Soleil noir [Elizabeth]

Spoiler:

Bob venait tout juste de rentrer de son entretien d'embauche . Sa carrure l'avait plus ou moins débouché une place d'agent de sécurité pour une boîte de nuit pas des plus connues mais assez select' et exigeante néanmoins . Sachant que son premier jour d'essai se déroulerait que demain - aux alentours de dix-huit heures , jusqu'à la fermeture - le gaillard décida de se trouver un motel pour passer la nuit . Il mis machinalement la main a son paquet de cigarettes et s'alluma ladite tube de nicotine nocive pour sa propre santé et celle d'autrui . A vrai dire , il s'en moquait totalement que ce soit de la sienne ou de celle d'un autre ! Ce qui lui importait , c'était de réussir a trouver cet emploi le temps de se faire recontacter par les hommes de l'ombre . Parlant d'ombre , il faisait bien sombre ici , les petites ruelles qu'il empruntait avaient toutes l'impression d'y attendre un criminel pour sévir . Le style faisait vaguement penser a celles des films d'horreur , si c'était le cas quelque chose pouvait lui bondir dessus a tout moment . Hélas , l'effet de surprise ne fonctionnait guère avec lui , "reniflant" tout ce qui se trouve a chaque coin de rue . Rien a signaler , il faisait tranquillement son escale évitant de fréquenter les grandes rues qui étaient plus ou moins bondé par le peuple . Puis , il trouva facilement un motel pas trop cher qui pouvait rentrer aisément dans son budget . Chambre "moderne" ... Il n'y avait même pas la télévision , comment osaient t-ils dire de cet endroit qu'il était moderne . Mis a part le prix , rien ne lui convenait ici . On aurait dit que le parquet avait fait la guerre . Il y avait des brûlures , des grosses tâches noires et encore quelques trous de part et d'autres . Le frigidaire était aussi rempli qu'un stade de foot à huit clos , le beurre virait a l'huile , d'une couleur assez impressionnante qui ne donnait pas envie d'y toucher .

Quel taudis !

C'est ainsi qu'il se résigna a faire un tour en ville , se disait qu'il était plus juste de retourner dans cet "abri" uniquement pour y sommer . Il lui fallait faire deux trois courses dans un petit marché de quartier - puisqu'il n'y avait plus que ça d'ouvert - afin de casser la croûte et s'enquiller quelques bières bien fraîches , seul et sans télévision . La bête se rendit faire un ultime trajet pour ses trouvailles , et empruntait le premier chemin qui lui venait a l'esprit . En sortant , il longea la rue et traversa deux feus . Sa montre affichait "23h11" , il y avait très peu de chances que quelque chose soit encore ouvert a l'heure mais rien n'était impossible dans la grosse pomme .

Devant lui se tenait une femme qui marchait plus ou moins a la même allure que lui , avant qu'elle se fasse embrouiller par un loubard . Apparemment ils ne se connaissaient pas , du moins ce fut sa première impression . Il lui fallait encore quelques mètres , pour arriver a leur niveau , n'étant qu'au début de la rue . Le type avait l'air d'être ivre , et sa dégaine était propre a ceux vivant dans la rue , pour ainsi dire les "sans-abris" . Alors peut être lui avait-il demandé de l'argent ? Sa main parti directement arracher le sac , et il tenta une course pour fuir , fixant Bob tout en fonçant vers lui .

C'est ça , court vers moi !

« Ha ! », ça résume très bien sa soirée. Ce rire qu'elle poussait, après un peu toutes ses phrases, surtout quand elle était avec ses quelques amis proches, ceux qu'elle connaissait depuis déjà plus de dix ans ! Faut dire que ces soirées là, il y en avait peu, car en temps qu'élève X-men, elle devait souvent suivre un entraînement dur, long, rigoureux ; et donc, elle sortait peu.

Seul le samedi soir était son petit moment de répit où elle sortait de l'institut, avec ses amis, où elle était bien, tranquille. Souvent, elle partait à New-York. C'était une ville qu'elle n'aimait pas, mais entouré de sa bande de copain préféré, elle s'y sentait bien, comme protégé de tout, dans un cocon doux et chaud.

D'ailleurs, ce dernier mot montre bien dans quel tenu Liz se promenait dans l'immense ville : elle était entouré d'un halo jaune, brillait de mille feu comme le Soleil de jour, lévitait haut, tant qu'elle ne faisait pas de dégât au sol de bitume, ou qu'à peine. Elle avait gardé sa fameuse énergie, car elle se sentait mieux avec, puis être mutante à New-York, entouré de bons amis, ce n'était pas mal.

« Ail ! Liz', tu chauffe ! »
« Désolé, je me contrôle pas ! »

S’exclamât-elle, de bonne humeur, quand son ami à tête de fourmilier vint toucher sa manche par inadvertance, ou du moins s'en approchait de trop près. Elle avait mal vu, sans doute pour ça qu'elle prit cet événement à la rigolade.

« Non, sérieux, tu chauffe ! Va un peu plus devant, j'en ai marre, ça doit être la troisième fois ! Je voudrai pas me retourner avec des cloques au doigt demain, j'ai cour lundi ! »
« Oui, et... ? »
« Et beh lundi, j'ai surtout un contrôle ! »
« Tu passera à l'infirmerie, alors ! Pff... »
« Tais-toi, Liz, et va devant ! »
« N'importe-quoi... »

Et alors elle y alla. Il fallait dire qu'Elizabeth n'aimait pas blesser les gens, surtout moralement, et comme elle sentait qu'elle embêtait son ami, elle se mit un peu à l'écart. Par contre, en cours de route, puisqu'elle n'aimait pas non plus être à l'écart, elle se dépêcha plutôt de se faufiler vers la droite, quittant le fourmilier qui était à gauche, et ne participa pas à la discutions car il y en avait tout simplement plus.

« Et dites, on vas où les gars, en faites ? Car là vous êtes bien sympa, mais les ruelles de New-York, c'est pas l'endroit le mieux fréquenté... »
« O, Liz, ça va ! Je te rappelle que si on va pas dans les grandes rues, c'est car il y a des humains qui sont pas fans des femmes à tête de Soleil. »
« Et à tête de mangeur de fourmis aussi, je te signale ! »
« O, Liz, on se calme hein ! C'est pas moi qui te parlais ! »
« Ouais, mais c'est pareil. Alors, on va où ? »
« On va dans le parc, comme toujours, prêt du point d'eau ! »

Il faut savoir un truc sur le positionnement de la bande, et ce fameux parc au point d'eau : il y a deux chemins pour il y aller, et pendant que la grande majorité des Xavieristes prenait à gauche, Liz continuait seul, tout droit. Comment ils n'avaient pas remarqué la perte d'une femme qui dégageait une chaleur intense et une lumière aussi vive que plusieurs lampadaire réunit en un pack de quatre ? Et bien... on ne sait pas. Sans doute eurent-ils comprit trop tard, et que depuis cet instant ils la cherchent, dans ces centaines et centaines de petites rues qu'il y avait à New-York, pendant que Liz, elle, avait comprit aussi trop tard qu'elle était dans une rues sombres – enfin, c'était un nom, disons, affectueux, ce « sombre », car en connaissant Liz, on sait que où elle se trouve, rien n'est trop noir – et seule.

Alors, elle retourna sur ses pas, jusqu'à entendre des bruits de cris, de combats, puis de pas. Liz s'approcha, et là elle vit un homme de dos, inerte. Alors, elle brandit ses poings et s'approcha : comme c'était sans doute l'agresseur il fallait faire vite et l’immobiliser rapidement. Et comme elle ne voyait pas à dix mètre, quand elle s'approcha et qu'elle aperçu la silhouette d'un homme sale qui courrai vers elle, elle fut prit d'un tel sursaut qu'elle leva encore plus ses mains et de là sortit une boule d'or, brûlante et solide, qui fendit l'air et frappa le pauvre carton à côté d'une grille qui délimité deux rues de la belle ville.

« Aouch... Bon beh... plus que six ! »

Et ce fut sans doute la dernière parole qu'elle pût dire avec calme et un peu d'humour, car dès l'instant d'après, alors que la seconde n'eut pas encore le temps de finir, elle se protégeait le corps de ses mains et se recroquevilla légèrement en plissant les genoux. Ça allait faire mal, s'était-elle dit sur le moment, puisque la simple idée de reprendre courage et de frapper à nouveau pour arrêter l'homme était dorénavant inexistante.

A ce même moment, elle avait perdu deux centimètre de lévitation.

Sujet: Re: Soleil noir [Elizabeth] Mer 4 Jan 2012 - 15:38

Et c'est ainsi qu'il remarqua cette jeune femme , léviter en l'air au dessus de tout le monde . Dire que dans toute sa vie , il n'avait jamais croisé d'autres mutants que lui ! Maintenant il était servi , à peine arrivé a New York dans sa première soirée il en croise quatre d'un coup , puis le lendemain un , ainsi de suite . Apparemment ses connaissances sur les mutants allaient encore grandir , lui qui était un ignare la semaine dernière , il allait certainement mourir moins bête que la veille chaque jour qu'il passait ici bas .

Pour en revenir a la jeune femme , elle matérialisa une boule de ce qui semblait être un puissant halo de lumière et de chaleur - qu'on appelle Plasma - et par réflexe elle l'envoya bouler contre un carton . L'homme pris la fuite donc , et passa tout près de Bob . Son odeur était toute a fait normale , c'était un humain comme les autres , qui avait pensé bon ôter le sac à main d'une honnête personne . Une fois qu'il passa épaule contre épaule aux côtés de Bob , celui-ci par réflexe lui attrapa le col , du côté de sa nuque donc : par derrière . Puis il le tira d'un coup sec devant lui afin que le monsieur soit face à face avec la bête . D'un simple regard hautain voir sournois , il lui fit comprendre qu'il venait de faire une grave erreur . Ses ongles commençaient à s'allonger et à se courber devenant maintenant des griffes acérées . Il posa ses griffes contre son cou , comme s'il allait le transpercer en tout point . D'une main il le tenait fermement , de l'autre il le menaçait .

- Alors , ça t'amuse de voler les affaires des autres ? Dit il tout en appuyant de plus en plus ses griffes sur son coup , a peine plus fort il le transperçait Maintenant donne-moi ça , et part faire tes excuses ! Fait gaffe , j'te tiens mon gars , si tu fais le con ça va très très mal finir pour toi ! Ses sourcils broussailleux se froncèrent encore plus accompagné d'un regard aussi noir que les ténèbres , il y rajouta une dernière petite phrase Joue surtout pas au con avec moi !

L'homme se faisait littéralement dessus , comme un gosse de quatre ans à qui on aurait pas appris à faire au pot . Et comme un enfant mécontent d'aller quelque part , Bob était obligé de le traîner jusqu'à ladite personne , prenant le sac d'une main et tirant l'individu de l'autre . Et tant pis s'il se prenait des réverbères sur la route , ça l'endurcirait ! Puis lorsqu'il arriva face-à-face avec la vieille dame âgée , il lui tendis le sac et mis l'homme de face afin qu'il lui présente ses excuses . Au passage , la bonne femme lui donna quelques coups de sac sur la tête , avant de tendre un billet à son sauveur de la soirée. Le vieux saoulard s'exprima pour s'excuser malgré que les mots lui venaient difficilement , dû certainement au fait qu'il avait bu une bouteille de vinasse bien trop vite .

Puis voyant que la jeune femme aux boules de chaleur était toujours présente a la scène , il se défit du clochard l'envoyant contre une enseigne d'une épicerie fermée lui faisant comprendre une dernière fois que s'il le revoyait faire quelque chose de la sorte , celui-ci n'hésiterait pas à le lui faire payer par le prix fort . Il faisait quelques pas de plus pour y rejoindre cette mystérieuse jeune femme , avant de lui lancer ironiquement

- Je viens en paix Dit-il levant les mains légèrement Ne me fait pas brûler hein ! Accompagné d'un petit rire C'est pas très prudent de se balader seule dans les rues , à cette heure-ci !

Il n'eut a peine le temps de finir sa phrase qu'il reçu quelque chose par derrière en plein dans le crâne . L'homme ivre était revenu à la charge , lui lançant la bouteille d'alcool sur la tête , l'explosant au passage

Sujet: Re: Soleil noir [Elizabeth] Mer 4 Jan 2012 - 19:54

C'était dans une peur de l'inconnu que Liz se lançait : elle était là, debout mais un peu recroquevillé sur elle même, et attendait, patiente comme était, sûrement, les condamnés à mort avant que l'on leur porte au visage le casque de métal qui accueillait la charge électrique, juste avant le pauvre homme.

Elle ne tremblait pas, car elle avait apprit à être inerte et ne pas montrer de réaction pour quoi que ce soit, quand la situation était difficile, mais si la jeune fille pouvait suer, là, son front serai plus humide que le barrage Hoover.

Elle entendait ces pas, qui avançait vers elle, et vers l'autre homme en même temps, et c'était sûrement le plus apeurant, ces bruits, ces pieds, qui frappaient le sol violemment, car l'homme ivre n'avait de la grâce que l'ergonomie des bouteilles d'alcool posées à terre avec plus ou moins de force, un peu plus tôt dans la soirée.

Ses yeux étaient clos, ils bougeaient avec une force extrême, tant elle essayai de les garder ouvert. Ce n'était sûrement pas une bonne X-men, d'ailleurs elle ne l'était pas, et à cause de ce défaut, de cette frousse maladive du combat, elle ne le serai sans doute jamais.

Puis, tout s'arrêta. L'homme qui courrai ne marchai plus, et donc la froussarde pensa subitement qu'il s'était mit à voler, car ça pouvait très bien être un mutant, lui aussi. Alors, tout doucement, elle dit :

« Il est tout près de moi, c'est ça ? Et il va me frapper, je le sens, j'ai du flair pour ça... »

Ensuite, tout doucement, elle ouvrit les yeux, prenant la peine de se les protéger : Dieu sait quel fou était devant elle ! Peut-être en profiterai-t-il pour les lui crever avec ses doigts crasseux d'ivrogne sans domicile. Et là, elle vit... elle ne vit pas grand chose, en faites, apparemment la scène se jouait suffisamment loin pour que la seule chose qu'elle voyait était une masse brune informe, dans un éclat de lumière dorée dans toutes la rue. Donc, doucement à nouveau, elle se remit droite et avança vers cette chose méconnaissable, en s'inclinant un peu, pour avancer à « pas » lent.

Soudain, elle vit que la chose était deux humains, et au moment où elle arrivai, l'un tenait l'autre par le col, puis partit plus loin. Elizabeth les suivit donc, en s'approchant un peu plus rapidement, quand elle faillit être percuté par l'homme coupable de ses peurs.

« J'ai pas peur de toi, alors tais-toi, idiot ! Non mais ça va pas de lancer les gens, là, comme ça ? Tu te crois chez mémé, tu fais un caprice ? C'est pas ton joué, non mais ! Zut, quoi, mais t'es pas bien ? J'aurai pu avoir mal, idiot ! »

C'était pas cohérent avec sa peur d'il y a quelques secondes, vous l'avez remarqué, mais dans le fond le fait qu'il soit soumit à cet homme, qui portait une barbe fournie, brune, avait suffit à qu'elle soit plus en sécurité, et plus le contact avec le Soleil, elle ne pouvait que se sentir libre de dire ce qu'elle voulait. Pendant cet instant, aussi, elle avait oublié que si l'homme avait réussit à se soustraire de cet homme aussi facilement, il lui aussi facile de la faire partir, sans doute ; mais apparemment, elle ne le craignait pas.

Puis, soudain, sans avoir eut le temps de comprendre, l'homme s'était faufilé derrière l'homme et, à ce qu'avait comprit Liz, lancé une bouteille d'alcool vide. Alors, il couru avec une rapidité déconcertante, suffisante du moins pour que, par reflex, sous la surprise, Elizabeth, brandit son poing et le frappe à l’arrête du nez – l'homme s'abattit violemment en arrière, mais, rapidement, il se releva, frotta son nez roussit par la chaleur du poing de Liz, et repartie au combât.

Sans crier gare, se disant qu'il était à éviter qu'il ne s'approche trop car il devai sans doute s'agir d'un mutant, elle se pencha fortement vers la droite, et partie dans cette direction à près de vingt-cinq kilomètre par heure.

« C'est, toujours, un comportement STUPIDE ! », maugréa-t-elle à son camarade de conflit.

Sujet: Re: Soleil noir [Elizabeth] Dim 8 Jan 2012 - 21:55

C'est quoi ce délire ? Il était complètement en position de force tandis que l'homme en était venu aux mains ! Incroyable retour de situation pour l'animal qui commençait à en avoir ras-le-bol de devoir encore et encore faire parler ses poings face à un humain . Il décida d'y aller gentil avec lui , et sorti ses griffes . Arme de dissuasion , bien évidemment . Quelques filets de sang coulait le long de sa nuque , en provenance de son cuir chevelu qui passait légèrement rougeâtre lorsque le sang y sortait .

Mais le brave homme n'avait apparemment pas peur de se fritter face à un porteur du gène X , non loin de là , il semblait carrément avoir envie de se battre . L'alcoolémie faisait des ravages et certains devaient arrêter de forcer sur la bouteille . Bob lui , savait très bien lorsqu'il fallait arrêter , et contre qui il n'avait aucune chance de gagner . Dans ce genre de cas , il préférait faire profil bas plutôt que se faire éclater la tête et finir à l'hôpital .

Il pouvait tout faire avec ses griffes aussi puissantes et rasantes qu'une lame . Trancher - Cisaillé - Couper - Découper - Planter - Empaler .. Il avait tellement de choix , il suffisait de le planter d'une façon où d'une autre pour que l'homme finisse à terre , néanmoins loin de là l'envie de le tuer sur le champ . C'était peut être le deuxième ou troisième jour qu'il faisait sur New York , tout au plus .

- T'a quatre secondes pour te barrer , sinon ça va mal finir pour toi . Un ... Deux ... Trois ...

Son regard noir , sourcil froncés et griffes assortis l'avait enfin déstabilisé et l'homme pris la fuite , tombant plusieurs fois sur la route . Avant de revenir , et apparemment il avait une idée derrière la tête . Malgré qu'il était bourré , il semblait sûr de lui , et à ce moment là Bob senti enfin son odeur , elle pourrissait l'air . Un mutant lui aussi ? L'homme revint en ricanant , avant de lancer ironiquement à Bob

- Tu est sûr de vouloir que ça finisse mal ? Sa voix était posée , apparemment l'alcool ne faisait plus effet Je suis sûr qu'on va bien s'entendre tout les trois ! Allez , viens !

Bob qui restait stoïque à la scène décida de garder son calme et ne pas foncer tête baissé face à un ennemi qui préparait un mauvais coup .. Quel était son pouvoir ? Allez savoir , Bob n'eut pas le temps de comprendre ce qu'il arrive qu'il remarqua un léger changement . Par léger , il parlait des ongles de l'homme qui poussaient jusqu'à atteindre une taille sans précédent , comme s'il avait des couteaux au bout des doigts . Et par ailleurs , elles étaient plus longues que celle de Bob .

- Tu veut une manucure le barbu ?

Sujet: Re: Soleil noir [Elizabeth] Lun 9 Jan 2012 - 21:07

C'était étrange, compliqué, spécial, comme nuit, très froide mine de rien, sauf pour Elizabeth bien entendu, très bizarre aussi, avec cet homme qui avait des biens étranges réactions pour se battre. Il était arrivé à frapper par derrière l'acolyte de Liz dans ce combat, par derrière qui plus est, alors que quelques instants plutôt, c'était derrière la jeune femme qu'il était.

Elle avait bien réussit à l'arrêter, par un coup au visage, mais tout de suite après il s'était relevé et avait menacé Bob, qui l'avait tenu entre ses griffes, puis fait fuir. Quelques instants plutôt, il était revenu, en courant. Le regard droit, sans démarche d'homme-saoul, et s'était élancé vers Bob, et en avait suivit quelque chose qu'Elizabeth eut de la peine à voir : ses doigts semblèrent s'agrandir, s'élancer, pour prendre une forme à peu près triangulaire. Elle voyait chez l'autre homme des griffes, au bout de ces doigts, larges et noires – si Elizabeth les voyait mieux, c'était qu'à ce moment elle était plus proche de son acolyte que de l'ennemie. Alors, peut-être s'agissait-il des même.

C'était dans l'idée que cette coïncidence était à la fois amusante et triste, surtout pour l'homme car il avait l'air en plus mauvaise posture qu'elle, que Liz s'approcha un peu plus d'eux deux.

Ce fut sans doute l'énergie dont elle était recouverte qui attisait son courage, et la fit parler si aisément, à peu près :

« Pardon, mais, euh... monsieur le poivrot bipolaire, euh... déjà, c'est pas permit de décuver comme ça, puis... on se calme, hein, faut pas agresser les gens, euh... merci, déjà. Puis, c'est que... Ahh ! »

Ce fut cet éclat de voix qui aurai pût servir à un aveugle pour lui faire comprendre que dorénavant Elizabeth était la cible des attaques de l’ancien homme ivre. Il l'avait menacé de sa griffe, et dans un mouvement de riposte, elle lui avait empoigné le poignet violemment, de sa main ensoleillé et brûlante, mais l'homme avait sourit, un sourire méchant, mauvais.

« Tu brûle... je brûle... ça fait bizarre, n'est-ce pas ? »

Puis ses griffes se rétractèrent, pour laisser deux ongles parfaitement normaux, et son avant bras devint rouge feu, puis son corps brillant comme le Soleil, et il empoigna lui aussi le bras d'Elizabeth, pour le serrer de plus en plus, et en même temps Elizabeth perdait de son intensité, et voyait mieux l'SDF. Il avait quelque chose bourru, mais en même temps de classe, comme un anglais qui avait troqué costume contre veste sale et rappeuse.

Il voyait donc mal, à son tour , et alors Elizabeth eut une idée, elle décocha au niveau de sa tempe une frappe du gauche aussi forte qu'elle pût. Il recula donc, et Elizabeth pût conserver un taux d'énergie minimum.

« Mais c'est quoi ce monstre, quoi ?! »

Sujet: Re: Soleil noir [Elizabeth] Mar 10 Jan 2012 - 12:03

Malgré le fait qu'il n'était pas un être supérieur , surtout niveau intellectuel , il avait très bien remarqué le pouvoir de cet étrange mutant . Bob l'avait touché , et l'homme avait bénéficié de griffes puissantes , même plus puissantes que Bob . La jeune femme l'avait attrapé au niveau du bras , et l'homme avait récupérer sa chaleur . Donc , par déduction , cet homme était en quelque sorte un copieur de pouvoir , il pouvait bénéficier du pouvoir des autres mutants au grâce à un contact physique . C'était assez surprenant , imaginez combien de pouvoirs avait-il obtenu pendant toute sa vie ! Ou peut être que ça ne fonctionnait que sur le moment présent , et qu'il ne pouvait pas les garder . En tout cas , maintenant il souhaitait se battre , et c'était une assez mauvaise chose . C'était le genre d'ennemi qu'il fallait mettre à terre des plus rapidement , sinon ils étaient tout les deux voués à un échec cuisant .

Bob n'avait pas grand chose comme pouvoir . Mis a part ses griffes , il ne bénéficiait pas d'une forme complète de l'ours , du moins il ne savait pas comment s'y prendre pour l'acquérir . Il lui fallait certainement de l'entraînement pour gérer ça , et d'ailleurs il comptait bien voir l'étendu de ses talents un jour , s'il le pouvait bien évidemment .

Si tu brûle je brûle ? ... Quel était le pouvoir de cette jeune femme ? .. Elle apportait avec elle chaleur et luminosité , comme le feu , comme le soleil , comme la braise ardente . Bob se mis devant la jeune femme , afin de lui acquérir une certaine protection , ce qui fit marrer des plus belle son adversaire du jour , se moquant littéralement de lui

- Hahaha ! Comme c'est mignon !

Ses ongles s'étaient allongés et maintenant ils étaient en fusion , de couleur rouge comme le métal qu'on aurait brûlé à plus de deux cent degré . Un seul coup pouvait le trancher comme du beurre , et en plus de ça il risquait une marque à vie , mais surtout la mort ! Bob s'élança , et tenta de lui donner des coups non précis et un peu à la va-vite histoire de le transpercer en premier . Chose qu'évita le mutant copieur assez facilement . La rigidité du corps de Bob ne lui permettait pas des déplacements souples , il n'alliait pas vitesse précision et force . Non , il alliait juste sa force physique et sa force mutante , c'est alors qu'il pensa bon de lui mettre un vulgaire coup de pied là où sa fait mal . C'était une technique comme une autre après tout , et il n'y avait pas de honte à frapper ce genre de zone .

- Espèce de ...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que la bête lui envoya un gros coup de poing écrasant en plein visage . L'homme fit quelques roulés boulés le long du trottoir avant de se stabiliser . Du sang coulait de son nez , malgré ça il était toujours vivant . Il lança au loin une boule de plasma , puis une seconde , laissant à Bob le temps de le voir et de l'esquiver mais ceci n'était qu'une ruse de plus pour s'approcher tranquillement et revenir dans le combat . Apparemment , ce n'était que le début d'une longue péripétie !

Sujet: Re: Soleil noir [Elizabeth] Mar 10 Jan 2012 - 21:54

Hum... Euh... et bien... l'homme il... Enfin... voilà, en faites, ce que ressentait Elizabeth : à la fois, elle ne s'était pas du tout attendue à qu'un SDF vienne les déranger en pleine nuit, dans New-York, ou peut-être un peu, en faites ; d'un autre côté, elle assimilé plan sur plan, hypothèse sur hypothèse, mais inconsciemment. Elle n'arrivait pas à mettre du concret dans ses pensées, ce qui l'empêchait de réfléchir convenablement.

Quand il s'était mit à attaquer son confrère de combat, Elizabeth s'était vivement poussé en arrière, avec la grâce d'un Ours, tellement la hâte avait guidé ses pas. Elle ne lévitait plus, c'était l'homme qui avait maintenant cette capacité, de même, elle dégageait une lumière presque invisible, et une minuscule chaleur, presque celle humaine, comparé aux 750°C.

L'échange de coup, entre l'homme et l'autre, fût très rapide : Elizabeth ne comprit que difficilement comment ça s'était terminé, tellement elle eut mal aux yeux à regarder l'SDF : une lumière bien plus vive que elle, elle pouvait dégager dans le même état. C'était... étrange. Comme si l'agresseur avait un quelque chose de plus que Liz, qui le faisait maîtriser avec plus de puissance ses propres pouvoirs.

« Il... il est pas normal, non ? Ça existe, des mutants, comme ce... ce machin, là ? Sérieux, je crois que j'ai un peu... un peu... »
« Espèce de... »

De méchant ? Dans son esprit naïf, Elizabeth espérait que se soit le mot qu'il voulait donner, mais dans le fond, je crois qu'elle le savait, qu'il en cherchait un plus rageux.

Soudain, d'un coup, elle recula en arrière à nouveau : l'SDF bascula aussi, mais d'une façon plus loufoque, et Elizabeth chercha son ami de frappe pour lui murmurer quelques mots à l'oreille. En même temps, elle risqua de se faire toucher par une des boules, provenant de son « jumeau maléfique », qui la frôlé.

« Euh... j'ai un plan, je crois. T'es fort, non ? Alors... remet le au tapis, pendant pas longtemps, puis éloigne toi de huit, dix mètres, là il ne te verra plus, après, monte le plus haut possible, dans ces immeubles, là, par les échelles de secours, moi je m'approche pour lui reprendre son énergie, et toi, juste après, tu saute, et le frappe ! Ça devrai l’assommer pendant un bon bout de temps, le temps de... je sais pas, moi, partir ! T'en dis, euh... quoi ? »

Elle n'était pas sûr, Liz, en faites, pas du tout même ! Elle n'avait jamais apprit à reprendre l'énergie, elle n'était pas sûr que l'SDF se face prendre si facilement, encore moins le temps de tout reprendre, en solaire, ni que l'autre homme puisse sauter de si haut sans se faire mal, le toucher encore moins, ni même s'il pourrai reprendre le dessus, à nouveau, sur l'autre mutant, dans un duel griffe à griffe, avec un supplément calorifique.

Sujet: Re: Soleil noir [Elizabeth] Lun 23 Jan 2012 - 9:05

Thème de Bob pour le combat : Skillet - Awake & Alive

Tu parle d'un plan à la con .. Non pas celui exposé par la jeune femme qui dégageait une aura et un halo chaud et réconfortant , mais ce qu'imaginait tout de suite , Bob . Pour se défaire de son adversaire de la journée , il allait devoir y mettre l'huile de coude , c'était un espèce de copieur de capacités , un truc dans le genre se disait-il . Donc pour le battre il fallait y mettre corps et âme , en espérant que ça allait marcher . Sinon ils étaient bon pour rejoindre le "Paradis pour Mutants" , chose qui d'ailleurs ne devait sans doute pas exister . La plupart des humains voyaient les mutants comme des monstres , et les monstres vont tout droit en Enfer , encore fallait-il que Bob y croit !

« Il... il est pas normal, non ? Ça existe, des mutants, comme ce... ce machin, là ? Sérieux, je crois que j'ai un peu... un peu... »
« Espèce de... »

Elle avait une façon de parler bien à elle . Ok , le type avait maintenant récupéré le pouvoir de la jeune femme , es-ce qu'il pouvait les mélanger ? Avoir des griffes et de la chaleur ? Apparemment oui .

« Euh... j'ai un plan, je crois. T'es fort, non ? Alors... remet le au tapis, pendant pas longtemps, puis éloigne toi de huit, dix mètres, là il ne te verra plus, après, monte le plus haut possible, dans ces immeubles, là, par les échelles de secours, moi je m'approche pour lui reprendre son énergie, et toi, juste après, tu saute, et le frappe ! Ça devrai l’assommer pendant un bon bout de temps, le temps de... je sais pas, moi, partir ! T'en dis, euh... quoi ? »

Les rêves utopiques ... Mais enfin bon , ça pouvait marcher alors il fallait essayer . Et puis s'il devait mourir aujourd'hui , Bob se disait que c'était la faute à "pas de chance" et qu'il allait accepter son destin tel quel .

- Fort ? Un peu ouais ! Par contre pour le coup de monter à l'échelle .. je suis pas très fan , vois-tu j'ai pas un corps aussi souple que le tiens , j'ai plus vingt ans cocote . Enfin.. Je peut toujours essayer ! J'en dis que c'est un plan qui mérite d'être essayé , de toute façon si ça marche pas , il nous reste toujours la fuite .. J'espère que tu cours vite !

Puis Moore se retourna vers l'homme tantôt aux allures de Sans Domicile Fixe qui pouvait copier les capacités mutantes de ces même mutants , et joua de la provocation avec . De sa voix mielleuse et provocatrice à souhait , il le regardait tout en souriant , l'homme devait se demander ce qui pouvait lui passer par la tête , sachant que même à deux contre un ils étaient en léger handicap . En fait , sans le savoir , le combat aurait certainement été déjà bouclé si le soleil était à son zénith , sur les coups de deux heures de l'après midi , la jeune femme aurait été à pleine puissance . Hélas ce n'était pas le même cas de figure qui se présentait à eux , là tout de suite .

- Hé ! Tu le vois celui-là ? Lui dit-il , présentant son majeur avec la griffe qui sortait Maintenant c'est l'heure de s'fighter mon gamin ! T'est prête à t'en prendre dans la gueule ma belle ?

"Mon gamin" "prête" "ma belle" , il avait choisi tout ces mots afin d'énerver la personne en face de lui , car si elle était vraiment sur les nerfs , la chance de gagner le combat s'élevait . Car oui , un type vraiment pas content allait se lâcher à fond , frapper dans tout les sens tête baissé juste pour faire mal , sans vraiment de plan adéquat . L'homme lança une première vague offensive constitué de coups de poings sans vraiment toucher sa cible . Quelle ironie , sachant que Bob n'était pas tout petit , il y avait de la matière à taper mais l'homme semblait dépourvu de sens pour viser , peut être commençait-il à fatiguer ? Bob lui attrapa le bras , et malgré qu'il en profita (l'autre) pour augmenter la chaleur , celui-ci ne se dégonfla pas et lui envoya un uppercut dans la mâchoire . Il y avait mis la force et le type devait être sonné apparemment . Bob frotta sa main qui avait brûlé , on y voyait une marque . Bob monta à l'échelle pour la suite du plan , et l'homme se releva ..

- Heyyyy ! C'est maintenant où jamais !

Pour vu que ça marche pour vu que ça marche ! En plus j'ai horreur de sauter et de la hauteur .. Bordel ! Soirée de merde ! La prochaine fois je reste cloîtré au motel !

[sorry pour le retard , c'est pas mon style en plus =S . Le gras c'est mes pensées n'oublie pas ^^ . J'essayerais de passer plus souvent pour qu'on puisse le terminer mais pour le moment c'est pas facile facile , j'ai d'ailleurs préalablement posté au Abs . Bonne journée-soirée ]

Sujet: Re: Soleil noir [Elizabeth] Lun 30 Jan 2012 - 22:08

C'était... idiot, comme plan, en faites ; mais Elizabeth ne le pensait pas. Elle était dans son monde, un monde qui, car elle avait un allié avec elle, lui disait que ça ne pouvait que marcher. Un monde bercé d'illusion, de puissance : un monde où elle était une X-woman accomplit. Dans le fond aussi, elle pensait que l'homme comprendrait au bout d'un moment que le mal n'était pas la solution, et que retourner sa veste n'était en rien quelque chose qui pouvait faire mal à l'orgueil.

Car Elizabeth, jeune fille de vingt-neuf ans, vivait encore dans un monde aux souhaits de pacifismes... Seulement, elle n'avait jamais pût essayer de prendre sa puissance, du moins par les mains, car elle n'avait jamais vu de gens comme elle ; mais dans sa tête, elle se dit que s'il avait pût, elle aussi, car elle avait suffisamment confiance en elle pour espérer pouvoir...

Illusions ? Allons savoir... dans le fond, en connaissant la jeune fille, on pouvait se demander si elle n'était pas la personnification de la naïveté...

Alors, elle regarda la scène : l'homme-ours avait frappé l'homme, c'était un bon point ; il s'était relevé, c'était un mauvais ; Elizabeth était suffisamment affaiblit en énergie solaire pour pouvoir voir la scène dans toutes son ampleur : le Bob, dont elle ne connaissait rien de lui, ni même le prénom, montait haut, suffisamment pour assommer l'homme s'il arrivait à le frapper de là, et celui-ci regardait autour de lui. Par chance, il ne pouvait voir Bob, car il était maintenant à sans doute plus de dix, huit mètres, mais il voyait Elizabeth.

D'un regard perdu, il fronça les sourcils vers la jeune femme, et avec le temps il perdait de son incompréhension pour rejoindre le rangs des gens colériques. Il pointait la main vers elle, et Elizabeth se poussa à droite, hâtivement, car elle savait ce qu'il allait faire.

Aussitôt, une boule d'énergie solaire partît et frapper une grille derrière l'emplacement où Elizabeth était – le genre de grille qui délimite deux petits rues des grandes villes comme New-York, entre deux immeubles miteux, ceux causant souvent beaucoup de soucis au criminel fuyant, surtout dans les films du genre policiers ; esprits criminels, New-York : unité spécial, et tout ça...

Alors, Bob en haut, Elizabeth se précipita vers Hank, Luc ou Paul, ou quelque soit son nom, pour mettre en œuvre la seconde partie de son plan : lui voler l'énergie. Encore un peu décontenancé, car en frappant de son énergie solaire la jeune fille, il avait perdu la concentration nécessaire à bien voir, il prit la jeune femme en pleine face, qui lui empoigna la tête.

Malheureusement, se fut plus compliqué. Certes, elle avait gardé ses mains sur son visage, suffisamment pour avoir la plus infime chance de lui ôter l'énergie qu'il était possesseur majoritaire, mais la chaleur fut tant importante qu'il n'en était pas importante, et risqua de lâcher prise.

Par chance, elle avait la capacité pour résister à bien plus, mais le type avait le double de température que pouvait avoir Liz de jours. Un peu comme-ci il avait plus d'énergie que Liz pouvait avoir, d'ordinaire. Pourtant, elle était sa seule source de pouvoir ; la lune ne pouvait compter, elle n'était jamais arrivé à prendre l'énergie de cet astre, bien que sa lumière provenait du soleil en personne...

Alors... ce pouvait-il qu'il ai des capacités plus importante que celle des personnes à qui il empruntait ses pouvoirs ? Ce ne pouvait être concevable... Mais si c'était tout de même le cas ?! Se pouvait-il qu'elle ai conduit son ami inconnue dans un piège ? En pleins vol, il ne pourrai éviter une attaque, s'il le voyait, et si ses griffes, à lui, lui conférait une force, des réflexes, plus accrus ?

Alors... Il n'était plus de temps de présager de rien ! Et elle frappa ! Car apparemment, l'homme prenait si mal l'attaque de la jeune femme sur son visage pour ne plus avoir bougé, manifestement, il perdait de l'énergie lui aussi, mais Elizabeth ne sentait pourtant rien venir... Et s'il ne perdait pas, elle ne pouvait comprendre...

Alors, geste instinctif, tenant sa tête entre ses paumes, l'homme ne bougeant pas, elle lui décocha un coup de boule au milieu du front, et chancela. Manifestement, il ne s'y attendait pas... Dans le fond, ce n'était pas étonnant, puisque Liz non plus, ne l'avait pas vu venir, puisque c'était sur... un coup de tête.

L'homme reculant, elle leva le visage, et s'assurant qu'elle voyait toujours aussi bien, et que donc elle ne lui avait rien prit, en matière d'énergie solaire, elle cria :

« Fais gaffe ! J'ai rien pût faire ; je crois qu'il est trop fort pour nous ! » dit-elle, fataliste, présageant de la puissance de l'inconnu nommé sans qu'elle le sache « Bob ».

[Hrp : C'est rien ^^, puis comme tu peux le voir, je peux mettre du temps à répondre à un rp, donc ça serai une bêtise de prendre mal que tu mette du temps pour un poste ^^. Sinon, j'espère que mon poste te vas, mp-moi, sinon...]

Ils avaient tenté de se battre contre un homme qui puisait sa force mutante dans celle des autres. Les griffes de l'homme commençaient à perdre en intensité , tout comme la modification énergétique qui était sur ses griffes . Il n'arrivait plus à les faire flamber comme il le faisait tantôt , quelque chose de bizarre se produisait. C'est alors qu'il commença à se dessécher , sa peau devenait toute ridée , et la jeune femme attrapa sa tête et lui envoya un coup de boule .

« Fais gaffe ! J'ai rien pût faire ; je crois qu'il est trop fort pour nous ! »

Bizarrement , juste après , le processus de déssèchement de la peau s'arrêta , comme par "magie" après qu'elle l'ait touchée . Bob envoya un bon gros coup de poing comme il savait le faire , et voilà que le type roule-boula quelques mètres plus loin sur le trottoir. En fait , il y avait peut être une logique dans tout ça , s'il devait absorber souvent le pouvoir des autres pour le garder , et que dans ce cas , celui de la jeune femme une fois qu'il se consumait , le brûlait de l'intérieur , il fallait donc que Bob fasse en sorte qu'elle ne l'attaque pas , ou qu'il ne la touche pas . C'était le seul moyen réel de battre ce genre d'ennemi , enfin, peut être bien que ça l'était. A vrai dire , Moore n'était sûr de rien , mais son instinct lui conseillait d'agir ainsi , ou sinon il n'avait qu'à utiliser l'entière force qu'il héritait de son pouvoir pour décapiter – dégommer – et tuer l'homme copieur .

Sinon il pouvait très bien passer en forme d'Ours , malgré qu'il ne savait pas du tout comment cela fonctionnait réellement . L'homme se releva pendant que Bob donna pour ordre à la jeune femme de rester derrière lui et de n'attaquer sous aucun prétexte le mutant qui était face à eux . Non pas qu'il voulait jouer les super-héros à se battre seul alors qu'il avait plus de chances avec Elizabeth , mais parce que l'idée qui venait d'émerger dans son cerveau devait à tout prix être tenté. Donc mine de rien l'homme entre temps s'était relevé , et dans la foulée tenta de concentré ses pouvoirs , afin de voir ce que pouvait faire la jeune femme , malgré que de son côté les pouvoirs étaient limités . Une aura brûlante émanait de son corps , mais c'est tout ce dont il pouvait faire . Il avait besoin du pouvoir de Bob aussi , pour avoir les griffes ainsi que la capacité de chaleur de la jeune femme . Mine de rien , Bob s'était rapproché afin qu'il ne puisse pas attaquer la jeune femme , sa tactique résidait à attendre que sa peau se désèche encore une fois , puis qu'il crève de l'intérieur puis de l'extérieur. Alors dans un premier temps , il esquiva avec une facilité déconcertante les rafales plasmiques de chaleur qu'il lançait hâtivement.

- Vois-tu , j'ai trouvé ton point faible , mutant. Disait Bob avec fierté. Tu ne peut rien faire sans nous , ne t'attends pas à ce que je sois gentil avec toi !

L'homme ricana , mais c'est lorsque sa peau commençait à crâmer de l'intérieur et se désecher qu'il riait moins. Et bien évidemment , il se lança avec hâte rejoindre la femme soleil afin de pouvoir tenir encore quelques temps. Mais que se passait-il s'il la tuait ? Hériterait-il de ses pouvoirs ? Ou allait-il mourir quand même ? Le résultat était le même s'il mourait , donc il n'y avait aucune solution pour lui.. C'était la mort , ou la mort. Puis , pour avancer jusqu'à la jeune femme , il devait franchir un obstacle de taille , qui ne comptait pas le laisser filer ainsi . L'Ours arma son poing gauche pour que l'homme y fasse attention et passe de l'autre côté . C'était tellement facile qu'il avait l'impression d'avoir fait ça toute sa vie. Sans élan il le frappa du poing droit et le voleur de capacité fonça et heurta le mur s'incrustant un peu à l'intérieur sur quelques centimètres. Assez pour finir sa décomposition et mourir en paix...

Il y a parfois des choses que les mots seuls ne peuvent exprimer ; quelques sentiments, notamment, quand ils étaient présents à trop forte intensité.

Elizabeth restait là, sans bouger, inerte, suspendu à quelques mètres du sol par le défaut de l'échelle de secours qui ressortait dangereusement, et son jean s'y était accroché, et donc elle ne pouvait pas sortir, la tête en bas.

A l'ordre du dénommé Bob, Elizabeth s'était esquivé de la vision de l'homme en faisant quelques pas en arrière, suffisamment pour qu'il ne puisse la voir ; elle était resté là, dos à un mur, pendant quelques temps, alors.

Puis l'homme s'était débarrassé de l'énergie solaire présente dans son corps en frappant ici et là, de sorte que pendant un court instant, il pût apercevoir la jeune femme à une quinzaine de mètres. Alors, se sentant menacer et obéissant à l'ordre de Bob, évidemment, elle monta à l'échelle de secours avant qu'il n'arrive.

Lui aussi essaya, mais la lune, car c'était sans doute d'elle que provenait le pouvoir de cet agresseur, fit qu'en essayant de monter les barreaux, ceux-ci se mirent à fondre sous la chaleur, et bientôt il arrêta.

Alors il leva sa main vers Liz, décidé sans doute à lui lancer à nouveau une décharge plasmique, et Liz, en essayant de l'esquiver, se recula brusquement, se prit la seconde échelle pour monter à l'étage supérieure, tomba en arrière, s'accrocha la jambe au bout de l'échelle qui ressortait dangereusement.

Et c'est alors que le sentiment indescriptible commença : devant elle, l'homme qu'ils affrontaient auparavant était à terre, et commençait à se flétrir ; son corps se desséchait, jusqu'à tomber en poussière, sous l'effet de la chaleur emmagasiné dans son corps.

Certes, elle ne comprit pas bien ce qui venait de se passer, mais le fait de voir un corps mort, à terre, sec comme certains fruits et rouge de l'énergie solaire que son corps emmagasinait toujours était quelque peu effrayant, et donc elle ne réussit pas à fermer les yeux.

« Tu, euh, c'est quoi, ça ? C'est... comment ?

Son corps commençait à brûler de l'intérieur , c'était le prix pour avoir touché une manipulatrice du feu , du moins c'est ce que Bob pensait qu'elle était. Quelque chose d'anormal faisait que ce mutant n'était pas tombé sur la bonne personne , en gros il était voué à mourir d'une façon ou d'une autre ce soir , car même s'il tuait cette femme et l'ancien bûcheron , il allait perdre sa capacité à ne pas brûler et donc mourir carbonisé comme il venait de le faire .

Bob s'était montré intelligent sur ce coup en laissant la brune de côté , non pas qu'il voulait se battre en seul à seul , mais il avait presque compris comment ce mutant fonctionnait . Y avait-il d'autres personnes comme lui ? Certainement qui sait , à vrai dire il ne savait même pas que cela pouvait être capable de voler des pouvoirs à d'autres mutants , et de les fusionner comme il venait de le faire : Griffes de Bob fusionné avec la chaleur de la jeunette .

« Tu, euh, c'est quoi, ça ? C'est... comment ?

C'est simple ! lui avoua Bob . En prenant tes capacités de chaleur , il était voué à l'échec depuis le début du combat. Il avait besoin de toi pour vivre et ne pouvait pas te tuer , c'est pour ça que je t'ai mise à l'abri.

Puis , il tenta de retirer Elizabeth qui était restée bloquée , tout en se brûlant les mains comme s'ils les avaient mise dans de l'eau bouillante qui était en train de chauffer pour des pâtes .

Evite de me brûler pendant que je te tire de là quand même ! Bon.. Et bien je pense que nous pouvons tout les deux rentrer chez nous... Heureux d'avoir fait ta connaissance !

C'est alors que chacun repris sa route initiale . Bob allait encore une fois séjourner dans un motel miteux qui n'allait lui coûter que quelques peu trente dollars la nuit , pour une chambre aussi grande qu'une cellule carcérale - ou une salle de bain . Bien sûr , à ce prix là il n'allait pas s'attendre à avoir un lit confortable , ni même une télévision de bonne qualité , mais pour le moment , ne touchant pas des cent et des milles , il se devait de continuer ce train de vie quotidien , jusqu'au jour ou il pourrait enfin décrocher une bonne place parmi cette société qui comptait chaque jour de plus , des pertes humaines et mutantes ..

FIN

» La Dame-Soleil et le Tournesol [PV : Elizabeth Joggs]
» Elizabeth Sherman
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