rencontre avec un vieil ami (PV : Pyro)

Ce soir là, Marie avait eu besoin d’air. Besoin de tranquillité, loin de l’agitation continuelle de l’Institut, il était impossible, d’être complètement tranquille, lorsque ont vivait continuelle avec une centaine d’adolescent survolté. D’habitude cela, ne la gênait pas, mais après son long voyage loin de toute cette agitation elle avait appris à savourer le calme, et le seul endroit calme le soir venu, était central park. En effet, la plupart des gens étaient effrayé à l’idée de devoir y passer, pleins de commérages, pas tous faux par ailleurs, circulaient sur cet endroit. Il était vrai, qu’il était mal famé. Mais Malicia n’avait aucune raison d’avoir peur, elle avait assez de force pour venir a bout de n’importe qu’elle gang, et si l’un venait tout de même à poser la main sur elle, il regretterait sans doute son geste pour le restant de ses jours. Elle prit donc place sur un banc, écoutant les bruits aux alentours.

Si ce n’était le vent dans les feuillages, et le bruit de la circulation tout était parfaitement calme. Quoi de plus normal, un soir de semaine. Même les junkies devaient être chez eux, et c’était tant mieux. L’air frais du soir, caressait agréablement sa peau, et faisait voler ses cheveux, qu’elle s’empressa de coincer derrière son oreille. La vie était douce en période de paix, même si cela lui paraissait bien trop beau pour durer, dans ces périodes, ou les avis de chacun se heurtaient brutalement chaque jour, la paix ne tenait généralement qu’à un fil, et ce qui le sectionnera peut venir de n’importe quel camp. Malicia ne se leurrait pas, la paix durable, n’existerait sans doute jamais, et même si elle partageait les même idées et espoirs que le professeur Xavier, elle était beaucoup moins optimiste.

Elle entendit un bruit de pas sur sa droite, la personne se rapprochait, Marie n’y prit pas garde dans l’immédiat, mais c’était sans doute quelqu’un qui voulait raccourcir son chemin en prenant le risque de traverser Central Park de nuit. Cependant les pas étaient lent, et non rapide, pourtant ce lieu tout le monde le traversait à grande vitesse, comme si cela changeait quelque chose. Les pas se rapprochait, et elle guettait maintenant le nouveau venu, elle s’en faisait peut être pour rien, mais l’inhabituel était son lot quotidien, et elle était au courant du vieil adage, mieux vaut prévenir, que guérir.

Marie sursauta en entendant son nom, ou plutôt son surnom. Elle se retourna vers l’endroit d’où provenait la voix. Elle Détailla le visage légèrement dissimulé par l’obscurité, lorsque la lune sortie d’entre deux nuages, elle put distinguer le visage bien connu, d’un vieil ami. La coïncidence, en d’autres circonstances, aurait pu être amusante. Là, elle ignorait si elle devait se mettre en position d’attaque, ou s’ils se trouvaient tout deux là, par le plus grand des hasards. Elle senti une vague rancœur remonter, elle n’avait jamais put lui pardonner la trahison, le fait qu’il est rejoint Magneto l’avait profondément déçut au même titre qu’elle avait blessé Bobby.

-Bonsoir John… tu cherches quelqu’un à agresser ?


Son ton était amer, elle n’était actuellement pas prête a lui pardonner son changement de camps, qui de plus fut assez abrupt et relativement imprévisible. A cette époque elle eut l’impression de recevoir une gifle, pendant un moment, elle se demanda si elle n’était pas responsable. Après tout, Bobby, John, et elle, formait un beau trio, encore aujourd’hui elle se demandait ce qu’il avait poussé dans les rangs de leur ennemi. Si ce n’était un ego surdimensionné et les belles flatteries d’Erik Lensherr.

Marie se détendit légèrement, elle était venue chercher la tranquillité et non la querelle, et cette rencontre ne savait qu’une coïncidence. En son fort intérieur, elle reconnaissait avoir été mesquine avec John, cette phrase, amère soit dit en passant. N’avait d’autre but qu’une provocation puérile, qu’elle n’avait pas réussit à refréner. Pourtant, elle ne s’excuserait pas. Elle n’avait pas pardonné son brusque départ de l’institut, tout comme elle avait du mal à pardonner sa chère mère. Son proche entourage était décidément trop instable pour qu’elle puisse abandonner la carapace d’ironie et de sarcasme qu’elle s’était forgée. Le ton badin est un peu trop confiant de Pyro ne fit qu’accentuer un peu plus son agacement, pourtant elle prit le parti de ne rien ajouter de blessant. Après tout, ils étaient encore tout deux de jeunes adultes civilisés qui n’avait aucun besoin de communiquer dans la violence. Bien qu’inconsciemment elle guette chaque geste brusque de son bien ami. La méfiance était devenu son maître mot, depuis l’épisode Gambit… la confiance qu’elle portait en le genre humain s’était doucement évaporée. Elle soupira, peut être finirait-elle par posséder un caractère semblable à Logan… dans la conjoncture actuelle, elle ignorait si elle devait s’en réjouir ou s’en inquiéter.

-John, John, John, je connais ton caractère bagarreur, mais remettons à plus tard une potentielle confrontation...

Elle imita son ton, un léger sourire amusé flottant sur ses lèvres.

-Alors comment vas-tu ? Il fait bon vivre à la Confrérie ?

Elle laissa ses mains en vue et croisa ses fines jambes, voulant par là se montrer parfaitement détendu, et faire preuve de bonne volonté vers l’entente cordiale et peut être légèrement hypocrite vers laquelle, ils tendaient peut être. Il fallait être juste, jamais Pyro ne lui avait fait le moindre mal, son seul tord est d’avoir changé de camps, de s’être tourné chez les méchants, sans aucun mot d’explication et sans aucun signe avant-coureur.