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 "La mort se trouve ..." [Pv Lorelei et Maiwenn]

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Ampère
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Ampère


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MessageSujet: "La mort se trouve ..." [Pv Lorelei et Maiwenn]   "La mort se trouve ..." [Pv Lorelei et Maiwenn] Icon_minitimeJeu 29 Oct 2009 - 21:51

La mort se trouve plus bas que six pieds sous terre


"La mort se trouve ..." [Pv Lorelei et Maiwenn] 22701110


Une main sur le volant, l’autre posée négligemment sur sa cuisse, Louise conduisait avec souplesse et menait la voiture à travers les grandes avenues de New York. A son bord, ses deux collègues, la Syrène assise près d’elle sur le siège du passager, et Lorelei sur la banquette arrière. La mécanicienne ne leur accordait pas trop attention et gardait les yeux rivés sur la route, essayant de résister à la tentation de respecter les limitations de vitesse. Elle sentait sous son pied toute la puissance de la voiture et cela en devenait vraiment frustrant. Pour elle, se trainer à une telle allure - une allure d’escargot, n'ayons pas peur des mots-, cela devenait terriblement éprouvant pour les nerfs...Mais en pleine ville, il y avait de forts risques de se faire arrêter si elle s’avisait d’appuyer trop sur le champignon. Une petite altercation avec la police, si peu de temps après la bataille du pont et l’attaque du maire, ce n’était peut-être pas recommandé et Louise doutait que ses supérieurs n’apprécient le manque de discrétion.

Prenant son mal en patience, elle se concentra sur la route, jetant un vague regard aux alentours. Autour d’elle, les rues défilaient et la voiture se mêlait au trafic important des longues avenues de la Grande Pomme, enchainant brefs embouteillages et conduite fluide. Comme à son habitude et à toute heure du jour, New York fourmillait d’activité. La ville vivait le jour et veillait la nuit, sans s’accorder de pause et sans s’octroyer le moindre repos. Partout dans les rues, les gens arpentaient les trottoirs, courant inlassablement d’un endroit à l’autre, toujours en retard, se hâtant en vain pour rattraper le temps qu’il leur manquait.

Les trois mutantes étaient sorties de l’infirmerie quelques minutes plus tôt, enfin libérées de l’emprise des docteurs et des médicaments, et profitant des températures clémentes. La mécanicienne se sentait plutôt bien à présent, même si son cou la démangeait encore. La cicatrisation allait demander plus de temps que le reste de ses blessures, sans aucun doute. Le picotement était certes des plus désagréables, mais le fait de se concentrer sur la conduite l’aidait à oublier momentanément la douleur. Et une bonne ballade la détendrait sûrement.

Maintenant il ne restait plus qu’à trouver un endroit où laisser la voiture, pour pouvoir continuer à pied. Se garer était certainement une des choses les plus délicates à faire dans New York et la chance dénicher une place était à peu près équivalente à celle de trouver un billet de 100 dollars sur le sol. Une seule solution s’imposait...Utiliser les parkings. Certes ceux-ci étaient payants mais la jeune mutante n’avait pas besoin d’argent pour soulever les barrières électriques des entrées, n’est-ce pas ? Son pouvoir se révélait bien pratique parfois...

L’entre du parking souterrain leur faisait face à présent. En s’approchant, Louis passa la main par la fenêtre baissée, elle se concentra sur la barrière électronique. D’un simple petit coup de pouce mental et d’un vague geste de la main, elle fit passer le courant dans la barrière, l’actionnant. Celle-ci se releva aussitôt dans un long grincement, leur laissant la voie libre. Un petit sourire en coin flottant sur son visage, Louise engagea la voiture avec délicatesse dans la voie d’accès avant de s’engouffrer dans les tunnels qui s’enfonçaient sous terre.

Le parking souterrain du centre commercial était plein comme à son habitude. Il ne fallait pas espérer trouver une place dans les premiers niveaux, les gens s’y jetaient comme des loups affamés...Sans compter ceux qui se garaient avec autant de talent qu’un manche à balai...Il fallait continuer en descendre, en croisant les doigts pour éviter de se retrouver un jour au centre de la terre...

Au niveau -3, elle trouva enfin son bonheur. Dans une manœuvre élégante, la mécanicienne gara son véhicule et descendit aussitôt de la voiture, heureuse d’étirer tous ses muscles endoloris. Dans le parking le silence régnait, il n’y avait personne en vue. Dans le silence pesant, le moindre bruit résonnait avec force, et les faibles lumières donnaient presque à l’endroit un aspect inquiétant. Enfin...Pour trois puissantes confréristes, cet adjectif n’avait pas de raison d’être. Louise fit un simple signe de tête à ses deux collègues, les invitant à remonter à la surface dans un geste muet. Puis elle s’avança tranquillement vers la sortie, les deux jeunes femmes sur les talons.

Dans son dos, dans les profondeurs du parking, elle entendit un bruit mais n’y prêta pas attention. Elle avait seulement envie d’une chose. Se retrouver à l’air libre, en toute tranquillité...


Dernière édition par Ampère le Dim 1 Nov 2009 - 22:39, édité 1 fois
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Maiwenn Short
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MessageSujet: Re: "La mort se trouve ..." [Pv Lorelei et Maiwenn]   "La mort se trouve ..." [Pv Lorelei et Maiwenn] Icon_minitimeVen 30 Oct 2009 - 9:33

Maiwenn n'avait pas été courageuse sur ce coup là. Elle avait glissé un mot à l'un des infirmiers de la Confrérie pour qu'il lui donne un anti-douleur. Il avait ronchonné mais les gens qui pouvaient dire non à la Syrène se comptaient sur les doigts de la main. Résultat : Elle se sentait en pleine forme tout en étant dans le chou et ses réflexes physiques étaient grandement atténués. Bah ! Elle s'en fichait du moment qu'elle pouvait encore réfléchir à la vitesse normale. Et ça, toutes les drogues que pouvait lui administré ce petit crétin d'infirmier, ne le lui enlèverait pas.

Maiwenn était donc à bouillir d'impatience intérieurement, dans une voiture de la Confrérie, conduite par Ampère pendant qu'elle même était assise sur le siège passager, Lorelei sur la banquette arrière. Maiwenn était attentive, elle regardait l'extérieur avec une petite flamme d’envie dans ses yeux marron. Mais bientôt, leur ballade commencerait. Elle ne doutait pas un instant qu'il y aurait des bagarres. Et ça la réjouissait plus qu'autre chose.

Ampère les gara enfin au niveau -3 d'un parking souterrain. Le lieu idéal songea Maiwenn en regardant l'ambiance qui régnait dans cet endroit. Elle esquissa un petit sourire. A la première sortie pour monter au niveau 0, 5 types moyens discutaient. Par types moyens 'entends, des ivrognes "moi je" et probablement anti mutant. Pour changer.... Bref. 5 représentants de la "masse". Maiwenn se demanda s'ils avaient regardé les infos. Si oui, ils les reconnaîtraient sûrement. Elle ne prévint pas Ampère qui se dirigeait droit vers la sortie en question d'un pas conquérant. Ca aurait été inutile, Ampère ne pouvait pas se laisser surprendre au point d'en faire une erreur de toute façon, c'était une bonne combattante.

Avec Lorelei elle s'avancèrent donc derrière Ampère, puis très vite et agacée, Maiwenn remonta la courte distance qui les séparait et arriva approximativement à la même hauteur que sa collègue. C’est alors q'un bruit distinguable de toutes se fit entendre. Maiwenn sourit et s'arrêta pour prononcer ses mots à cinq silhouettes invisibles, pour l'instant.

- Pas la peine de se cacher les gars, on n’est pas si monstrueuse que vous le croyez...

Rit-elle en prenant un timbre.... Effrayant. Trois des cinq sortirent alors de l'ombre, gros baraques, l'air pas content du tout. Ils avaient du prévoir de tendre une sorte d'embuscade dans l'escalier où un truc du genre. Parce qu'a part ça, Maiwenn ne voyait pas trop ce que pouvait faire cinq gaillard dans sous un escalier en béton pour monter au niveau 0...

- Et les deux autres alors ? Ils ont encore trop peur ?

Là elle leur montrait intentionnellement qu'elle était beaucoup plus forte qu'eux, elle leur montrait sa supériorité, les acculait face à leur faiblesse, à eux, pauvres et inutiles hommes.

- Sortez.

L'ordre avait claqué comme un fouet. Les deux commencèrent alors à marcher vers la lumière et le visage de Maiwenn s'éclaira. Elle adorait son don... Sa puissance face à cette sous espèce... Pendant les cinq secondes qu'elle avait pris pour regarder les deux dernier se mettrent a coté de leurs collègues, l'un en avait profité pour se donner du courage. Dans une tentative vaguement suicidaire il avait bondit vers elle tout en vociférant. Maiwenn faillit le neutraliser mais décida de le laisser à ces collègues.
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Lorelei Schönherz
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MessageSujet: Re: "La mort se trouve ..." [Pv Lorelei et Maiwenn]   "La mort se trouve ..." [Pv Lorelei et Maiwenn] Icon_minitimeDim 29 Nov 2009 - 23:18

Fröhliche Anekdote, oder die Erweckung der neuen Faschistin [Anecdote joyeuse, ou l'éveil de la nouvelle fasciste]

Einige Tage nach meiner Geburtstag,

Il était grand temps que nous sortions de l'infirmerie, je commençais à en avoir sérieusement marre de rester cloîtrée entre ces quatre murs, incapable de me relever sans faire preuve de la plus grande stupidité en appuyant à l'endroit précis où la douleur se faisait encore sentir, et qui allait durer un moment d'ailleurs. L'infirmier qui plus est n'avait pas du tout arrangé mon état d'esprit, faisant une remarque déplacée en constatant que les seules personnes qui devaient rester à l'infirmerie plus longtemps que les autres étaient toutes des femmes. Je lui aurais volontiers tranché la langue sur-le-champ, mais le temps que j'arrive jusqu'à lui, et que je puisse manier correctement le couteau depuis la main avec laquelle j'étais loin d'être habilitée, il aurait déjà répliqué par je ne sais quel procédé, sans doute une piqûre violente dans le cou. Et je ne tenais pas particulièrement à être envoyée de force dans les bras de Morphée, ce profiteur nocturne…
Lorsque nous atteignîmes le garage, la mécanicienne prit place au volant du véhicule, soit, de toute manière pour ma part c'était impossible. L'autre collègue s'installa à ses côtés, ce qui n'était d'ailleurs pas plus mal puisque mon bras droit étant dans le plâtre, je n'aurais pas pu m'accouder comme à mon habitude. Je pris donc place sur le siège à l'arrière de la mécanicienne, mon allure laissant songer à la statue du penseur, malgré mon nez chaussé de mes lunettes de soleil préférées, non pas pour ne pas être reconnue, après tout il n'y avait pas de raison que qui que ce soit eût pu m'identifier sur le pont de par mes soins pour rendre mon visage méconnaissable, etc. mais cela cachait mon regard, si bien que la peur pouvait s'insinuer chez les personnes que je pouvais croiser, mais bref.
Les rues de New-York jouaient vraiment un double jeu. Lorsque la lumière s'imposait, tout semblait étonnamment bienveillant et calme, malgré l'agitation causée par les grandes villes. Rien à avoir avec la nuit qui précédait mon entrée à la confrérie, où j'avais mis pour la seconde fois de ma vie un homme dans le cirage, puis dans les ténèbres éternelles. Je me souviens précisément de ce jour où la colère puis la peur et l'assurance de moi-même s'étaient succédées à la suite les unes des autres, provoquées par cette confrériste que je ne revis jamais plus. C'est dommage d'ailleurs, j'aurais bien aimé pouvoir la voir à l'œuvre et l'avoir à mes côtés durant les batailles, cela aurait pu être très intéressant, et enrichissant.

Bien que je fus encore une fois perdue dans mes pensées, une part de mon attention était tout de même dirigée vers la mécanicienne, car c'est avec grande peine qu'elle ne se mettait pas à accélérer pour foncer à toute allure, cela se ressentait lorsqu'elle faisait rugir quelque peu le moteur, ou bien encore lorsqu'elle prenait les virages sèchement. Mais elle faisait attention à ce qu'elle faisait, et c'était vraiment tout ce qui m'importait, il n'aurait pas fallu que nous soyons envoyées dans le décor, les chances de survie sont moindres et à tous les coups, si nous n'étions pas mortes, il eût fallu nous confronter aux autres automobilistes et aux forces de l'ordre. Soit cela aurait pu être drôle mais nous n'étions pas spécialement prédisposées à essuyer une vague de balles sans être touchées.
Enfin elle décida de l'endroit où nous allions continuer notre chemin à pied. Elle alla se garer sur un parking souterrain, à quelques niveaux au-dessous du sol même si je n'avais pas trop prêté attention à combien de niveaux exactement. En sortant, je fus obligée de retirer mes lunettes, car bien que le parking souterrain fut éclairé, il demeurait pas moins sombre. Je n'aimais pas trop être ainsi dévoilée car l'on pouvait parfois me fixer à cause de mes yeux verrons, mais tout à la fois dans l'état actuel je m'en fichais royalement, car qui osait lancer une insulte vis-à-vis de mes yeux aura à voir si ses poumons peuvent tenir plus d'une minute en respirant le gaz magnifique que je produisais intérieurement. Toutefois, pour une raison absconse, j'enfilai des gants, sans doute parce que j'eus la surprise de voir que j'en avais dans mes poches, je ne me souviens même plus si j'en avais sur le pont ou non, soit, ce n'était pas vraiment grave.
La mécanicienne nous devança la collègue et moi, mais très vite elle fut rejointe par cette dernière tandis que je restais derrière. Un bruit bien distinct résonna dans le sous-sol et la collègue réagit vivement, les exhortant de se montrer. Elle était particulièrement convaincante et persuasive parce dès l'injonction effectuée l'un deux voulut se jeter sur elle, mais celle-ci ne semblait pas réagir. Le combat dernier ou les calmants auraient-ils amoindri ses réflexes ? Quoiqu'il en soit alors qu'il s'approchait dangereusement d'elle mais que visiblement elle n'allait pas contrattaquer, je fis demi-tour et frappais dans la pomme d'adam, et si ma force ne permettait nullement de la lui exploser, du fait que je n'étais pas habilitée au combat rapproché ni que cette main-là était celle avec laquelle j'étais la plus adroite, elle suffisait amplement à le faire reculer en toussant, évacuant des odeurs nauséabondes et pestilentielles.

Là il y eut en moi un déclic étrange, je devins étrangement calme malgré ma colère pour ce genre de personnes déjà antipathiques à la base mais qui se révélaient l'être encore plus sous l'effet de l'alcool. Et alors que l'autre homme se tenait la gorge en toussant à la mort, je fis un sourire presque machinal, et empreint d'un tel sérieux qu'il en devenait étrange. D'ordinaire je n'affichais rien lorsque cela arrivait, ou bien c'était la peur. Là, c'était tout autre, j'étais totalement sûre de moi. Puis ces quelques mots m'échappèrent :
« Es ist Zeit… für die Vernichtung ! » [C'est l'heure de l'extermination !] et ces mots prononcés avec le même timbre de voix que celui qu'avait utilisé auparavant Hitler.
Mais naturellement aucun d'eux n'avaient les facultés de comprendre un traitre mot d'allemand, de même que mes collègues par ailleurs, et je doute qu'elle pouvait le déduire, elles ne me connaissaient pas vraiment. À l'inverse je ne comprenais presque rien de ce que ces aberrations disaient, à part un mot nous assimilant toutes les trois à des êtres canins de sexe féminin. Mais si j'avais été seule, c'eût été facile, j'aurais répandu mon monoxyde de carbone sur toute la largeur possible et les aurais ainsi gazé, mais il y avait mes collègues, je ne pouvais pas prendre le risque qu'elle trépasse par ma faute. Quoi qu'il en soit, j'étais désormais prête à en découdre, et si aucune d'elles n'allaient se résoudre à les tuer lorsque le combat sera fini, je m'en chargerais. Il ne restait plus qu'à espérer qu'aucun d'eux n'avait d'arme à feu…
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Ampère
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MessageSujet: Re: "La mort se trouve ..." [Pv Lorelei et Maiwenn]   "La mort se trouve ..." [Pv Lorelei et Maiwenn] Icon_minitimeVen 4 Déc 2009 - 11:08

Pressée de sortir du parking et de rejoindre l’air frais et...Simplement frais en réalité, parce qu’on ne pouvait pas vraiment dire que l’atmosphère de New York était pure, respirable et propice aux poumons...Enfin bref...Après avoir été retenue dans plusieurs heures d’affilée entre les quatre murs immaculés de l’infirmerie, elle n’aspirait qu’à une chose. Rejoindre la surface et se sentir libre l’espace d’un instant, et au passage oublier la défaite du pont. Autrement dit, se changer les idées et pourquoi pas, de prendre un café...Le genre de choses que faisait la majorité des gens normaux et auxquelles il était bon de s’adonner de temps à autre, entre deux attaques et de missions de vengeance.

Le parking était une zone publique, accessible pour tous, fréquentée par de nombreux citoyens...Groupes d’amis, couples, familles entières...Toutes sortes d’individus fréquentaient le centre commercial à cette heure-ci. Mais au niveau -3 du souterrain à cet instant précis, l’étage était vide, exception faite des trois mutantes...Et de leur cinq attaquants. Mue par son envie de sortir au plus vite et seulement concentrée sur la sortie, elle ne s’occupa pas immédiatement du bruit derrière elle. Ce ne fut que lorsque la voix de Maiwenn retentit dans son dos, froide et agressive qu’elle s’arrêta nette. Ignorant à qui elle s’adressait, une bande de types apparemment. Elle se retourna aussitôt, juste à temps pour apercevoir les interlocuteurs de la Cyrène...Trois homme...Ou plutôt trois caïds, l’air peu engageant, et qui ne devaient pas prétendre vouloir prendre le thé avec les trois mutantes. Maiwenn ne s’était pas trompée quant aux intentions de ces hommes, pas plus sur le fait que le groupe n’était pas complet. Les absents ne tardèrent à apparaître. L’instant d’après, l’un d’eux se jeta sur la confrériste qui restait immobile...Mais son attaquant ne parvint jamais jusqu’à son but. L’intervention de Lorelei l’en empêcha, lorsque l’allemande intervint, le frappant fortement au cou de son bras valide. Son adversaire, accusa le coup et fut projeté en arrière, la respiration coupée et les niveaux de testostérone et d’adrénaline en forte hausse.

Encore légèrement en retrait, Ampère ne réagit pas immédiatement. Lorelei se mit soudain à crier quelque chose que la mécanicienne ne comprit pas, dans une langue hachée et vaguement désagréable aux oreilles de Louise...De l’allemand certainement...Évidemment, elle ne comprit pas un traitre mot mais le ton de sa consœur lui disait que ses paroles n’étaient pas des plus amicales...Peut-être tout simplement des insultes ou des menaces dans sa langue natale...Pas besoin d’aller chercher bien loin. Et d’ailleurs la signification de ces mots étrangers n’était pas dans les priorités de Louise. Non, ce qui importait, c’était l’attitude des collègues de leur attaquant...Quatre types qui s’avançaient d’un air menaçant pour venger leur ami.

Les muscles encore engourdis et le corps douloureux, Louise décida de rester en retrait. Elle pouvait attaquer de loin et autour d’elle, les véhicules garés et le système d’éclairage lui proportionnaient toute l’énergie dont elle avait besoin. Encore furieuse et peu disposée à la négociation et à l’indulgence, surtout avec ces humains inférieurs, Louise s’avança d’un pas. Elle ne comptait pas tuer ces types juste leur donner une autre leçon, puisque apparemment la riposte de Lorelei n’avait pas été suffisante...

Se concentrant brièvement, quelque chose d’un peu douloureux dans son état, elle se focalisa sur un néon du plafond. Cela ne serait qu’un avertissement...Elle n’attendait qu’un geste...Le moindre geste suspect serait évidemment le feu vert pour une attaque...Au fond d’elle, elle n’espérait qu’une chose, que l’un d’entre eux lui fasse un signe pour qu’elle puisse passer sa frustration sur lui...

Elle ne fut pas déçue. Le groupe n’avait pas l’intention d’enterrer la hache de guerre. De là où elle se trouvait, Ampère le vit plonger sa main dans sa poche. L’instant d’après, la mutante aperçut un reflet métallique dans sa main...Un couteau ! Une simple arme blanche qui n’allait absolument pas mettre les trois jeunes femmes en danger...Mais cela suffisait à donner à Louise l’envie de lui faire passer sa témérité, à cet avorton.

Les humains étaient vraiment des êtres pathétiques...Déjà concentrée sur le néon, la mécanicienne n’eut besoin que d’une simple poussée mentale, elle fit jaillir le courant, le foudroyant littéralement sur place. L’homme perdit aussitôt connaissance devant la force de l’attaque et tomba a leurs pieds, sous les yeux horrifiés de ses compagnons.

« M**D* ! »

Les trois gars commençaient à reculer vivement...Le quatrième, victime de la défense efficace de Lorelei, tentait également de s’éloigner, tant bien que mal, la main au cou et la respiration encore saccadée. Le quatuor d’imbéciles venait de se rendre compte que leurs proies n’étaient peut-être si faibles que ça...

« Des mutantes du pont ! »

Ah zut, non content de découvrir qu’elles étaient des mutantes, les gars venaient de les identifier. Il était vrai qu’elles avaient joué un rôle important dans la mort du maire, la destruction du pont et des infrastructures publiques, l’assassinat de plusieurs dizaines de policiers,...Que des bonnes choses. D’ailleurs les hommes ne s’étaient pas trompés et ils faisaient à présent volte face abandonnant leur confrère allongé inconsciemment sur le sol. Devant le danger qui leur faisait face, les pas si braves humains prenaient leurs jambes à leur cou, détalant comme des chiens. Alors qu’elles les regardaient s’échapper sans rien faire, la vérité frappa soudain Louise de plein fouet...Ou plutôt il y avait plusieurs possibilités et aucune ne plaisait à Ampère...Soit ils allaient chercher du renfort soit ils allaient les dénoncer. Quoi qu’il en soit, elles ne pouvaient les laisser s’en sortir si facilement. La fille latine eut un petit sourire puis s’adressant à ses consœurs, elle lâcha d’un ton calme et posé.

« Une petite chasse, ça vous tente ? »
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Maiwenn Short
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MessageSujet: Re: "La mort se trouve ..." [Pv Lorelei et Maiwenn]   "La mort se trouve ..." [Pv Lorelei et Maiwenn] Icon_minitimeDim 17 Jan 2010 - 15:46

Maiwenn ne s'était pas trompée en pensant que l'une de ses collègues régirait immédiatement pour neutraliser l'opportun. Lorelei d'une seule et habile manipulation de son bras valide laisse l'être inférieur suffoquant, au sol, en train d'essayer de se contraindre à respirer normalement tout en rampant pour s'éloigner d'elles. Pauvre chou. Les quatre autres qui n'avaient pas plus inventé l'eau chaude que le premier, commencèrent à s'avancer, menaçants à la manière des rugbymen qui acculent une crevette. Ampère interrompit prestement leur avancer en électrifiant le porteur d'une arme blanche que Maiwenn n'avait identifié que grâce à son ouïe, n'étant pas placée dans le bon axe pour voir l'arme en elle même. L'un deux (un génie celui-là) s'écria de sa voix désagréablement nasale "Des mutantes du pont !". Un génie vous dis-je. Ce fut le signal du repli pour eux. Maiwenn soupira. Comme si elles pouvaient les laisser partir maintenant. New York avait tellement été mis sur le qui vive que les mutantes auraient tôt fait de son prendre une vingtaines d'hélico blindés sur la gueule et toutes les forces armées du coin. Pas que la Confrérie aient peur de se recevoir un tel comité d'accueil hein. Mais franchement, où était l'intérêt. Maiwenn aurait trouvé sa victoire fade contre ses insectes. Son nouveau type de gibier, c'était les Xmen désormais. Parce qu’ils menaçaient l'idéal mutant de Magnéto, parce que c'étaient c'est ennemis. Fin de l'histoire et pourquoi cherché plus loin ? Ampère en était au même stade de réflexion apparemment car elle lança : "une petit chasse, ça vous tente ?".

- Evidement.

Sourit la Syrène, carnassière.

- Ils sont en train de remonter le niveau -2, je me permets de faire un petit quelque chose pour qu'on les rattrape plus vite, ça ne vous dérange pas ?

Et aussi tôt sa voix, tout en parvenant en oreilles de ses partenaires partaient droit vers les quatre inférieurs se modulait pour changer totalement de sens à la fin, et finalement les hypnotisait totalement. Ils ne pouvaient, ne voulaient plus bouger. Maiwenn entendit l'un d'eux, figé en pleine course se casser la figure et rester au sol, lobotomisé. L'un deux avait l'air d'arriver à remuer, mais le temps qu'il s'échappe à l'emprise de la Syrène, les Consoeurs seraient déjà penchées sur leurs cadavres.
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Lorelei Schönherz
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MessageSujet: Re: "La mort se trouve ..." [Pv Lorelei et Maiwenn]   "La mort se trouve ..." [Pv Lorelei et Maiwenn] Icon_minitimeJeu 21 Jan 2010 - 12:12

Nom d'un chien, j'avais mal positionné mes doigts en frappant, ce qui me valut alors une douleur supplémentaire que je n'avais pourtant pas souhaitée. Pourquoi fallait-il que le sort s'acharne sur moi alors que j'avais déjà bien assez souffert comme ça lors de l'attaque au pont ? Enfin pour être tout à fait exact, la première sensation qui se manifesta ne fut qu'une légère gène, ce n'est que dans quelques heures que j'allais vraiment ressentir cette douleur comme étant à son apogée, pour l'heure, l'adrénaline faisait son effet, et j'avais d'autres chats à fouetter que de me soucier de ma main, comme par exemple exterminer ces misérables, et non pas pitoyables car qui eût éprouvé de la pitié pour cette caste inférieure, personnes nées avec le mauvais sexe.
D'ailleurs, la suite s'annonçait plutôt bien, car l'homme que j'avais frappé semblait avoir de lourds problèmes pour se remettre d'un choc violent qui lui coupait la respiration de manière régulière, sans le tuer, fort heureusement. Cela aurait été bien trop dommage qu'il meure par étouffement et non par asphyxie. Avec tout ce que l'on avait pu subir jusqu'ici, de par notre état de femme ou de mutante, l'heure n'était plus à l'humiliation, mais à la répression, pure mais pas forcément simple. Ce n'était pas simple, pour la simple et bonne raison que je ne le pouvais tout simplement pas, je n'avais pas d'arc sous la main ou d'arme blanche, et que mon pouvoir nécessitait 60 secondes pleines avant de réellement tuer. Qui plus est ma force physique était moindre, et je ne pouvais compter que sur un seul bras, ces hommes avaient donc sensiblement bien plus de force que moi, et c'eût été peine perdue que de me lancer droit dans la rixe, d'autant plus que je n'y étais absolument pas habilitée.
Mais je fus encore plus mal à l'aise lorsqu'il fut clamé haut et fort que nous étions les mutantes responsable de tout ce grabuge sur le pont, cette joyeuse fête de contact physique intense. Mais pire encore était la panique dans cette voix, car un pauvre homme seul n'était rien, mais cinq, c'était un problème bien plus complexe à élucider. Enfin, très peu après, je me rendis compte que ce n'était un problème vraiment que pour moi, car en considérant l'acte d'Ampère avant que nous ne soyons reconnues, à savoir abattre la fureur foudroyante d'une femme sur un homme, elle pouvait tout à fait tous les électrocuter un à un ou tous en même temps. Puis lorsque la proposition de chasse fut ouverte, personne n'y voyait le moindre inconvénient, et si je ne fis qu'acquiescer en émettant un léger son d'approbation, la réponse de Maiwenn fut d'autant plus claire. Puis elle prit les devants en modifiant gracieusement sa voix, j'ignorais alors quel effet cela allait avoir exactement, toujours était-ce que cela allait nous permettre de les rejoindre et d'en finir avec eux au plus vite.

Ce n'était peut-être qu'un pressentiment ou une simple impression, mais je ne sentais pas l'utilité de courir à leur rencontre, je me contentais seulement de hâter le pas mais sans réelle précipitation. Je me sentais étrangement calme, certes pas un calme absolu comme si je m'étais mise à la méditation, mais je ne faisais pas mine de la moindre agitation perplexe, alors que je pouvais très bien mal terminer la journée, et m'en sortir avec des blessures plus graves encore que celle que j'avais déjà. Mais il régnait en moi une sorte de confiance en moi-même et en mes collègues qui m'empêchait vraiment de craindre quoi que ce fut, bien que des trois c'était très certainement moi la moins expérimentée et la plus vulnérable. Je marchais donc d'un pas rapide et assuré en même temps, sans qu'aucune raison particulière n'aurait pu l'expliquer à ce moment-ci.
Le premier homme que nous aperçûmes fut celui-là même que j'avais auparavant frappé durement. Je lançai un bref regard vers mes deux collègues qui m'accordèrent le droit de terminer mon œuvre. Ce misérable éprouvait encore des difficultés quant à regagner une respiration normale, ce qui montrait que j'avais du frapper assez mort tout de même, ce qui, même si je ne le montrai pas, me réjouissait. Ce qui me surprit c'était qu'il ne faisait plus un seul mouvement pour nous fuir, il restait tout simplement allongé au sol, était-ce là l'effet du pouvoir de Maiwenn ? Si oui, c'était prodigieux. Lorsque je me rapprochai de lui, il se retourna pour voir qui cela pouvait bien être, et malgré des yeux complètement dilatés, je pus lire sa peur. Apparemment, il n'était pas encore assez déchiré ou défoncé pour ne plus agir de lui-même. Je m'approchai toujours plus près et lorsque je fus tout juste à côté, j'envoyai mon pied directement sur la gorge et le contraignis à poser sa tête au sol, avec une délicatesse aussi grande que celle que pouvait avoir le Fléau.
Si j'avais eu la moindre compassion à son égard, j'aurais pu penser : le pauvre. Mais il n'en était rien, peu importait les mots qu'il aurait pu me dire, il restait un homme, et notre agression avait scellé son destin. En parlant de mots d'ailleurs, je ne comprenais absolument pas tout ce qu'il pouvait dire, mais s'il ne bougeait plus un seul membre, sa langue elle ne faisait que de bouger dans un flot incompréhensible de sons. Certes certaines insultes me parvenaient aux oreilles, mais pour lui c'était inutile, il allait mourir, un point c'est tout. C'était d'ailleurs amusant de voir que sa respiration allait être mise à l'épreuve par trois fois successives. Je lui dit, dans un anglais particulièrement recherché :
« Daigne te calmer et s'offrira à toi la possibilité de respirer. » Naturellement, que respirer, il fallait bien se douter qu'il ne s'agirait que de respirer ce précieux monoxyde de carbone. Je desserrai légèrement mon étreinte pour lui permettre de respirer un peu mieux, mais je restai sur le qui-vive, le moindre signe de réponse physique et je lui écrasai la pomme d'Adam. Je voyais la terreur dans ses yeux, accentuée par mes doigts qui comptaient les secondes. C'était long à attendre soixante, mais c'était tellement amusant de le voir tenter de se débattre pour essayer de respirer de l'air et non pas mon gaz. Je sentais sa respiration s'accentuer sauvagement, son cœur devait très certainement suivre. Puis son regard se perdit dans le vague et de sa bouche sortait un filet de bave totalement immonde, lorsqu'enfin il rendit son dernier soupir. Devant un tel spectacle, j'abaissai violemment le pied pour lui broyer le cou. En retournant vers mes collègues en pleine traque, je ne pus réfréner l'envie de dire : « Même morts ils ne peuvent s'empêcher d'être abjects… »
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Ampère
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MessageSujet: Re: "La mort se trouve ..." [Pv Lorelei et Maiwenn]   "La mort se trouve ..." [Pv Lorelei et Maiwenn] Icon_minitimeJeu 28 Jan 2010 - 1:14

Avant de poser le pied sur le sol américain, Louise n'avait jamais fait preuve d'une violence extrême envers les humains. Certes, elle avait réussi à dissimuler sa mutation aux yeux du monde, et cela lui avait évité pas mal d'ennuis. La mécanicienne était parvenue à se faire discrète et seule la vie dans la rue, agrémentée de quelques bagarres régulières, lui avait fait goûter à la violence, mais cela n'avait jamais vraiment été plus loin. En prenant service dans la Confrérie, elle avait su ce que cela signifierait pour elle...Passer à la vitesse supérieure, tuer ces êtres abjects qu'étaient les humains, prendre la vie de ces hommes qui la regardaient comme si elle était la dernière des abominations. Et maintenant le temps était venu à la revanche...Sa revanche contre ses propres démons, ses propres souvenirs, autant de douloureuses pensées qui affluaient à sa mémoire, prêtes à la submerger. Et pour pallier à cette tristesse qui menaçait de s'emparer d'elle, Louise avait trouvé la solution, rentrant dans l'organisation terroriste sous les ordres de Magnéto, et elle adoptait peu à peu les idéaux et les doctrines de ce leader...Affronter les hommes, se débarrasser des gêneurs en faisait partie, et la jeune femme en avait accepté autant le caractère lugubre que les conséquences. Certains policiers du pont avaient sûrement péri sous sa main, quand elle leur avait bien malgré elle balancé l'hélicoptère dessus, puis quand elle les avait affrontés directement. Mais Louise n'y avait jamais vraiment pensé...Elle n'avait pas pensé à eux en tant qu'individus mais en tant que groupe. Pour elle, ils avaient été l'ennemi, le danger et c'était tout juste si elle leur donnait une dimension vivante...

Mais cet homme qui périssait devant elle, sous la torture habile et maitrisée -et particulièrement sadique- de sa consœur Lorelei, Ampère trouvait cela différent. La proximité y était sans doute pour quelque chose, les circonstances également. A cet instant précis, elle assistait à la lente agonie d'un homme, dont les dernières secondes devaient équivaloir à l'enfer, tandis que le pied de sa Némésis écrasait inexorablement sa gorge. A quelques mètres de là, Louise ne bronchait pas...Même si l'humain avait crié à l'aide, en admettant qu'il ait pu se débarrasser de l'emprise de l'allemande et de Maiwenn, elle n'aurait certainement rien fait. La vie quittait leur victime et cela ne la gênait pas...elle se contentait de rester simple spectatrice...Pourtant, dire qu'elle aimait regarder la mort aurait été mentir, et lorsque la botte de la confrériste écrasa purement et simplement le cou de l'homme, elle ne put s'empêcher d'avoir un bref mouvement de dégoût, bien qu'elle s'obligea à ne pas détourner la tête. Les traits figés, les lèvres serrées et les sourcils froncés, elle ne disait rien et ne répondit même pas lorsque Lorelei prit la parole. Ses yeux vides d'expression restaient à présent fixés sur le cadavre à leurs pieds et elle ne ressentait ni compassion, ni remords...En réalité, seul subsistaient un mélange de haine contre cette humanité qu'elle haïssait et le soulagement de voir l'un d'entre eux allongé sur le bitume...cet homme dont le corps était encore chaud mais dont le dernier souffle s’était bel et bien estompé à présent.

Pour lui, c'était fini, et si Louise avait correctement tenu ses comptes, il devait en rester trois, mais de là où elle était, elle ne voyait absolument rien. Un bruit dans le fond attira soudain son attention...Dans le silence presque sépulcral du souterrain, on entendait un faible bruit de pas...Accompagné par le souffle irrégulier d'un homme affolé, dont le cœur devait s'emballer avec force...Et ce bruit, musique mortuaire pour un homme perdu, amplifiée par l'espace vide du niveau, lui arracha un sourire. S'adressant à ses compagnes d'un ton posé, elle lâcha:

"Le suivant est pour moi."


Puis elle s'éloigna du trio, les deux confréristes et le macchabée au sol...Avant de repérer rapidement sa prochaine victime, qui n'était pas très loin, comme prévu. Il tentait de s'éloigner en titubant mais c'était peine perdu pour lui...Sans avoir le pouvoir de le clouer au sol comme Maiwenn, Ampère avait d'autres arguments...Elle se concentra, non pas sur l'homme, mais tout ce qui l'entourait, et elle commença à jouer avec lui, allumant et éteignant alternativement les lumières de veille du souterrain au dessus de lui, allumant ainsi que les phares puissants des voitures. Aveuglé et désorienté, et toujours sous l’emprise de la Syrène, le pauvre bougre ne devait même plus être conscient de ce qui lui arrivait...Inutile de s'approcher de lui, Louise l'achèverait de là où elle se trouvait. Et ce fut ce qu'elle fit, sans hésitation, attirant l'électricité du moteur d'une voiture quelconque dans sa main, avant de la renvoyer vers sa cible dans une puissante rafale, qui fit tomber l'homme au sol. Facile. Efficace. Une mort plutôt rapide, comparée à la fin de la victime de Lorelei. Mais toute autant douloureuse...

Bien. Trois moins un. ...Il en restait deux, mais ceux-là, elle les laissait volontiers aux autres...
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Maiwenn Short
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MessageSujet: Re: "La mort se trouve ..." [Pv Lorelei et Maiwenn]   "La mort se trouve ..." [Pv Lorelei et Maiwenn] Icon_minitimeJeu 25 Fév 2010 - 16:07

HRP : Tout d'abord, navrée de l'attente. J'ai accumulé les contre temps (trop de travail, pas d'inspirations en passant par les problèmes personnels). Toujours utile qu'aujourd'hui j'essaye de m'y remettre, alors souhaitez moi bonne chance et en jugez pas trop sévèrement la basse qualités de mes prochains post s'il vous plaît !

Les trois femmes montèrent et Maiwenn s'avéra être d'une distraction rare. Elle était en faîtes aux prises avec un incendie de douleur qui s'était déclaré à l'endroit d'une de ses blessures. La morphine ne faisait déjà plus effet ? Voilà qui était fort contraignant, la soirée ne faisait que commencer ! Pendant que Maiwenn battait nerveusement des cils, tentant de se concentrer sur autre chose que sur son mal (il parait que ça marche pour l'oublier, il parait), Ampère venait juste de faire son affaire de l'un des trois survivants. Maiwenn cligna des yeux encore une fois, mise devant un choix compliqué. Soit elle était raisonnable et laissait Lorelei s'amuser, soit elle ne l'était pas et essayait sa nouvelle technique sur l'un d'eux, sachant que état de santé faible et pouvoir à forte dose n'avait jamais fait bon ménage chez elle.

Elle fit son choix (le mauvais je précise). Ouvrit la bouche. Cria.

Tout en prenant soin d'épargner ses partenaires et l'homme dont se chargeait à présent Lorelei, elle fit grimper les décibels à une vitesse hallucinante. La force de son était telle une fois qu'elle l'avait déchaîné que la maîtriser pour ne pas blesser ses équipières et elle même avec devenait compliqué. Elle n'avait jusque là fais que tester cette attaque, suite à avoir vu un documentaire sur le son (chose rare, Maiwenn ne s'estimait pas dans le besoin de devenir physicienne de haut niveau pour contrôler son pouvoir) montrant les effet destructeur que celui-ci pouvait avoir sur le corps humain.

Du sang coula sur les tempes de l'homme qui criait d'une douleur infernale, criait sans même pouvoir s'entendre, ses tympans n'étaient plus que des organismes meurtris incapables de resservir. Les dégâts étaient internes. Des nombreuses lésions au niveau cellulaire. L'homme était mort, de la pire façon que l'on pouvait imaginer. Maiwenn arrêta de crier et reprit son souffle.

- Ca fonctionne tout compte fait...

Fit elle d'une voix toute à fait sereine. Elle devait maîtriser son pouvoir mieux que ça, continuer de s'exercer ! Elle n'avait aucun regret pour le cadavre gisant au sol. Elle ne le regardait même plus, déjà encore plus loin sur la voix de l'excellence. L'émission affirmait que le corps pouvait finir en une sorte de bouillie. Maiwenn aurait bien voulu essayer, mais cela aurait pu atteindre ses partenaires, et ça c'était pas une très bonne idée.
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Lorelei Schönherz
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MessageSujet: Re: "La mort se trouve ..." [Pv Lorelei et Maiwenn]   "La mort se trouve ..." [Pv Lorelei et Maiwenn] Icon_minitimeLun 1 Mar 2010 - 23:58

Spoiler:

Si j'avais eu à établir une critique de la situation quant aux moyens de mettre hors d'état de nuire, ou hors d'état tout court en fait, ces abjectes créatures, il m'aurait toutefois été bien dur de déterminer laquelle de nous trois avait été la plus cruelle dans le lot, entre les éclairs foudroyants d'Ampère qui avaient secoué le corps de ce misérable comme un simple feuille, le cri déchirant littéralement de Maiwenn qui avait sans doute même plutôt déchiqueté l'intérieur du crâne de cette pourriture, ou mon gaz qui imposait une minute pleine avant d'achever complètement ces raclures. Ces trois morts différentes avaient chacune leur moyen propre pour un résultat identique. Cependant, si le mien n'avait rien d'extraordinaire si l'on prenait comme critère le côté théâtral ou spectaculaire de la chose, la mort à petit feu en refusant à l'organisme l'oxygène devait être particulièrement très insupportable et longue, et je ne voulais même pas imaginer comme cela était il y a de ça trois quarts d'un siècle auparavant, en utilisant des gaz qui exigeaient une durée bien plus longue que le mien.
Mais la plus surprenant des trois restaient en tout et pour tout Maiwenn, cela tenait surtout aux possibilités offertes par don pouvoir. Sa façon de moduler le timbre de sa voix était vraiment impressionnant, surtout en considérant les effets que cela avait produit sur tous, mes collègues et moi exceptées. Toutefois, lors de sa dernière participation à l'ordre que nous devions instaurer, et auquel j'aspirai énormément, je sentis qu'elle n'avait même pas encore atteint ses limites, car si nous avions été épargnées bien que le cri restât perçant à nos oreilles, je n'osais même pas imaginer la puissance qu'elle pouvait révéler si elle ne retenait absolument rien du tout. Cela dépassait tout simplement mon imagination, mais je me promis de lui en parler à l'avenir, car je ne pourrait de toute manière pas assister à cela, pour des raisons évidentes. Mais Ampère restait également très impressionnante aussi, autant par son pouvoir que par sa stratégie de transformer les derniers instants de ce mâle puant l'alcool en un supplice abominable. J'avais vraiment l'impression d'être une vulgaire recrue et barbare qui plus est comparée à ces deux-là, mais le jour viendrait où on sera forcée de me reconnaître à ma juste valeur, dans un monde nettement meilleur que celui dans lequel nous étions tous envoyés et que la plupart des êtres humains corrompait.

Me relevant tout juste après avoir broyé la gorge de ce type, je lançai un regard rapide respectivement vers Ampère et Maiwenn. Je vis dans le regard d'Ampère qu'elle laisserait à ses deux collègues tout le soin de terminer ce que nous avions commencé, mais je ne doutai pas que dans le cas d'un problème quelconque, elle interviendrait. Quant à Maiwenn, elle venait tout juste d'achever ce déchet, et bien que je sois persuadée qu'elle soit encore en mesure d'écraser un autre insecte répugnant, il me semblait plutôt légitime que cela me revînt de droit. Soit, de toute manière, tous devaient périr, ils n'étaient pas les premiers, et étaient également loin d'être les derniers, j'avais désormais pour but de purifier ce monde et d'y établir les véritables valeurs qui devaient exister, et pour ce faire, il fallait supprimer le mal à la racine.
Ce fut donc d'un pas décidé et assuré que je m'étais dirigé vers le dernier être humain insignifiant dans sa valeur mais important sur le moment, afin d'en finir avec ce petit groupe intolérant et misogyne en prime. Mais la haine des mutants et se permettre d'insulter des femmes de chiennes ne pouvaient avoir qu'une seule fin, la mort. Lorsque j'arrivai tout près de lui, alors qu'il semblait encore immobilisé par le pouvoir de Maiwenn, j'envoyai mon point contre son visage mais à ma grande stupéfaction, celui que Ampère avait foudroyé en premier n'était pas le seul à s'être doté d'un couteau, et je sentis l'horrible déchirure s'effectuer le long de mes doigts. Une blessure qui ne serait pas profonde, mais qui restait douloureuse. Loin d'être inutilisable, ma seule main valide allait me causer du tort à son tour, sans compter des phalanges qui en avaient pris un coup lors du premier coup. En perdant mon sang-froid, je m'avançai contre lui au point de sentir son odeur imbibée d'alcool fort, en faisant crier mon bras gauche par le contact mais cela évitait surtout qu'il bouge trop sa main armée, et d'un geste très rapide de l'autre main je lui crevai les deux yeux, net. Car à défaut de pouvoir le forcer à lâcher son arme par la force brute, il la lâcha à cause de la douleur.
Je le repoussai violemment contre un mur et il s'effondra au sol tellement la douleur était insupportable, je le poussai pour qu'il soit alors sur le dos, complètement taché de sang, et en deux mouvements de pieds rapides, je lui écrasai d'une part le seul élément qui lui permettait de s'affirmer comme étant un homme, et de l'autre je lui fis se déboîter la mâchoire et il s'évanouit, comme ce que l'on m'avait dit une fois, bien que je n'avais jamais eu l'occasion de le tenter. Puis la rage commençant légèrement à se dissiper pour éviter que je ne m'acharne sur un corps inerte, je saisi le couteau et l'enfonçai dans la trachée, avant de laisser le couteau sur place. De toute manière, j'avais toujours mes gants, dont pas la moindre empreinte. Mais lorsque je finis par reprendre une position debout, une voix m'interpella sauvagement, à moins que ce fut la douleur qui me fit sursauter, car je venais tout juste de prendre une décharge électrique dans le dos, pas assez puissante pour me faire tomber inconsciente, mais c'était une force relativement persuasive :
« Prend ça seulement comme une sommation, la prochaine fois tu t'en relèveras jamais. » Je me retournai, malgré une vue un peu brouillée par quelques larmes de douleur qui s'étaient immiscées, et ces gens-là n'avaient pas l'air de nous apprécier énormément. « Maintenant vous nous suivez sans rien entreprendre sinon vous comprendrez le sens du mot douleur. » Et je découvris que la douleur ressentie provenait d'une sorte de bâton électrifié… c'était déjà plus difficile à esquiver, et le moindre coup pris risquerait de me faire perdre totalement, vu mon état déjà pitoyable. Je ne fis donc rien, prête cependant à gazer ces nouveaux-venus qui semblaient représenter la sécurité du bâtiment dès que les collègues auraient détourné l'attention, et réglé leur propres ennuis avec le même type de personne qui tentait de les faire coopérer aussi.
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Ampère
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MessageSujet: Re: "La mort se trouve ..." [Pv Lorelei et Maiwenn]   "La mort se trouve ..." [Pv Lorelei et Maiwenn] Icon_minitimeJeu 4 Mar 2010 - 21:11

Trois femmes, trois mutantes, trois pouvoirs...Trois façons différentes de donner la mort, mais un seul but unique et commun : se débarrasser de cette charogne qui se mettait en travers de leur chemin. Certes le pouvoir d’Ampère était de loin le moins original et le moins subtil mais il n’en était pas moins dangereux. Et même si la jeune femme n’en maitrisait qu’un nombre limité de facettes, il était plus que suffisant pour achever les quelques individus qui venaient de l’agresser. Elle avait montré son talent face à des adversaires plus redoutables, lors de ses affrontements contre d’autres mutants, alors un simple petit homo sapiens ne faisait certainement pas le poids...
Elle était revenue sur ses pas, et comme prévu, ses deux collègues s’occupaient de leurs deux victimes...Bientôt ce groupe de rats ne serait plus que de l’histoire ancienne, et elle n’en était pas mécontente. Comme les autres, elle n’était pas au meilleur de sa forme, et les douleurs dans ses muscles et dans son corps commençaient à ressurgir. Décidément, elle qui avait prévu une ballade tranquille pour éviter de brusquer son corps...Cela semblait plutôt raté. Fatiguée, elle se contenta donc d’observer une nouvelle fois Maiwenn à l’œuvre et bien qu’elle n’entendit rien, puisque la confrériste épargnait ses oreilles, elle put voir l’homme sur lequel elle s’acharnait vivre les instants d’agonie...Jusqu’à la mort. Maintenant c’était fini pour lui...et sûrement que cela l’était aussi pour pour leur cinquième et dernier agresseur...

Hélas, cela ne se passa pas du tout comme prévu...L’homme se défendit inespérément, blessant la confrériste alors que celle-ci tentait de lui porter un coup. Loin de l’arrêter, Lorelei riposta dans une frénésie de violence et de haine, achevant son adversaire avec hargne. Louise ne fit aucun geste pour arrêter la jeune femme, car bien que cette avalanche de cruauté était inutile, elle permettait à la confrériste d’effacer sa rage et de rendre à l’humanité le mal qu’elle lui avait fait...Et du point de vue de Louise, ce n'était que justice...Le spectacle d'une telle boucherie vengeresse l' hypnotisait complètement et elle ne pouvait détacher le regard de ce spectacle morbide. A tel point qu'elle n'entendit pas le groupe d'hommes qui se dirigeait rapidement vers elles...Une brigade de sécurité du centre commercial lui-même, sans aucun doute, qui avait été avertie d'une façon ou d'une autre de la baston qui se déroulait quelques dizaines de mètres en dessous d'eux. Peut-être bien grâce à des caméras...Louise avait été imprudente de ne pas s'assurer s'il y en avait, elle aurait pu les bloquer facilement. Et en attendant, elles avaient un souci car ces types étaient armés et avaient déjà mis Lorelei hors d'attaque...

Deux contre l'allemande, il en restait quatre contre Maiwenn et Louise elle-même. Et ils ne semblaient pas enclins à la conversation...Non, en réalité, ils paraissaient plutôt du genre "tapons d'abord, on parlera ensuite". Une paire de guguss pour chacune, en quelque sorte...L'un d'entre eux s'approcha rapidement de la mécanicienne, armé lui aussi d'un bâton électrique, un air agressif sur le visage. Visiblement, il ne s'agissait pas de la bande de petits caids qui venaient de les agresser...Ceux là semblaient jouer à un autre niveau.

Enfin ils tentaient...Ce qui marchait sur un mutant n'atteignait pas forcément l'autre. Et ça, son attaquant allait s'en apercevoir rapidement...Violemment, il lui lança son bâton contre l’épaule avec l’espoir, certes vain, de lui faire particulièrement mal. Ce qu’il n’avait certainement pas prévu, c’était que le corps de Louise résistait à ce genre d’attaque...Elle fut simplement un peu bousculé par le coup porté mais ne ressentit rien d’autre...Pas de douleur atroce, pas d’intense blessure. Elle se contenta de reprendre son équilibre tandis que l’homme la regardait abasourdie...Avant de lui donner un nouveau coup...Sans doute pensait-il qu’il y avait eu une panne momentanée, peut-être ?

Louise eut un petit sourire, saisit à pleine main le bâton sans trembler, et plongea son regard dans celui de son attaquant.

"T'inquiète, je vais te montrer comment on fait."

Sa voix était tendre, aux douces intonations, prémices du calme avant la tempête. Puis son sourire s'effaça et sans attendre, elle prit le contrôle de l'électricité du bâton, renvoyant la charge de celui-ci dans les mains de son propriétaire qui fut violemment projeté en arrière. Puis Ampère tourna la tête vers le reste du groupe avant de désigner Maiwenn d'un coup de tête.

"Vous voyez ma collègue...Je crois qu'elle veut vous dire quelques mots..."


Elle fit une brève pause, ménageant son petit effet.

"...Qui devraient vous convaincre de nous laisser tranquilles..."
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MessageSujet: Re: "La mort se trouve ..." [Pv Lorelei et Maiwenn]   "La mort se trouve ..." [Pv Lorelei et Maiwenn] Icon_minitimeDim 7 Mar 2010 - 15:01

Pendant que Maiwenn, bras croisés, occupée à battre de paupières nerveusement et à se fustiger mentalement que ce n'était vraiment pas le moment d'avoir la migraine, les filles terminait le travail. C'est alors que six autres caïds débarquèrent. Les yeux de la Syrène s'écarquillèrent sous le choc. Elle n'avait rien entendu ! Ca propre attaque pouvait elle lui causer des dommages ? Maiwenn resta silencieuse, espérant que ces collègues aurait la délicatesse de ne pas avoir remarquer sa faiblesse. La Syrène avait donc deux raisons de se mettre des claques, numéro un elle avait utilisée une attaque terriblement puissante de façon locale ce qui avec le son n'est pas très reposant vu que ce dernier se propage automatiquement partout techniquement parlant. Deuxièmement cette action avait incommodé son ouïe et manqué de les faire avoir par surprise par ces mâles grossiers. Maiwenn retint un soupir. Elle avait encore beaucoup d'expérience à faire avant de prétendre pouvoir gérer sa toute puissance. Non pas qu'elle ne soit pas déjà assez forte, juste pas assez selon son échelle personnelle.

Ampère s'occupa de deux des leurs. Lorelei en avait déjà deux sur le dos. L'air lassée, Maiwenn regarda les deux restant. Elle allait essayer pour une fois de ne pas trop se fatiguer. Elle lança, une lueur malsaine dans le regard :

- Et si tout d'un coup vous étiez pris par une envie folle de vous entre tuez les gars ? Ca m’éviterait d'avoir à faire du rab.

Incapables de lutter, les deux hommes se tournèrent automatique l'un face à l'autre. Et s'attaquèrent. Jusqu'à ce mort s'ensuive. Sans que Maiwenn n'ait à trop se fatiguer, c'était au moins ça. Elle regarda le survivant et ordonna, toujours en l'hypnotisant :

- Arrête de respirer.

Une minute plus tard, l'homme n'était qu'un cadavre et la Syrène regardait comment ses collègues s'en sortaient.
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Lorelei Schönherz
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MessageSujet: Re: "La mort se trouve ..." [Pv Lorelei et Maiwenn]   "La mort se trouve ..." [Pv Lorelei et Maiwenn] Icon_minitimeDim 14 Mar 2010 - 9:55

La situation allait de mal en pis, enfin pour moi seulement, car d'un léger coup d'œil en direction des deux autres confréristes je voyais que tout allait pour le mieux, l'un avait fait un bond de plusieurs mètres en arrière, l'autre restait abasourdi, et deux autres encore qui avaient tenté de s'entretuer avant que l'un deux ne se suicide sous la douce voix de Maiwenn. Eh bien, ça avait été très rapide du côté de la Syrène, quelques mots et hop plus rien. Son pouvoir était relativement polyvalent pour le coup, entre l'hypnose grâce aux mots qu'elle prononçait ou bien la puissance destructrice de sa voix lorsqu'elle pouvait être portée à son plus grand potentiel. Quant aux agissements d'Ampère, ils m'avaient permis de prendre conscience de la puissance qui circulait dans un simple bâton de cette taille, et que je pouvais alors m'estimer heureuse de n'avoir pris qu'un « coup de jus » à la place d'une décharge aussi foudroyante. Je ne pouvais rien faire de tout ça, mais si ces types avaient été attirés par des systèmes de surveillance vidéo quels qu'ils soient, je disposais toujours de l'effet de surprise quant à mon pouvoir, au contraire d'Ampère mais également de Maiwenn.
Je regardai une autre fois dans la direction des collègues, Ampère semblait aux prises avec le dernier qui s'était approché d'elle et Maiwenn ne faisait plus rien, son pouvoir avait dû la vider complètement au point qu'elle ne voulait même plus effectuer le moindre mouvement supplémentaire, juste au cas où. En ramenant mon regard sur les deux hommes près de moi je réalisai que l'un d'eux était plus près, pas de beaucoup, mais un peu tout de même, de moi, il avait dû s'approcher, je ne sais pas trop en fait, je n'y avais pas fait gaffe avant à cause du choc électrique. Et je n'avais pas pu profiter du fait que les deux collègues aient détourné l'attention car cela n'avait fait qu'attirer celle de l'un des deux, le plus près gardant les yeux rivés sur moi tandis que son bâton se balançait allègrement de gauche à droite et de haut en bas proche de mon visage. Il souleva quelques uns de mes cheveux après avoir pris soin de relâcher ce qui déclenchait le courant. Quel idiot, il avait beau être membre de la sécurité, et connaître sans doute quelques techniques de combat, il n'en demeurait pas un pauvre type qui aime montrer sa supériorité. Et pour le prouver, je lui dis :
« Il te faut obligatoirement un bâton pour que tu puisses te sentir puissant et puisses croire impressionner une femme ? »

Puis je ne vis même pas arriver la claque à pleine vitesse alors que je m'y attendais, encore que le coup de bâton eût été une possibilité aussi, même si ça m'aurait fort bien moins plu. Dans la foulée il ajouta quelque chose que je ne compris pas, un peu sonnée par la gifle qui m'avait fait tomber, avec un peu de théâtralité dans la chute certes, si bien que je me retrouvais sur les genoux, le dos, enfin le postérieur surtout, tourné. Je retournai la tête pour le regarder à nouveau, pas un sourire médisant, visiblement je l'avais profondément vexé, aurais-je trouvé un complexe ? Profitant de la distance qui s'était créée à la suite de cette agression, j'étendis le monoxyde de carbone sur la distance maximale, ce qui était une bonne chose étant donnée que mes collègues étaient plus en retrait, bien plus, et que je ne risquais plus de les blesser; et je frappais aussitôt d'un coup de pied en ligne droite dans le tibia de la pourriture qui avait osé me frapper, en y mettant toute la force que je pouvais, si bien que lorsqu'il reçut le coup il lâcha automatiquement le bâton pour se tenir fermement la main, et je pus le récupérer pour lui en donner un coup à puissance maximale, et le paralyser totalement en une fraction de seconde.
Pour le suivant cependant cela allait être autre chose, je n'avais en aucun cas l'intention d'essayer de lui mettre un coup aussi, car après avoir été témoin de la défaite de son collègue, il ne se laisserait plus berner aussi bêtement, et quant à engager un combat au corps à corps, je n'y tenais pas beaucoup, j'allais vite apprendre véritablement ce qu'était la douleur comme l'avait dit le misérable qui gisait inconscient sur le sol. Cependant entre le moment où j'avais déployé le gaz et celui où je m'étais relevée rapidement par crainte qu'il ne me tombe dessus sur-le-champ, il ne s'était écoulé que quelques secondes, et il devint menaçant voire même agressif. Je reculais avec un air apeuré ancré sur le visage, ce qui n'était pas faux, je nécessitais soixante secondes pleines et entre-temps je risquais gros, c'est long soixante secondes pendant une période de grand stress où sa propre vie est sur le point de flancher. À chaque pas que je faisais en arrière il en faisait deux en avant, et plus j'agrandissais mes pas et plus il se dépêchait, puis je finis par me retrouvée acculée au mur, cette fois j'étais vraiment mal.
Il leva le bras et je fermai les yeux en même temps, imitant à mon insu la pauvre fille sans défense, mais le coup ne vint pas et ce goujat commençait à suffoquer par le manque d'air pur dans ses poumons. Relevant les paupières, je saisis l'occasion pour lui donner un grand coup de bâton dans la main pour lui faire lâcher prise, ainsi j'étais saine et sauve, et lui allait mourir, tout simplement. Lorsqu'on sera de retour à la confrérie, il faudra que quelqu'un m'enseigne des techniques de défense, car sinon j'allais un jour me trouver en très mauvaise posture. Finissant d'achever cet homme sans rien faire d'autre que d'attendre, sans même le regarder gémir, chercher son souffle, et s'effondrer, je regardais comment Ampère se débrouillait avec son dernier opposant, elle était toujours aussi impressionnante. Lorsqu'enfin je revins à mes affaires, j'allais chercher le couteau que j'avais laissé dans la gorge du mort précédent, et je vins l'enfoncer dans le cœur du premier qui était tombé inconscient. Cette fois sans aucune grâce, rien, juste le travail pour éliminer les témoins en somme. Puis je revins, gardant un souvenir avec moi, vers Maiwenn, et lui dis :
« Eh bien, cette sortie était fort distrayante, mais maintenant je suis lessivée, et la douleur ne veut pas s'estomper. Puis de toute façon, j'ai déjà mon cadeau. Je vais donc pouvoir rentrer en espérant ne pas avoir d'ennui. Mais avant que je parte, dis-moi, à quel nom réponds-tu ? Car du pont jusqu'ici, je ne connais toujours pas ton prénom. Moi c'est Lorelei, fais-en ce que tu veux. »
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Ampère
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MessageSujet: Re: "La mort se trouve ..." [Pv Lorelei et Maiwenn]   "La mort se trouve ..." [Pv Lorelei et Maiwenn] Icon_minitimeMar 16 Mar 2010 - 1:45

Louise commençait à fatiguer, les blessures et les plaies de son corps la tiraillaient, la douleur revenait à grands pas et les affres du combat se faisaient cruellement sentir. La jeune femme avait réussi à se débarrasser de l'un de ses attaquants mais le second revenait à la charge. De son côté, Maiwenn en avait fini avec les siens...Lorelei semblait en fâcheuse posture mais Ampère n’était pas en mesure de lui porter main forte à cet instant précis. Les humains étaient des êtres inférieurs et faibles, cela n’empêchait pas que des fois, certains se révélaient plus malins que d’autres...Comme par exemple le partenaire du vigile qu’elle venait d’électrocuter. Celui-ci avait abandonné l’arme électrique, après s’être rendu compte que cela ne servait à rien contre elle, et avait sorti une arme plus conventionnelle.

« Fais pas la maligne ou je te refroidis, toi ou ta copine. »

Bon, au moins, il annonçait la couleur, et il n’avait pas l’air de plaisanter. Inutile de le brusquer, le type avait l’air d’avoir la gâchette facile. Docile, Louise leva les mains pour montrer qu’elle avait décidé de lui obéir...Une fausse manœuvre évidemment, destinée à le mettre en confiance. L’homme ne savait pas qu’elle pouvait attaquer à distance...Mais il allait très vite le savoir. Lentement, sans quitter l’homme des yeux et les bras toujours en l’air, elle se concentra sur le néon qui se trouvait pile poil au dessus de la tête de son adversaire. C’était juste ce qu’il lui fallait...Une bonne décharge et ce type qui s’amusait à lui chercher des poux serait bientôt de l’histoire ancienne. Elle prit une profonde inspiration et donna une poussée mentale, laissant tomber les arcs électriques vers leur cible. Ceux-ci frappèrent avec force, mais pas suffisamment pour tuer l’homme...Louise, trop fatiguée pour se concentrer parfaitement, perdait puissance et précision, et son attaque diminuée fit seulement reculer son opposant. Ni une ni deux, la mécanicienne ne perdit pas de temps et profita des quelques secondes d’inattention de l’homme qui tentait de se remettre de la brève décharge...Rapidement, elle se précipita vers son adversaire et sans attendre, elle lui prit l’arme des mains et la retourna contre lui. Lèvres serrées, sourcils froncés et expression méchante face à ce type qui avait osé la menacer, elle ne ressentait aucune pitié, même pas en voyant son air soudain paniqué, presque apeuré...Elle pouvait lire la peur dans ses yeux, mais elle ne flancha pas. Et elle appuya sur la gâchette. La seconde d’après, l’homme s’écroulait à ses pieds, une balle dans la tête, on ne peut plus mort...

A présent, Louise était soulagée et satisfaite mais pas vraiment heureuse. En réalité, elle était surtout très fatiguée et elle ne rêvait que d’une chose, c’était de partir d'ici et de rentrer, pour se glisser entre ses draps. Et enfin se reposer, en ingurgitant au passage une nouvelle fournée de médicaments pour la douleur...Histoire de pouvoir fermer l’œil ne serait-ce qu’une petite heure. Et à entendre l’allemande qui s’adressait à leur jeune collègue, il était évident qu’elle n’était pas la seule à penser cela... Tranquillement, elle se rapprocha des deux femmes et lança à la volée.

« C’est toujours sympa de savoir le nom des gens sur qui compter. Quand on aura fini les présentations, on rembarque toutes dans la voiture et on met les voiles en vitesse. Je me sens pas de me battre plus et encore moins de rester dans ce trou. »



[Désolée, pas terrible. Maiwenn, tu peux clore le sujet si tu veux, je crois qu'on l'a épuré là. ^^]
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