Parc d'attraction, piège à ... ? [PV Concernés]

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Tout semblait au point mort au sein de l’institut. Le jour venait de se lever et tous les élèves de l’institut ainsi que leurs professeurs continuaient de dormir. Rien de cette matinée ne semblait être source de malheur et pourtant elle promettait d’être mouvementée. En effet un petit groupe d’élèves s’était levé avec une seule idée en tête : sortir s’amuser. En ville s’était installée une nouvelle fête foraine qui attirait de plus en plus de jeunes. Plus grande, elle offrait plus de sensations extrêmes à ceux qui aimaient le danger, et elle était devenue un lieu de promenade occasionnel pour ceux qui préféraient les odeurs de crêpes et de guimauves, pendant qu’ils regardaient les autres dans la torpeur. C’était compréhensible, et n’importe qui aurait pu se laisser tenter par une telle expérience, néanmoins l’actualité de l’institut ne permettait pas une aussi grande liberté. Le problème ne résidait pas dans le comportement des élèves ni des X-mens gradés, mais il provenait en grande partie des évènements qui s’étaient déroulés récemment, ceux qui avaient mêlé l’institut à de nombreuses frasques en chaines qui avaient eu le mérite de ternir une réputation durement acquise. Il fallait donc serrer la ceinture, et rester dans les rangs au possible, en attendant que le passé s’estompe. C’était le mot d’ordre des X-men : veiller a ce que l’institut remonte dans l’estime d’une société partagée quand à la question des mutants.

Mais l’un n’empêchant pas l’autre, il y avait quelques exceptions ou plutôt quelques adaptations des règles de l’institut, parmi lesquelles on trouvait celle qui consistait à ce qu’un X-men accompagne un groupe d’élève pour chaque sortie aussi importante soit-elle. C’était ce qui avait valu à deux X-men d’accompagner trois élèves à cette fête foraine. Le groupe s’était rassemblé aux alentours de 13h ce jour là, et après avoir demandé l’autorisation aux personnes ayant autorité, ils s’étaient débrouillés pour trouver deux de leurs professeurs qui avaient finalement accepté leur requête. Il était alors 17h et tout le groupe était prêt dans le hall. Chacun avait eu le temps de terminer ce qu’il avait entreprit dans la journée, il était maintenant temps de partir.

La troupe s’en alla alors dans New York variant les plaisir des transports en commun, jusqu’à arriver à l’entrée du parc d’attraction tant attendu. L’endroit était si étrange et magique à la fois que les gens qui composaient la foule avaient pour la plupart les yeux brillants d’excitation, peu importe leur âge. Ce moment privilégié était maintenant en marche. Sous la tutelle des X-men, restés discrets sur leur véritable identité, les élèves commencèrent leur tournée des stands.

Ps: L'action se déroulera à partir de votre arrivée au parc d'attraction, mais pensez a indiquez ce qu'il s'est passé avant tout de même.

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On disait toujours que l'être humain avait une bonne foi, une foi restante dans l'imaginaire et parfois quelques instants dans la réalité des mouvements et des idées. Penchant sur le conservatisme de la bêtise humaine, sur un complexe noir de la réalité, activité commune tournée autour d'une philosophie du plaisir de vivre. Le capitalisme des sens communs, le capitalisme des activités et des idées relatives à une certaine absurdité. Pourquoi accepter de se rendre dans le parc d'attraction avec des X-Men qui étaient même plus jeunes qu'elle. Elle était peut-être la vieille du groupe entre un adolescent avec les deux poignées cassés par un psychopathe tout droit sorti de l'univers des six étoiles, avec une préférence de rester dans la conclusion de se faire un peu plaisir ou de retrouver son humeur de jeunesse et de tranquillité d'esprit quand la religion protestante était toujours aussi constante que ce système semblait être l'unique à exister. Réveil peu fréquent et surtout très bien travailler, sa notion du temps devenait de plus en plus normal selon les heures de journée qu'on retrouvait dans la notion du temps normal.

Prenant une douche rapide vers 9:00, une heure après son sommeil, touchant son visage pour ensuite toucher les cheveux, pour ensuite toucher frénétiquement l'épaule droite. Fermant les yeux sous la chaleur monstrueuse de la douche et du vécu particulier qui se retrouve dans le plaisir individuel de revenir dans un certain plaisir. Est-ce que vous connaissez la pire crainte de certaines prostituées? C'était de se retrouver face à un Jack l'Éventreur moderne. Un Jack Éventreur, un mystérieux homme qui cherche à tuer des prostituées pour des raisons encore obscures, malgré les différentes théories qu'on peut avoir. Nous ne connaissons jamais la limite d'une bêtise humaine, parfois on se retrouve dans un coté très manichéen où le reste est souvent superficiel. Il existe le méchant et le gentil, puis les deux se confrontent et trop souvent dans l'histoire, le vainqueur se défend d'être le gentil qui a vaincu le méchant. Plusieurs personnes connaissaient cette philosophie et l'exploiter contre des adversaires politiques imaginés pour se trouver un but définitif dans la vie.

Mon père a toujours été le méchant, comme dans un style désarroi des pièces de théâtres entre 1960 à 1990, on retrouve toujours un père désobligeant et violent qui fréquente souvent l'argent et non la vie familiale. Mon père m'a toujours cru comme une monstre trop simple, une monstre possédant non le fameux gêne X, mais des affiliations avec le diable. Diaboliser tellement son adversaire nous amène une question primaire de recherche et de vie, comment faire? Comment être intelligent dans un monde où que les limites sont toujours installés? Comment devenir plus débile que le voisin? Magnéto a toujours vu les mutants comme des êtres évolués sur le concept de notre société, mais comment le définir concrètement? Ce concept, les concepts et la vie sont souvent des discussions très intéressantes sur l'idée de notre existence, mais quand on se retrouve face aux questionnements de la tranquillité de l'esprit, quand on retrouve une aisance sociale, on devient un ou une psychopathe, parce que nous sommes le nombrils du monde. La classe moyenne est de nature à s'approcher de la psychopathie majeure? Pourquoi? Je vous explique, la classe moyenne ouvrière dans les années 20 ne voulaient pas une révolution à gauche, et la classe moyenne de 2010 ne veut pas une révolution à droite, ils ne veulent que de l'argent. C'est leur vie. Ils ne peuvent rien faire sans argent.

Oh que je te hais, père...

Ô, que je hais les symboles que tu m'as montré, ô que la jeunesse est toujours aussi innocente et simple...

Tabitha avait toujours eu l'idée de tuer son père quand elle est revenue après d'avoir étudier les nombreux vices de la société. Mais, c'était ce principe qu'elle ne voulait pas rentrée dedans, qu'elle ne voulait pas revenir dans un espace-temps où que c'était trop simple de choisir des coupables et des héros. Son père était un connard, mais maintenant, elle s'est reprit en main sans avoir l'aide d'un gentil ou d'un méchant. Elle est revenue consciente que c'était à elle de choisir son avenir et que ce don n'est pas pour rien dans son destin, que ce don va lui donner un certain avantage de sauver peut-être des vies. Des vies qui n'avaient peut-être aucun sens morales pour Tabitha, mais qui valait la peine selon le modèle occidental. L'eau coulait sur son corps, petit gémissement de plaisir. Elle sentait la petite goutte traversait son corps vers le bas, passant sur son ventre et sur ses fesses, donner un réconfort de chaleur.

Il était environ 10:00, elle commence à s'habiller simple, chandail orange avec un jean noir, pas trop sexy, pas trop de maquillages et surtout pas très matérialiste. Elle a mangé des céréales comme une grande, plongeant sa cuillère dans son bol de lait pour le traverser d'un plaisir presque convaincant. Il avait du lait dans son bol qui se mélangeait bizarrement avec les céréales. C'était encore très plaisant. Elle se lave, elle se vêtue et elle mange. Un plaisir que plusieurs milliards de personne ne pouvaient pas tous recevoir. Elle doit être à l'hall d'entrée vers 13:00 pour arriver au parc d'attraction de New York.

Un parc d'attraction bien simple sans regard en arrière et sans conversations qui tournaient toujours de plusieurs sentiments et de regrets. Il avait cinq membres, une femme avec des cheveux verts, une jeune adulte avec un cheveux blanc, un Havok tout beau et un magnifique adolescent qui va peut-être toucher une poubelle en blague. Tabitha faisait toujours des mauvaises blagues, mais c'était à son habitude. Le parc l'intéressait peu, c'était surtout le coté des quais qui l'intéressaient vraiment. Fumer une bonne cigarette, rentrer dans le castre des illusions et retomber sous les couleurs hystériques de la fête foraine.

-Je vais allée m'asseoir proche du quai si vous me cherchez...

Pas très sociale...

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A 13 heure aujourd'hui, Marie fut interpeller par d'un petit groupe d'élève, alors qu'elle se rendait à la salle des dangers, qui cherchait apparemment des accompagnateurs pour une sortie à la fête foraine. Elle appréciait peu les bains de foule, chose normale dans son cas, les bains de foule l'appréciait peu également. Mais elle se résolut à accepter, sortir lui ferait un peu de bien, ses derniers temps elle n'avait fait que s'entraîner. Se détendre ne faisait pas de mal, et elle avait bien envie de manger des tonnes de sucreries en testant les attractions. Son accord donné, elle décida de passer sur l'entrainement pour aujourd'hui, et de s'octroyer une journée de vacance. Elle s'abrutit devant une émission qu'elle ne regardait pas réellement, profitant surtout du confort du canapé pour somnoler une petite heure. Vers 15 heures, elle partie prendre une rapide douche pour se réveiller correctement après cette sieste improvisée, puis enfila des vêtements passe partout, pas de combinaison de X-Men, simplement un jean, un pull, une veste, ainsi que des gants pour éviter les accidents, les soirées étaient fraiches, ça ne choquerait sans doute personne. Une touche de maquillage et un coup de brosse dans ses cheveux indisciplinés, et elle était prête. Elle n'avait jamais pris grand soin de son look, ne passant pas des heures devant son armoire ou son miroir. Le plus simple lui semblait être le mieux, le plus sobre également.

Elle se demandait bien qui pouvait être le deuxième accompagnateur, d'après ce qu'elle savait ils en cherchaient un autre. Marie descendit à 17 heure retrouver le petit groupe. Alors qu'elle rappelait les consignes, aucun pouvoir, et ne pas faire de zèle, elle vit Havok arriver à qui elle adressa un sourire. Tout se passerait pour le mieux, il était responsable, et il n'y avait jamais eut d'accrochage entre eux, malgré le caractère parfois explosif de Malicia.

La première étape de l'excursion était sans doute celle que Marie aimait le moins. Les transports en commun, bus, puis métro. Serré les uns contre les autres. Tabitha aurait pu largement être une accompagnatrice, elle était même plus âgée qu'elle. Mais parce qu'elle n'était pas X-men, elle devait être accompagnée. Ce qui en soit était un peu ridicule, même s'il semblait qu'elle n'y trouve rien à redire. Enfin leur station, Marie fut l'une des première à sortir, elle attendit de voir tous le monde pour prendre la direction de la sortie, savourant à nouveau l'air frais. Elle détestait le métro.

La fête foraine fut bientôt en vue, elle pouvait entendre les conversations, et les cris des gens dans les manèges, les rires également. Une odeur de nourriture flottait et lui ouvrit l'appétit. Les lumières colorés donnait au décor un aspect joyeux et un peu fou. Arrivée devant, Tabitha signala qu'elle voulait s'éclipser, Marie se voyait mal lui faire la morale. Elle se contenta d'indiquer un point de rendez vous our dans quelques heures, le dernier métro était vers minuit, il fallait y être avant. En outre chacun était capable d'utiliser un téléphone portable. Et Marie prit soin de donner son numéro. L'endroit était assez vaste pour se perdre. Elle s'arrêta au premier stand de nourriture pour prendre des churros et en proposer à Havok.

Les élèves devaient avoir leurs propres projets, et si ce n'était Alexandre, tous étaient majeurs, et plus ou moins libre de faire ce qu'ils leur chantaient, tant que cela ne consistaient pas en se servir de leur pouvoir pour faire de l'esbrouffe. Mais ils n'étaient pas assez immature pour cela. Du moins l'espérait-elle.

Qu'il était bien ce petit placard! Un peu étroit et poussiéreux, certes, mais au moins il ne viendrait à aucune personne d'ouvrir la porte pour s'y installer. A part à Alexandre, bien évidement... Cela faisait déjà presque deux mois qu'il avait passé les portes d'entrées de l'institut, mais il n'y sentait toujours pas chez lui. Il continuait inlassablement d'éviter les autres élèves, tout en faisant son possible pour raser les murs de la bâtisse. Évitant Ashley. Évitant les X-mens. Évitant les élèves. Évitant les ennuis... C'était devenu depuis quelques temps son activité préférée, et dès qu'il sentait que quelque chose risquait de ne pas aller, il s'en allait se réfugier dans un espace clos et désert. La salle à manger, la salle de détente, son dortoir, tous ces lieux il les évitait désormais. Tout comme il n'avait pas remis les pieds sur la terrasse ou dans le parc depuis la fameuse baignade dans la piscine. Il n'y avait qu'en cours qu'il côtoyait du monde. Oui, il s'efforçait d'y assister afin de ne pas recevoir de remarque ni même de punitions. Inutile d'attirer l'attention sur lui, c'était déjà assez compliqué. Et il savait que si quelque chose de mal se passait et qu'il était impliqué il n'aurait pas d'autre chance. Ce serait la porte. On l'avait prévenu...

Pourtant il n'était pas non plus devenu le gentil petit élève. Non, loin de là. A vrai dire, il n'avait pas beaucoup changé. Sauf peut-être les cheveux un tout petit peu plus long? Il voyait toujours les autres comme de la vermine. Ses pensées malsaines en leur égare étaient toujours présentes, mais il ne leur faisait rien. Il en avait envie, mais il se retenait. A vrai dire, il n'avait pas d'autre choix. Tout cela n'était malheureusement possible qu'en rêve, la nuit, quand il était sagement couché dans son lit, roulé en boule sous ses couvertures. Le reste du temps il se contentait d'afficher un sourire forcé sur ses lèvres, et de ne pas broncher aux quelques remarques qu'ils faisaient à son sujet. Ils les laissaient dire sans broncher, faisant comme si de rien était. De toute façon il pensait la même chose d'eux, et ce n'était pas comme s'il comptait se faire des amis. Non. L'amitié était une chose bien inutile, puisque l'en fin de compte, elle ne durait jamais bien longtemps. Il arrivait toujours un jour où on lui tournerait le dos. Ses amis, son père, sa mère, et d'autres encore. Ils l'avaient tous fait. N'était-il pas mieux, tout seul, avec ses emmerdes et ses galères? Il n'embêtait personne avec ses problèmes, il confiait certaines choses à son chien, puis il gardait tout le reste. La seule personne qui lui avait proposé de l'aide lors de son arrivée, avait été déçut de lui quelques jours plus tard. Il n'avait pas réussit à saisir sa chance, une fois de plus. Pauvre chose qu'il faisait.

Il était encore et toujours seul avec ses pensées, refusant l'intrusion d'individus dans son espace vital. Il avait bien compris que ça ne l'avancerait à rien. Assis dans ce placard, il lisait ce qui ressemblait fortement à un manuel. Oui. Aussi étrange que cela puisse paraitre, il étudiait. Il apprenait pour chasser l'ennui. Et à défaut de pouvoir utiliser ses propres pouvoirs, il n'avait rien d'autre à faire. Ses genoux remontés contre sa poitrine, la tête penchée vers l'avant il tournait les pages de son bras mobile. Il allait bien mieux depuis son examen d'entrée. Sa jambe n'avait plus rien, ses côtes non plus. Son bras droit était de nouveau opérationnel, ayant été déplâtré la veille. Seul son poignet gauche était encore protégé. Mais il n'en avait plus pour longtemps. Ce n'était qu'une question de jours avant qu'il retrouve sa santé au complet.
Soupirant il tourna un nouvelle page, avant de basculer en arrière. Il en avait marre. L'air était étouffant. Sa tête allait exploser. Et on pouvoir ne demandait qu'une chose; sortir. Une semaine. Peut-être un peu plus. Peut-être un peu moins. Il n'avait plus utilisé son pouvoir durant une semaine. A croire qu'il aimait se faire souffrir. N'en pouvant plus il détruisit le manuel. Une légère chaleur se rependit dans tout son corps. Que cela faisait du bien. Mais ce n'était pas suffisant. Il lui en fallait encore...

Un bruit d'agitation le fit se relever. Il ouvrit la porte, et fut surpris de découvrir quelques personnes réunis. Il entendit « New York » et sans en savoir plus il s'avança vers les mutants. Le gamin était près à tout pour sortir un peu de l'institut, dépasser les grilles d'entrée, et aller fouler le bitume de la route de ses pieds. Il voulait sentir l'air frais de l'extérieur. Tant de raisons qui le poussèrent à ce joindre à ce petit mouvement, ne sachant pas tout à fait de quoi il était question. Il l'apprit très vite; Une fête foraine. Il y avait mieux, mais ce n'était pas mal non plus. Va pour le parc d'attraction. La question des accompagnateurs fut rapidement résolut, et le rendez-vous de départ fut annoncé. Parfait.
L'heure du départ arriva. Alexandre était près. Tout de noir vêtu, il s'avança à la suite des cinq autres, constatant par la même occasion qu'il était le plus jeune de l'excursion. Ils durent prendre le bus, puis le métro. Pourquoi ne pouvaient-ils pas prendre une des voitures dans le garage? Il se tut, ne manifestant pas son désaccord avec le choix pris.

Les mains dans les poches, son air habituel sur le visage, il arriva à destination. Durant le trajet il n'avait parlé à personne. Il n'avait rien à leur dire, de toute façon. A la vue des attractions l'esquisse d'un sourire se dessina sur son visage. Cela faisait tellement de temps qu'il ne s'était pas rendu dans un lieu comme celui-ci qu'il serait mentir de dire qu'il n'était pas un minimum heureux d'être ici. Passant une main dans ses cheveux, il se remit en route, rattrapant le petit groupe. Malicia leur rappela les règles habituelles. L'une des demoiselles qui n'était pas X-men s'évanouit immédiatement dans la nature après avoir marmonner l'endroit qu'elle s'en allait rejoindre. Il la regarda partir avant de se retourner vers le lieu de la fête. Tant de bonne humeur autour de lui. Tant d'humain. Tant d'objets à exploser. Non. C'était interdit. Resserrant ses dents, il observa les autres avant d'avancer de quelques pas puis de s'immobiliser. « Un ballon mon petit? » Automatiquement, Alexandre fit volte face, fixant avec de grands yeux l'homme déguisé en clown qui tenait plusieurs ballon gonflés à l'hélium. Sans répondre il avança de quelques pas. « C'est gratuit tu sais? »

« Mais laisse moi! »

Revenant sur ses pas, Alexandre s'empressa de se diriger vers Malicia à un stand, qui proposait des Churros à Havok, tendit que le Clown s'en allait embêter une autre famille...

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13h et la journée n’était pas encore terminer. Jonglant entre les différentes tâches qui lui étaient demandées, Alexander n’avait encore prit aucune pause, et c’était un grand mot. Depuis quelque temps les X-men en général croulaient sous le travail, qu’il soit de nature scolaire avec les cours a dispenser, ou qu’il soit de nature éducative. Car en ces temps légèrement bouleversés, l’institut tentait de retrouver la stabilité durement acquise récemment. L’image des mutants laissait à désirer, et c’était du devoir des X-men de rétablir la bonne cohésion entre les groupes. Ils avaient reçu un ordre, celui d’accompagner tout élève en dehors de l’institut si la situation était jugée sans danger. Pour ne pas risquer de faire écrouler une nouvelle foi s le statut des X-men et celui de l’institut entier, ils devaient contrôler les moindres faits et gestes des élèves, malgré que la plus part étaient des jeunes de confiance. Alexander s’était donc fait à l’idée, et il était même attristé de voir que l’école du professeur Xavier avait diminué ses activités ces derniers temps. Les enfants et les adultes élèves étaient beaucoup plus calmes, et suivaient les règles à la lettre, et même si c’était une bonne nouvelle, les X-men s’ennuyaient. Alexander ne se levait plus en pleine nuit pour renvoyer un groupe de jeune dans leurs dortoirs respectifs, et il rechignait désormais de devoir faire un tour au rez de chaussée pour s’assurer que personne ne trainait dans les couloirs. Alors quand un groupe de 3 élèves était venu l’attendre devant la porte de la chambre il ne pouvait s’empêcher de se demander pour quelles raisons ils étaient là. Revenant d’un cours qu’il venait d’assurer, la tête encore remplie de termes géologiques il s’approcha du petit groupe en esquissant un léger sourire douteux du coin des lèvres. Une fois leur demande effectuée, il ne pouvait s’empêcher d’accepter leur requête, parce que dans leurs yeux, une envie intense brillait, et pour certains, notamment le jeune Alexandre, cette envie ressemblait d’avantage a un besoin. Ils voulaient aller faire un tour à la fête foraine qui venait de s’installer au centre de New York. Alexander n’était pas très friand de manèges a sensations, qu’il considérait comme une perte de temps pour le prix qu’ils valaient, néanmoins, il aimait l’odeur des gaufres et de la fumée que projetaient certains manèges. De plus Malicia avait déjà accepté la même demande et Alexander l’appréciait vraiment. Une bonne après midi se préparait et il savait que cela allait lui faire le plus grand bien.

Après le départ de l’institut, Alexander prenait son rôle très au sérieux. Il se sentait vieux, de par son grade, mais il ne l’était pas autant. Dans le groupe, en dehors d’Alexandre, qu’il comptait bien avoir à l’œil malgré sa mauvaise humeur, ils avaient tous a peu près le même âge. Tabitha était encore une élève mais elle n’était pas forcément gamine dans sa tête et puis, il y avait Lorna. Havok avait tellement vécu de choses avec elle, mais leur situation était plutôt ambigüe. Son retour lui faisait vraiment plaisir, et il ne sentait presque aucune différence par rapport à leur situation avant son départ, mais il était douteux quand à ses intentions envers lui, alors il ne disait rien qui pouvait laisser prétendre quoi que ce soit.

Arrivés enfin au point crucial de la sortie, ils arrivèrent devant les portes du parc d’attraction. La tête levée vers la pancarte qui surplombait l’arche d’entrée, il se mit à sourire. (Premier sourire depuis le départ, puisque Alexander n’aimait pas les transports en commun, mais prendre le Black Bird pour une telle sortie n’était pas une bonne idée, à moins de vouloir se mettre le frérot à dos) Ils étaient tous arrêtés, en groupe, sans bouger, car il y avait beaucoup trop de choix. Après que Malicia ait donné son numéro à toute la troupe, chacun s’en alla de son coté, avec en tête un point de rendez vous à respecter. Tabitha qui semblait de bonne humeur ce jour là avait décidé de s’exiler sur les quais… Alexander respectait ce choix, il la regardait donc partir en sortant son paquet de cigarette ainsi que son briquet. Pour lui, Tabitha restait une personne très intéressante, malgré son histoire dure à entendre. Elle faisait de son mieux, en tout cas il en avait l’impression. Malicia quand à elle avait trouvé sa voie : Direction le stand à Churros. Alexander attiré par l’odeur que dégageait la petite baraque, la suivit et entraina Alexander avec lui en appuyant sur son épaule. Le pauvre petit était tellement renfermé qu’il ne voulait pas le laisser seul dans ses pensées. Peut être qu’un geste aussi simple soit il pouvait lui faire changer d’idée ? Malicia lui proposa alors de piocher dans la barquette de churros, chose qu’il fit sans attendre. En même temps, Alexander jetait un œil aux alentours, pour vérifier que tout se passait bien. Jonglant entre sa montre et son regard perçant la foule, il comptait bien veiller sur les élèves, peu importe leur Age. Et puis, dans un coin de sa tête il cherchait Lorna, pour voir ce qu’elle faisait. S’attachait-il trop à elle… la n’était pas la question… L’après midi devait bien se passer un point c’est tout.

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Assise à la bibliothèque depuis le début de la matinée, Lorna commençait à trouver le temps long. Le nez plongé dans d’interminables ouvrages, elle parcourait vivement un manuel de géophysique, ses pensées vagabondant vers d’autres horizons. Voilà déjà 3 mois qu’elle était revenue à l’Institut Xavier, son retour avait été marqué de tant de changements. Cette année avait vu arrivé de nombreuses jeunes recrues, élèves et professeurs, dont les pouvoirs dépassaient de loin l’imagination la plus fertile. La jeune femme avait rencontré la plupart d’entre eux dans les couloirs du manoir ou dans la salle à manger, lui permettant ainsi de tisser de nouveaux liens d’amitié avec ses camarades. C’était un des éléments qui lui avait manqué lors de son séjour auprès de sa famille. La confrérie était en général composée de jeunes délinquants, des têtes brûlées dont la seule ambition se résumait à filer des raclées à ces humains « méprisants » et aux X-men qui leur barraient la route. Œuvrant chacun pour leurs propres intérêts, ils ignoraient jusqu’au sens du mot « fraternité » et ne se préoccupaient guère du sort de leurs condisciples. Coups bas et hypocrisie semblaient être les apanages des sbires de son père. Le moindre geste de tendresse était synonyme de faiblesse et Lorna ne pouvait leur prêter aucune confiance.

A l’inverse tout à l’Institut Xavier lui semblait différent. Les relations que l’on y fondait étaient profondes et résistaient à l’épreuve du temps tout comme à celle de l’absence. Lorna avait d’ailleurs été ravie de retrouver ses vieux amis et professeurs qu’elle aimait tant… Sans compter le jeune Alexander Summers, son petit-ami, avec lequel elle avait partagé tant d’épreuve et de bonheur. Leur retrouvailles n’avaient pas manqué de provoquer quelques remouds au sein de leur couple. L’aventure d’Alex avec la mutante Carmine avait profondément blessée Lorna, qui ne parvenait pas à comprendre la tromperie de son compagnon. Malgré la mort de la jeune femme, Polaris ne pouvait s’empêcher de se poser des questions sur elle. Qui et comment était-elle ? Comment et pourquoi avait-elle pu le séduire si aisément ? Devinant que ses interrogations aurait placé Alexander dans une position inconfortable, Lorna lui en avait fait grâce espérant le voir un jour faire le premier pas. Tout ce qui comptait à présent pour elle était leur amour retrouvé et elle savourait avec délice le moindre instant qu’ils pouvaient passer ensemble.

Sortie soudainement de ses pensées, elle vit ses camarades Alexander Wade et Tabitha Smith la rejoindre. Tout excités, ils souhaitaient se rendre à la fête foraine et proposèrent à Lorna de les accompagner. L’idée d’abandonner ses ouvrages scolaire le temps d’une après-midi ne lui semblait pas désagréable. Depuis toujours, l’étudiante adorait ce genre d’endroit. Les manèges à sensations fortes, les bonnes odeurs de gaufres et de hot dog qui émanaient de chaque stand, le cortège de bruits et de musique qui se faisaient entendre aux alentours… bref l’endroit idéal pour échapper au stress et aux préoccupations quotidiennes. Cette perspective l’enchantait et elle accepta donc avec grand plaisir cette invitation. Refermant avec vivacité son livre elle le reposa dans les rayons et ils partirent donc tout trois à la recherche de chaperons qui assureraient leur sécurité durant leur escapade. La situation de vie des mutants à New-York se faisant chaque jour plus difficiles, il était après tout normal que quelques mutants entraînés les protègent en cas de grabuges.

Malicia ayant d’ores et déjà accepté, Lorna eut l’idée lumineuse de proposer à Alexander d’être leur deuxième ange gardien. Malgré la quantité de travail qu’ils accumulaient ces temps-ci, la jeune femme espérait vraiment qu’il ne lui en voudrait pas pour cette réclamation. C’était pour eux, une nouvelle occasion de passer quelques heures privilégiées ensemble. Heureuse de constater que cette proposition ne semblait pas lui déplaire, Lorna le rejoignit et ils partirent ainsi tous les 5 vers le parc d’attraction, leur nouveau terrain de jeu de cette superbe après-midi automnale.

Une fois arrivés devant la porte du parc, Lorna fut ravie de constaté que la fête battait déjà son plein. De nombreuses familles étaient déjà rassemblées ici et les nombreux manèges qui s’élevaient à l’horizon, n’attendaient plus qu’eux. Tabitha s’éloigna brusquement du groupe et se rendit sur le quai. Cette jeune demoiselle craignait-elle donc la foule ? Malicia prit ensuite l’initiative de se rapprocher d’un stand et s’acheta des churros qu’elle proposa à Alexander. Après avoir fait un tour d’horizon de toutes les merveilles que recelait le parc, Lorna s’approcha à nouveau des deux X-men et s’acheta un hot dog. Elle n’avait après tout pas encore manger et ce petit casse-croûte était délicieux. Lorna se tenait aux côtés d’Alexander et attendit patiemment la suite des évènements. Peut être pourrait-elle leur proposer par la suite un petit tour en montagne russe.

Parc d'attraction, piège à... ?

~ A

sécurité

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