Petit attentat au super-marché! [libre]

La journée avait mal commencée; de bon matin les ras avait envahit la petite couche du jeune garçon. Très tôt, il avait dut sortir des égouts, pour se retrouver dans les rues. Il n'était évidement pas seul; 'le chien' était comme d'habitude à ses côtés. Le vieux berger Allemand était parfois un peu grognon, mais c'était avant tout le meilleur ami d'Alexandre. Cette matinée s'annonçait fraiche. Le gamin grellota, se modissant d'avoir oublié de prendre le pull noir qu'il avait volé il y a une semaine. Il se frotta les mains afin de se réchauffer un peu. Après quelques minutes immobiles, il se decida enfin à bouger un peu. Accompagné de son fidèle compagnon canin, le gamin longea la rue, pour se retrouver sur une place assez fréquentée. Du monde? Il y en avait beaucoups en éffet. Du moin, il n'y en avait pas autant que le Week-end, mais bon, il y en avait déjà pas mal. L'adolescent attrappa le collier de son chien d'une main - un collier qu'il avait volé aussi d'ailleurs - pour que celui-ci reste près de lui, et n'attaque personne. Bien entendu, cela ne le dérangeai pas qu'il attaque un humain, mais avec tout ce monde, son chien risquerai rapidement d'être tué. C'est ainsi, que tout doucement, les deux amis s'avancèrent dans la foule, se glissant entre les passants.

Devant lui désormait se trouvait le plan détaillé du centre commerciale. C'était le seul devant cette pancarte, à croire que tout le monde connaissait le centre par coeur. Il parcourrait le plan de ses yeux, comme s'il cherchait quelque chose en particulié. Son chien, quand à lui, était couché un peu plus loin, et s'était déjà endormit. Un petit sourire se dessina peu à peu sur les lèvre du gamin, comme s'il venait de voir quelque chose qui le rendait heureux. Il appella son chien, et l'attrappa à nouveau par le collier. Tout deux pénétrairent dans le centre commerciale plein à craqué de boutiques en tout genre. Soudain, Alexandre s'arrêta. Il regarda autour de lui, avant de redémarrer. il semblait chercher quelque chose, mais quoi? C'est alors qu'il fit halte devant une boutique. Son sourire était revenu. Il tourna sa tête, il regarda à droite, puis à gauche. Les passants regardaient bisarement son oeil rouge aveugle. Mais lui, il ignorait leurs regard, et se concentrait sur la boutique. Il lacha le collier de son chien, et leva ses deux bras vers les vitrines. Soudain tout éclata. Les vitrines de verre étaient maintenant réduites en morceaux tranchant et tueur, ainsi que tout l'interrieur du petit magasin. Ne vous avais-je pas dit que c'était une boutique de verrerie? Et que le verre était ce qu'il y avait de plus facile à brisé pour le gamin? Non? Et bien maintenant, vous le savez.

Aussitôt que tout avait éclaté, faisant bon nombres de blessés, l'alarme se déclancha. Bientôt déjà, les syrènes de la police résonnait. N'ayant pas éteind son sourir, Alexandre siffla pour appeller son chien et partit en courrant à travers le centre commercial, 'le chien' sur ses talons. Il était fier de lui, enfin il avait trouvé un bon moyen de se venger de ses hommes. Surtout de la police, qui l'avait déjà attrappé plusieurs fois, et faisant tout pour lui faire le plus de mal possible. Le petit Zipo, comme ils l'appellaient, avait aujourd'hui fait beaucoups de victimes, et s'était vengé brilliament. D'un coup, il vira à droite, et poussa d'épaisse porte battante. Il se retrouva dans un couloir. Il s'assit sur le sol, appuyé contre le mur. Il était éssouflé par sa course. Personne ne l'avait suivit et vue passé les portes...enfin, c'était ce qu'il croyait!

[je considere que cela se passe juste avant la passation de Plasm, pour plus de facilité]


Morgan aimait se méler aux humains. n'étant pas affecté comme certains mutants qu'il connaissait, tel son ami Wave, par un physique "anormal" (en l'occurence des oreilles pointues et des cheveux bleu), il n'éprouvait aucune gène à se méler à eux tranquillement, les observant et vivant, un peut artificiellement, sa "vie d'humain".
ce matin là, il avait decidé sommairement et arbitrairement qu'il irait au centre-commerciale de New York histoire de s'amuser, de passer du bon temps, et de quitter un peu les murs de l'Institut. Pulse avait de nouveau disparu. Plasm n'avait plus vraiment de sentiments amoureux pour le jeune homme ... c'était plutôt des sentiments fraternels. il n'était donc pas aussi marqué que la première fois, mais le fait de ressentir cette abscence pour la seconde fois était difficile.
il avait mis pour l'occasion une chemise cintrée blanche avec un col noir, ainsi qu'un jean bleu foncé tirant par endroit sur un verdâtre chatoyant. à ses pieds s'étalait une pair de rangers emmiettés, mais qui avait pour lui une sorte de dimension sentimentale. ses cheveux blond était en vadrouille, comme à son habitude. il n'avait toujours pas enregistré, aprés plus d'un an de vie américaine, que le vent chaud et le sel de l'océan indien ne suffisait plus à faire tenir ses cheveux à la manière des surfer australien.
il s'était levé tôt pour tout ça, ce qui était trés rare pour lui, et il avait emprunté une voiture de l'Institut aprés un accord l'autorisant, en tant qu'adulte, à les utiliser raisonnablement et respectueusement. ce qui était le cas depuis quelques temps, mais ne l'aurais pas été auparavant. le fait que Plasm soit immunisé aux degats purement physiques l'avait conduit à une forme d'insouciance qu'une personne ne possédant pas ses pouvoirs aurait qualifié de suicidaire. suicidaire pour la voiture surtout. enfin, c'était de l'histoire ancienne. plus que ses pouvoirs, c'est son caractère que Morgan avait appris à contrôler.
quand il entra dans le centre-commercial, cependant, quelque chose le dérangea. les capacités de base de Plasm lui permettent de detecter les personnes et de connaître leur êtat physiologique, ce qui lui permet de connaître les mutants et leurs capacité. si à ses début son pouvoir couvrait une zone ridiculement petite, il n'en était plus de même. ce dernier pouvait largement recouvrir l'entiereté du centre-commercial dans une intensité égale, et le triple de cette distance avec une intensité diminuée. qui plus est ... il lui était possible de sentir les ambitions : sympathique ... neutre ... hostile ...

or, le problème, c'est qu'à cette instant deux choses frappèrent Plasm. tout d'abord, une hostilité assez terrifiante, car froide et diffuse ... et pas si loin que ça ... deuxièmement ... le pouvoir que cachait cette hostilité. Plasm avait déjà eu affaire à des terroristes mutants. il connaissait cette sensation. il ne comprenait pas encore exactement de quoi il retournait, mais la panique le saisis et de la sueur perla sur son front. un truc pas bon se preparait.
aprés quelques instants de paralysie, il se mit à courir. son pouvoir était plutot précis ... il pouvait s'orienter. courant à travers la foule, bousculant des passants sans ménagement, il finis par arriver devant une boutique avec de grandes baies vitrées. une verrerie. trop tard.
comme au ralentis, il compris trop lentement la scène. un gamin seul, ou plutot seul avec son chien miteux, venait de toucher la baie vitré. et le corps de Plasm tout entier vibra des résonnances du pouvoir explosif entrain d'être utilisé. l'instinct de Plasm fut immédiat. il empoigna fermement deux adolescentes passant à côté de lui ... et ferma les yeux.

la détonation ne fut pas aussi terrifiante que les bruits de verre fendant l'air à toute vitesse, suivis de sons évoquant la chair à vif et de hurlement surraigus. Plasm était à terre, indemne. au dessus de lui, des parcelles jaunes d'énergie flottait, semblant faite d'eau ou de gélatine. les gamines dans les bras du mutant allez bien aussi. il était capable de communiquer sa protection automatique par le biais du touché ...
secouant la tête quelques secondes (il ne pouvait se protéger efficacement des ondes sonores) il regarda de tout les côtés. le gamin n'était plus là. il courait.
de leur côté, les adolescentes observèrent les pouvoirs de Plasm, comme une partie de la foule, et se mirent à hurler. ce n'était pas la première ingratitude humaine à laquelle il avait affaire. d'autant qu'en les touchant, il avait sentis le pouvoir latent de l'une des deux. mais quelqu'un d'autre occupait l'esprit de Morgan.

sans jeter un seul regard aux personnes horrifiées qui s'éloignaient de lui où le montrait discretement du doigt, il fendit le groupe des observateurs et s'éloigna, décourageant d'un geste les pompiers voulant l'examiner. il marcha sans fioriture, direct au but. pas de temps à perdre. il ne ressentait pas de fureur ... il ne savait même pas ce qu'il devait ressentir dans ce genre de moment. et avant de pouvoir etudier la question, il se trouvait devant une porte à double battant. sans hesiter, mais sans brusquerie, il poussa la porte et jeta un regard amère à l'enfant essouflé se trouvant devant lui dans le couloir.

pourquoi ?

Cela faisait maintenant 5 minutes qu'Alexandre avait fait explosé la majeure partie du magasin, il s'était un peu griffé le bras en recevant quelques petits morceaux de verre, mais cela n'était rien comparé aux passants et clients du magasin. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Toujours assis dans un le couloir, le gamin s'imaginait la scène de panique qu'il avait put provoqué autour du petit magasin. L'alarme n'avait toujours pas cessé de sonné, diffusant un son aigu donnant le mal de crâne. Il s'imaginait les secours affolé, la police recherchant le coupable. Perdu dans ses pensée, il n'avait pas fait attention aux deux portes battantes qui venaient de s'ouvrir tout doucement. Ce n'est que lorsque l'homme prit la parole que le gamin remarqua sa présence. Sans relever les yeux vers l'inconnu, il lança froidement.

"Parce que!"

Quelques minutes s'écoulèrent, lorsqu'il se decida à se lever pour faire face à l'homme. Il se mit devant l'inconnu, bien plus grand que lui. Il posa ses yeux sur lui, le fixant de son oeil rouge. L'alarme devenait de plus en plus insuportable pour Alexandre. Il inspira profondement, afin de calmer sa panique vis à vis de cet homme inconnu. Il recula d'un pas, avant de commencer à courrir vers son chien, qui, réveillé en sursaut grognait. Il lança un sourir malsain à l'homme. Pourquoi l'adolescent n'avait il pas fait attention en s'enfuyant de ne pas être suivit? Pourquoi s'était il caché ici et pas quitté le centre commercial? Il n'en aurait pas eu le temps, la police l'aurait déjà attrappé. Mais, et si cet homme dont il ne connaissait rien était de la police? Si il cachait un flingue dans son jeans? Et ces chaussures, c'étaient pas celles des millitaires? Il serra ses poings, fixant d'un mauvais oeil chaques mouvements de cet homme. Sa colère montait peu à peu. Il n'arrivait pas à la contrôler, et il savait qu'il ce qu'il pouvait faire. Après un bref coup d'oeil autour de lui, il remarqua qu'il n'y avait pas beaucoups de choses à exploser. Soudain, le petit boitier de l'alarme du couloir explosa, puis le collier du chien, pour finir les deux portes battantes. L'homme ne fût évidement pas touché par le pouvoir du gamin. Il lança méchament à l'homme.

"Dégage avant que je te face sauter!"

Biensûre, il n'en était pas capable. Son pouvoir se limitait à l'explosion de tout ce qui n'était pas vivant. Il leva cependant sa main, comme pour montrer qu'il était sérieux. C'est alors qu'il ressentit une douleur dans son corps. Il rabaissa sa main, et la douleur s'évapora. Il ne connaissait pas le côté de son pouvoir qui consistait à tétaniser ce qui était vivant, et que cela le faisait souffrir. Pourtant, le gamin n'était pas méchant, au contraire. Il pouvait être vraiment gentils, et il aimait les bêtes. Enfin, le passé était le passé! Il fixait l'homme dans ses yeux. Le silence qui s'était installé devenait pesant. Même l'alarme ne semblait plus parvenir aux oreilles du gamin.

Plasm avait affronté pas mal de gens dans sa petite vie. des soldats humains, des psychopathes mutants, une adolescente à la voix terrifiante et même le Fléau (triste souvenir où il avait amerement goûté à la limite de ses pouvoirs). à chacun de ces combats, chacune de ces batailles, faciles ou éprouvantes, une chose plus que les autres étaient dur à encaisser : l'essence même de la personne en face. se défendre contre des humains, les neutraliser avec ses pouvoirs, était un cas de conscience pour une personne se sentant privilégié. se protéger contre des psychopathes ou une adolescente en crise était tout aussi dure, car on se trouvait confronté à quelqu'un qui n'était plus responsable, mais que l'on ne pouvait pardonner ... quand au Fléau, c'était une pure blessure d'orgueil que de se faire démolir la moitié du squelette à travers le bouclier que l'on croyait infaillible.
et ce jour là, la dureté, c'était la jeunesse de l'ennemi. Plasm n'arrivait même pas à penser les choses de cette manière, à envisager le petit garçon sous ses yeux comme un opposant. pourtant, tout concordait dans ce sens. l'hostilité que detectait Morgan, l'attitude, l'attentat ... la réponse, évasive, brève et clairement démonstrative d'une perdition. Morgan commença à detailler son visage. des cheveux blonds ... un air buté et dur ... et cette oeil rouge ... Morgan venait seulement de le remarquer. il était trop habitué aux anomalies mutantes et trop choqué par l'attentat pour l'avoir vu avant.
soudain, tout se mit à exploser autour de lui. tout ce qui était à la porté du gamin en tout cas. Plasm n'esquissa pas un seul mouvement d'esquive. sa capacité à detecter les pouvoirs et les potentiels lui permettait d'analyser trés vite une situation. il savait qu'il y avait peu de moyen pour ce gosse de lui faire le moindre mal, dans son êtat actuel en tout cas. il avait des capacités latentes non-negligeable, mais comme on venait de le dire, elles n'étaient que latentes ...

"dégage avant que je te fasse sauter !"

"... nous savons tout les deux que tu ne peux pas faire exploser les êtres vivants, gamin."

Plasm attrapa rapidement le gosse par le poignet et le tira vers lui.

"pourquoi as-tu fais ça ! qui t'en as donné l'ordre ..."

"... nous savons tout les deux que tu ne peux pas faire exploser les êtres vivants, gamin."

Cette phrase fît sursauter Alexandre. Comment pouvait-il le savoir? Etait-ce lui aussi un mutant? A moin qu'il face partit des policiers qui l'ont attrappé la dernière fois! Non, il n'avait pas le souvenir de l'avoir déjà vu. Il afficha un sourire en se remémorant la scène dans l'espèce de camion voiture. C'est vrai que ça avait été assez marrant, afin peut être pas vraiment le début. Le gamin se calma, et dessera petit à petit ses poings, jusque là fermement fermé. Il ne comprenait cependant toujours pas comment l'homme connaissait la limite de son pouvoir; lisait-il dans les pensées? Ou peut être même avait-il le même pouvoir qu'Alexandre! Cherchant indéfiniment une réponse à ses questions, le gamins n'eu pas le temps de réagir lorsque l'autre l'attrappa par le poingé, le poigné droit, celui qui lui faisait mal. On peut dire que le gamin n'était super en point; un oeil aveugle depuis sa mutation, et une blessure au bras lors des premières manifestations de son pouvoir. Il n'eu même pas le temps de s'énerver qu'il ressentit une douleure puissante. Il tira sur sa main, pour que l'homme le lache, mais cela échoua.

"HEY! FAIT GAFFE! Mais, comment tu le sais? T'es qui toi d'abord?"

Le gamin détourna son regarda de l'homme. Il fît mine de regarder 'le chien', qui comme à son habitude ronflait. L'homme avait encore posé une question. Le gamin fixait toujours l'homme de son oeil valide. Croyait-il que quelqu'un lui en avait donné l'ordre? Peut être cela aurait-il été marrant, plus marrant sans doute...mais bon, ce n'était pas le cas. Il fît encore un mouvement de l'épaule pour que l'homme le lache, puis, pour ne pas regarder ses yeux, fixa ses cheveux blond, tout en bataille.

"J'ai fait ça pour..." après un instant d'hésitation, il ajouta "Personne m'a demander de faire ça! Pas cette fois!"

Il avait en effet, deux ou trois fois rendu service à des jeunes pour que ceux-ci le laisse tranquille, et ne dévoillent pas sa cachette à la police. Ce qu'ils demandaient ne l'enchantaient pas toujours, car c'était principalement des vols, et ça, il le faisait déjà très bien pour lui même. Il regarda le vieux Tee-short noir qu'il avait volé, comme le jeans d'ailleurs. Il faudra qu'il pense à aller faire un tour dans une boutique d'habits, ses affaires étaient pas mal abimées. Il lança un regard à l'homme qui le tenait toujours, avant de s'esclamer.

"Bon, tu me laches maintenant?"

en le touchant, Plasm reçut immediatement des informations precises sur l'êtat physiologique du gamin. les pouvoirs latents de ce dernier, cette capacité à tétaniser ... elle lui faisait mal. mais Plasm n'en était plus à chercher des escuses, des raisons de pardonner ou autre avec ce gosse. les gens dont le corps avait été transpercé par les morceaux de verre, ces gens avaient bien plus mal que ce gamin. ni sa jeunesse, ni sa misère, ni sa mutation ne constituait de sérieuse escuse. simplement des explications possibles pour son geste. sans desserer sa poigne, Plasm regarda l'enfant avec un air sévere et autoritaire, puis s'accroupit, afin d'être au même niveau que lui. il jeta un regard au vieux chien ... son pouvoir ne fonctionnait pas trop sur les animaux, mais il n'avait rien à craindre d'une vieille bestiole comme ça. il reporta donc son attention sur le petit. ce petit qui vivait dans les rues, seul, enragé contre les humains, plein de haine, de tristesse, de rancoeur, d'inconscience ... Plasm avait l'impression de se revoir enfant, quand il avait été jeté dans les rues de Sidney, en Australie. il avait tenté de se suicider, il avait aggressé des gens ... il n'était pas fier de cette periode, c'était un trés mauvais souvenir. mais lui avait eu la chance de croiser ce vieux mendiant mutant, Maro, celui qui recueillait les enfants mutants pour les eduquer. grâce à lui, il était désormais en paix avec lui-même ...

je suis un mutant, comme toi. et je pense qu'on a pas mal de point commun, si tu veux bien discuter ...

la colère de Plasm était un peu retombée. ce gamin lui avait dit avoir fait ça tout seul ... c'était plus cohérent en effet. Magneto n'hesitait pas à utiliser des gosses, mais c'est pas pour autant qu'il mettrait en place un plan aussi futile et aussi superficiel. il aurait fait pire, bien pire. Plasm en était là de ses reflexions quand il sentit quelque chose dans son dos. il n'avait pas vraiment fait attention auparavant, car toutes ses pensées et toute sa volonté était tourné vers le gamin ... mais il y avait derrière eux un troisième mutant ... une femme ... capable de se rendre invisible ... et dont l'aura n'était pas franchement sympathique ... Plasm, sans lacher Alexandre, tourna la tête vers elle par dessus son épaule. connaissait-elle le gamin ? avait-il des complices ? sa ne semblait pas coller ...
puis la jeune blonde ouvrit la bouche. clairement aggressive, et habitué à commander. Plasm connaissait ce genre d'impression, ce genre d'attitude ... elle avait exactement le comportement d'un membre de la Confrérie s'approchant des hautes-strates ...
mais pourquoi il se retrouvait toujours dans ce genre de situations m*rdiques ! il était face à un gosse et une jeune fille ... se levant et se tournant vers la nouvelle venue, toujours avec le poignet du gamin fermement tenu entre ses doigts, il regarda la jeune blonde avec un regard severe et blasé.

désolé pour toi, mais y'a pas moyen de lacher ce gosse. je dois discuter avec lui ... l'Institut Xavier lui ferais le plus grand bien ... et n'essaye pas de t'enfuir avec lui en te rendant invisible, je detecte les gens et les pouvoirs, je te traquerais ...

Cet homme était donc un mutant, enfin, il n'en était pas tout à fait sûre après tout. Peut être même un de ces mutants dont on parlait parfois dans la presse, ces mutants puissants que les humains craignaient. Ceux qui provoquaient la terreure sur leurs passages, du moin, c'était ce qui se racontait. Ou peut être était-il un de ces mutants qui vivaient caché, avec une vie passionnante et dangeureuse! Ou peut être était-il bon... Le gamin tentait d'imaginer qui pouvait bien être cet inconnu qui lui tenait fermement le poigné en le regardant sévèrement. L'homme lança un regard sur 'le chien'. Le gamin tourna sa tête à son tour pour regarder l'animal. Il était vraie que même si le garçon se faisait attaquer, le vieux cabot ne lui serai d'aucun réel secours, lui qui était toujours à dormir. Aussi, il n'était plus tout jeune, on pouvait l'en escuser. Pourtant ça aurait été chouette. Alexandre retourna son attention sur l'homme. Le gamin venait juste de remarqué que celui-ci était accroupit. Alexandre lui rendit son regard, avant de détourner ses yeux. Après quelques instant, ne le regardant toujours pas, il fini par ouvrir sa bouche.

"Si tu l'dis..."

C'est alors que quelqu'un passa les portes. La police? Non, c'était juste une femme. Enfin, c'était toujours mieux que la police, surtout avec l'autre qui ne voulait pas le lacher...Peut être était-ce une copine de l'homme, et que elle aussi allait attrapper le gamin. Il fût cependant surprit lorsque celle-ci dit à l'homme de le lacher. Evidement, ce n'est pas ce qu'il fit, et le gamin aurait put le parier. Etait-elle aussi une mutante comme l'autre et lui même? Il n'en avait aucune idée. Même s'il le savait, à quoi ça l'avancerai? A rien... C'est alors que la jeune femme lui adresse un clin d'oeil. Alexandre comprit qu'elle ne devait pas être amie avec l'homme, et sans le remarquer il afficha un sourire. Il fût content du compliment qu'elle lui fit, et son sourire s'agrandit un peu, avant de retomber lorsque l'autre prit la parole. Evidement il répondit qu'il ne lacherai pas le gamin et qu'il voulait discuter avec lui, ça s'était pas nouveau. Par contre, le gamin le regarda bisarement lorsque l'homme pronnonça le nom d'un certain institut. A non alors! Cet inconnu ne l'enfermerai pas dans un institut ou autre part d'autre. Enfin, il apprit le pouvoir de l'homme; il pouvait détecter les pouvoirs. Cela ne parraissait pas trop utile aux yeux du gamin, afin, cela l'avait quand même renseigné sur la femme, qui était donc bien une mutante et qui pouvait apparement se rendre invisible. A ça par exemple, c'était utile comme pouvoir! Allez partout sans se faire voir, voilà qui peut être vraiment interressant. Mais bon, avec l'autre qui pouvait détecter les gens et leurs pouvoirs, ça devait pas être très facile de se cacher. Mais alors voilà comment l'homme avait trouvé le gamin! Ce n'était pas par hasare, c'était juste grâce à son pouvoir!

"J'irai pas à ton institut Charles truc!"

la jeune fille venait apparemment de jouer la carte de la provocation et de la menace. elle essayait de faire flancher Plasm, de le mettre sur les nerfs, de lui faire faire une bêtise. et sa pourrait presque marcher, c'était là le pire. ce qu'elle venait de lui sortir sur l'Institut, cependant, ne l'affecta pas le moins du monde. il savait trés bien ce qu'il avait dit et ce qu'il pensait. il n'avais jamais mis en jeu une obligation d'aller à l'Institut. soit il s'était mal exprimé, soit cette jeune fille avait mal compris et jouait sur les mots. mais il en fallait plus pour Plasm.

je suis pas là pour discuter avec toi mais avec lui. rien ne l'oblige à nous rejoindre, je dis juste que je pense que sa serait dans son interêt ... laisse moi un peu avec lui tu seras mignonne ...

la jeune fille envoya une menace de plus dans le vent. et elle commença à s'approcher. même si son air et son attitude était des plus décontractés, Plasm sentait facilement l'hostilité qui émanait de cette blondinette aux yeux froids. elle devint brusquement invisible, ce qui fit que Plasm ressera brievement sa prise sur le petit. mais ce n'était pas le but de la jeune fille que d'attraper le gosse. non, son but était plus simple, plus basique : faire mal. alors qu'il était entrain de percevoir sa présence dans son dos, il vit son bouclier apparaître soudainement, sans raison apparente. son bouclier se caracterisait par bien des aspects : il était d'un jaune vif et ressemblait à de la gelatine, ou de l'eau, sous forme de parois modulable mais quasi-impossible à traverser. mais sa plus grande qualité était qu'il agissait independamment de la conscience de Morgan. il s'activait automatiquement au moindre danger, sans qu'on ai eut besoin de penser à l'activer. la jeune fille réapparut quelques mètres plus loin, apparemment fiere d'elle.

tu t'attaques à un mutant sans connaître l'étendue de ses pouvoirs ? les cours de combat de la Confrérie ne sont plus ce qu'ils étaient ...

la jeune fille avait un air totalement different. ses yeux étaient malsain, son visage crispé exprimé la haine et la joie. cette fille avait l'air d'aimer le combat ... sa tombait bien, Plasm aussi. cependant, il sentait que cette fille était suffisament fourbe pour avoir des idées bien tordues en tête, histoire de lui faire lacher le gamin. le combat n'était pas la priorité. il fallait qu'il discute avec le gosse, pas moyen de le laisser s'en tirer comme ça ... sans prévenir, Plasm attrapa le gamin sous son bras et se prépara à partir. il regarda la blonde avec un sourire de circonstance.

je vais devoir te dire adieu je crois ...

Alexandre ne comprenait plus rien. C'était quoi cet institut? Une sorte d'école pour mutant ou quoi? Il n'en avait jamais entendu parler, il ne devait pas être bien connu, quoi que, il venait de rencontrer deux mutants, et les deux semblait connaître...c'était peut être lui après tout qui n'était au courrant de rien. Enfin, cela lui était bien égale, de toute façon, il n'ira pas là bas. Le gamin fixait l'homme, qui avait reprit la parôle. Apparement, il voulait vraiment lui parler. Lorsqu'il sentit la main de l'homme se resserer sur son poigné, il lui lança un regard noir. Il était vraiment sans gène, c'est vrai quoi à la fin, le gamin ne lui avait jamais demander de le suivre, et encore moin de l'attrapper. En plus, il n'avait pas fait grand chose de mal; il avait déjà vue dans la presse des attentats beaucoups plus importants, meurtriers, fait par des mutants, parfois même par les humains eux même. Lui, il avait seulement fait exploser du verre, rien d'autre! Bon, on ne pouvait pas dire qu'il pensait vraiment aux victimes, mais bon... C'est alors que le gamin remarqua que la femme avait disparue. Il regarda autour de lui, mais impossible de la voir. Utilisait-elle son pouvoir?

Soudain, une sorte de bulle jaune vif, à l'aspect gelatineux, et gluant apparut. Le gamin n'avait pas comprit de qui elle venait. S'est alors que la jeune femme réapparut un peu plus loin. C'était donc l'autre qui avait fait ça, il possèdait deux pouvoirs? C'est cool ça. Le gamin tira plusieurs fois sur son bras, mais il ne lachait toujours pas. Il sentait la colère monter en lui, il en avait vraiment marre de marre. Soudain, le sac de la demoiselle explosa. Il ferma ses yeux un instant, avant de les réouvrir pour fixer l'homme. Celui ci l'attrappa soudain. Le gamin ne réagit pas tout de suite. N'en pèche, il avait l'air vachement musclé. Alexandre, attrappa le bras de l'homme de son autre main.

"LACHE MOI!"

Il le pinça le plus fortement possible, espérant que l'homme craigne. Et vue la phrase qu'il venait de lancer à la femme, il ne semblait pas vouloir rester ici. Le gamin serra plus fort. C'est alors qu'il ressentit une douleur vers son coeur. Automatiquement, il retira sa main. Encore un pouvoir de l'homme? Ou s'était lui même qui s'était fait mal? Aucune idée, mais ce n'était pas lui plus important, et il n'avait pas la tête à ça. Il fallait avant tout que l'homme le lache. Cependant, il se calma un peu.

"Si tu veux parler bunh fait comme tu veux! Pas besoin de me tenir comme ça!"

Jade était une ancienne de l'Institut ! ... Plasm se disait bien qu'elle avait quelque chose qui lui était familié ... il ne l'avait jamais vu, ni rencontré, mais il avait déjà dut detecter sa présence et ses pouvoirs, de manière anodine. il ne se souvenait pas de tout ceux qu'il avait detecté. son pouvoir n'était pas d'avoir une mémoire exceptionnel. en tout cas, il voyait là la limite de l'Institut dans certains cas ... certains élèves avaient besoin de plus que ce que l'Institut pouvait leur donné. ils avaient besoin soit de vivre dans un monde normal, soit de vivre dans la haine. aprés l'attaque, son sac explosa soudainement. le gamin avait de plus en plus de mal à se contrôler. et ses pouvoirs de paralysie latent étaient parfois à la limite de s'activer. le lien que Plasm avait avec lui en le touchant l'en informait. mais il était trop occupait à observer la jeune fille. elle avait une mauvaise idée en tête, depuis le debut. et elle finis par la mettre à execution.

son petit numero de comedienne fit serrer les dents de Plasm tellement fort qu'il sentit des particules minuscules de son bouclier s'activer dans sa bouche pour proteger sa langue et ses gencives. cette gamine était folle. elle allait trés loin, sans savoir pourquoi. elle recherchait l'affrontement à tout prix. quand les gens entrèrent, ils avaient des regards de peur, de haine, de mépris et d'angoisse ... certains murmuraient, d'autres se mirent à hurler. une vieille dame lui ordonna de lacher le garçon. cela faisait longtemps que Plasm n'avait pas vécu ça ... trés longtemps ... les souvenirs remontaient à la surface. et pendant ce temps, Jade reculait à travers le groupe. Plasm reconnu les deux adolescentes qu'il avait sauvé. elles le reconnaissaient, mais n'osaient apparemment pas ouvrir la bouche pour le défendre devant tout ces humains persuadés de sa culpabilité.
le cliquetis d'une arme à feu se fit entendre, et un homme de la quarantaine se retrouva braqué par le pistolet que Jade venait de dérober. elle arrivait finalement à ses fins. c'était lâche, c'était fourbe, c'était sournois. la Confrérie pouvait être fiere de ses élèves. Plasm tendit une main vers la gamine et commença à déposer Alexandre au sol. quand ce dernier put se tenir debout, Plasm se releva, toujours les mains tendus devant lui.

voila ... je l'ai posé ... laisse-les maintenant, écarte-toi d'eux. ne touche pas à un seul de leurs cheveux ... si quoique ce soit arrive ... je te préviens ... je vais devenir violent ... et je te ramenerais de force aux autorités. si tu lache cette arme, tout finira bien ...

la grande peur de Plasm était de faillir à sa mission. de laisser des humains tuer des mutants, mais aussi des mutants tuer des humains. aucun des deux ne devaient s'en prendre à l'autre dans son idéal. et si cette fille brisait son idéal ... il ne savait pas quelle genre de réaction il pourrait avoir.

La jeune femme ne manquait pas d'imagination. L'idée qu'elle eu, le gamin n'y avait même pas pensé. C'était, on pouvait dire, une chose intelligente, l'homme ne pourrait rien faire d'autre que lacher Alexandre. C'est un effet ce qu'il fût, lorsqu'un bon paquet de personnes pénétra dans le petit couloirs. Il y avait des hommes, des femmes avec des enfants, et même une vieille dame. Le gamin voulu sourire, mais il ne le fît pas, il devait faire comme si l'homme le retenait, pour que cela parraisse plus réel. Il ne remarqua pas que la fille avait reculée, ni qu'elle était devenue invisible. C'est alors que la jeune femme pris la parole, elle avait désormait une arme, et qu'elle la pointait vers un des humains présents. Alexandre regarda l'homme qui le tenait toujours, et afficha quelques instants une expression heureuse. Comme il s'en doutait, l'homme le lacha pour défendre ces humains. Le gamin, dès qu'il toucha le sol, le gamin se retourna rapidement vers l'homme, et souffla de façon que seul lui l'entende quelques mots.

"C'est la vie mon vieux!"

Le gamin avança à pas de course, balayant la foule du regard. Tous avaient une expression appeuré. Leurs yeux allaient de la femme à la personne qui était pointé de l'arme. D'autre fixait l'homme, qui quelques secondes plus tôt tenait le gamin, qui, d'après la femme était son petit frère. Et d'autres encore fixait le gamin lui meme. Après un dernier coup d'oeil en arrière, Alexandre s'empressa de rejoindre l'endroit où se tenait son chien qui se tenait assis, réveillé par le bruit de la foule. Il attrappa le vieux Berger Allemand par le coup et déposa sa tête dessus. Le chien, comme à son habitude, bougea dans tous les sens, avant de finalement se laisser faire. Il ajouta même deux trois petites léchouille. Le gamin s'appuya ensuite contre le mur. Il fixait toujours l'homme qui l'avait attrappé, lui adressant un sourire. Mais pas un de ces bons sourire joyeux. Enfin, le gamin lui envoyait un sourire joyeux, mais pas sans arrière pensées. Il se décala ensuite un peu pour voir la jeune femme et sa victime. Certaines personnes chuchottaient très doucement, tous paniqué. La vieille qui avait, un peu plus tôt ordonné à l'homme de lacher Alexandre, s'agitait.

"Vous êtes folle!" finit-elle par dire de sa vieille voix à la jeune femme.

Le gamin étouffa un petit rire. Cette vieille dame avait quand même un certain courrage. Alexandre se tourna à nouveau vers l'autre, qui avait les deux mains devant lui. Une idée lui arriva soudainement. Discraitement, il pointa du doigt un sac à main d'un des humains. Un petit cris surpris venant d'une femme se détacha de la foule. Certains d'entre eux, se retournèrent vers l'homme qui était à l'écart. La jeune femme avait dit plus tôt que c'était lui qui avait fait exploser la vitrine, et certains semblaient le croire. Le gamin fît de même...

la rage de Plasm ne voulait pas passer, mais un sentiment vif et douloureux de desespoir et de tristesse se saisissait de lui à cet instant. il avait été bête, mais qui d'autre n'était pas idiot et dénué de la raison la plus logique dans ce super-marché ? si la vie du monde entier devait correspondre et ressembler à l'échantillon qui se trouvait ici, comment cela finirait-il ? les irresponsables dirigés par la haine et les fourbes malintentionnés meneraient la barque, se conduisant comme des manipulateurs avec la race humaine, véritable mouton. et les applicateurs de Justice, minoritaires, finiraient haïs et incompris ... son coeur bouillonnait, et il fixa avec un regard sévere la jeune mutante, à la blonde candeur et aux yeux innocents, totalement pourrie de l'interieur ... il ne l'oublierait pas celle-là. Dents-de-Sabre et le Fléau étaient ses ennemis juré ... mais ils étaient hors de sa portée, il ne pouvait que leur tenir tête. elle par contre ... il la capturerait. laisser une telle folle au sein de la Confrérie était dangereux ... ce genre de personne pouvaient monter en grade rapidement et donner de mauvaises idées à ce groupe de lâches et d'idiots.

les humains le regardait avec appréhension et anxiété. l'angoisse se lisait dans leurs yeux, leurs mouvements, et il ne savait pas d'où elle pouvait venir. ils oscillait entre lui et la jeune fille. Plasm, quand à lui, prefera partir sans rien dire. il tourna les talons dans les couloirs et murmura :

fais gaffe à toi, à l'avenir ... ce que vous avez fait, toi et ce gamin ... vous ferez bien pire à l'avenir ... et je serais là de nouveau ...

il s'éloigna, puis ouvrit une porte et allait quitter le couloir, quand la jeune adolescente qui l'avait sauvé se détacha soudain du groupe et courru vers lui. arrivée à sa hauteur, elle semblait éprouver une telle peur que ses yeux étaient embués par des larmes naissantes. elle attrapa le bras de sa chemise et chuchota :

mer... merci pour tout à l'heure ...

Plasm ne repondit pas. il quitta la couloir. un peu rassuré cependant. mais comme il savait quelle genre de "chose" il avait laissé avec ces humains, il étendit son champ de perception au maximum. il ne voulait pas laisser une autre tragédie se passer ...

Comme elle jouait bien la comédie! C'était qu'elle était intelligente la demoiselle. Tout son plan avait parfaitement marché, et les humains, ou la plupart, la croyait. Que demander de plus? La jeune femme fit signe au gamin de la rejoindre. Il hésita quelques instants, comment allait réagir l'homme si ils partaient? Il ne tarderai pas à le savoir de toute façon. Le gamin attrappa de sa main gauche la peau du coup de son chien, pour que celui-ci le suive. Le vieux cabot se redressa, et commença sa route d'un pas engourdit, et oui, il ne rajeunissait pas. Le jeune femme recula jusqu'à la porte tenant toujours le colle de l'humain. Le gamin s'empressa de la rejoindre, ne détachant pas son regard de l'autre mutant. Cet homme, il voulait s'en rappeler. Il savait déjà qu'il le recroiserai sans doute un jour, et il voulait, une fois le moment venu, se souvenir de lui...et de son pouvoir. Un 'clic' retira le gamin de ses pensées. Il accéléra l'allure; ce n'était pas qu'elle tue l'humain qui le fît accélérer, mais plutôt la réaction que pourrait avoir l'autre mutant.

Quand il arriva assez près de la jeune femme, il remarqua certains regards braqués sur lui. Il accéléra le pas, et attrappa le cou de sa 'soeur' pour donner un air plus réel. Il se détacha rapidement cependant et se mit derière elle. C'est alors qu'il remarqua l'abscence du mutant. Il n'entendit qu'un peu la phrase que celui-ci murmura.
*On sera là aussi!*
Il regarda le vit ensuite partir. Un sourir s'afficha sur le visage du gamin. Désormait, il était avec un groupe d'humain et de cette mutante qu'il ne connaissait pas, mais qui l'avait cependant aidé contre l'autre. A son avis, il pouvait lui faire confiance, n'avait-elle pas été dans son camps se coup là? Il serai près à la suivre si celle-ci le désirai. Le gamin s'avait qu'il lui devait quelque chose en retour, et qu'il ferai donc ce qu'elle voudra afin qu'ils soient quittes. Puis, il posa ses yeux sur l'arme, devait-il la faire exploser? Il regarda ensuite la jeune adolescente, avant de lui souffler.

"Merci..."

Plasm avait quitté le couloir et pris un chemin adjacent. il n'avait pas tout de suite regardé où il était, mais il s'averait que c'était une sortie de secours ... quelle ironie. comme si il avait eu besoin de "secours" ... non, il avait juste besoin d'un bon verre. il s'était fait avoir en beauté. il s'éloigna dans demander son reste. il ne pouvait rien faire. il repensait au visage de l'adolescente ... pourquoi l'avait-elle remercié ? et cette peur sur son visage ? que pensait-elle de lui, quelle image avait-elle, pour éprouver simulatément la peur des mutants et la reconnaissance de ses sauveurs ? elle avait été un réconfort à la dernière minute, un grain de sable d'espoir, mais sans plus il fallait l'avouer. Plasm avait perdu. il avait toujours perdu. il n'avait pas put empecher la disparition de Pulse. il n'avait pas put capturer le Fléau ... que meritait-il au final ? ...
à ce moment de ses reflexions, il avait laissé son pouvoir de detection vagabonder sans y accorder d'importance. mais un bruit le ramena à lui. un détonation pour être précis. un coup de feu. la blonde !! il orienta son pouvoir en direction du groupe d'humain ... aucun ne manquait à l'appelle, mais vu leur attroupement et la faiblesse du signal de l'un d'entre eux (l'otage surement) elle avait dut faire usage de son arme. il ne mit pas longtemps à retrouver la trace de Jade et du gamin. ils marchaient ensemble, insouciant. comment ne pas être affligé par ce genre d'acte ? la colère s'emparait de Plasm. il ne savait que faire. il bouillonait de rage, de rancune.
il sentait que Jade et le gamin n'était pas loin en ligne droite. sa hargne monta petit à petit, et il ne put s'empecher de hurler. il ne se rendait même pas compte de ce qu'il faisait, mais des particules et des morceaux de gélatine énergetique jaune vive commençaient à apparaître autour de lui. elle se mouvait lentement, s'agglomérant dans son dos, jusqu'à former une sorte de seconde peau sur toute la surface de torse. à partir de là, elle commencèrent à recouvrir ses bras, mais sous la forme d'énorme cylindre, comme des bras de géants, inhumains, de simple machines à écraser. au final, il avait l'air d'un homme dans une armure de géant. c'était une adaptation de son pouvoir qu'il avait devellopé, qu'il appellé l'Exoarmure. en échange d'une solidification et d'un contrôle de son bouclier, ce qui le rendait moins resistant, il obtenait une sorte d'armure augmentant sa force. en revanche, elle le ralentissait ... mais qu'importe ...

il leva son poing et l'abattis sur le mur le plus proche. dans une explosion de pierre et de poussiere, un trou béant s'ouvrit entre le couloir et une arrière salle de magasin. Plasm avança directement dans la direction où il detectait Jade. il fracassa encore deux murs, puis sentit qu'il était à quelques mètres d'elle seulement. il était en fait derrière le mur adjacent au magasin de fringue. il se demanda si il ne devait pas se calmer ... mais dans ses pensées ressurgirent la boucherie du magasin de verrerie ... les humains manipulés ... il ne pouvait pas laisser impunément ces deux personnes agir à leur guise. il leva son poing gigantesque une fois de plus et fracassa le mur. des morceau de platre volerent dans tout les sens, un énorme trou se dessinait dans le nuage de poussiere qui avait envahis le magasin de vetement, et Plasm s'avança directement vers Jade. la rage se lisait sur son visage à un niveau jamais atteint. la folie n'était pas loin.

tu ne t'echapperas pas ... je vais t'attraper !! JE VAIS T'ASSOMER SALE GARCE !!!

La jeune femme avait-elle mal pris le geste du gamin lorsque celui-ci l'avait attrappé par le cou? Il n'en savait trop rien en faite, mais lorsqu'elle lui fit un clin d'oeil, il ne put s'empêcher de sourire. Après une simple phrase, qui d'ailleurs était tout à fait vraie, un bruit monstre retentit. Le gamin sursauta, il ne s'y attendait vraiment pas du tout. Les yeux d'Alexandre allèrent de la jeune femme à l'homme qui venait de recevoir la balle. Il était sur le sol, tenant son pied. Tous les autres humains, comme un troupeau c'était rassemblés autour. Puis, la demoiselle tira le gain vers la sortie du couloirs. Après un dernier sourir, qu'on peut plutôt qualifié comme mauvais adressé aux humains, il suivit la jeune femme. Les revoilà à nouveau devant les boutiques du centre commerciale. Là-bas la vitrine qu'il avait éclaté était cellée. Heureusement, ils partaient en sens inverse. La discution ne fût pas vraiment de la partie, jusqu'à que la jeune femme entâme la conversation. Elle s'appelait donc Jade! Enfin, il savait le nom de la personne avait qui il marchait.

"Moi c'est Zypo, enfin d'après la police...sinon c'est Alexandre! Jpourai pas te faire du mal, car avec mon pouvoir je peux pas...enfin je pourrais mais je souffrirai aussi..."

Le gamin sourit à la remarque de Jade sur ses habits. C'est vrai que cela ne lui ferai pas de mal de faire les magasins, surtout quand tout étaient gratuits. Le gamin fît coucher son chien à l'entrée du magasin. Après une caresse et un petit bisous sur sa tête, il pénétra à son tour dans la boutique. Il y avait beaucoups d'habits, et Alexandre, comme à son habitude, se contenta de parcourir les étagères du regard. Îl reposa rapidement son attention sur une petite fillette d'envirron 5 ans assise sur un petit banc devant la vitrine. La fillette parlait à sa poupée, c'était marrant. Mais très vite un énorme bruit se fît entendre. Le murs s'écroula, laissant la place à une espèce d'énorme bête jaune et visqueuse. Une bête? Non! Mais plutôt une armure. Cela lui rappellait quelque chose...l'homme! Oui! C'était lui! En beaucoups plus imposant, et surtout beaucoups plus méchant. Tous les clients du magasin s'entassèrent vers les cabines d'essayage. Seule, la petite fille se plaqua contre la vitrine. L'homme en armure, hurla. Le gamin fut heureux de ne pas être une fille; il ne pouvait donc pas être une garce, et donc ce n'est pas lui qui serai assomé. Mais plutôt Jade... Le gamin voulait l'aider. Même s'il savait qu'elle était rusée et intelligente, ne l'avait elle pas aidé elle? Il recula un peu et mit ses deux mains en avant. Sachant très bien qu'il ne pourrait pas le faire exploser, mais il se concentra quand même. Très vite une affreuse douleure se fit ressentir. Son pouvoir agissait-il? Sans aucun doute, mais est-ce que l'homme le craignait? Très vite, le gamin se plia en deux, et ferma ses mains pour arrêter sa torture. Qu'elle idée aussi d'avoir un pouvoir qui fait souffrir l'utilisateur. Alexandre partit en courrant, et fît discraitement le tour pour se retrouver à côté de la fillette de 5 ans. Pour la sauver? Non, juste pour se rendre utile.

"EH! L'ABRUTIT!"

Le gamin posa sa main sur la grande vitre de verre qui servait de vitrine. Puis, en quelques instants, elle explosa. Le gamin mit ses mains devant lui pour ainsi se protèger en faisant exploser les morceaux de verres voulant l'atteindre. Si il ne pouvait pas toucher l'homme, il allait l'attaquer par ce qu'il aimait. Et il semblait aimer les humains. Le gamin se redressa, il n'avait que quelques petites coupure peu profonde. Il regarda à côté de lui, la fillette était étendue au sol, sa poupée à côté d'elle, pleine de sang. La petite fille était recouverte de verre, dont certains morceaux bien plantés. Elle était là morte. A l'extérieure du magasin, il y avait aussi la panique, quelques personnes était blessé et beaucoups de crit retentissaient. Le gamin cependant ne lachait pas des yeux le corp déchiqueté de la fillette. Il voulait attirer l'attention de l'autre mutant, et bunh s'il n'avait pas réussit...

quand le mur s'écroula, il la vit. elle était là, en face de lui, hautaine, le sourcil levé en signe de mépris. et la rage de Plasm commençait à battre en retraite face à son sens de la justice pur et sa force de morale. il commença à se frayer un chemin à travers le trou du mur, avec les larges épaules de son exo-armure energetique. quelques petits blocs de bétons tomberent encore, et il fit un premier pas lourd en direction de la blonde orgueuilleuse et déjantée, folle au point d'en devenir macchiavélique et dangereuse. son champ de detection s'activa et il repera la présence du gamin aux dons d'explosions. celui-ci tendait les mains vers lui ... Plasm ecarquilla les yeux. pas maintenant ! trop tard, il sentit le pouvoir de tétanie du gamin s'activer, et son corps se figea. c'était une sensation extremement déplaisante, mais pas autant que le sentiment de faiblesse et d'impuissance qui frappa Plasm au même moment. quel idiot. il fallait qu'il oublie la jeunesse de ce gamin, qu'il oublie la jeunesse de cette fille, car eux n'avaient aucun scrupule ... et le pire était à venir.

il ne réalisa pas vraiment ce qu'il se passait. il fut incapable de crier, incapable de tout action. le verre, l'explosion, le sang, la petite fille ... un morceau de verre vint se planter dans sa jambe, qui n'était pas protégée par l'exo-armure (et utilisé cette methode annulé le côté automatique de son bouclier). il avait faillis. il sentis la téthanie de son corps cesser, et il s'écroula, s'appuyant sur ses bras géants de gélatine. il avait du mal a respirer, il ne pensait plus à rien. les larmes ne venaient pas, la rage non plus. la determination était morte pour quelques secondes. quelques trés longues secondes ... et puis, il sentit une présence supplémentaire apparaître, une présence de mutant. un étrange mutant. et un cri. une menace à leur encontre. la seule chose qu'il compris, c'est que cet homme pensait comme lui. il se releva et aperçut un jeune homme mignon, le regard severe et lointain, avec plein de petites boules metalliques volant autour de lui. Plasm ne pouvait pas detecter les capacités des mecanismes, mais il savaient que ces sphères étaient le resultat des capacités mutantes de l'homme.
de son côté, la blonde faisait son speech. toujours aussi distante et folle, toujours aussi sûr d'elle. Plasm se releva, arma ses bras en direction de cette fille et se preparait à sauter sur elle pour lui assainer un coup de poing monumental dans le ventre, capable de la plonger dans l'inconscience et de l'envoyer valser sur vingt mètre avant de toucher terre à nouveau. mais elle devint tout à coup invisible et se mit en mouvement. sans reflechir à ce qu'il faisait, Plasm se tourna vers le nouveau venu aux spheres étranges.

je detecte les mutants !! fais gaffe elle est là !!

il pointa de l'un de ses énormes bras un coin de la pièce, sans penser au fait que Mark Snov pouvait ne pas le croire.

La vitrine avait explosée et les morceaux de verres avaient giclés. Le gamin n'avait pas réffléchit, quelle idée de faire exploser la vitre alors qu'une gamine était contre. Alexandre oublia un instant ce qui se passait autour de lui. Il s'abaissa et récupéra la poupée de la fillette. Le poupon était plein de sang et de morceau de verre. Il regarda Jade, qui lui rendit son regard. Il fixa ensuite l'autre avec son armure visqueuse. Puis une autre voix se fit entendre. Le gamin se retourna, tenant toujours le doudou dans ses main. Etait-ce un humain? Non, quelque chose clochait chez lui. Et cela ne s'arrangea pas quand il toucha son arme, pointé sur eux trois. Comme si le fait d'avoir une arme nous fixant n'était pas suffisant, des sortes de boules de différentes couleurs sortirent du sac de l'homme. Les petites sphères furent suivit d'une menace. Comme ça, si on bougeait, il nous tuait? Le gamin leva ses mains, lachant la poupée de la fillette. Le gamin fixait les sphères, il pouvait les faire exploser s'il le voulait, enfin, il pourrait...mais là, il était trop paniquer pour pouvoir viser et contrôler son pouvoir, cela pourrait être dangeureux. Pourtant, en bougeant à peine ses doigts, son pouvoir agirait. Soudain, il entendit Jade annoncer qu'elle se rendait. Le gamin ne put s'empecher de sourir, elle devait avoir une idée derière la tête. Il la regarda, celle-ci lui indiqua d'un coup d'oeil quelque chose. La gamin regarda dans la direction, il y avait une petite vitre. Sans doute voulait-elle qu'il l'explose, il fixa la vitre, il était un peu plus détendu, mais sans doute pas assez pour pouvoir bien viser. C'est alors que l'homme avec les petites sphères recommença ses menaces. Comme ça, si le gamin faisait exploser quelque chose, ses boules l'attaqueraient? Et bien, c'était le risque à prendre.

"Ah oui? Voyons cela!"

Il se concentra sur la petite vitre, et soudainement, celle-ci explosa. Il avait réussit, il avait réussit à contrôler son pouvoir en étant sous la panique. Enfin, c'était se qu'il croyait, quelque seconde après, la caisse sur le comptoire du magasin explosa, envoyant dans les airs des fraguement de billets. Le gamin s'empressa de baisser ses mains. Le gamin regarda autour de lui, cherchant Jade qui avait disparut. Alexandre regarda l'homme aux sphères lui envoyant un sourire. Mais l'autre était déjà en train de pointer du doigt où elle était passée, c'était l'un de ses pouvoirs.