Changement de route et prise de force (libre)

Oui, la Vie les emmène ailleurs, parfois à des destinations qu'ils ne connaissaient pas. La Vie est une Route qui suit un chemin connu de personne si ce n'est des mutants doté du pouvoir de voyance. Les gens sont comme des conducteurs d'une voiture qu'il conduise sur l'autoroute.
Souvent on souhaiterais pouvoir décider de notre chemin, on tourne à un
carrefour pour éviter de suivre le chemin que l'on devrait ou voudrait mais finalement soit on on finit par y aller soit on vivra notre vie avec un goût amer dans nos pensées. Certains voudraient être maître de leur avenir mais en fin de compte tout ce qu'ils font c'est fuir leur destinées et ils finiront comme ceux avant. Qui pourrait savoir où les gens seront dans vingt ans ? A quelle distance ils seront de leur point d'arrivée ? De leur mort ? Personne. Personne ne le serait, à part les voyants bien sur. Peut-être que nous sommes maîtres de notre destin, mais peut-être pas. Il y a des choses qui ne peuvent pas être changé et que nous ne maîtrisons pas. Nous n'avons pas décidé d'être mutants et même si nous ne voulions pas l'être nous le serions quand même. Certes il y a des choses que nous pouvons décidés mais pas toutes. Sarai préférait penser que seulement les grandes lignes de son destin sont tracé et que c'est à elle de décidé si elle allais les suivre ou pas, changés leurs trajectoires, changés leurs destinations. Ainsi, peut-être, qu'elle ne déciderais pas tout dans sa vie mais, elle aurais l'impression de l'avoir vécu telle qu'elle la souhaitais.


C'est ainsi que raisonné Sarai, jeune mutante ayant depuis peu trouvé un travail dans un des magasins du centre commerciale de New-York. Elle suivait sa route, sa voie elle ne voulait plus dépendre du bon vouloir de l'Institut pour avoir ce qu'elle souhaitait. Elle voulait devenir autonome, grandir. Avec l'argent qu'elle gagnerait désormais tout les mois elle pourra passer le permis et peut-être même s'acheter une voiture. Comme elle était d'un naturelle économe, détestant presque faire les magasins (sauf quand c'était pour une amie), elle n'aurait aucun mal à ne pas tout dépenser dans des futilités. En tout cas, avoir un travail lui permettrait d'être indépendante.... Enfin, façon de parler, parce que Onde a besoin des autres, de leur présence même silencieuse. Disons qu'elle pourrait se sentir libre, partir, aller là où elle voudrait. Devenir grande, faire des rencontres ailleurs que dans l'enceinte de l'école, prendre sa vie en main. Faire en quelque sorte ce que son amie Carmine lui avait dit.


C'est ainsi que la jeune fille, qui avait terminé sa journée, se trouvait dans la cuisine de l'Institut. La journée avait été fatigante pour elle qui n'avait jamais travailler de sa courte vie. Entre les clients qui cherchaient quelque chose de précis sans le trouver et dont il fallait dénicher leur perle rare et ceux qui n'arrivaient pas à se décider, Sarai avait faillis péter un câble. Enfin, elle avait tenu le coup et elle en était fière. Fière mais fatiguée. Elle avait décidée de se faire un petit casse-croûte pour se
donner des forces, elle voulait faire un peu d'exercice avant de regarder une quelconque série télé.