Alexandra Grayston

© Blondie

NOM : Grayston PRENOM : Alexandra ALIAS ET SURNOM : Alex | Serval AGE : 19 ans DATE DE NAISSANCE : 14 septembre 1992 METIER: Serveuse NATIONALITE : Américaine GENRE : Féminin CLAN : Neutre

Pouvoirs :

• Description : Matérialisation d’un gardien
  
  Ce pouvoir est considéré comme étant un mécanisme de défense. D’une simple volonté, ce pouvoir permet à Alex de matérialiser un gardien d’apparence animale. Ensuite, pour faire disparaître l’animal, elle doit obligatoirement le toucher. L’animal a comme forme de base le serval; Alex n’a donc pas la capacité de faire apparaître n’importe quel animal. Indépendamment de la force d’Alex, la manifestation est près de deux fois plus forte et plus résistante qu’un vrai animal. La manifestation possède aussi des caractéristiques différentes de celles de vrais animaux : le serval partage les émotions de la mutante et peut se modifier selon l’humeur du moment, rapetissant sous la peur ou affichant un corps plus imposant dans la colère, ou bien affichant des crocs plus effrayant et des griffes plus longues. Ainsi, il peut atteindre la taille d’un guépard, soit 1,35 mètres, et par conséquent peser autant, soit 50 kilos. Ou bien diminuer à la taille d’un petit chat, soit 4 kilos, près 20 centimètres de haut et 46 de long. Ces changements s’appliquent de manière involontaire, lorsqu’en situation de danger, de colère ou de peur intense. Également dans ce genre de situation, ou en cas de combat, les griffes du gardien peuvent passer de 2 à 6 centimètres.
  
  Le gardien a comme caractéristiques les suivantes : Apparence : Le gardien est d'apparence tangible comme s'il n'était rien d'autre qu'un gros animal. Il ressemble à un serval typique taché de gros points noirs. Taille : Moyenne. Mesure 85 centimètres de long, avec un court 30 centimètres de queue et une hauteur de 55 centimètres. Poids : 13 kilos. Vitesse : Ses longues jambes lui permettent de bouger et de courir rapidement (45-50 kilomètres heures). Sa vitesse maximale est de 80 km/h. Saut : Il est en mesure d’effectuer sans effort des sauts de 10 à 15 pieds (soit 3,6 mètres) et d’atterrir de manière précise. Il peut faire des sauts allant jusqu’à 5 mètres de long. Ouïe : Ses longues et larges oreilles font en sorte que le serval a une excellente ouïe, lui permettant d’entendre ce qui se déplace sous terre, lui permettant d’entendre quelque chose/quelqu’un avant de l’apercevoir ; il est d’ailleurs en mesure d’entendre un bruit de déplacement d’aussi loin que 20 mètres. Force : La force de son gardien lui permet de mettre à terre des personnes du double de taille. Sa mâchoire, elle, même si elle est puissante, ne l'est pas assez pour tuer. Acuité visuelle : bonne vision nocturne.
  
  L’animal n’a pas de conscience propre, mais Alex ne contrôle pas non plus ses faits et gestes. Il est animé par un instinct de protection envers la mutante. Les deux sont extrêmement lié, ils partagent les mêmes pensées, les mêmes émotions, les mêmes intentions. C’est un peu comme si l’animal était une extension d’elle. Ce lien qui les unit ne fait pas juste en sorte qu’ils partagent que les émotions : mais la douleur, également. L’un n’est rien sans l’autre : si l’animal est blessée, Alex ressentira profondément la douleur, si l’animal meurt, Alex mourra instantanément. De la même manière, l'animal avec ses sens plus développés devient ses yeux et ses oreilles. Ce qu'il entend, elle peut l'entendre, ce qu'il voit, elle peut le voir. Les deux ne peuvent pas être séparé sur une trop longue distance (un demi terrain de foot), sans que cela ne soit douloureux. Lorsque l’animal est blessé et même si Alex le rappelle à elle, il ne guérira pas instantanément. La blessure guérira plus rapidement qu’une blessure normal, mais elle mettra un ou deux jours voir une semaine à guérir, tout dépendant du type et de la gravité. Alex ne pourra pas non plus se débarrasser complètement de la douleur infligée au serval; elle le ressentira comme un malaise, parfois une douleur, ou une faiblesse.
  
  L’invocation lui prend peu d’énergie, mais plus l’animal restera longtemps et plus elle ressentira de la fatigue et de l’épuisement. Après 3 heures, Alex commence à ressentir de la fatigue, 6 heures est le maximum qu’elle puisse atteindre. Pour se reposer elle doit obligatoirement rappeler l’animal à elle, sans quoi elle pourrait sombrer dans l'inconscience. Alex ne peut pas s’amuser à appeler et rappeler l’animal sans arrêt dans une même journée sans que cela ne l’épuise complètement.
  
  
• Niveaux de maitrise:
  Alex peut faire appelle à ce gardien à n’importe quel moment, juste en le souhaitant. Une émotion forte ou une situation de crise peut le faire se déclencher seul. Amélioration possible : hausse du temps d'invocation et augmentation des capacités, entre autre la force et l’ouïe, contrôle des changements de taille.

Description Physique :

• Apparence :
  Alex est à tout égard une belle jeune femme. Elle est fine et mesure 5 pieds 5. Ces yeux sont d’un magnifique bleu, parfois pétillant de vie, d’autre fois dur comme l’acier. Elle a de longs cheveux bruns qui cascadent un peu plus bas que ses épaules. Lorsqu’un sourire s’affiche sur son visage, elle est merveilleuse, charmante, attirante, et une seule envie nous vient en tête : la faire sourire à nouveau. Elle ne rehausse sa beauté que d’une touche de maquillage. Elle s’habille bien, mais simplement. Tout dépend de la température et de l’occasion, mais la plupart du temps elle porte des jeans, des basquets, un T-shirt ou un débardeur. Il lui arriver parfois aussi de porter des robes, uniquement lorsqu’elle sort en boite, ou à une fête. Lorsque la température commence à s’abaisser, elle porte toujours son éternel manteau noir qui lui fait parfaitement, noir, fait au long et qui lui arrive facilement à la mi-cuisse. Elle semble fragile et sans défense au premier coup d’œil, mais ce serait une erreur que de ce fier à cette impression. Au premier abord, elle semble distante et difficile d’approche.
  
  
• Signes Particuliers : /
  
  

Caractère :

• Mental :
  Alexandra est une femme sauvage dans l’âme. Elle a une forte tête: on ne pourra jamais l’acheter par de belles paroles ou de beaux cadeaux, et on ne pourra jamais l’empêcher de faire quelque chose quand elle s’est mise en tête de le faire. Elle déteste d’ailleurs qu’on lui dicte sa conduite, et à plutôt tendance à faire le contraire dans ce genre de cas. C'est quelqu’un qui aime être seule à ses heures. Du genre indépendante qui se débrouillera toute seule et préfère se planter que de venir suppliez de l’aide. Elle a tendance à être distante au premier abord et secrète parce qu’elle n’ira pas déballer sa vie au premier venu, ni au deuxième. Elle adore jouer, et ne dira jamais non à un vrai défi. En se sens, elle adore s’amuser, et dégage souvent, lorsqu’on la connaît, un certain entrain et de la spontanéité, mais de manière général elle est assez calme comme fille. Bien qu’elle puisse se montrer très franche, Alex n’est pas de nature méchante. Elle est très protectrice envers ceux qu’elle aime, et même parfois de parfais inconnu. Elle déteste la façon dont on traite les mutants, ce qui la révolte, et déteste encore plus de devoir cacher sa vrai nature – il lui faut cacher ce qu’elle est, et cela lui donne encore plus envie de le crier, pour en faire un coup d’état. D’ailleurs, à ce propos, elle ne sait où se situer, entre Magnéto et Charles et leur idéo. Le groupe du premier étant de violent vengeur, et celui du deuxième voulant une paix impossible à obtenir. Elle se dit que la paix est bien loin derrière, et qu’elle la refuserait ouvertement si on la lui donnait, depuis les atroces morts de mutants sur la place publique. Elle ne blâme pas tous les humains pour ça, parce qu'elle en connait et sait qu'ils ne sont pas tous méchants... mais parfois elle ne peut s'empêcher de leur trouver tous les défauts du monde. Le B.A.M. fait partit d'un panier plutôt neutre, il est en un sens normal qu'il existe une police d'une autre nature (pour les surdoués), certains étant de véritables dégénérés, mais elle détesterait qu'ils viennent se mêler de ses affaires.

Histoire :

• Talents Particuliers : Un excellent sens de l'orientation.
  
  
• Possessions : Un appartement.
  
  
• Biographie :
  Une naissance, comme tant d’autre… parce qu’il n’y a pas dix milles façons de débarquer dans ce drôle de monde. Un père dans l’ombre, inconnu, totalement absent, ou complètement idiot d’avoir manqué toute la vie de sa fille. Une mère aux tendances folles et contradictoire, du genre à s’inquiéter pour tout et rien, mais laisser sa fille revenir seule après l’école. Des amis, de ceux qui vous laisse copier leurs devoirs et ne vous dénoncent pas lorsque vous faites une bêtise, et qui s’attendent à ce que vous en fassiez autant de votre côté. Un grand-père avec des histoires un peu macabre du temps de la guerre, comme s’il y était encore ou qu’il aimerait rembobiner le fil de la vie pour y retourner, n’importe quoi mieux que de passer ses journées sur le vieux sofa brun miteux du salon, à côté de la plante verte desséchée. Des connaissances qu’on préfèrerait ne pas connaître, de la taille d’adolescents inquiétants dans les rues de New York et à l’école et qui semblent toujours avoir de quoi d’intéressant à dire, sinon pourquoi tourner autour d’une fille sans arrêt ? Une maison bien trop grande, avec des pièces sombres qui ne servent à rien, invendable parce que dans un quartier où, certes il fait bon vivre, mais où également les voisins sont particulièrement bruyants et dérangeants. Une journée dans le bois avec des amis, du bois et un couteau suisse (qu'un de ses amis avait amené). La rencontre de son propre père, début adolescence, pur accident qui aurait pu être évité et qui ne se répéta pas – et un harcèlement sans limite pour en venir à savoir que le père avait au moins dix bonnes raisons listées sur son casier judiciaire qui expliquaient pourquoi il n’était pas fréquentable.
  
  Et puis les choses se précisent. Il y a d’abord eut cette journée de printemps exquise qui vit la première apparition des pouvoirs d’Alexandra. Bousculée par des connaissances – vous vous rappelez, celle qu’on ne voudrait pas connaître ? –, l’esprit se manifesta, effrayant les adolescents… mais en fait, ils ne restèrent pas effrayés bien longtemps. Déjà le lendemain, à la manière qu’ils la regardèrent, elle aurait parié qu’ils s’en étaient remis, et voir même avaient trouvé une nouvelle raison de venir l’enquiquiner presque gentiment. Il s’en suivit l’expérimentation du pouvoir, parce que franchement il n’y a rien de plus amusant qu’un nouveau jeu auquel on ne comprend pas grand chose mais que l’on tente de contrôler et qui, en plus, a la tête d’un animal. Et puis il y eut cet autre moment, où sa mère la gifla lorsqu’elle l’apprit, plus à cause d’un état de choc que de colère… mais le fait est que ça ne change pas grand-chose au geste. Des tensions, un peu d’hystérie de la part de sa mère aux tendances folles, et l’interdiction d’utiliser le pouvoir en public… en fait, de ne jamais l’utiliser tout court, tiens. Incompréhension, frustration… et puis, merde, est-ce qu’on écoute vraiment ce que dit la même personne qui un jour a dit qu’elle aimait cet idiot de père avec un casier long comme son bras, aux tendances violentes de surcroît ? La même femme qui lui avait interdit de fréquenter ses amis – sans réussir – lorsqu’elle avait su pour le presque inoffensif couteau suisse ? Il se trouve qu'à partir de cet instant, Alexandra trouva souvent des raisons de ne pas rester à la maison. Comme toutes bonnes adolescentes qui ne trouvent rien de mieux à faire, elle déambula souvent dans les rues de New York. La seule véritable manière de bien connaître la ville dans laquelle on vit. Ainsi, aujourd'hui, Alexandra n'a pas de réel difficulté à s'orienter dans ce New-York qui fut toujours sa ville, tout comme elle a toujours eu un bon sens de l'orientation.
  
  Alors, la bonne nouvelle pour sa mère fut que le pouvoir n’était pas visible physiquement. La mauvaise nouvelle était que sa fille avait un pouvoir. La très mauvaise nouvelle était qu’il n’y avait rien de génial ni de rassurant à avoir un mutant sous son toit, juste à regarder les nouvelles à la télévision. Mais la plus que mauvaise nouvelle, était que cette fille était la seule dont elle disposait, du coup aucun moyen de réellement s’en débarrasser, voir de la remplacer, il allait falloir accepter ses qualités, tout comme son immense défaut génétique. Allons bon, Alexandra tint quand même sa part du marché quelques années, elle ne parla pas de son don, et tenta de garder ça le plus mort possible, pas toujours facile quand on ne contrôle pas tout à fait les manifestations. Une autre contradiction de la mère : tout le quartier devait être au courant, mais non il fallait faire comme si rien n’était. Son obsession de la perfection, peut-être. Et si on se ferme les yeux, on peut prétendre que ça n’existe pas, que ça n’a jamais existé. Et puis il faut dire qu’il n’y a pas que de bons côtés à être mutant, il y a une longue liste de points négatifs, à commencer par le fait que les gens ne vous aiment pas tous inconditionnellement.
  
  Le chapitre de la mère, du pouvoir et du quartier se termina dans un feu de joie… qui en fait ne fut pas si joyeux que ça. Si la maison rouge et jaune au bout de la rue avait brûlé, passe encore, ç’aurait pu être amusant, mais la sienne ? À la limite, quitte à ne pas réussir à la vendre, l’assurance aurait au moins pu leur donner le pactole, ce qui n’était pas si mal en soit. Mais alors qu’ils étaient à l’intérieur ? Dire que quelqu’un avait intentionnellement mis le feu à cette maison-là serait peut-être exagéré, étant donné que trois autres maisons miteuses brûlèrent cette même nuit. Problème de câblage neuf. En fait, il y avait trois autres hypothèses possibles : soit quelqu’un avait mit le feu à la maison, ce qui était insensé, soit le voisin alcoolique et toxicomane avait enfin réussit à mettre le feu à sa propre maison, soit un pyromane avait décidé de ramasser l’argent de son assurance. Le fait est… que ce n’est pas important. Parce que le seul truc vraiment important, c’est que cette nuit là fut remplit de flammes, de fumer, de bois qui craquent et s’effondrent, et eut comme conclusion le décès de sa mère et de son grand-père, ce qui marqua profondément Alexandra. Elle avait alors 17 ans. On lui trouva un tuteur, un oncle un peu tête en l’air. L’assurance dédommagea, le testament également, même si plus de la moitié de la liste avait brûlé en même temps que sa vie. Signature de quelques papiers, et Alex put déménager dans un appartement, il était clair que l’oncle ne voulait pas avoir une adolescente dans les jambes, et ça tombait bien parce que la jeune mutante ne voulait pas d’un oncle inconnu qui ne semblait pas l'aimer particulièrement.
  
  Et les choses se passèrent relativement pareil les deux années qui suivirent. Elle mena son petit bonhomme de vie, découvrant assez vite – ne serais-ce qu’à cause des récents meurtres de mutants – qu’il fallait éviter de crier sur tous les toits son anomalie génétique… mais en même temps, elle ne pouvait s’empêcher d’en avoir envie, ne serais-ce que pour braver tous ces imbéciles qui croyaient avoir tout comprit sur eux – et ça, ce pourrait presque être amusant, ça la réveillerait de sa vie ennuyeuse.

Citation :

Il se trouve qu'à partir de cet instant, Alexandra trouva souvent des raisons de ne pas rester à la maison. Comme toutes bonnes adolescentes qui ne trouvent rien de mieux à faire, elle déambula souvent dans les rues de New York. La seule véritable manière de bien connaître la ville dans laquelle on vit. Ainsi, aujourd'hui, Alexandra n'a pas de réel difficulté à s'orienter dans ce New-York qui fut toujours sa ville, tout comme elle a toujours eu un bon sens de l'orientation.