce qui n'était pas faux, mais c'était peut-être déplacé de le sous estimer après une chute. Elle commença plutôt bien, sa timidité semblait disparaître peu à peu, extérieurement en tout cas. Elle maintenait ses ailes sorties malgré tout, cela me donna l'idée de la forcer gentiment à essayer d'en maîtriser un peu le déploiement et leurs mouvements dans des conditions un peu plus difficiles que lorsque son attention est uniquement portée sur cette tâche.

- Pour la descente, essai de faire battre tes ailes de mouvements réguliers, au rythme d'une musique que tu apprécies. J'aimerais les voir battre en rythme, autrement que de manière chaotique ou complètement collées à ton dos. Je sais que tu peux le faire, il faut que tu te concentres, ça peut paraître dur au début, mais avec le temps, cela deviendra presque du reflex, crois-moi.

J'entendis au même moment, le groupe de garçon se moquer du ton que j'avais prit pour parler à Amy. En effet, j’avais haussé le ton comme pour contrebalancer inconsciemment la hauteur qu'elle avait prise. C'était le moment de les remettre gentiment à leurs places, disons, à ma manière. Je lançais un petit rayon plasmique bleuté, fin et inoffensif, il n'avait pour but que de faire chuter le grand gaillard qui semblait trop sur de lui. Il tomba sur les fesses de manière assez ridicule car il fut plus surpris par l'effet de la « petite flèche de soleil » plutôt qu'il fut réellement déstabilisé.

- Oups, désolé, c'est juste que j'aime pas trop qu'on se moque de moi.

Je pris un ton volontairement ridicule ce qui fit rire le groupe de jeune homme qui en rajoutèrent alors en lançant des railleries sur la ridicule chute de leur camarade. C'était un bon moyen que j'avais trouvé pour à la fois faire régner l'autorité légitime que je mérite de pars mon charisme naturel... Oui, pardon, je m'égare, et, comme je le disais, de faire rire les jeunes gens et détendre l'atmosphère.

- Pour la descente, essai de faire battre tes ailes de mouvements réguliers, au rythme d'une musique que tu apprécies. J'aimerais les voir battre en rythme, autrement que de manière chaotique ou complètement collées à ton dos. Je sais que tu peux le faire, il faut que tu te concentres, ça peut paraître dur au début, mais avec le temps, cela deviendra presque du reflex, crois-moi.

Laissant là les autres, elle entreprit de se remémorer la musique que ses ailes devraient battre lors de la descente. Commençant à redescendre, elle murmura pour elle-même :

- Giunt'è la Primavera e festosetti ; La salutan gl'augei con lieto canto ; E i fonti allo Spirar de'zeffiretti ; Con dolce mormorio Scorrono intanto ; Vengon' coprendo l'aer di nero amanto ; E Lampi, e tuoni ad annunziarla eletti ; Indi tacendo questi, gli Augelletti ; Tornan di nuovo al lor canoro incanto.

Alors se ses lèvres bougeaient doucement, le son en sortant à peine audible d’elle-même, les petites ailes rouges commencèrent à battre au rythme de cette musique des plus connues. Amy ne savait pas si elle se souvenait parfaitement du concerto, toujours était-il qu’elle faisait battre à ses Ala-pulmos la mesure : verticalement, horizontalement, plus ou moins pliées, à l’instar de ses bras et de ses jambes, elle en avait le contrôle naturel. A savoir si elle pouvait l’améliorer…

Elle semblait bien vouloir m'écouter et tenter d'essayer ce que je lui avait conseillé pour améliorer ses mouvements et le contrôle de ses ailes. Elle fit la descente en faisant battre la mesure par ces dernière. C'était très poétique comme scène. Malgré quelques hasardeux mouvements qui se multipliaient du fait de la concentration supplémentaire qui lui fallait, elle se débrouillait plutôt bien. Bien sur, elle mit beaucoup plus de temps pour descendre qu'elle n'en avait mis pour monter, mais l'essentiel était, je pense qu'elle se soit donner un peu de mal et qu'elle se soit rendu compte du réelle potentiel qu'elle avait. Les autres élèves qui étaient présents dans le gymnase avaient bien entendu renoncé à continuer d'embêter ou de se moquer d'Amy u même de moi, ce qui était une bonne chose. Les élèves de institut sont en générale gentil et il comprenne très vite quand ils ont dépassé les limites, il suffit juste de leur rappeler. Bien sur, il y a toujours des exceptions mais dans l'ensemble c'est très agréable de vivre ici. Peut-être cela le sera moins lorsque je serais plus âgée...

- C'est très bien, tes ailes étaient bien en rythme, mais tu as sans doute remarqué que tes déplacement étaient plus difficile. C'est une preuve que ta maîtrise de ses mouvements peuvent être approfondies. Et puis qui sait, peut-être qu'en les exerçant elles pourront t’amener à voler ! Et puis alors là, tu pourra aller tutoyer les cieux et te trouver de jolis perchoir pour regarder le soleil. Bon, je crois qu'on a assez travailler pour ce matin, n'est-ce-pas... En tout cas, pour une fille pas sportive tu te débrouille très bien et sûrement mieux que les grands gaillards là bas.

Il était temps pour moi d'aller faire ce qu'il était prévu ue je fasse en cette fin de matinée, rendez-vos en ville et autres joyeusetés. Il fallait que je laisse la petite Amy qui, malgré le fait que je ne comprenais pas vraiment tout ce qu'elle disait, m'a plut quand même.

- Donc, si tu n'as pas d'autres questions, je te souhaite une bonne journée et un bon courage pour la suite, aussi bien dans les études que dans le sport. Je vais donc te laisser, tu peux bien évidemment continuer à t'entraîner ou bien aller ou bon te semble, sauf sur les toits de préférence, Ahah ! Si tu as des questions c'est le moment, en tout cas, ça m'a fait plaisir de t'offrir ce quelques instants 'escalades en espérent que cela te plaise et mieux encore, que cela te serve.

Je lui sourit, attendant une possible réaction à mes questions et me saisissant de mon sac, prête à retourner à l'étage pour rentrer dans ma chambre, me changer, prendre une douche et partir pour la ville ou différentes choses étaient nécessaire que je fasse.

[RP terminé pour moi, sauf si tu as des questions ou autres choses de prévu à faire avec moi, dans ce cas, dit-le moi. Sinon, ce fut un plaisir !]

Jubilee félicita Amy, lui promettant que le jour où elle saurait voler, elle pourrait se trouver tranquillement des perchoirs. La professeure pensait cependant avoir suffisamment travaillée pour la matinée, congratulant une nouvelle fois Nephilim et rabaissant au passage les jeunes gens qui les avaient perturbées. Amy rougit légèrement, sa timidité encore bien ancrée, mais avait également un petit sourire en coin qui démontrait qu’elle était contente d’elle.

Jubilation s’apprêtait à partir, ménageant dans son discours une place pour les habituelles questions de dernières minutes. Nephilim avait l’autorisation de continuer l’entrainement ou de vaquer à n’importe qu’elle occupation à l’exception de son escalade sur les toits, réflexion qui décrocha à Amy un petit rire.

- J’aurai plusieurs questions,

Pour commencer, à quelques horaires sont vos cours de sport ? N’étant pas intégrée à une classe puisque je fais partie d’une filière d’étude supérieure assez restreinte, faut-il que je vienne quant vous n’avez pas cours ou je pourrais m’incruster dans l’un d’eux ?

Enfin, j’aurai aimée revoir l’une de vos petites étoiles…

Réfléchissant rapidement à ce qu’elle ferait ensuite, Amy se décida, après s’être réhydratée, à retenter le mur d’escalade à la pensée de Vivaldi, jusqu’à ce qu’elle y parvienne, ou qu’elle n’en puisse plus. Elle repasserait après par les cuisines puis filerait, dans la mesure du possible, aux douches. Enfin, elle n’aurait plus rien à faire durant la fin de journée et la suivante et s’en irait étudier à la bibliothèque, dans le cas où elle parviendrait à la retrouver.

Amy aurait bien aimée savoir ce que ferait Jubilee une fois qu’elles se seraient quittées, par pure curiosité, mais jamais Nephilim n’oserait le demander ; cela ne devait pas la concerner.

- Bon ben si vous devez y aller, on se revoit une prochaine fois ? C’est utile que je vous donne mon numéro de tel pour que l’on se recontacte où on fera cela simplement en se croisant dans les couloirs ?

Hors Jeu:

Elle s'intéressait à mes cours de sport, c'était une très bonne chose, moi qui croyais que c'était plus une épreuve qui lui coûtait beaucoup qu'une réelle partie de plaisir. Visiblement, mes petits conseils pour lui faire prendre conscience de ses capacités et de comment elle pouvait les améliorer avait fait son effet et j'en était plutôt contente. Encore une victoire pour le petite Jubilé !

- Je donne des cours le mercredi après-midi sur des sports et des technique se rapprochant de la gymnastique et de son utilisation dans la vie et dans les combats. Il y a tout ce qu'il te faut pour te renseigner à l’accueil du gymnase avec des fiches pour les inscriptions. Pour les groupe débutant c'est quatre maximum de quatorze à seize heures. Sinon, il faut me demander pour des entraînement spécifique et individuel en sale des dangers ou au gymnase.

Cela faisait longtemps que je n'avais plus fait ce genre d'entraînements spécifique d'ailleurs, je me contentais de faire mes cours le mercredi après midi pour les débutant et puis pour les élèves plus expérimentés par la suite. Cela me convenait bien, ça m'occupait, me divertissait même parfois et je prenais du plaisir à aider les élèves. Je n'avais pas non plus énormément d'élèves, mais ceux que j'avais se plaisait bien en ma compagnie et pour moi, c'est l'essentiel. Amy me demanda par la suite que je lui refasse un de mes feux d'artifice. J'étais contente qu'ils lui plaisent également, car c'est souvent rare les personnes qui sont attirées par mes boules plasmiques. Souvent, les gens ont des réactions de peur ou d'effrois lorsqu’ils les voient mais là, apparemment en tout cas, elle avait vraiment l'air de les aimer.

- C'est dommage que je ne puisse pas t'en offrir une, parce que ça me ferait très plaisir.

Je générais au même moment une boule assez grosse que je faisait léviter entre nous deux. Je lui faisait changer de couleur, bleu, jaune, rouge, noire ou blanche. Elle crépitait mais elle était belle et bien inoffensive car j'avais pris toutes les disposition pour. Enfin, quand je dis inoffensive, il ne faut quand même pas la toucher car elle est quand même brûlante et électrique par nature mais j’avais fait en sorte que son explosion, qi explosion il y a ne blesse pas et ne fasse qu'un petit « Boum » sonore.

- Tu vois, cette petite boule peut avoir une température allant de 100 à 2 000 ° Celsius, et une tension électrique pouvant aller jusqu'à 1 000 Volt. C'est donc une véritable arme de guerre, mais ce qu'il me plaît dans ces petites bombes, c'est quand elle sont inoffensive et remplis de beauté comme celle-ci. Je les aimes lorsqu'elle ne procure que du plaisir pour les yeux.

Je la fis partir quelque mètres au dessus de nous, la faisant exploser dans une feux d'artifice miniatures et multicolore. J'avais le sourire au lèvres, j'étais heureuse. Certains disent que le bonheur n'est pas fait pour les humains mais moi, quand je lance mes feux d'artifices, je touche le bonheur à chaque fois. Comme quoi, c'est souvent dans les choses simple que l'on peut trouver de la joie et de la bonne humeur.

Je partis par la suite, comme prévu, en disant au revoir à la jeune Amy et en lui donnant de quoi me contacter, c'est-à-dire le numéro de téléphone de ma chambre ou elle peut laisser des messages. Je ne lui ai pas donné mon numéro de portable car j'en ai plus depuis quelques temps déjà. Je l'avait casser en chutant en roller alors que je slalomait entre les voitures. C'est quelque chose qui ne m'arrive que rarement, de tomber ; mais je dois dire que le fait que j'avais les mains prisent par des sacs de courses et que j’avais eu subitement une poussière dans l’œil n'a pas arrangé les choses. Quoiqu'il en soit, même si j'avais la possibilité de lui donner un numéro de portable, je doute que je l’aurais fait... Ce n'est pas parce que je ne l'aime pas, mais il n'est jamais bon de trop se rapprocher des élèves en leurs ouvrant votre vie privée, ce que symbolise pour moi le portable. En revanche, être proche d'eux lorsqu'on les croisent où qu'on leurs parle est totalement différent, enfin, c'est mon point de vue.

[HRP : Tu peux répondre une dernière fois pour clore si tu veux]

Amy sourit en apprenant les horaires des cours de Jubilee ; le mercredi après-midi pour les sports et les techniques gymnastiques utilisables dans la vie et les combats. Concernant, les combats, Nephilim n’était pas intéressée, espérant bien n’avoir jamais à se battre. Elle trouverait tout les renseignements à l’accueil, se qui signifiait retourner à la vie scolaire en présence de Mlle Stinger. Elle était froide et psychorigide, mais ne devait pas avoir un mauvais fond. En tout cas, elle était l’une des rares personnes sur qui Amy ne parvenait pas à lire le visage. Elle rejoindrait très probablement le groupe débutant, puisqu’ils étaient en nombre limité, à quatre, sa timidité l’handicaperait probablement moins ; l’horaire, de quatorze à seize heure, l’indifférait assez. Elle aurait très probablement huit heures de psychologie chaque semaine, ainsi que les quelques autres cours qu’elle pourrait suivre.

Elle pouvait également demander des entraînements spécifiques, individuels, au gymnase ou en salle des dangers. Salle des Dangers ? Rien que de nom, Amy savait qu’elle éviterait au maximum cet endroit. Les entrainements spécifiques avec Jubilee, notamment pour continuer l’escalade, l’auraient bien plus intéressée, mais elle n’oserait jamais demander à la professeure de la prendre en cours particulier. A la place, elle continuerait l’escalade une ou deux heures par semaine, pour se maintenir.

Jubilee accepta ensuite de créer l’une de ses petites étoiles, regrettant de ne pouvoir lui en offrir une. Amy aurait également aimée pouvoir en garder une comme lampe ou comme objet de collection, mais c’était impossible. Cependant, en voir à nouveau était déjà une chose merveilleuse : l’étoile de Jubilee était plus grosse que celles que Nephilim avait déjà vue, et alors qu’elle lévitait à mi-distance de chacune d’elles, la boule plasmique changeant de couleur, crépitait comme une étoile multicolore, devant les yeux émerveillés de l’italienne.

- Tu vois, cette petite boule peut avoir une température allant de 100 à 2 000 ° Celsius, et une tension électrique pouvant aller jusqu'à 1 000 Volt. C'est donc une véritable arme de guerre, mais ce qu'il me plaît dans ces petites bombes, c'est quand elles sont inoffensives et remplis de beauté comme celle-ci. Je les aime lorsqu'elle ne procure que du plaisir pour les yeux.

Illustrant son dire en envoyant sa sphère exploser à quelques mètres au-dessus d’elles, Jubilee créa un magnifique micro-feu d’artifice multicolore. Amy sourit, tout simplement émerveillée par la beauté du feu d’art. Jubilation semblait également contente ; elles n’étaient pas en accord sur pas mal de chose, comme l’avait remarqué Amy, mais la beauté de cette explosion plasmique gagnait leurs deux cœurs.

Ensuite, Jubilee s’en retourna, non sans avoir donnée à Nephilim le numéro de téléphone de la chambre du professeure.

- Merci,

On se revoie mercredi ?

Amy regarda Jubilee s’en aller avec un sourire joyeux, car elle avait en ce jour fait la rencontre d’une professeure sympathique, avec qui elle escomptait bien suivre des cours, malgré qu’elle ne fut pas ici pour ceux-là.

Elle devait trouver quoi faire de sa journée, car il n’était pas encore midi. Elle tenterait probablement de se retrouver dans l’Institut, peut-être de prendre à nouveau rendez-vous avec le Professeur Xavier ; mais avant, elle allait reprendre l’escalade. Tant qu’elle n’aurait pas réussit ce mur, ou au moins ait fait sa première heure d’escalade de la semaine, elle n’allait pas abandonner.

Se tournant vers l’obstacle en inspirant pour se donner courage, elle s’apprêtant de nouveau à grimper, ailes déployées.

RP TERMINE pour Amy