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| | Dans l'eau du parc [Avec Rémy] |  |
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| Sujet: Dans l'eau du parc [Avec Rémy] ![Dans l'eau du parc [Avec Rémy] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Mer 3 Fév 2010 - 19:08 | |
| Une jeune fille était assise sur une butte de terre qui surplombait l'immense lac, les jambes pendant mollement dans le vide. Elle contemplait les minuscules vagues qu'un vent frais poussaient vers la rive tout en dérangeant les mèches flamboyantes de l'adolescente. Le soleil quant à lui éclairait encore de reflets jaunes l'eau sans que plus aucune chaleur ne se fasse ressentir. L'endroit était plutôt calme, quelques couples déambulaient encore, lentement, main dans la main, sur le chemin qui entourait l'étendue. En ne regardant pas l'horizon, il était possible de s'imaginer que l'on était encore en pleine nature, au bord de l'un de ces charmants étangs de campagne. Mais en relevant la tête, on apercevait, après quelques arbres, une forêt sans fin de buildings qu'embrassaient de nombreuses avenues à l'incessante circulation. Angie n'avait pas choisi Prospect Park, c'était Prospect Park qui s'était imposé. Hier, elle avait subi un bref interrogatoire puis avait été relâchée. Elle avait vite compris qu'elle ne supporterait pas éternellement cette masse gigantesque de sensations qui se propageait en elle dès qu'elle se trouvait au milieu d'une foule urbaine. La jeune fille ressentait alors trop d'émotions contradictoires, et avait été au bord de l'éclatement plusieurs fois. Instinctivement, elle s'était dirigée vers cet îlot de sérénité au milieu de la mer rugissante qu'était New York. Elle supportait maintenant pleinement les personnes qui passaient, même aux heures de pointe. Angie s'habituait petit à petit à ressentir du plaisir dans ces impressions inédites. Elle savait les gens presque tous calmes ici, et c'était agréable de sentir la douce tiédeur de ce calme. D'autres étaient farouchement amoureux, et c'était là plus ennuyeux pour elle qui s'efforçait alors de faire le vide dans sa tête. Heureusement, même ici, ce phénomène était fort rare. L'adolescente se sentait renaître. La contemplation nouvelle qui l'entourait était si euphorisante qu'elle en avait oublié de se nourrir, mais aussi de se désaltérer.
Quelques secondes après qu'Angie est encore une fois humée une odeur totalement inconnue, provenant probablement de quelqu'un de proche, la soif prit le pas sur sa tranquillité. Très soudainement, la jeune fille se sentit obligée de boire. Aurait-elle passé une semaine dans le désert le plus aride qu'elle n'aurait pas été plus assoiffée. C'était boire dans l'instant ou trépasser aussi vite, sans réfléchir. L'adolescente se jeta violemment dans le lac. Elle absorba une grande quantité d'eau et en recracha tout autant, manquant de se noyer. Quand sa soif fut étanchée, elle reprit peu à peu conscience du geste stupide qu'elle venait d'avoir. Les questions se bousculaient. Jamais elle n'avait agi avec autant d'instinct. Elle avait pourtant appris à ne pas se laisser dépasser par des envies stupides. C'était grâce à cela qu'elle avait survécu à tout le voyage, au contraire des garçons impulsifs. Elle espérait simplement que cela passerait, que c'était un problème venant probablement de tous ces changements qui se produisaient à son âge, ou au choc émotionnel qu'elle avait subi la veille. Elle ne pouvait toutefois pas le nier, elle y avait quelque chose d'anormal en elle, du moins pour l'instant. La jeune fille refit difficilement surface, et se hissa jusqu'à la rive avec des mouvements incertains. Elle était trempée, ses pauvres habits loqueteux la collait, son T-shirt blanc cachant à grand peine de vastes zones de peau rose. Angie dégagea de son visage les mèches rousses, elles aussi imbibées. Elle se remit debout. Il faisait froid à présent, vraiment froid.
Dernière édition par Angie Gabrielle Saez le Mer 14 Avr 2010 - 15:14, édité 3 fois |
| | | | Rémy LeBeau
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| | Sujet: Re: Dans l'eau du parc [Avec Rémy] Mar 9 Fév 2010 - 12:08 | |
| Rémy avait ce matin quitté l'institut pour les rues de New-York, depuis ces lois sur l'interdiction de fumer dans les lieux publiques, il était mal vu d'allumer sa cigarette en plein milieu du self de l'institut, il avait donc prit sa moto et avait parcourue la route jusqu'à arriver dans un endroit plus tolérant sur les petits vices de chacun, de plus cela lui évitait de croiser certaine pensionnaires qui risqueraient de l'ennuyer au réveil. Arrivant prêt de son Star Buck préférer, il coupa le contacte et rentra dans le fast-drink, abordant des lunettes de soleil noir en plaine hiver le serveur fit une drôle de tête en le voyant, Rémy regarda le jeune homme surement un étudiant, préparant à sortir son excuse passe partout.
« Gueule de Bois. »
Rémy commanda rapidement un Américain, un éxprésso rallonger d'environ cinquante centilitres d'eau et ressorti, il n'imaginait même pas les réactions que devaient avoir les humains en voyant Hank, lui avec ses lunettes suffisait à provoquer la curiosité des humains, bon certes son charisme hors norme sa grande classe et ses vêtements choisis avec grand soin y était peut-être aussi pour quelques choses, déjà perdu dans un sujet qu'il adorait beaucoup plus à savoir, LUI, Rémy avait déjà oublié la petite remarque du serveur. Il entra dans le parc entourant le plus grand lac de New-York son café à la main une clope fraichement allumée dans l'autre, Rémy arpenter les allées du parc non sans contempler avec plaisir les jeunes femmes coupant à travers champs pour aller travailler tentant de rattraper les quelques minutes perdues ce matin devant la glace, non mesdames vos efforts ne seront pas ignorées en tout cas Rémy lui avait apprécié.
Rémy aurait très certainement continuer ce petit jeu toute la matinée s'il n'avait pas eu les yeux attirés par une jeune fille qui se jeta précipitamment dans le lac, portant à sa bouche une grande quantité d'eau. Rémy fort surprit resta quelque seconde à observer la jeune femme et ses grands mouvements éclaboussant quelques passants au passage, Rémy se rapprocha non sans prendre garde à préserver sa coiffure, avant de s'avancer au bord regardant la jeune femme dans l'eau.
«Une envie pressante de faire de la natation ? »
Rémy ne put s'empêcher de faire une note d'humour esquissant un large sourire, il posa sur un gros caillou sa tasse en carton s'assurant du bonne équilibre du gobelet avant tout ! Il se tourna verre la jeune femme la regardant par-dessus ses lunettes noires laissant filtrer une fine lueur rouge provenant de ses yeux.
« Enfin en cette saison elle doit quand même être un peu fraiche, je ne me suis pas présenté je m'appelle Rémy. »
Rémy lui tendit sa main pour l'aider à sortir de l'eau, c'était tout de même étrange une jeune femme en T-Shirt blanc nageant dans les eaux de cette ville. | |
| | | | Invité
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| | Sujet: Re: Dans l'eau du parc [Avec Rémy] Jeu 11 Fév 2010 - 8:59 | |
| Cette main secourable fut très appréciée par Angie, qui, enchantée par le son de la voix de son propriétaire, la saisit sans hésiter. Elle ne prit le temps de lever la tête qu'après être sortie complètement de l'eau. Ce qu'elle vit alors la ravie. L'homme qui se tenait devant-elle était charmant sur tous les points : non seulement son visage et sa silhouette étaient harmonieux, mais les lunettes couvrantes, la cigarette et la barbe faussement négligée lui donnait une sorte d'air canaille dans lequel la jeune fille se retrouvait. Le léger sourire et la réplique, dont elle n'avait peut-être pas parfaitement compris les subtilités, auraient pu lui faire croire qu'il se moquait d'elle. Mais non, c'était comme si tout son être lui criait « Regarde, voilà un ami ».
Angie commençait elle-même à trouver sa situation comique. Son geste avait été d'un absurde ! Quel beau spectacle avait-elle dû donner à tous les gens qui la regardaient. L'adolescente n'eut finalement pas trop le temps de s'exclamer, car déjà son rire naissant fut remplacé par une sensation plus pensante. Elle frissonna, alors que le vent, rendu glacé par l'eau, la heurta. Les bras de l'inconnu étaient accueillants, il dégageait une chaleur qui devait-être si agréable. Elle continua sur l'élan qu'il lui avait donné et enserra l'américain.
Elle ne s'était pas trompée : on était vraiment bien blottit là. La jeune fille aurait eu envie d'y rester longtemps. Elle crut bon de s'excuser pour la trace humide que ses habits trempés n'avaient pas manqué de déposer sur son costume. Mais pas un instant elle ne regretta son geste. Elle s'appliqua à prononcer chaque syllabe détachée l'une de l'autre, nette, pour être sûre d'être comprise et de camoufler son accent latin. Le danger existait toujours de se faire renvoyer au pays, car l'adolescente n'était toujours pas en situation régulière.
-Excuse-moi, Ré-my. C'est mon esprit qui est fou depuis hier. Il m'oblige.
Angie réalisa que les mots lui manqueraient vite si elle tentait d'exposer la complexité de ce qu'elle ressentait. Dans le même temps, elle avait reprit un semblant de contrôle sur le bouillon de ses émotions. Elle recommençait à ressentir nettement les sensations étranges et à les analyser. Elle mit un moment à se rendre compte de l'élément troublant. Aucun signe ne lui parvenait de l'inconnu. Il était pour son pouvoir totalement invisible. Il n'existait même pas. Peut-être qu'en s'approchant à nouveau... Elle avait bien cru, brièvement, entrevoir quelque chose, lorsqu'elle s'était collée à lui. Cette particularité le rendait encore plus fascinant. L'adolescente se demandait si ce n'était pas là un rêve, elle avait même imaginé apercevoir une lueur rouge derrière les verres tintés.
-Je sens ce que les autres sentent. Mais pas chez-toi. Toi, tu ne ressens donc rien, Ré-my ?
Elle le regardait à présent dans les yeux à moins d'un pas de lui. C'était comme si un mur les séparait. Elle avait envie de le briser pour découvrir la profondeur de cet homme. Si la tentation de s'approcher à nouveau de lui était forte, elle se dit que si elle le révélait, le mystère serait moins grand. La jeune fille souhaitait faire durer la situation au moins quelques temps, pour en profiter. Il restait à espérer qu'il ne la prenne pas pour une folle, ce qu'elle était peut-être, d'ailleurs. Mais cela était impossible. Impossible qu'un être si compréhensif, ce confident si charmant, la rejette. Impossible. |
| | | | Rémy LeBeau
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| | Sujet: Re: Dans l'eau du parc [Avec Rémy] Lun 15 Fév 2010 - 8:34 | |
| La mystérieuse jeune fille qui ne s'était pas encore présentée, avait foncée en dehors de l'eau jusqu'au pull de Rémy, ha oui, certes en février une jeune femme trempé venant se coller sur vous y a pas plus vivifiant à neuf heures du matin. La jeune hispanique ne manquait pas de pêche, au bout de quelques minutes où elle le serrait dans ses bras elle relâcha la pression et recula légèrement. Viola pourquoi il n'aimait pas les télépathe, quand c'est jeune ça ce contrôle pas du coup sa fouille votre mémoire pas accident et quand c'est vieux ça fouille pour '' sécurité '' ...
Rémy avait certes des choses à cacher, Frost, Xavier et tous les autres, ils ne leur faisaient pas confiance, toujours à fouiner partout, toujours à poser les questions les plus embarrassantes et cette phrase du Prof X '' Pas besoin d'être télépathe pour savoir que tu as besoin de parler '' mon oeil, faudra m'expliquer comment il fait pour savoir que j'ai besoin de parler quand je me défoule en salle des dangers pendant qu'il donne ses cours ... enfin bon Rémy avait donc prit des dispositions contre ça, ils formaient tous une famille à l'institut, mais lui n'était pas près de leur faire des confessions sur l'oreiller et d'après ce qu'il voyait, eux non plus.
« Ha ?! Comment tu sais ça ? Mais ne t'en fais pas j'ai bien des sentiments c'est juste qu'avec moi il faut les découvrir. »
Rémy retira alors son long mentaux et le passa autour des épaules de la jeune filles, vue la différence de taille, il traîna légèrement sur le sol, ho point où il en était que son mentaux soit lui aussi tremper ou pas ne changeait pas grand-chose, frigorifié à son tour, Rémy commença à regarder autour de lui à la recherche de ses petits vendeurs ambulants que l'on rencontre souvent dans les allées des parcs, voyant arriver l'un d'entre eux sur son stand vélo mobile, il lui fit signe de loin attrapa son porte-feuille se trouvant dans la poche de son mentaux.
« En tout à mon avis après cette aventure dans les eux trouble de New-York, je pense qu'un Bon Gros Chocolat chaud et des Marrons Grillés nous feront le plus grand bien ! »
Le vendeur s'immobilisa à leurs niveaux, d'un traditionnel Bonjour Monsieur, Dame, il regardait Rémy en attenta de sa commande, Le jeune homme sur son vélo-stand remplit deux sacs en papier de marrons et servit un chocolat dans une tasse cartonnée avant de la tendre à Angie, Rémy ayant déjà son café encore à moitié plein. Là, il indiquât un banc légèrement à l'écart des voix de passage où ils pourraient discuter tranquillement sans que personne n'espionne leurs conversations. Rémy s'assit a commença à se battre avec l'écorce de ses foutues châtaignes, récupérant quelque morceau de la noix.
« Alors, dit moi, ça fait longtemps que tu fais plus la différence entre tes sentiments et ceux des autres ? Et surtout, ça fait longtemps que tu t'es pas retrouvée face à quelqu'un en ressentant vraiment les choses par toi-même? »
Rémy n'était pas un spécialiste en pouvoir psychologique, son domaine était à l'image de ses propres pouvoirs les applications physiques, mais il avait à force de côtoyer d'autres mutants et de part son poste de X-men, apprit à connaître quelques-uns des problèmes principaux résultants de telles pouvoirs, essayant de ré-appliquer les méthodes qu'utilisait Xavier, Rémy m'était en pratique la formation qu'il avait reçu à l'institut, la mission principale de X-men étant toujours de prendre contact avec de nouveaux mutants. | |
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| | Sujet: Re: Dans l'eau du parc [Avec Rémy] Jeu 18 Fév 2010 - 15:02 | |
| Le visage de l'adolescente rayonnait. Rémy était la première personne à qui elle parlait depuis ces 24 heures. En fait, c'était même le seul homme qu'il s'intéressait véritablement à elle depuis la mort de son frère, une semaine plus tôt. Elle n'avait pas encore réalisé. Elle avait vu beaucoup de meurtres sans jamais vraiment se rendre compte de ce qu'ils impliquaient. C'était comme un jeu, un jeu habituel et sans grande importance. L'échec de l'être qu'elle avait aimé et admiré le plus au monde lui semblait dommage, mais c'était tout. Sans doute le chagrin aurait-il été plus fort si elle avait plus pris conscience de l'événement. Peut-être s'imposait-elle d'y rester froide, se disant simplement « ne termine pas comme lui » et ne pouvant déterminer si cela était conscient ou non. Angie pensait bien à son frère à ce moment-là, mais pas à sa mort, car Rémy n'était pas sans lui rappeler le bandit habile qu'il avait été, mais avec une assurance et une aisance plus grande encore.
La jeune fille attendit que l'homme hèle un vendeur et lui commande quelque chose, comme si elle avait peur de perdre soudain son intérêt par un geste malheureux. Elle voulait à tout prix rester le centre de son attention, et pour cela elle devait trouver quelque chose d'intéressant à dire. Il était imprégné d'une légère odeur, qu'elle s'imaginait envoutante, même si cela ne l'avait pas été. Elle était déjà si heureuse qu'il lui ait prêté son manteau, alors qu'il avait probablement froid lui aussi. Ce geste avait une bien plus grande signification pour Angie qu'il ne l'aurait eu pour quelqu'un d'autre. Il confirmait qu'elle ne s'était pas trompée, cet homme était un ami. Et elle savait qu'il voulait qu'elle lui parle de ce qu'elle ressentait. Quoi de plus normal pour quelqu'un qui, malgré ses dires, ne ressentait peut-être rien ? Bien sûr, elle avait envie de croire un être aussi charmeur, mais elle ne pouvait pas en être certaine. L'obsession de se rendre intéressante était de toute manière bien assez grande pour qu'elle tente d'engager cette conversation.
-Je fais la différence, Ré-my. Les autres n'ont pas les mêmes sentiments que moi, tu sais. Ils sont différents. Et toi, tu es encore différent d'eux. J'ai commencé à sentir comme ça hier.
La mutante s'arrêta de parler pour manger. Rémy avait déjà enrichis son vocabulaire. Le mot « sentiment » lui plaisait, il ressemblait à « sens », en plus compliqué. Elle avait faim, presque aussi faim que soif, finalement. Éplucher les châtaignes était un vrai supplice car elle devait rester calme alors que son estomac grondait de manière audible et significative. Elle apporta un des fruits à sa bouche et le mâcha rapidement, avant d'en avaler un autre avec le même enthousiasme. L'adolescente buvait son chocolat très lentement, le trouvant maintenant un peu brûlant, malgré le froid qui la quittait progressivement. Quelques minutes après, son envie en partie apaisée lui permit de reprendre la parole. Elle ne se questionnait pas vraiment, les phrases sortaient spontanément dans la langue de son pays natal, et il ne restait plus pour elle qu'à les ordonner et à les simplifier pour les rendre compréhensibles en anglais. Elle pointa du doigt le commerçant qui s'était éloigné d'eux et leur tournait maintenant le dos.
-Tu vois, l'homme là-bas. Il a eu envie de rire, je crois, mais il ne l'a pas fait. Et ça a été dur. Je l'ai senti. Ça sentait comme les marrons grillés, mais en différent. Je l'ai senti. C'est parce que je suis pleine d'eau, je crois. Mais pas besoin de le sentir comme moi pour le savoir. Tu crois que c'est normal de sentir les choses comme ça Ré-my ?
Elle parlait naturellement. Après tout, tout cela semblait être quelque chose de très courant pour son interlocuteur. Mais c'était sans doute assez rare pour qu'il s'intéresse ainsi à elle. Ou peut-être ne s'y intéressait-il pas ? Il posait des questions qui paraissaient précises à la jeune fille, mais elle était mal placée pour en juger. Ça n'importait pas, finalement. L'adolescente se sentait bien avec lui, et que pouvait-elle souhaiter d'autre ? Qu'il la sorte de sa vie sans sens ? Elle l'espérait, bien sûr, mais elle n'était pas assez sotte pour se faire des illusions. Elle eut un sourire sincère et s'affaissa un peu en arrière en relâchant délicatement ses muscles ventraux. Se détendant, elle oublia toutes les contraintes qui pesaient sur elle et commença à parler de ce qu'elle aurait préféré taire.
-Je crois que ce n'est pas normal, en fait no ? Moi c'est Angie Gabrielle. Je viens du Honduras. C'est beau, les États-Unis. Tu vis ici ?
Dernière édition par Angie Gabrielle Saez le Sam 29 Mai 2010 - 18:03, édité 4 fois |
| | | | Rémy LeBeau
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| | Sujet: Re: Dans l'eau du parc [Avec Rémy] Mar 2 Mar 2010 - 19:50 | |
| Rémy discutant tranquillement avec la jeune Angie qui semblait tout juste arriver à New-York, c'était d'ailleurs étonnant de voir une jeune fille seule dans cette grande ville, était-elle seule ici sans parents pour l'accompagner ? Avait-elle ne serai-ce que quelque par ou dormir ? Sont air un peu triste lui rappeler un peu celui de ses compagnons d'enfance, il devait attirer les personnes blessées par la vie, certain vous direz même que nous sommes tous quelque par un peu blessés et que c'est cela qui fait de nous des êtres humains. Écoutant la jeune fille tout en savourant son café Rémy fut toutefois surpris quand elle lui annonça qu'elle ne ressentait ainsi que depuis hier, savait-elle seulement qu'elle était mutante ? Rémy avait approché la jeune fille en se doutant qu'elle possédait certaines habilitées, il n'aurait pas crue devoir lui dire qu'elle était une de ces personnes que l'on voit dans les informations chaque jour à la télé, qui terrorise la nation et font trembler les gouvernements, depuis leurs coups d'éclat sur le maire les mutants étaient à nouveaux montrés du doigt, de grandes tensions était réapparues à New-York et il fallait faire profils bah si on ne voulait pas risquer le lynchage public.
« Je ne m'y connais pas trop en pouvoir, mais faut pas être un génie pour se douter que tu es une mutante. »
Rémy marqua un temps c'est vrai que généralement quand on apprenait ce genre de nouvelle il nous fallait quelques minutes, on avait l'impression de diagnostiquer un cancer, le pire, c'est quand on l'annonçait en présence de la famille, heureusement là, il était seul dans un endroit calme, un lieu où on se détend, Quand on est dans un hôpital on est stressés a 80 % par le fait d'être dans un hôpital c'est statistique, on n'y peu rien, espérons que la réciproque soit aussi vrais et qu'Angie ne se lève pas et parte courir dans le parc en criant « LA FIN DU MONDE EST PROCHE », certes il en rajoutait un peu, mais quand on rencontre une fille dans les eaux on prend quelque précaution.
« je sais que j'en ai pas l'air, mais je suis prof. Ça a l'air chiant comme ça, mais en fait c'est cool, je travaille dans un institut qui aide les personnes comme toi qui découvre leurs pouvoirs c'est une école ou de nombreux jeunes de ton âge vivent, tu suis des études et tu apprend aussi à contrôler tes pouvoir pour éviter des petits accidents comme ce matin. »
Rémy souriait chaleureusement à Angie essayant de la rassurer du mieux qu'il put, il savait, même si ce n'était pas tous les jours faciles, que l'institut était un bon endroit pour les jeunes mutants, sans même parler d'idéologie quelconque, offrir un toit à ceux qui sont rejetés, était déjà un acte fort en lui-même.
« Je vis la bah moi-aussi, je suis un mutant, l'un des meilleurs, si tu veux je peux t'emmener visiter après avoir finit notre tasse, ma moto est à l'entrer du parc. » | |
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| | Sujet: Re: Dans l'eau du parc [Avec Rémy] Dim 7 Mar 2010 - 14:47 | |
| Les paroles de Rémy allèrent lentement se glisser jusqu'aux oreilles attentives de la jeune fille. Le seul son de cette voix amicale aurait suffi à la captiver, mais leur signification était plus intéressante encore. Angie fronça les sourcils alors qu'elle s'appliquait à s'assurer qu'elle n'avait pas fait un quelconque contre-sens ou mal interprété le mot ''mutant''. Elle n'avait pas encore eu l'occasion d'entendre ce terme en anglais, mais il ressemblait suffisamment à celui de l'espagnol pour qu'elle ne s'en inquiète pas trop. Elle en avait entendu parler quelques fois, dans les campagnes de son pays, on disait généralement qu'il s'agissait là d'envoyés du diable, de démons, et ils étaient souvent chassés de la région et vivaient en parias. Pourtant, elle était bien certaine de ne pas être dévote du malin, alors était-elle vraiment une mutante ? Elle peinait à le croire. Elle s'apprêtait à se poser des questions sur la personne qui se tenait devant-elle, qui affirmait en être un.
Puis Angie comprit qu'elle avait eu raison d'espérer. Elle était en présence de quelqu'un qui était persuadé qu'elle était l'une des leurs. Au final, il importait si peu qu'elle le soit vraiment ou non ! Ils lui offraient un toit, et sans doute des vivres ! Quelle sotte elle aurait été si elle n'avait pas accepté cette proposition, aussi inattendue soit-elle, elle aurait tout le loisir de se questionner ensuite. Elle n'avait de toute façon rien à perdre à suivre ce Rémy, elle ne possédait rien ici, et rien de plus ailleurs. Elle s'exprima très vite, extrêmement enthousiaste, mélangeant anglais, espagnol et exclamations, incapable de classer ses mots aussi soigneusement que pour ses autres répliques.
-Genial ! Tu me sauves una vez más Ré-my ! Desde el tiempo que espero a alguien como ti. Je suis prête à te suivre, cuando quieras !
Le visage de la jeune fille avait visiblement rougi sous le coup de l'excitation, et elle du se résoudre à se calmer un peu. Cet institut pourrait lui apporter tant de choses. Elle se demanda pour juguler ses pensées si on y apprenait uniquement à contrôler ce ... qu'on était ... -elle passa vite ce détail- ou s'ils disposaient aussi d'un enseignement plus général ? Elle trouvait évident le fait qu'elle ait besoin de cours d'anglais pour éviter de laisser passer les débordements semi-incompréhensibles comme elle venait de le faire. Tant qu'à faire, elle se dit que ce serait une bonne chose qu'elle apprenne à lire aussi, mais c'était bien secondaire par rapport au reste. Ne plus avoir froid et faim, c'était le plus important, et de loin. Angie prit le temps de terminer son chocolat puis saisit le lourd manteau pour le rendre à son propriétaire. Elle s'appliqua à mettre en œuvre la prononciation la plus irréprochable qu'elle pouvait déployer.
-On y va ? Je suis très impatiente de suivre vos cours professeur !
Elle éclata de rire, Rémy étant bien éloigné de la femme pesante et aigrie qui lui avait servi d'institutrice pendant quelques années. Ce n'était pourtant pas si hilarant, mais la jeune fille sentait son propre amusement se décupler avec lui-même, ce qu'elle attribua simplement à la tension qu'elle éprouvait à présent. L'idée que cela puisse venir de son pouvoir fut noyée sous le torrent d'émotion avant même d'avoir pu émerger. Elle se remit difficilement après une dizaine de secondes, les yeux embués par une fine pellicule de larmes.
Dernière édition par Angie Gabrielle Saez le Sam 29 Mai 2010 - 18:02, édité 2 fois |
| | | | Rémy LeBeau
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| | Sujet: Re: Dans l'eau du parc [Avec Rémy] Lun 29 Mar 2010 - 7:41 | |
| Rémy calmement assis sur ce banc à écouter la jeune Angie, profitant du calme retrouvé et du soleil de cette matinée, dégustant son café et ses dernier marrons tout en écoutant la réponse de la jeune fille, elle semblait tout juste arrivée sur New-York et n’avait apparemment pas d’endroit ou résider, l’institut accueillait toujours les jeunes mutants nécessiteux, il savait qu’elle trouverait facilement sa place parmi les autres élèves de l’institut. Chiffonnant le petit sachet en papier qui contenait avant que son ventre affamer ne se jette dessus ses marrons, le jetant d’un jet habile dans la poubelle à quelques mètres d’eux deux avant de se lever.
« Très bien dans ce cas allons-y ! Ma moto est juste à l’entrer du parc. »
Rémy attrapa la main d’Angie et se mit à courir jusqu'à l’entrer ou son sublime engin, fleurons de la haute technologie et objet de convoitise des passants, nombreux s’attarder à admirer la perfection de la carrosserie, l’allure fière et vindicative des soupapes et le cuir noirs des sièges, il faut dire que ce n’était pas un model que l’on pouvait admirer tout les jours, il n’existait que dix engins comme celui-ci et Rémy avait du en détruire deux ou trois déjà, il lâcha la main de la jeune fille et s’installa dessus, saisissant les poigner du volant, tournant la clef dans le contact faisant rugir la sublime cylindrer.
« L’institut ce situe à Salem une petite ville calme dans la campagne, d’ici on en a pour une demi heure à peut de choses pré, nous y serons dans 15 minutes ! Aller monte. »
Rémy tendit un casque a Angie attendant qu’elle s’installe et prenne le temps de bien s’accrocher, Rémy est un fou dangereux quand il conduit ? Mais non c’est un mensonge ! A peine la jeune fille eue posait ses fesses sur sa moto que Rémy poussa les gaz faisant filler sa moto hors du parvis de ce parc, il coupa la route d’un Camion pour atterrir sur l’avenue menant au périphérique de New-York, bon bien-sur faire de 120Km/h en ville aux heures de pointes c’était plutôt dangereux, alors à neuf heure du matin quand tout le monde ce rend a son travaille c’est beaucoup plus sur… se faufilant entre les voitures, Respectant les feux rouges, Scott lui avait encore répéter, Il était un X-men respecter et respectable, mais bon de la à attendre au feux c’est quand même super ennuyant. Profitant des quelques secondes d’attente il regarda par-dessus son épaule.
« Sa va ? Tu t’accroches ? Là on se traine un peu mais sa devrai mieux rouler sur le périphérique. »
Le feu passa au vert, Rémy devança toutes les autres voiture et prit le virage menant a la porte débouchant sur le périphérique a toutes vitesse rentrant sur la voix rapides a toutes vitesse, on est toujours mieux sur une quatre vois, le conteur de sa moto augmentant sans arrêt, 130, 140, 150 pour finalement attendre les 160km/h. à cette vitesse les autre véhicules semble être des points fondant sur vous, c’est très jolie a voire, effrayant, grisant, une sacret dose de liberté. Malheureusement a cette vitesse les voix rapides semble très courtes, la sortie pour Salem approchait, il coupa négligemment la route des voitures pour pouvoir prendre la sortie, le paysage ne tarda pas a changer pour laisser apparaitre des champs des petites villes, en gros la campagne aves ses petites routes, ses chemins boueux et ses oiseaux rares comme la buraliste de Salem qui s’adresse mystérieusement à vous en vous parlants à la troisième personne. Enfin peut importe, le portail de l’institut n’était plus très loin, Rémy commença à ralentir, L’institut apparaissait a l’horizon, ils étaient presque arrivés, Rémy ouvrit le portail et conduit Angie jusqu’au marche de la porte de l’institut.
« Bon ma jolie j’espère que la balade t’a plus ! On se voit plus tard je vais ranger ma moto au garage, hésite pas à aller visiter ! »
Rémy fit le tour et se dirigea verre l’entrer du sous sol. | |
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| | Sujet: Re: Dans l'eau du parc [Avec Rémy] Mer 14 Avr 2010 - 22:08 | |
| Pressée de suivre Rémy, la jeune fille fut tout aussi prompte que lui à se précipiter vers le parking, après avoir elle-même jeté, puisque cela semblait être d'usage, les restes de son repas. Le mutant lui reprit la main, et, sous son gant en cuir, elle recommença à nouveau à entendre et voir des choses qui, elle le savait pertinemment, ne venaient pas de son environnement au sens conventionnel. Elle ne s'en soucia qu'un minimum, elle était heureuse : elle n'avait plus faim ni soif, le froid ne se faisait sentir qu'assez peu, et comble du bonheur, elle aurait bientôt un endroit où passer la nuit. Elle se contenta de le suivre à vive allure, souriante.
Angie ouvrit de grands yeux en découvrant le bolide qui allait la conduire jusqu'à son établissement. Elle aimait bien les véhicules en général, et elle n'avait jamais vraiment eu l'occasion de voyager sur une moto comme celle qu'elle avait devant elle : le choix des deux-roues potentiellement dérobables était large mais souvent de piètre qualité. A tout bien peser, elle aurait même bien aimé conduire elle-même un tel engin, mais elle n'osa pas en formuler la demande : en plus du fait que cela vexerait probablement Rémy, elle se dit que c'était à la fois interdit et facilement repérable en plein New-York, ce qui rendait donc le pilotage totalement prohibé.
Seulement quinze minutes de plaisir, c'était trop court. L'adolescente se délectait de la vitesse, en profitant pour se coller contre son conducteur. En continu, elle sentait maintenant un son brutal et irrégulier, qui se froissait à chaque feu rouge. L'ivresse provoquée par la conduite qu'exprimait son pilote peut-être ? Elle se plaisait à passer dans la ville tel un éclair, intouchable, rapide, lumineuse, exécutant des virages aussi secs que risqués. Mais comment aurait-elle pu prendre conscience du danger ?
-Es genial Rémy !
Le danger n'était pas, seul existait cette célérité exquise et ce vent nocturne, couplés à la chaleur réconfortante de celui qu'elle tenait à la taille. Elle s'était même résolue à prononcer correctement le nom de son conducteur. Le moment naturel s'écoula vite, sans que la jeune fille se questionne une seule fois de plus sur ce qui l'attendait une fois qu'il serait terminé. Tout allait trop rapidement pour que son pouvoir fasse correctement l'inventaire des sensations de tout le monde en dehors des arrêts. Les flash émotionnels qui résultaient étaient à la fois fatiguant et passionnant.
A regret, elle dut néanmoins poser pied à terre alors que l'institut se profilait nettement devant elle. Angie soupira, la balade touchait à sa fin et apparemment, son protecteur la laissait seule. Seule face à un inconnu nouveau. Pour Angie, la trame continue ici. |
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