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 Angie Gabrielle Saez

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MessageSujet: Angie Gabrielle Saez   Angie Gabrielle Saez Icon_minitimeVen 29 Jan 2010 - 23:42

CARTE
D'IDENTITE



Angie Gabrielle Saez 1271430031085156500
© Fueled by Ramen


    NOM : Saez Mateo

    PRENOM : Angie-Gabrielle

    ALIAS ET SURNOM : Aucun

    AGE : 14 ans

    DATE DE NAISSANCE : 01/08/95

    METIER: Mineure

    NATIONALITE : Honduro-Salvadorienne

    GENRE : Féminin

    CLAN : Neutre




Pouvoirs :


  • Description :
    Sens empathiques [passif] : Angie ressent les émotions de tous les êtres vivants humains comme animaux, l'intensité dépendant de la distance à laquelle ils se trouvent et de la force de leurs sentiments. Celles-ci sont retranscrites indirectement chez elle sous la forme de sensations diverses, aussi bien un goût qu'une odeur, un son, ou plus rarement des couleurs flottantes. Ce sont des sensations aussi réelles que celles causées par des éléments matériels et elles peuvent sans peine la réveiller, par exemple. Angie a une vague idée de ce que ces sensations impliquent chez les individus, et elle est capable de distinguer d'instinct les plus simples (joie, chagrin, peur), alors qu'elle éprouve plus de difficultés à interpréter les sentiments plus subtils. Dans une foule proche, elle n'arrivera à correctement ressentir que les plus forts, les autres étant noyés dans un "bruit de fond". Sa zone de perception s'étend jusqu'à former une sphère de cinquante mètres de rayon centré sur elle. Ce rayon peut augmenter jusqu'à soixante-cinq mètres quand elle est particulièrement fatiguée, car elle contrôle inconsciemment cette distance qui, si libre de tout contrôle, augmenterait beaucoup plus et pourrait avoir des conséquences terribles sur elle et les êtres vivants englobés (la saturation émotionnelle qui s'en suivrait pourrait alors aboutir à une inconscience bien plus prolongée, voir destruction d'une partie du système nerveux). Les matériaux normaux n'entravent pas son pouvoir et elle n'a pas besoin de voir les personnes pour les ressentir. Un tableau récapitule précisément l'effet de la distance ci-dessous.

    Saturation émotionnelle [défensif] : Le corps d'Angie, s'il est exposé à des émotions trop fortes ou trop nombreuses (les siennes comprises), va chercher à réduire l'intensité de celles de personnes environnantes. Elle ne contrôle pas cette manifestation qui intervient parfois en ville, en raison du haut niveau de stress de la foule. Néanmoins, ce sont ses propres sentiments qui influencent le plus. Quand la saturation se produit, les êtres vivants alentour sont affectés comme indiqué ci-dessous. Angie est elle-même affectée par la version la plus puissante de son pouvoir, de telle façon qu'elle n'a pratiquement aucune chance d'y résister. Ce tableau ne récapitule que les effets qui interviennent quand le taux d'émotion est le minimum nécessaire à la saturation. En cas d'apparition très violente de nouveaux sentiments sans que son corps ait le temps de les réguler, la saturation peut-être plus intense. Il est rare qu'une personne résiste entièrement à la saturation, la plupart des gens subissent simplement un rang inférieur à celui qu'ils auraient dû encaisser.


  • Niveaux de maitrise:
    Presque aucun. Angie, sans s'en rendre compte, le maitrise juste assez pour éviter que la zone s'étende dans des proportions gargantuesques. Une évolution possible serait de pouvoir le contrôler encore mieux, afin de la réduire dans des proportions plus raisonnables ou au contraire l'étendre pour être certain de provoquer une saturation.

  • Lien entre les Pouvoirs:
    La deuxième capacité est un réflexe corporel suite à un trop plein d'émotion dû à la première.



Description Physique :


  • Apparence :
    Bien qu'Angie n'a pas toujours mangé à sa faim et ait eu une vie agitée, elle a grandi de façon régulière, atteignant récemment les un mètre soixante tout en gardant une carrure normale. Sa peau, très blanche en comparaison de celle des gens de sa région, ne supporte pas très bien le soleil, ce qui lui vaut d'être plus souvent écarlate. La jeune fille porte long ses cheveux roux et ondulés, il est assez rare qu'elle les attache. Ses lèvres discrètes sont éclipsées par de larges yeux verts surmontés de sourcils délicats. Elle n'a pas terminé son développement et ses attributs féminins sont visibles sans être enviables. La couleur vive des mèches qui lui tombent sur le visage font souvent penser qu'elle est propre aux effusions, aussi bien de colère que de joie, ce qui est maintenant tout à fait véridique. Elle tient en fait son teint particulier de ses arrières-grands-parents, bohémiens européen réfugiés en Amérique pendant la seconde guerre-mondiale.

    Il n'a été fait sur l'épiderme d'Angie aucun tatouage, mais elle affectionnait beaucoup le bandeau de la Mara qu'elle perdit pendant son agression. Ayant peu de moyens, elle ne possède qu'une seule tenue constituée d'un T-shirt, à l'origine blanc, et d'un pantalon en toile usée. Ces habits ont vécu bien trop d'aventures pour être encore présentables et commencent d'ailleurs à être de trop petite taille pour l'adolescente en pleine croissance.

  • Signes Particuliers : Aucun



Caractère :

  • Mental :
    La jeune Angie du passé était quelqu'un d'assez imperméable aux malheurs humains. Ayant été intégrée dans un cadre brutal, elle finit par considérer la violence comme la norme. Cependant, elle s'est toujours arrangée pour ne pas avoir à tuer d'elle-même, mais plus par incapacité due à son jeune âge que par réel dégoût. L'apparition de son pouvoir a changé toutes ses habitudes : plus que personne, elle est à présent réceptive au moindre chagrin. Encore une fois, plus contrainte que volontaire, elle est devenu sensible, délicate et même généreuse, ce que beaucoup de personnes assimilent à de la gentillesse. Sa vie dans les rues et, bien vite, l'absence d'autorité, ne lui a pas appris la discipline, le respect ou encore la politesse, qui lui sont inconnus. Intérieurement, elle est plutôt égoïste et orgueilleuse.

    Angie est amenée à rentrer dans l'institut, mais c'est d'abord pour des raisons purement personnelles. Elle n'a pas encore conscience, au moment où se termine l'histoire d'être mutante. Elle n'a aucune impression tranchée sur les idéaux des X-Men. Ce sont pour elle des gens qui l'aident sans rien demander en retour, et elle leur est ainsi reconnaissante et prête à leur rendre service. Elle n'est pas destinée à rencontrer dès le départ la Confrérie, dont les membres ressemblent plus à ses anciens amis. Il est possible qu'elle s'en sente plus solidaire, néanmoins son pouvoir l'empêche presque absolument de faire du mal aux êtres vivants plus gros qu'une mouche.

    Elle n'a pas d'avis sur l'intégration des mutants dans la société : certains lui paraissent par contre dangereux et elle aimerait qu'ils soient éliminés s'ils présentent des risques pour sa propre personne. Pour les autres, elle ne fait pas de différence entre eux et des humains normaux. Si la planète doit un jour être couverte de mutants, elle n'y trouvera aucun objection. Si Angie n'aime pas beaucoup son don, et qu'elle aurait préféré quelque chose de plus offensif, elle est contente que les désavantages soient plus mentaux que physiques, car elle aurait mal accepté d'être considérée comme un monstre.

    Enfin, toujours à cause de ses capacités, elle est ultra-sensible à la douleur (surtout la sienne), et à ses autres propres émotions, ce qui l'amène à souvent multiplier ses propres joies comme ses tristesses. Angie est ainsi devenue beaucoup plus impulsive.


Histoire :

  • Talents Particuliers :
    Angie parle espagnol ainsi que quelques patois d'Honduras et du Salvador couramment mais elle ne maîtrise qu'à un niveau minimal l'anglais et le parle avec un accent mexicain. Néanmoins, elle semble plutôt douée pour les langues en général. N'ayant été que peu intéressée par les lettres, elle n'a que quelques notions de lecture et son écriture est maladroite, aussi bien en espagnol qu'en anglais. Elle sait correctement conduire un véhicule standard, qu'il est deux ou quatre roues, mais ne possède aucun permis officiel.

  • Possessions :
    Angie a récupéré le vieil harmonica de son frère. L'instrument en fer est relativement désaccordé et sale : la jeune fille n'a aucune théorie et assez peu de pratique mais arrive à jouer des airs simples.


  • Biographie :




    I - Premiers Voyages

    Je me déclare Angie Gabrielle Saez-Mateo, quatorze ans, fille d'Alessandro Saez-Bartolomé et d'Ignès Mateo-Lauria. Je suis née quelque part au Salvador. Officiellement, mes parents étaient des marchands itinérants, comme il y en a beaucoup là-bas. La plupart vendent surtout en sous-main, et c'était leur cas. On a déménagé souvent jusqu'à mes sept ans, aussi je n'avais pas beaucoup d'amis. Parfois on faisait un bout de chemin avec quelques autres gamins, mais jamais très longtemps. Je vivais la moitié du temps dans la minuscule caravane, et l'autre moitié du temps au grand vent humide et chaud de l'ouest.

    J'ai au moins un frère, Evangelino, de sept ans mon ainé. Je me souviens vaguement d'un homme qui en était peut-être un. Il est parti vers le nord, je crois. Les autres sont morts-nés ou ont été vendus à des riches. Ma mère aimait bien les noms qui sonnaient célestes, elle espérait peut-être qu'on s'élèverait un jour. Quand on s'arrêtait quelques jours dans un village, on aimait bien l'explorer, Evan et moi. Mes parents savaient que c'était dangereux, mais ils avaient plus important à faire. On mangeait correctement et mon père savait se retenir quand il avait abusé de la Tequila salée qu'il faisait venir du Mexique. S'ils ne faisaient pas attention à nous l'essentiel de la journée, je pense qu'ils nous aimaient, à leur façon.

    Les gens des villes étaient parfois plus pauvres que nous. Certains n'avaient pas de maison, pas de caravane et pas d'argent. Ils vivaient en marge de la société, comme nous. Mais eux, ils vivaient salement. Je ne les aimais pas beaucoup, ils étaient sales. On avait envie d'un chez-nous fixe, et nos vœux n'allaient pas tarder à être exaucés.


    II - La Mara

    Vers mes huit ans, mes parents achetèrent une petite ferme à la frontière entre le Honduras et le Guatemala, pas loin de Santa Rosa. Ils étaient fatigués de la vie de chemin qu'ils disaient. Ça nous paraissait bien à mon frère et moi. Et puis on s'est vite rendu compte que ce n'était pas si bien, d'être paysans. La vie était plus dure, on devait travailler, et comme si ça ne suffisait pas, on mangeait moins. Le paysage ne changeait pas. Les jours étaient tous les mêmes, ils se suivaient. On se couchait, épuisés, pour se réveiller quelques heures plus tard, et on bêchait avec la même douleur le lendemain. J'ai beaucoup maigri pendant cette année là, mais c'était Evan qui souffrait le plus de tout ce qu'on lui demandait de faire. Mentalement, pas physiquement. On avait pas l'habitude.

    Mon frère a commencé à bâcler son travail, et il partait tard le soir à Santa Rosa. Peu de temps après, il m'a présenté à la Mara. La Mara c'était « sa » bande de copains. Même si ce n'était pas vraiment lui le chef, il s'était débrouillé pour se faire respecter. Un des « copains » m'a menacé une fois, il lui a fait passer l'envie de recommencer. La consigne était claire, on embêtait pas la sœur d'Evan le Kriss. Mais la Mara, c'était surtout un groupe délinquant. Au début, c'était seulement des tires-laines qui volaient les fruits des marchés et qui se battaient façon chiffonniers dans la rue.

    Ensuite, ils sont devenus plus violents. Une bande d'adulte leur a donné des couteaux « juste pour se défendre », à partir de là, ils se sont transformés en une véritable secte. On portait tous des bandeaux rouges et noirs, parce qu'on avait trouvé un grand drap de cette couleur. Ils se faisaient des tatouages aussi. Ça, moi j'en avais pas. Parce que j'étais une fille. Et aussi parce qu'ils ne m'aimaient pas. Ils ne m'aimaient pas parce que j'étais rousse et parce que j'avais la peau blanche. Parce que je n'étais pas d'ici quoi, ça vraiment, ils n'aimaient pas. Mais ils ne pouvaient pas me faire de mal, pas encore. Leurs actes se faisaient de plus en plus osés, ils étaient de plus en plus nombreux. Ils ne se limitaient plus au racket, ils agressaient les gens à l'arme blanche. La ville avait peur, et la sécurité était encore plus précaire que par le passé.


    III - L'Envol

    J'avais douze ans, et les contactes avec le groupe d'adulte s'étaient fait plus étroits. Les meneurs de la Mara se faisaient manipuler. On parlait d'une terre promise : les États-Unis. Là vivaient les chefs légendaires du mouvement Mara. La bande de mon frère avait amassé une belle quantité de stupéfiants lors des vols organisés. Dans ce pays de toutes les luxures, elle se serait vendue à prix d'or. Le plan était alléchant : passer les trois frontières, dont une seule représentait un véritable défis, faire fortune avec ce trafic puis se fondre dans les gangs. J'avais toujours onze ans, et je fuguais avec Evan et la Mara à bord d'une camionnette volée.

    On a d'abord eu des problèmes, parce que personne ne savait vraiment conduire. La frontière était un vrai gruyère et on avait même pas eu besoin de prendre un passeur. On a roulé sans s'arrêter jusqu'à ce qu'après quelques bosses, Evan déclare un matin qu'on était de l'autre côté. On ne s'en était même pas rendu compte, il n'y avait aucune ligne au sol, aucune surveillance, aucune différence. Et pourtant, nous étions bien dans un autre état, nous avions fait le premier pas. C'est aussi ici qu'on a décidé que si d'autres personnes voulaient nous suivre, ils devraient passer un rite d'initiation.

    Le pays aztèque ne nous a pas déstabilisé, même climat, mêmes habitudes. On rencontrait quelques garçons comme nous, prêts à voyager. Quand on s'arrêtait dans les villes, on s'arrangeait d'abord pour piquer du pain et de l'alcool, pour pas avoir faim. Ensuite, les choses sérieuses commençaient. Il fallait impressionner les bandes locales. C'est à ce moment que les homicides devinrent banaux, ils étaient même devenus le rite en question. C'était à qui tuait de la manière la plus terrible, et souvent d'autres enfants. Je riais avec les autres. Je ne me rendais pas compte. C'était normal. Alors qu'on approchait du Mexique, une petite bagnole verte, délavée et d'un autre temps et une sorte de quad cabossé vint rejoindre notre expédition.


    IV – Cavale dans le désert

    Le Mexique, pour le coup, ça changeait. La camionnette n'avait pas survécue à la route. On était un peu serrés dans le quad. J'aurais préféré être dans la voiture, parce que mon véhicule vibrait horriblement à chaque cahot et surtout dégageait une fumée noire et caustique qui faisait beaucoup tousser et qui piquait les yeux. On essayait d'apprendre l'anglais au passage, on savait que ça nous serait utile une fois notre objectif atteint. La modernisation était visible ici, ça nous faisait drôle. Le crime, c'était plus dur parce que la police était drôlement plus efficace qu'à Santa Rosa. Mais du coup, comme si le risque les motivaient toujours plus, la Mara devenait encore plus vindicative. Ils avaient grandi, et ce n'était plus pour les égorger qu'ils s'attaquaient maintenant aux jeunes filles. Je ne remercierais jamais assez mon frère pour sa protection. J'étais d'ailleurs inquiète sur son cas, depuis peu, il me semblait bien plus distant, comme détaché.

    Quelques gars ont disparu après avoir été envoyés tabasser un type bizarre. On en a conclu qu'ils s'étaient fait coffrer et on est repartis. Puis on a eu quelques problèmes supplémentaires, on a perdu une bonne partie de la marchandise quand on a abandonné les deux véhicules alors que des flics nous courraient après. Sûrement pas pour nous arrêter d'ailleurs. On a mis le feu au reste pour pas qu'ils s'en mettent plein les poches. Le reste du trajet, on l'a fait à pied. Rentrer à Mexico sans voiture, c'est drôlement moins facile, surtout qu'il fallait trainer nos dernières mallettes de drogue. Trois jours de marche forcée sous le soleil, c'était trop pour moi. Je ne sais pas pourquoi ils ne m'ont pas laissés là, c'est surement Evan qui m'a portée après que j'ai trébuchée.

    Arrivés en ville, on a fini par réussir à piquer quatre mobylettes quasiment identiques à des compétiteurs. C'était du bon matériel pour une fois, presque neuf et qui roulait bien. Certains sont restés sur place, prétextant que plus haut l'autorité ne pouvait être que pire. Ils voulaient une partie du pécule. Deux ont fini avec une pointe entre les omoplates, les autres n'ont pas demandé leur reste. Huit places, ça suffisait pour transporter ce qui restait de la Mara. Et on a continué.


    V - Terre Promise

    A l'aube de mes quatorze ans, le grand jour était arrivé. On avait enfin trouvé un plan correcte pour nous faire passer la dernière barrière qui nous séparait de notre but. On avait réussi à contacter un des types qui s'occupait la frontière. Il laissait le secteur sans surveillance pendant une seule et unique journée. En échange, on lui devait deux motos et la moitié de la marchandise. C'était cher pour la Mara, mais comme on était moins qu'avant, on a accepté. Et puis, ça avait l'air sûr. On a traversé le Río Bravo à la nage, un fleuve calme et doux. On a fait passer les cyclo sur un radeau. Ensuite on a troué les barbelés derrière. Puis on est passé. C'était étrange comme tout s'était bien déroulé. On a pas tout de suite réalisé. Ça y est, on y était. Après presque deux ans de voyages et on y était. On était libre dans le plus bel état du monde. Et maintenant ? La drogue. On fonçait à New York, et on revendait ça. Puis on devenait riches. On était tous très émus, même les plus durs. De l'expédition du début, nous n'étions plus que trois. Moi, mon frère et le gros Enzo. Enzo, c'était le chef maintenant, depuis qu'il avait tué celui d'avant. Ça marchait comme ça, la Mara. Normal.

    A six, nous découvrions New York. Quand je pensais que le Mexique était moderne, je me trompais. Les forêts n'étaient plus d'arbres mais de Buildings. Les voitures avaient remplacés les insectes. Les vastes autoroutes les chemins de terre étroits. Nos yeux s'abreuvaient des toute cette activité, mais vite on a reprit nos priorités, la marchandise. C'est là qu'Evan s'est fait prendre. Il avait presque tout consommé. Pendant tout le voyage, il était lui-même devenu accroc à la drogue qu'on transportait. Les autres n'ont pas attendu qu'il leur rende des comptes. Deux coups de couteaux. Deux coups de couteaux et s'en était fini d'Evan le Kriss. Ensuite, ils se sont retournés vers moi.

    Je n'avais rien fait moi, mais je n'avais pas les tatouages de la bande. On pourrait presque dire qu'ils ont été sympa avec moi. Ils m'ont laissé le « choix » : soit je passais le rite, soit je dégageais. Et si je dégageais, ils n'avaient plus aucune raison de ne pas me malmener. Ils ne m'avaient jamais vu tuer quelqu'un, ils pensaient que j'en étais incapable. Une fille, faible, sensible, pleurnicharde parfois même. Et surtout, sans son grand-frère protecteur. Moi, je m'en sentais capable.


    VI - Là où l'on se perd pour se retrouver

    Ils m'avaient trouvé la victime parfaite. Mais d'après leurs propres critères. Elle était d'un brun clair, plus jeune que moi. Ils l'avaient coincé à la sortie de l'épicerie. Frêle, ses cheveux fins étaient coiffés en une petite natte derrière sa tête. Elle devait avoir le même âge que le mien quand j'avais entreprit de fuguer. A la manière dont sa jambe était tordue, je conclus qu'ils l'avaient brisée pour être sûr qu'elle ne se débatte pas trop. On me donna une lame. Elle pleurait. Je m'en fichais et je m'agenouillais pour être à sa hauteur, puis j'avançais la pointe. Je me suis dit qu'une mort nette suffirait sûrement, mais qu'il fallait quelque chose de plus spectaculaire pour gagner le respect des garçons. Je lui ai profondément entaillé la joue gauche et le sang a coulé sur ma main. Là, quelque chose est arrivé. C'était comme des frissons aigus d'abord, j'ai cru que je faisais de l'épilepsie. Ensuite, c'était une odeur aigre, agressive, pendant que mes oreilles entendaient comme le concert assourdissant d'un millier de cœurs. Je ne sentais plus rien d'autre. Rien d'autre que cette jeune fille. Je savais d'une manière étrange que ce malaise était la personnification de sa peur. Plus j'approchais mon arme de sa gorge, plus tout cela était insupportable. Physiquement, je ne pouvais plus la tuer. C'était pourtant si facile ! Si, simple, je l'avais vu faire tellement de fois ! J'avais tant ri des meurtres qui se déroulaient sous mes yeux. Le couteau est tombé sur le sol avec un bruit mat.

    Alors, eux, ils ont ri et ils se sont retournés. Enzo s'est approché le premier. Il a donné un coup de pied à ma victime et celle-ci s'est évanouie. C'était une libération pour moi. Tout me semblait calme et silencieux à nouveau. J'ai regardé Enzo et Enzo m'a regardé. Puis Enzo a souri. Et tout est redevenu bruyant. Je sentais leur envie, ils en avaient envie depuis si longtemps. Tous. Je sentais ma propre peur aussi. Je n'avais jamais eu aussi peur, ou plutôt je ne m'en étais jamais rendu autant compte. J'ai réalisé qu'un gars de la bande était passé derrière moi et qu'il me tenait les bras. Enzo a arraché mon bandeau, et il a dit que je n'étais plus membre de la Mara. Ensuite, il a commencé à relever mon t-shirt et il a passé sa main sur ma poitrine. Le contact de ses doigts sur ma peau a été la sensation en trop. Je ne pouvais pas en supporter plus. C'était comme si mon corps saturait, qu'il avait atteint le cap de l'intolérable, qu'il refusait d'en sentir plus. Je voulais que tout s'arrête. Tout s'est arrêté.

    Je me suis réveillée sur une couchette. On nous avait tous trouvé endormi dans la ruelle. J'ai appris que l'autre jeune fille n'avait pas survécu au choc. Ils me prenaient pour une victime. Ils m'ont libérés. Mais je ne pouvais plus. Je ne pouvais plus vivre en ville. Je ressentais les sentiments de chaque être vivant autour de moi. Les cités étaient particulièrement insupportables. Toutes ces personnes stressées, toutes ses émotions, elles n'étaient pas loin de me faire saturer à nouveau. Je me suis éloignée, je suis allée de part la campagne. Les sentiments des insectes et des oiseaux sont comme un bruit de fond perpétuel, qui reste discret. Je finis par m'y faire, et je n'y pense presque plus.

    Mais je suis perdue.



Spoiler:


Dernière édition par Angie Gabrielle Saez le Mar 2 Fév 2010 - 19:00, édité 53 fois
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MessageSujet: Re: Angie Gabrielle Saez   Angie Gabrielle Saez Icon_minitimeDim 31 Jan 2010 - 17:35

Fiche terminée !
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Kurkaru
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MessageSujet: Re: Angie Gabrielle Saez   Angie Gabrielle Saez Icon_minitimeLun 1 Fév 2010 - 16:13

Et voici ma modération ! Et oui, je te l'avais promise hier soir, la voici ! Sublime, torride, incroyable... (je parle de ma modération, ein, pas de carmine OO)

Nom : ok

Prénoms :ok

Alias et Surnoms : Ok

Age + Date de Naissance : ok

Genre :ok

Clan :ok

Pouvoirs : 150 mètres, ça fait peut être un peu beaucoup, d'autant qu'elle a seulement 15 ans... Et d'autant que la distance peut apparemment être encore plus grande. Les sentiments des animaux sont ils détectés aussi ?
Un télépathe peut il se protéger de cette lecture de sensation ? Une personne qui est immunisé à la télépathie ?
Même questions pour la saturation. La saturation affecte des personnes sur quel distance, environ ?

Maitrise : ok

Lien : ok

Description physique : ok

Caractère, tempérament: ok

Talents et Compétences particulières : ok

Histoire du personnage : ok, juste tu indiques que tu fais partit de l'institut alors qu'a la fin de ton histoire, ton perso n'a même pas connaissance de l'existence de cet établissement...

Très bonne fiche. Si tout le monde en faisait des commes ça, on mettrait vite les modos au chomage ><

Corrige moi ça et ce sera ok pour moi.
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MessageSujet: Re: Angie Gabrielle Saez   Angie Gabrielle Saez Icon_minitimeLun 1 Fév 2010 - 18:32

Kurkaru a écrit:

Pouvoirs : 150 mètres, ça fait peut être un peu beaucoup, d'autant qu'elle a seulement 15 ans... Et d'autant que la distance peut apparemment être encore plus grande.

Comme convenu , le rayon a été divisé par trois !


Kurkaru a écrit:
Les sentiments des animaux sont ils détectés aussi ?

Donc, comme j'ai répondu sur la ChatBox : Oui ! Pour illustrer, je cite mon background : " Les sentiments des insectes et des oiseaux sont comme un bruit de fond perpétuel, qui reste discret. Je finis par m'y faire, et je n'y pense presque plus. "


Kurkaru a écrit:
Un télépathe peut il se protéger de cette lecture de sensation ? Une personne qui est immunisé à la télépathie ?
Même questions pour la saturation.

On a convenu que oui, donc.


Kurkaru a écrit:
La saturation affecte des personnes sur quelle distance, environ ?

La même chose que pour les sens empathiques, ce nombre a été divisé par trois. Il est bien précisé sur le tableau et ses effets décroissent !


Kurkaru a écrit:
Histoire du personnage : ok, juste tu indiques que tu fais partit de l'institut alors qu'a la fin de ton histoire, ton perso n'a même pas connaissance de l'existence de cet établissement...

J'ai changé mon clan en neutre pour l'instant, mais je vais très vite amenée à rejoindre les élèves X-Men en RP !


Kurkaru a écrit:
Très bonne fiche. Si tout le monde en faisait des commes ça, on mettrait vite les modos au chomage ><

Merci ! Je m'en serais voulue si je t'avais donné trop de travail, avec tous les nouveaux qui arrivent en même temps !
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Scott Hart
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MessageSujet: Re: Angie Gabrielle Saez   Angie Gabrielle Saez Icon_minitimeMar 2 Fév 2010 - 18:54

Mon premier post en tant que Modo, je sens l'émotion m'étreindre.

Bon dans l'ensemble je n'ai rien a dire de plus que ce que a dit Kurkaru.

Pour l'histoire, mise a part le fait qu'on a un peu l'impression que le Salvador et le Guatemala passe pour des endroits sans foie ni lois (^^) je n'ai rien a redire.
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Kurkaru
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MessageSujet: Re: Angie Gabrielle Saez   Angie Gabrielle Saez Icon_minitimeMar 2 Fév 2010 - 19:02

Fiche validé, neutre gamma ! Bon rp parmi nous !

N'oublie pas d'aller te recenser sur la liste des avatars , si la liste des pseudo et sur la liste des pouvoirs.

S'il s'agit d'un double compte, pense aussi à poster sur la liste des multi comptes.

S'il s'agit d'un personnage marvel, n'oublie pas te signaler sur cette liste.

Si tu veux qu'un joueur joue quelqu'un que tu as évoqué dans ta fiche, merci de remplir le formulaire que l'on trouve ici.

D'avance merci.
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Kurkaru
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MessageSujet: Re: Angie Gabrielle Saez   Angie Gabrielle Saez Icon_minitimeVen 30 Juil 2010 - 18:39

La saturation émotionnelle : le principe ne change pas. Elle intervient toujours en cas de surcharge sensorielle, et elle possède toujours les mêmes effets. A savoir, l'évacuation brutale de tous des sentiments des êtres vivants (chose qui entraine un sommeil immédiat) dans un rayon d'une cinquantaine de mètres. Initialement, aucun moyen de la détecter à l'œil nu.

L'ajout : d'un effet visuel. Lors de la manifestation, des rayons lumineux sont visibles. Arc-en-ciel, ils sortent de la "tête" de l'individu, et s'étendent ensuite en une trajectoire rectiligne, mais autrement aléatoire. Ils déclinent ensuite en trois ou quatre secondes avant de s'éteindre.

Chaque faisceau de lumière est d'une couleur différente. Il y en a rarement plus de cinq visibles chez la même personne, la plupart du temps un ou deux dominent largement les autres. La couleur et l'intensité de chaque rayon correspond à la quantité de sentiments évacués et à leur nature. Ce paramètre fait que l'épicentre de la luminosité est presque toujours Angie.

Ils sont bien sûr intangibles. Seuls ceux dégagés par Angie ou une personne très proche d'elle peuvent éventuellement très brièvement éblouir un adversaire si, par hasard, l'un d'entre eux vient à être braqué sur l'un de ses yeux. Un mutant contrôlant la lumière pourrait éventuellement les maîtriser, mais encore faut-il qu'il parvienne à empêcher leur disparition rapide. En "s'évaporant" ils créent également une très infime énergie calorifique.
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Angie Gabrielle Saez
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