Un rendez-vous en perspective...

Invité

Vanalla, maintenant qu'elle avait atteint le poste de Sénateur de l'état de New York, comptait bien profiter de sa position pour atteindre les plus hautes sphères du pays...
Cela commençait par une brève missive adressée directement au Président des Etats-Unis...

Citation :: Monsieur le Président O'Brian,

Laissez-moi d'abord vous féliciter personnellement de votre accession au poste que vous occupez aujourd'hui.

Je me présente : je suis le Sénateur Vannalla Jackson, de l'état de New York. Je viens d'entrer en fonction et aime-
rais solliciter une rencontre avec vous-même.

J'ai bien conscience que votre emploi du temps est chronométré à la seconde près mais je suis persuadée que
les problèmes que rencontre aujourd'hui notre pays gagneraient à être discutés entre celui qui dirige notre belle
Fédération et un humble représentant du Sénat que je me propose d'être.

J'ose espérer que vous jugerez bon de fixer un rendez-vous pour un meeting prochain...

Dans l'attente de vous rencontrer... enfin.
Tous mes respects,
Cordialement,

Sénateur V. Jackson

La jeune femme prit bien soin de déposer quelques phéromones destinées à activer une réaction d'a priori positif sur le papier... espérant que leurs qualités ne seraient pas trop altérées par le voyage et le temps...

Invité

Un rendez-vous en perspective... Sealofobrian

Le Président des États-Unis d'Amérique Norman O'Brian
La Maison Blanche
1600 Pennsylvania Ave.
NW Washington, DC 20500.

Sénatrice Vanalla Jackson de l'Etat de New York
Chambre Haute du Congrès des États-Unis
East Capitol Circle
NW Washington, DC 20500.

Madame la Sénatrice,

Tout d'abord, je me dois de vous remercier et vous félicite solennellement pour votre récente entrée en fonction en tant que Sénatrice de l'Etat de New York.

De plus, j'ai porté grande attention à votre requête et c'est avec honneur que je vous recevrez personnellement peu après la Garden Party du Samedi 11 Avril, organisée à la Maison Blanche en présence de personnalités de notre grande Nation, et notamment les membres du Congrès ainsi que le Vice-Président Mr. Jack Norrison.

Cordialement,

Norman O'Brian
Président des Etats-Unis d'Amérique

Invité

LUNDI 6 AVRIL

Cela faisait 4 jours que la lettre qu'elle avait expédié au Président des Etats-Unis était partie et Vanalla ne s'attendait pas à trouver, ce matin-là, une réponse dans son courrier...
Elle consultait les noms des expéditeurs sur les enveloppes qu'elle avait trouvé sur son bureau. Quand ses yeux passèrent sur le sceau présidentiel, elle jeta la pile d'enveloppe en vrac conservant entre ses doigts celle qui venait de Washington ! Ses grands yeux brillaient rien qu'en pensant aux mots que lui avait écrit M. O'Brian...

Délicatement, elle décacheta la lettre, délivrant le pli qu'elle contenait et qu'elle ouvrit doucement. Son regard parcourut bien vite le papier : la lettre était brève mais déjà le Sénateur Jackson se sentait heureuse : Norman O'Brian, Président des Etats-Unis d'Amérique, avait accédé à sa requête ! Elle avait officiellement rendez-vous avec ce dernier le... LE 11 AVRIL !?
Elle se précipita sur son agenda qu'elle feuilleta frénétiquement. C'était bien écrit là : Garden Party, Maison Blanche...

Elle avait complètement oublié cet évènement. Mais c'était bien, il se rendrait donc à cette petite réunion parée de ses meilleurs atours, plus que prête pour rencontrer le Président...

SAMEDI 11 AVRIL

Le grand jour était arrivé : Van avait attrapé un avion le vendredi soir qui l'avait déposée à Washington où elle s'était installé confortablement dans la chambre d'hôtel qu'elle avait réservée.
Ce matin du 11 avril, elle avait passé plus de temps qu'à l'accoutumée dans sa salle de bain. Bien qu'elle n'ait pas vraiment besoin de ce genre d'artifices pour briller en société, elle avait toujours pris plaisir a être belle...

Elle se dirigeait à présent vers la Maison Blanche dans une voiture avec chauffeur. Elle observait, impassible, les rues de la Capitale fédérale des Etats-Unis en songeant à sa rencontre avec O'Brian. Elle qui était toujours pleine d'assurance se surprenait maintenant à ressentir une forme d'anxiété, de tension et ce n'était pas vraiment le moment : son pouvoir était directement lié à ses émotions ! Si elle perdait le contrôle, le résultat pourrait s'avérer catastrophique !

La Maison Blanche était enfin en vue ; la voiture déposa Vanalla devant le porche. Le Sénateur prit une grosse inspiration, soupira fortement pour se vider des quelques touches de stress qu'elle pouvait encore sentir et s'extirpa du véhicule dont la porte avait été ouverte par le chauffeur.
Affichant un immense sourire, elle se tourna vers les quelques photograpes autorisés à couvrir l'évènement. Elle leurs adressa un signe de la main, comme pour les saluer, et les quitta finalement pour rejoindre la fête...

[HJ : J'ai décrit l'arrivé de Vanalla etc... mais si tu ne voulais pas que je le fasse maintenant, dis-moi et j'éditerai. Je m'arrête là pour te laisser décrire la situation ]

Invité

Le Président avait passé la matinée à veillé personnellement à l'organisation de cette journée festive, composée de la fameuse Garden Party de l'après-midi, suivie d'une réunion exceptionnelle à la Maison Blanche entre le Président O'Brian, les membre du Congrès, ainsi -si tout se passait bien-, d'invités spéciaux, très spéciaux.

Mais pour l'heure, Norman désirait accueillir lui même les invités, c'est pourquoi à chaque voiture à l'approche, il se dirigeait vers l'entrée, affichant toujours un chaleureux sourire pour éviter quelques inconvenances dans la presse et aux yeux de ses invités.

Il vit la Sénatrice Jackson sortir de sa voiture et c'est tout naturellement qu'il se dirigea vers celle-ci. Officiellement, il aurait dû lui serrer la main, mais comme il ne se sentait pas supérieur à ses invités ce jour, il se contenta d'un baise-main traditionnel.
Puis, d'un ton plutôt joyeux, il dit de sa voix rauque :

- "Bonjour, Sénatrice, c'est un plaisir que de vous compter parmi nous.
Entrons, si vous le voulez bien, il ne faudrait pas que vous finissiez aveugle avec tout ces flash..."

____

[HRP : Excuse-moi pour ce temps de réponse, je suis désolé... Rolling Eyes

]

Invité

Se retournant pour marcher vers le portail, Vanalla eut la surprise de voir arriver vers elle, d'un pas assuré, le président O'Brian en personne.
Alors qu'elle s'apprêtait à lui serrer la main, elle resta agréablement interloquée par le baise-main qu'il lui accorda. Elle remplaça bien vite cette expression indigne d'elle par un sourire conquérant, espérant que cette photo paraîtrait dans la presse.
Gardant le sourire, elle répondit à son salut :

"Président, enchantée."

Mais pour toute réponse à son invitation d'entrer dans la Maison Blanche pour s'éloigner des flash, elle se tourna une dernière fois vers les photographes, souriant encore, puis, tournant les talons, se mit en marche, le président à ses côtés.
Alors qu'ils se dirigeaient vers l'endroit où devait se tenir la Garden Party, elle décida de commencer immédiatement l'exécution de son plan.

"Je suis ravie que vous ayez accepté ce rendez-vous un peu inattendu je pense... J'ai vraiment hâte de pouvoir m'entretenir avec vous."

Elle avait dit ça d'un ton très détaché finalement, ne laissant paraître aucune émotion qui aurait pu trancher avec la bonne humeur qu'elle affichait depuis son arrivée.
Elle décida de laisser le président réagir de son plein gré, malgré la tentation de l'influencer à coups de phéromones...

Invité

Parcourant le rez-de-chaussé de l'édifice en charmante compagnie, le Président et son invitée arrivèrent dans le jardin, et à sa grande surprise, tout était déjà en place et près à accueillir les invités.
O'Brian avait fait venir la Sénatrice en avance, et en réalité, celle-ci n'en avait pas été tenue au courant. Ainsi, craignant l'étonnement de la Sénatrice en ne voyant pas d'autres invités, le Président jugea bon de la prévenir un peu tardivement.

- "Sénatrice, comme vous m'aviez demandé dans votre courrier de vos accordé un entretien, j'ai préféré vous faire venir plus tôt, car je ne comptais pas vous faire attendre ce soir. Les invités arriveront après notre entrevue.

Passant près d'un garde, Norman le fixa et celui-ci hocha la tête discrètement en guise de réponse, comme si les deux hommes s'étaient parfaitement compris.

Venez, nous allons rejoindre mon bureau."

Puis il parcoururent la longue allée de marbre en se dirigeant vers les escaliers tapissés en direction du célèbre Bureau Ovale.

Invité

La réponse qu'apporta Norman aux paroles du Sénateur Jackson surprirent cette dernière : leur entretien était programmé pour avant la Garden Party ! Vanalla n'aimait pas trop les surprises mais celle-ci la ravit. Elle n'aurait pu être plus heureuse de pouvoir conclure son affaire et de poursuivre la journée sans garder le poids de son "appréhension".
Sans rechigner, elle suivit le Président à travers la Maison Blanche, passa devant un garde et posa le pied sur le marbre de l'allée qui devait la conduire au Bureau Ovale : elle ne put s'empêcher de ressentir une pointe d'excitation qui provoqua une décharge de phéromones incontrôlée... Elle savait que cette perte de contrôle momentanée allait provoquer les mêmes réactions chez O'Brian et tous les êtres alentours : humains, mutants et animaux !

Alors qu'elle avait gardé le silence et n'avait pas montré de réaction à la nouvelle de l'imminence de l'entretien, elle décida enfin de prendre la parole :

"Je vous remercie de cette charmante attention. Je ne suis pas de nature impatiente mais il me paraissait opportun de demander cet entretien car le sujet dont j'aimerais m'entretenir avec vous est des plus ardus. Le plus grave certainement que notre belle Nation n'ait jamais connu."

Elle continuait de marcher aux côtés du Président O'Brian. Lorsqu'elle posa un pied sur la première marche de l'escalier qui leurs faisait face, elle arrêta son geste, se tourna vers Norman.

"J'aimerais simplement m'assurée que vous êtes ouvert à discuter le problème mutant avec moi en sachant bien que je n'ai pas été spécifiquement mandatée par le Sénat..."

Vanalla se permit d'émettre une effluve phéromonale de sympathie dans le but d'influencer la réaction du Président. Pour appuyer l'action chimique qu'elle espérait provoquer, elle adressa un sourire charmeur et envoûtant à O'Brian...

Invité

S'arrêtant en même temps que la Sénatrice, le Président ouvra la bouche mais n'eut pas le temps de prononcer un mot qu'une étrange sensation envahit son corps. C'était quelque chose qu'il n'avait jamais ressenti auparavant, une sorte de filtre envoutant ressemblant à une drogue.

- " Je...bien.

Se raclant la gorge, O'Brian tenta de reprendre son sérieux et lutta intérieurement contre cette sensation évasive qui avait arpenté son corps. Il ne put manifesté son étonnement face à la requête de la Sénatrice en raison de son état. Pourtant, il reprit l'ascension vers l'étage.
Arrivé au palier du premier étage, ne sachant toujours pas ce qui lui arrivait (il n'avait pas eu l'occasion de faire le lien entre la requête de la Sénatrice et son état psychique), il s'avança de quelques mètres et se retourna vers la Sénatrice avec un air étrange.

- Evidemment, nous traiterons de ce sujet, Madame.

Tapant du pied sur le sol, il se dirigea à présent vers une salle fermée à double tour, et somma la Sénatrice de l'attendre quelques instants.

- Je reviens, dit-il d'une voix frêle.

Il agita les clefs quelques instants avant de trouver la bonne clef, celle qui menait vers cette pièce privée. Il s'agissait en fait d'une sorte de pièce réservée aux gardes, qui faisait également office d'infirmerie. Norman O'Brian se saisi d'une boite de pilules dont le nom était écrit en russe et en avala trois avec de l'eau.
Observant quelques minutes plus tard que l'effet de bien-être intérieur commençait lentement à s'estomper, il sortit de la pièce. Son esprit demeurait néanmoins légèrement "à l'ouest".

- Veuillez m'excuser, Madame."

Invité

En remarquant l'apparent malaise du Président, Vanalla pensa qu'elle y avait peut-être été un peu fort avec les phéromones. Elle n'espérait que provoquer un effet de sympathie et Normam se retrouvait complètement ébété.
Elle ne fut pas étonnée que ce dernier lui réclame quelques minutes. Elle le vit quitter la pièce pour s'engouffrer derrière une porte qu'il ouvrit à l'aide d'une clé. Elle se doutait qu'il était parti se "rafraîchir".
Elle ne comptait pas l'attendre là à rien faire. Ses yeux parcoururent la pièce de droite à gauche. Son regard sembla se perdre, fit des allers-retours et un sourire apparut sur son visage en même temps qu'une idée naissait dans sa tête...

Parcourant le bureau, Vanalla caressait à présent les meubles et objets qui s'y trouvaient, larguant au passage de légère effluves d'une phéromone destinée à influencer positivement les réactions des êtres sensibles... celles du Président donc !
Elle se laissait presque emporter par une frénésie phéromonale tant elle avait plaisir à l'idée de l'entretien dont elle n'était plus séparée que par une porte et quelques minutes. Elle se demanda un moment si elle n'était pas elle-même "auto-sensible", capable d'être victime de son propre don utilisé à trop forte dose... Par prudence, elle interrompit ses errances.

Le Sénateur Jackson parcourut de nouveau la pièce du regard. Elle décida de se diriger dans un canapé dans lequel elle se laissa tomber délicatement. Elle tournait à présent le dos à la porte par laquelle avait disparu O'Brian.
Et tandis qu'elle attendait patiemment, elle répétait en pensées ce qu'elle allait dire au Président, la manière dont elle allait aborder le sujet qui lui tenait à coeur, la façon dont elle allait surfer sur les émotions du dirigeant d'Etat, l'art qu'elle allait mettre en oeuvre pour le maintenir sur le chemin qu'elle avait prévu pour lui. Elle fantasmait déjà les "dangers" qu'elle allait rencontrer, les erreurs de parcours qu'elle allait rattrapper avec brio, et toute la perfidie dont il tirerait la jouissance particulière que seule la manipulation lui procurait !

Vanalla eut bientôt fini de répéter le scénario dans son esprit. S'inquiétant finalement de la santé du Président, elle tourna la tête en direction de la porte et tenta, à tout hasard, de l'appeler.

"Monsieur le Président ? Tout va bien ...? Président O'Brian ?"

Et elle attendit une réponse...

Invité

- Tout va bien, dit-il de sa voix rauque habituelle.

Fermant la porte à double tour, il espérait ne plus il entrer de cette manière en présence d'un homme d'état. Ce qu'il croyait être un problème passager de santé s'était estompé rapidement. Ceci dit, si cela venait à se reproduire, il n'hésiterai pas à consulter un médecin, pensa-t-il.
Faisant un geste chaleureux de la main, montrant la direction à suivre dans le couloir, il s'empressa de devancer la Sénatrice et de rejoindre le bureau ovale le plus vite possible. Cet incident lui avait assez fait perdre son temps, et celui de la Sénatrice également.

- Allons-y, madame, c'est juste au bout du couloir, dit-il tout en marchant.

À peine quelques secondes plus tard, il était déjà devant le gorille -un grand homme d'un mètre quatre vingt dix neuf, à l'allure fière et forte, armé et équipé d'un micro- qui gardait l'entrée du bureau.

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