Tourisme amusant [PV Tristan]

La ville de New York était bien différente de celle de Buenos Aires. Ou en tout cas, des quartiers pauvres que Louise avait l’habitude de fréquenter quand elle vivait encore en Argentine. La ville qui ne dormait jamais méritait bien son surnom…A toute heure, la métropole ressemblait à une véritable fourmilière. Et la jeune femme appréciait. Lentement, elle se faisait à cette atmosphère de folie, presque surréaliste. Évidement, la plupart des gens qui l’entouraient étaient de simples humains mais elle s’en fichait pas mal…Pour elle, ils étaient comme…des meubles…

Profitant d’un bref moment de calme à la Confrérie et désireuse de se retrouver un peu seule, la mutante avait décidé de faire un peu de tourisme, histoire de découvrir la ville par elle-même et non pendant les missions qu’on lui assignait. Elle avait échangé sa tenue de mécanicienne contre des vêtements de ville…Jean simple, chemise et veste, l’ensemble était loin d’être extravagant. Elle avait quand même coiffé ses cheveux et s’était décidée pour une touche discrète de maquillage. Seule la cicatrice de son cou restait choquante…Ou du moins elle le paraissait à ses yeux. Mais elle ne pouvait évidement rien faire pour la dissimuler, sauf peut-être un pull roulé, un vêtement peu recommandé en cette saison aux températures clémentes. Au bout de quelques semaines, elle avait fini par l'accepter cette marque même si elle devait avouer que ce n’était pas des plus gracieux de la voir sur sa gorge.

Après avoir déambulé au hasard des rues, la jeune mutante avait atterri dans le centre commercial. Et découvert la folie consommatrice des américains de classe moyenne… Elle avait parcouru les rayons en flânant, sans rien choisir, avant de se retrouver dans le coin électroménager.

Sur un stand de présentation, un jeune vendeur bien sapé recevait les foudres d’une petite vieille qui semblait dédaigner tous les modèles de cafetière qu’on lui présentait. Au grand dam du vendeur qui après vingt minutes de négociation vaine, semblait au bord de la crise de nerf. Le pauvre homme, croyant avoir trouvé une cliente facile, avait sous-estimé son adversaire et en payait les frais...Son interlocutrice, elle, était tenace et ripostait avec des arguments imparables.

« Trop de boutons, j’ai besoin d’une cafetière, pas d’une machine de casino…Trop grande ! Je vis toute seule moi…Vous savez, mon mari m’a quitté il y a maintenant cinq ans, paix à son âme et mes enfants ne vivent pas à New York. La plus grande est partie en Caroline du Sud. Elle s’est mariée et elle a trois enfants…Vous avez des enfants, vous ? »

Là l’homme affichait l’air de quelqu’un qui songe au suicide…Ou plutôt à commettre un meurtre… Chose qui allait probablement arriver si la petite vieille ne lâchait pas l’affaire. Non, la femme ignorante du danger continuait à faire un foin. Avant de se rappeler d’un modèle, aperçu dans le télé-shopping. L’homme, excédé mais raisonnable, sembla renoncer à ses plans criminel et le lui sortit, ravi d’avoir trouvé un terrain d’entente.

« Très simple d’utilisation, taille moyenne et prix raisonnable. Oui, il est parfait pour vous. »

La femme n’ayant pourtant pas l’air convaincu, l’homme se proposa pour une petite démonstration, préparant une dose de café. Louise, qui observait la scène depuis le début, eut soudain envie de s’amuser un peu. Elle ouvrit les doigts dans un geste discret et par sa simple pensée, bloqua l’électricité de l’appareil, l’empêchant de se mettre en route. L’homme, ignorant cette panne subite, envoya un sourire colgate à sa cliente, sûr de son coup et mit la machinel en route.

« Et voilà, m’dame ! »

Manque de chance pour lui, rien ne se passa et la cafetière resta comme un corps mort devant lui, inutile et muette. La petite vieille commença à crier au scandale, pestant contre les vendeurs inutiles et la publicité mensongère.

Dans son coin, la jeune mutante riait à s’en fêler une côte. Elle aimait bien faire tourner en bourrique les humains…

On vous prévient d’avance que l’enfant des ténèbres n’était pas suicidaire ! Non, je vous assure qu’il a rien contre lui-même et qu’il tient rester en vie. Pourquoi ditons cela ? Tout simplement parce qu’on revit le jeune homme, encore fois dans le grand centre commercial. Et ben, pour un jeune homme qui se dit haïr les magasins et toute cette foule, on se demande vraiment ce qu’il pouvait faire. Pour lui, il n’y voyait que trois raisons, bel et bien valables a ses yeux. La première étant qu’il n’avait pas grand-chose a faire a l’institut, et qu’il ne tenait pas trop traîner dans les couloirs avec la peur de recroiser sa jeune sœur. Il manquerait plus que ça pour finir de plomber son moral, en se doutant bien que cette rencontre n’allait pas être mieux que la dernière fois. La deuxième raisons était qu’il avait encore un rendez vous chez le médecin pour un vaccin de mes deux. Encore un, et oui maintenant c’était devenu une chose quotidienne avec toutes ces histoires a la noix de coco. Même si ça avait peu d’importance pour lui, il se sentait toujours oubligé d’y aller. Et enfin pour finir avec les raisons, la dernière était que c’était aujourd’hui qu’il y avait des grandes soldes dans tous les libraires. Connaissant l’enfant des ténèbres et sa passion pour les livres, on se doutait bien qu’il n’allait pas les rater. En plus qu’il savait parfaitement que c’était souvent dans ces périodes la, qu’il trouvait les meilleurs livres du monde, ça valait le coup de se déplacer.

Il venait a peine d’arriver dans le centre commercial alors qu’il était trois heures de l après midi, a croire qu’il avait encore passé une bonne heure de la salle d attente. Heureusement pour lui qu’il avait pris un livre, sinon bonjours l’ennui infini . Enfin la, c’était bonjours les bousculades et les coups de gueule a gogo, un trucs dont l’enfant des ténèbres avait pris l’habitude a force de se rendre a cette endroit. Cependant et malheureusement pour lui, il avait toujours du mal a ce repérer dans les lieux publiques. Ce pourquoi il s’était complètement rendu de l’autre coté de la librairie, dans une boutique pour l’électroménager. En sachant que ça lui faisait perdre pas mal de temps, il commencait déjà a perdre patience. Ah oui dans les lieux publiques avec tout ce monde, il ne fallait pas longtemps pour lui de perdre sa patience légendaire. Cependant et pour un petit divertissement, Tristan avait devant lui une scenette bien rigolote. Deux personnes qui étaient en train de se battre au sujet d’une cafetière, enfin selon ce que le jeune troy pouvait entendre grâce a son pouvoir. Après s’être dit que d’écouter cette dispute n’en valler pas la peine, le jeune homme décidait de quitter cette boutique a la noix. Avant de’ partir, le jeune homme ne pu s’empecher de pousser un petit soupire, exaspérer du comportement des humains.. En général bien sur ! Mais avant qu’il le fasse, il fut interpeller par une jeune fille, la même qui était de rire dans son coins.

panne d inspi

Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures, disait-on ? Et ce n’était pas faux. Ampère s’était bien amusée avec les deux pauvres humains qui se prenaient la tête pour un simple appareil électroménager (vraiment, il leur fallait bien peu…), mais là ça commençait à l’ennuyer un peu. La petite vieille continuait à se plaindre, le vendeur plus blême que jamais tentait de rattraper la situation. Amusant certes mais Louise se lassait vite. Avide d’autres diversions, elle se retourna et lança un regard à la ronde, histoire de trouver quelque chose de nouveau avec lequel passer le temps. Mais il n’y avait rien de spécial, les gens étaient tous inintéressants, blasés et mornes. De vrais robots qui se trainaient entre les rayons, sans aucun intérêt à ses yeux.

Elle espérait tout de même que parmi ce ramassis d’inutiles, personne n’avait rien remarqué de son petit manège. A Buenos Aires, la populace n’hésitait pas à dénoncer les mutants, souvent appâtés par les récompenses promises par le gouvernement ou simplement mus par le dégoût que leur inspirait les porteurs du gène X. Mais heureusement, personne autour d’elle ne sembla réagir. Elle se détendit, sûre d’avoir été suffisamment discrète. Après tout, elle avait passé des années à se servir de son pouvoir en Argentine et elle ne s’était jamais fait attrapée. Il n’y avait pas de raisons pour que cela change.

Soudain, un homme accrocha son regard. Il était pour le moins bizarre. Grand, bien bâti, les traits fins, pas mal du tout d’ailleurs, quand on y regardait de plus près. Pas vraiment son genre…Il était un peu trop palot, il fallait l’avouer. Louise avait plutôt l’habitude des argentins bien bronzés et lui, il avait l’air d’avoir besoin de vacances au soleil en urgence...Enfin, pour un simple humain, il ne s’en tirait pas trop mal.

Il avait l’air calme. Un peu trop calme et sérieux. Et sans doute facile à manipuler, comme le reste de ces pitoyables humains. Ampère avait décidément envie de s’amuser et s’acharner sur un de ces pauvres êtres inférieurs serait certainement plus drôle qu’arpenter les rayons de ce centre commercial. Et ce type en particulier avait l’air encore plus innocent que les autres.

Elle ne comptait pas le tuer…Non, juste rigoler un peu. En faire voir de toutes les couleurs à un homme blanc comme la neige, ça pouvait toujours être marrant. Évidemment, elle prenait le risque de se faire découvrir mais ça mettait un peu de piment dans sa vie, et c'était justement ce qui lui plaisait.

Elle se redressa aussitôt et héla le jeune homme, alors qu’il se dirigeait vers la sortie.

« Eh toi ! Ouais, toi, le cachet d’aspirine. Je suis nouvelle dans la ville et j’ai besoin d’un guide. Ca te dit ? »

le cachet d’aspirine ? Voila ce que Tristan troy avait entendu hurler dans toute la boutique, en se demandant a qui elle pouvait bien s’adresser. Tendis qu’il avait vite fait le tour des quelques personnes qui pouvaient s’y trouver, il comprit rapidement que c’était a lui qu’elle parlait. Ben quoi ? Que voulez vous ? Qui Dans le magasin avait une magnifique peau blanche comme la neige ? Personne sauf l’enfant des ténèbres, qui avait souvent tendance a l’oublier par simple habitude. Ce qui était bien normal vu que c’était son propre corps, et qu’il se regardait tous les jours dans un miroir. De plus que bon, cette couleur de peau était bien voulu de sa part, comme il détestait la chaleur et le soleil. Et bon, vu qu’il adorait les vampires, ça lui plaisait un peu d’avoir une de leurs caractéristiques. Néanmoins, le jeune troy fut très surpris du surnom qu’on lui avait donné, même s’il avait pris l ‘habitude qu’on le surnomme. Oui, pendant toute son enfance, il avait eut le droit a des surnoms du genre; l’enfant des ténèbres, tarzan, le muet et la plume des ténèbres. Des surnoms qui allaient bien sur avec son coté froid, sauvage et son amour pour l‘ écriture, mais jamais il n’avait entendu de cachet daspirine ou un trucs du genre. Lorsqu’il y repensait, il était bien surpris que personne n’avait fait une remarque sur sa couleur de peau, eux qui étaient tous bien bronzé. Autrement et pour en revenir a la scène, Tristan était un peu gêner de cette situation. Logique vu qu’il n’aimait pas se faire remarquer en publique, et encore moins par un surnom même s’il était bien amusant a ses yeux.

Le pauvre, c’était bien gênant pour lui, de voir que tout le monde le regardait avec des gros yeux. Enfin et apparemment, elle voulait qu’il l’aide en jouant le guide de service. On pouvait remarquer un certain agacement de sa part, dont la raisons était sans doute le fait qu’elle lui avait mal parler. Oui et même s’il restait une personne intolérante, le jeune troy haissait ceux qui lui manquaient de respect. Sur quoi, il n’avait pas tellement l’envie de l’aider, surtout que bon, il était encore bien énervé de s’être lui aussi perdu dans cette ficha boutique a la noix de coco. Cependant et heureusement pour tout le monde, son coté protecteur et serviable repris le dessus, donc il allait finalement l’aider. On pouvait aussi dire, que s’il allait l’aider, c’était aussi pour paraître correcte, parce que n‘oublions pas qu‘il était très pointu sur la politesse et le respect. Quelques temps plus tard, il avait quand même fait l’effort de se retourner vers la jeune femme. Là il la dévisageait du regard en soupirant doucement, en ayant un autre problème en tête. celui-ci était qu’elle voulait qu’il lui serve de guide, alors qu’il avait bien du mal a se repérer. En réalisant qu’ il ne pouvait pas l’aider et en étant bien déçu de pouvoir rien faire, il haussa tristement les épaules avant de répondre dans un murmure.

« Desolé mais je ne viens pas souvent ici »

Après avoir dit cela, le jeune troy essayait en vain de chercher une solution pour elle, mais aussi pour lui , vu qu’il était dans la même situation qu’elle. Pendant un long moment, il avait quand même songer a aller demander a une vendeuse, mais bon le coté sauvage et réservé du jeune troy avait du mal a ce décider. Sur quoi, il n avait pas d autres choix, que d'attendre la reaction de la jeune fille.

Pauvre type quand même…Pas que Louise ait soudain eu un élan de générosité et d’indulgence vis-à-vis de l'humain, mais la situation était on ne peut plus drôle. Encore plus hilarante que le vendeur qui menaçait de mettre fin à ses jours à cause de la petite vieille surexcitée et sa cafetière idéale. Lorsque la mutante avait crié à l’intention du gars, la moitié des gens dans la salle s’était retournée pour les regarder et visiblement, ça semblait affecter le jeune homme. Ok, ils regardaient aussi Louise mais elle, elle s’en fichait pas mal. Elle n’avait pas vraiment l’intention de trainer longtemps dans le coin. Sans compter que les chances que ce soit elle l’objet d’intérêt du magasin à cet instant précis étaient quasiment nulles. Elle paraissait si normale au milieu de tous ces gens qu’on risquait moins de la remarquer que ce type aux cheveux longs et à l’allure si étrange.

La banalité avait du bon parfois.

L’homme hésitait, il n'avait pas vraiment l’air d’apprécier d’avoir été interpellé comme ça. C’est vrai qu’elle n’y était pas allée de main morte. Cela dit, il semblait particulièrement aimable et gentil vu qu’il s’excusait de ne pas pouvoir l’aider. Parfait, ça n’en serait que plus amusant. Les humains étaient tellement manipulables…

Sûre d’elle-même, elle s’avança vers lui et se porta à sa hauteur. Elle afficha son plus beau sourire, un sourire parfaitement hypocrite certes, mais parfaitement maitrisé. De longues années d’entrainement et presque tout le monde se laissait prendre. C’est vrai, quoi, qui aurait soupçonné d’une simple jeune fille tellement innocente...

« Pas grave, on peut découvrir ensemble peut-être ? Excuse-moi d’avoir été si brusque mais sinon t’allais partir…En fait, je suis toute seule et je cherche juste un peu de compagnie.»

Le ton était aimable, l’expression du visage maitrisée. Avec ça, s’il ne tombait pas dans le panneau, c’est qu’il ne valait pas la peine qu’elle perde son temps avec lui.

« Je ne sais pas très bien où aller. Mais je n’ai pas de but précis. Et si on allait…là où le vent nous porte ? »

Ca ne lui ressemblait pas de dire ça. Elle n’était pas vraiment le genre poète, ni romantique, et encore moins fleur bleue. Mais là, on aurait pu lui donner l’Oscar de la meilleure actrice pour sa prestation…

L’enfant des ténèbres n’aimait pas qu’on le juge, qu’on lui fasse des réflexions gratuitement. Non, il n aimait pas ça car il savait parfaitement qu’on le faisait sans le connaître, c’était pas faut vu qu’il ne disait jamais rien a personne. Donc c’était évident que ça le mettait toujours a cran d’entendre des réflexions, du genre: Il est méchant parce qu’il est associable , il est sale parce qu’il marche pied nus, ou bien il est jamais heureux parce qu’il souriait jamais. Des jugements fréquents qui se répétaient si souvent, que le jeune troy avait finit par les ignorer par lassitude infinis. En revanche lorsque ça venait de ses parents ou des personnes assez proches de lui, il était clair qu’il y pretait attention, vu qu’elles le connaissaient bien et qu’elles disaient souvent cela pour le bien de Tristan. Ayant bien en tête qu‘il ne fallait pas faire au autres, ce qu‘on n‘aimait pas qu‘on nous fasse, ce dernier ne donnait jamais de jugement sans preuve. Remarque qu’il en était bien incapable de donner un avis très juste sur une personne, vu que son esprit était lui-même tordu et assez méfiante. Tel que maintenant, lorsqu’il regardait la jeune femme de haut, en attentant un signe d’elle. Malgré le fait qu’elle devait surement être très gentille, il n’arrivait pas a lui accorder sa confiance. Non, il y avait quelque chose en elle qui bloqué Tristan, et on savait pertinemment qu’il était très difficile de gagner sa confiance.

Ben quoi ? C est pas parce qu’il avait l’air amable et serviable comme pas deux, qu’il était de suite attaché a vous. Non, il était trop distant et assez méfiant, pour donner une réel amitié. vous rêvez si vous pensez cela, et la seule chose qu’il pourrait penser de vous: c est que vous êtes sympathiques, point finale. Cependant et s’il avait pris cette mauvaise manie, c’était bien a causes des sales coups qu’on lui avait fait, du style les histoires de familles, de gens hypocrites ou menteurs. C’était bien normal qu’il s’était renfermé sur lui-même, avec toutes les souffrances qu’il avait vecu. Et encore, le pire ne restait a venir, s’il devait encore surporter les humeurs de sa sœur Leia. Quelques temps plus tard, il fut extirpait de ses pensées par la voie de la jeune femme qui s’excusait en avouant qu’elle ne recherchait un peu de compagnie. C est bien jolie tout ça, mais ce ne fut en aucun cas le progrès de l’enfant des ténèbres, qui ne voulait qu’aller au livres. Quoi que si elle aimait aussi lire, ça ne le derrangerait pas qu’elle la suive, du moment ou elle ne commençait pas a lui poser des questions ou a se faire remarquer. Enfin bon, aujourd’hui, il s’avouait a lui-même, qu’il avait plutôt envie d’être tout seul dans ses livres. Malheureusement pour lui, il n’était pas en mesure de lui dire non, vu que ça saurait de l’envoyé chier, et ça ne se faisait pas du tout vu qu‘il avait accepter de l‘aider. C’est pourquoi il finissait par lui dire en poussant un profond soupire.

« votre présence m’est égale »

Bon d accord qu’il n’était pas tellement sympathique avec cette jeune femme, mais bon il commençait a en avoir marre de jouer les gentils garçons sans penser a lui. Ben quoi ? Cette fois ci, il aimerait bien passer un bon moment sans qu’il déclenchait une pagaille. Quelques seconds plus tard, la jeune fille reprit la parole en se demandant ou pouvaient ils bien y aller? Une question dont l’enfant des ténèbres avait déjà la réponse, et ne tarda pas a le lui donner sur le même murmure que tout a l’heure.

« Ben, je suis venu chercher un ou deux livres… »

Visage pâle la regardait d’un air méfiant…Et il n’avait pas tort. Maintenant que l’esprit tordu de Louise s’intéressait à lui, il avait intérêt à rester sur ses gardes…Le moins qu’on puisse dire, c’était que ce type était étrange. Il ne semblait pas très bavard et réfléchissait un peu trop. Encore un de ces simples humains qui se prenaient la tête pour pas grand-chose sûrement. Et surtout, cet homme semblait très naïf aux yeux de Louise. Elle, elle n’aurait certainement pas accepté d’aider une parfaite inconnue, surtout après s’être fait abordée d’une façon si…brusque…pour ne pas dire autre chose.

Des livres ? Bon, on ne pouvait pas sûrement dire qu’Ampère était une inconditionnelle de la lecture. Évidemment, elle avait déjà ouvert quelques bouquins, mais c’était surtout des manuels de mécanique. Pour la grande littérature, son répertoire était bien plus limité, il fallait l’avouer. Seuls quelques grands classiques abordés quand elle était encore à l’école comptaient à son palmarès. Et sinon quand elle s’ennuyait vraiment trop, il lui arrivait de bouquiner à la rigueur...Mais ça restait quand même très occasionnel. Donc si l’homme l’entrainait dans une conversation littéraire, elle aurait été bien en peine…

« Oh, j’adore la lecture moi aussi. Voilà, nous avons au moins un point commun. »

Et un joli mensonge, un de plus. Dit sans le moindre battement de cil suspect, avec une voix exagérément mielleuse et accompagné d'un clin d'œil complice et d'un grand sourire, sa plus belle arme. Après tout, un petit bobard de plus ou de moins, elle n’était pas à ça près. Et puis rien ne disait qu’ils finiraient par y arriver à ce maudit rayon…De toute façon, elle ne comptait pas attendre jusque là avant d’agir.

Ravie, elle attrapa le jeune homme par le bras et se colla à lui. Un peu trop même. C'était peut-être prendre un peu trop de libertés, ce type ne devait pas trop aimer la promiscuité physique mais elle n'était pas du genre timide. Loin de là.

« Allons-y alors, c’est à l’étage ! »

Et sans plus attendre elle l’entraina dans le couloir principal du centre commercial, en direction des ascenseurs .

« Au fait, tu t’appelles comment ? »

Comparé a l’enfant des ténèbres, cette jeune fille était vraiment une boulle d’énergie. Enfin de ce qu’on pouvait voir, elle semblait bien joyeuse et pleine de vie. Au niveau de la sociabilité, il n’y avait peu de doute qu’ekke avait des soucis de se niveau la. Fausse nouvelle et en recherchant simplement une compagnie pour s’occuper le temps, on l’avait quand même pas lui en vouloir. Il faut bien dire que c’était jamais terrible de traîner dans les centres commerciaux lorsqu’on était tout seul, alors que tout le monde s’amusait en groupe. Du moins, c’était le point de vu général, comme on savait que celui de Tristan était totalement contradictoire. Néanmoins et s’il tenait vraiment a retrouver un peu de joie dans sa vie, Tristan ferait bien mieux de suivre son exemple. Mais si seulement il pouvait, car bien sur que oui il voulait que tout s’arrange pour lui, voyons il n’était pas masochisme a ce point la. Malheureusement les choses n’étaient pas du tout en accord avec son désir, ce pourquoi il devait se plier a son destin déjà tracer depuis sa naissance. Le jeune homme espérait quand même en vain, de retrouver le calme dans son esprit chaotique. Mais pour l’heure, il commençait a en avoir marre de rester planté devant la boutique, et il mourrait d’envie d’aller se noyer dans les livres. Tandis qu’il était sur le point de quitter cette jeune, qui n’avait pas l’air déterminer, elle reprit la parole en lui disant avec un beau sourire. Sans savoir pourquoi, l ‘enfant des ténèbres avait l’intuition que sa magnifique après midi allait encore mal se finir, et il commençait a en avoir déjà marre de cette personne. Tendis qu’il se demandait encore comment ils allaient se rendre a cette fameuse librairie, il sentit soudainement que la jeune femme lui pris son bras pour l’entraîner. N’aimant pas du tout qu’on le touche et encore moins qu’on se colle a lui comme faisait cette jeune femme, Tristan la repousser un peu brutalement avant de s’excuser oralement.

" Je ne suis pas très contacts physique… désolé »

Et puis je ne te connaissais même pas, pensait le jeune homme en soupirant étonnait que certaines personnes arrivaient facilement a s’attacher aux autres. Alors qu’elle lui avait bien dit qu’elle était nouvelle, il pouvait constater qu’elle menait bien la danse. L’enfant des ténèbres la suivait sans rien dire, en comprennent qu’elle devait connaître cette endroit plus qu’elle ne l avait dit. Une fois du coté des ascenseurs, elle lui demandait son nom. Ah ben enfin, c est pas trop top qu’elle pense a savoir qui pouvait il bien être. Remarque qu’on pouvait pas lui reprocher vu que rare était les fois, ou l’enfant des ténèbres commençait les présentations. Ayant conscience qu’il allait passé une bonne partie de son temps avec elle, il lui répondit en rajoutent une question de plus.

« Tristan troy, et vous ? Dites, vous m’avez l’air de connaître le magasin?. »

Louise avait bien de raison de penser que le jeune homme n’appréciait pas qu’on rentre un peu trop dans son espace personnel. Alors qu’elle le trainait littéralement en s’accrochant à lui comme une sangsue, il se dégagea d’elle et la repoussa sans ménagement. Loin de s’offusquer de ce rejet, Louise préféra en rire. D’autant plus que le jeune homme s’excusait déjà. Encore une bonne poire, sûrement le genre de personne à vouloir bien s’entendre avec tout le monde ou à tenter de rester correct et poli quelques soient les circonstances. Bref, tout son contraire, au fond. Décidément, avec son physique étrange, sa politesse excessive et son manque certain de conversation, cet homme était tout simplement aux antipodes d’elle-même. Quoique elle non plus n’appréciait pas trop de toucher les inconnus, surtout les humains, mais pour le coup, elle pouvait se permettre de faire une petite entorse à ses principes.

*Oui, oui, chante mon gars, bientôt tu riras moins. *

Il s’adressait à elle de nouveau, et oula…Mais c'est qu'il arrivait à aligner deux phrases à la suite...Tout un exploit. Évidemment, il lui demandait à son tour son nom. Mais s’il pensait vraiment qu’elle allait lui révéler sa véritable identité, il se mettait le doigt dans l’œil. A priori, il n’y avait rien à craindre, mais on était jamais assez prudent. Elle lui sourit de nouveau et lui lança le premier nom qui lui passa par la tête. Il n’y avait aucune raison pour qu’il ne la croit pas, n’est-ce pas ?

« Tristan ? C’est un très joli prénom. Moi c’est Marie Balsey, enchantée ! »

Si elle connaissait le magasin ? Non, pas du tout. C’était même la première fois qu’elle y mettait les pieds. Elle ne se trouvait pas à New York depuis longtemps et avec ses obligations à la Confrérie, les moments de loisir restaient tout de même limités. Elle ne pouvait passer sa vie dans les magasins à faire du lèche-vitrine si elle était constamment appelée pour des missions…Enfin, ça, c'était une partie de sa vie privée que ce type n'avait pas vraiment besoin de savoir...

Les portes des ascenseurs leur faisaient à présent face. Coup de chance, ils n’étaient que tous les deux, personne d’autre ne semblait vouloir monter à l’étage. D’ailleurs ils étaient quasiment seuls, la zone n'était pas très fréquentée, les gens s’agglutinant dans les magasins environnants. La jeune mutante appuya sur le bouton pour appeler la cabine qui aussitôt se mit en branle depuis un étage supérieur..

« Pas vraiment, mais j’ai aperçu les panneaux toute à l’heure. C’est bien en haut.»

Devant eux, les portes de l’ascenseur s’ouvraient. D’un geste aimable, Louise invita son compagnon à passer à l’intérieur. Elle lui refit un grand clin d’œil et s’effaça pour qu’il puisse rentrer.

« Allez, allons-y, je sens qu’on va bien s’amuser. »

L’enfant des ténèbres qui n’était pas du tout une personne qui avait pour habitude de faire les choses a la vas vite, on pouvait dire que la il était bien servit. A peine qu’il essayait de faire attention aux gens qui étaient autour de lui, il n’était pas difficile pour lui de perdre la trace de cette jeune fille. Faut dire qu’elle marchait bien vite, et qu’elle ne faisait pas tellement attention a lui. En jugeant que c’était encore a lui de faire des efforts, il décidait d’accélérer le pas en soupirant. Courir encore courir, une chose que je fais quotidiennement avec les cours et les entraînements a la noix de coco, et voila que je suis obligée de le faire quand je sors. Pensait il en pensant que c’était plus du tout son jours de chance, vu qu’il adorait prendre son temps. Après avoir réussit a être remonter au niveau de la jeune femme qui semblait être beaucoup jeune que lui, elle lui révéla son identité. Marie Basley ? Voila bien qui sonnait a merveille avec la ville américaine, contrairement a Tristan troy, qui faisait soit breton ou soit anglais. Cette fois ci encore, elle ne pu s’empêcher de faire un compliment a l’enfant des ténèbres, qui commençait a en avait marre, pourquoi ?

Parce qu’en général les filles qui le couvraient d’éloges gratuitement,c’était soit pour le draguer ou soit pour lui faire un mauvais cou dans le dos. En tous les cas, le jeune homme n’allait pas se laisser prendre au piège si facilement, et il était toujours aussi méfiant a son égard. Sournois comme il savait très bien l’être a des moments, il l avait testé quand il lui avait posé la dernière question. Elle qui se disait nouvelle dans cette ville, elle semblait bien s’y connaître, mieux que Tristan en tout cas. Par mal chance pour lui, il n’avait obtenu une réponse aussi conne que la question, vu qu’elle lui avait dit qu’elle n’avait fait que lire les panneaux. Ah oui, les panneaux, c est pas bête, soignait il en se rappellent qu’il n’y faisait jamais attention. Remarque qu’avec toute cette foule, on avait toujours un peu du mal a les voir, que ça soit a n’importe quelles heures. Sur quoi, l’enfant des ténèbres baissait les yeux aux sols, avant de répondre sur un petit ton de défaite.

« les panneaux, je les regarde jamais a cause de cette foule… même si c est bien pratique. »

S’il avait bien une chose que Tristan détestait par-dessus tout, c’était bien de prendre les accesseurs ! N’étant pas du tout a l’aise dans les petites endroits clos, il préférait les éviter. Cependant il avait été obligé de le prendre, vu qu’il n ‘avait pas eut le temps de dire a la jeune femme, qu’il preferait les escaliers. Malheureusement et a la sortie, l’enfant des ténèbres ne pu s’empêcher de s’arrêter quelque temps. Il avait du mal a respirer a cause de la foule, et il craignait d’avoir un sérieux mal aise. Il sentait déjà qu’il avait mal a la tête, et que ses sens avaient du mal a se stabiliser. Pour ne pas que la jeune femme s’inquiête pour lui, et qu’elle ne perde du temps, il lui conseillait vite fait. Parce que lui au moins il était poli, contrairement a elle.

« hum, je me sens pas bien… vous devrez continuer sans moi.. Je vous rejoindrais après »

Louise sentait la patience lui manquer, littéralement. Attendre n'avait jamais été son fort et dans ce cas-là, ce type commençait sérieusement à l'agacer. Alors qu'il se trainait depuis le début et qu'il se comportait en véritable boulet asocial, voilà qu'il s'était arrêté de nouveau...Et il disait qu'il ne se sentait pas bien...Bon...Que lui arrivait-il à présent? Soit il se sentait vraiment mal - et là, Louise ne voyait absolument pas ce qui pouvait lui arriver-, soit il se méfiait d’elle et il venait de se trouver une excuse bidon pour arrêter de la suivre. Il n'avait quand même pas pu se rendre compte qu'elle était une mutante...Ou alors...Qu’est-ce qu’il croyait au juste, qu’elle le draguait ? Louise soupira intérieurement…Cela pouvait parfaitement être le cas, certains hommes avaient leur orgueil si gonflé qu’ils prenaient toute approche pour une tentative de flirt…Ok, beaucoup de femmes aussi la faisaient, cette confusion, mais Louise n'était pas de ce genre, bien heureusement.

Enfin, peu importait la raison, le résultat était le même. Le type était resté en arrière, près de la cabine d'ascenseur et avait soudain pâli, si c’était encore possible...Louise lui jeta un regard curieux, mais pas du tout préoccupé. Franchement elle se fichait pas mal de l'état de santé de cet homme. Tout ce qu'elle voulait, c'était se divertir un peu avec lui. Et là...elle était plutôt en train de s'ennuyer ferme, il fallait l'avouer. Même la petite vieille avec sa cafetière l'avait plus amusée, c'était tout dire...

Bon sang, elle n'avait pas été maligne...Elle aurait dû le coincer dans l'ascenseur quand elle en avait encore l'occasion. Quelques aller-retours à grande vitesse, ça lui aurait fait les pieds, à ce cachet d'aspirine. Et sans doute aurait-il fini encore plus pâle qu'il ne l'était maintenant. A défaut d'être blanc, il aurait peut-être fini par devenir transparent, qui sait...

Dommage...La prochaine fois, s'il y en avait une, elle ne raterai pas l'occasion...

Cette idée fit sourire la jeune femme et lui redonna envie de tenter une nouvelle fois son coup. Dans le centre commercial, il devait y avoir pas mal de choses qu'elle pouvait contrôler et qui étaient susceptibles de l'aider à rendre ce type chèvre...Et si ça ne marchait pas, elle mettrait les voiles tout simplement et elle rentrerait illico à la Confrérie. La jeune mutante s'y sentait bien, elle commençait tout juste à sympathiser avec ses collègues, surtout Lorelei et Maiwenn...Elle pouvait toujours leur proposer une sortie. Et puis Mystique et Magnéto pouvaient avoir besoin d'elle à tout moment, il fallait mieux qu'elle ne traine pas trop longtemps dehors.

Bref...Ce nouvel essai serait le dernier.

Elle toisa le jeune homme qui ne semblait pas décidé à bouger et lui lança une réplique acerbe. Peut-être que ça le déciderai à venir, après tout...

"Je te confirme...T'as l'air d'avoir avaler quelque chose qui est pas passé...Tu es sûr que tu ne vas pas venir ? Ça va te faire du bien de marcher un peu...»

Ce que les gens étaient chiants a bousculer tout le monde sans dire pardon, ils ne faisaient jamais attentions ou ils marchaient et encore moins aux autres. Une chose que l’enfant des ténèbres ne supportait pas quand il sortait dans les magasins, et encore moins maintenant. En sachant qu’il était dans un état plutôt critique, il était clair que le premier crétin qui le poussait, allait se recevoir une bonne correction. Ben quoi? Quand il avait des problèmes de santé, ça le rendait toujours a fleure de peau, et il n’avait plus de patience. De plus que cette après midi, elle avait drôlement baisser a cause de son petit détour vers cette fichu boutique, et cette jeune fille qui n’arrêtait pas de le suivre. Il est vrai qu’il avait bien gentiment accepter sa presance, cependant il n’avait pas aimer qu’elle l avait prit dans ses bras et encore moins tous ses compliments. La et en ayant fait l’effort de lui expliquer qu’il voulait être seul, Tristan espérait qu’elle le comprendrait. Au fond de lui mais sans en connaître la raison, il se doutait qu’elle n allait pas le lacher de sitôt, et qu’elle attendait quelque chose de lui. Quoi ? Le jeune troy n’en savait strictement rien, et s’en fichait totalement, même si ses véritables intensions pourraient être néfaste pour lui. Non, il avait assez de problèmes comme ça, pour qu’il ai l’idée de s’en rajouter d’avantage, il faut être maso pour faire ce genre de chose.

L’autre grand problème de Tristan quand il avait des malaises; c’était que ça provoquait souvent des vieux souvenirs de son passé. Un passé qui ne voulait plus entendre pour le moment, a cause de ses problèmes avec sa sœur, qui par mal chance revenait a grands pas. Depuis tout a l’heure, il s’était accroupie contre le mur, en tenant son pendentif dans le creux de sa main droite, une habitude qu’il faisait toujours dans ses moments la. De sentir le petit objet rond dans sa main, le soulager et l’aider a oublier tous ses problèmes. A ce moment la, il se rendit aussi compte que la fatigue jouait beaucoup sur son état de santé, ce qui était normal avec ses nuits mouvementées. Cependant et même s’il avait gardé les yeux fermés, il sentit encore la presance de la jeune femme de la boutique. Tristan rouvrit brusquement les yeux quand celle-ci reprit la parole, sur un ton assez étrange. Néanmoins, le mutant fit plutôt attention,aux contenus qu’a la facon dont-ils avaient été dit. Il y avait deux choses a retenir dans ses propos; d’abord la quetion du Est-ce qu’il avait manger quelque chose de mal ? Et ensuite, elle lui proposait de sortir et de marcher, pour calmer son mal. En voyant que tout le monde avait recommencer a les regarder, l’ange noir s’était relevé avec peine avant de lui expliquer, en gros le pourquoi de son état.

« Non… simplement qu’il y avait peut d’air dans l’acenseur.. Et que j ai du mal a rester dans un endroit petit et clos »

Il marquait une petite pause, pour réfléchir a sa proposition, qui pour une fois n’était pas si mauvaise que ça. Ben quoi? Marcher avait toujours été bénéfique pour lui, en sachant qu’il devait se concentrer pour respirer, de plus que bon ça lui changerait les idées. le seul probleme, c'était qu'il se rendit compte qu‘il allait encore devoir rester avec cette femme, mais bon cette pensée allait surement changer, vu que finalement elle était pas si chiante que ça. Sur quoi, il décidait d‘achever trenquillement sa phrase, avant de se remettre a marcher sans trop savoir ou il allait.

« Marcher pourquoi pas.. Allons y »

Alors comme ça, le type n’aimait pas les endroits clos? Ca faisait bien rire Louise toutes ces histoires. Les hommes étaient quand même des petites natures, il n’y avait pas à dire. Déjà qu’elle les détestait pour ce qu’ils faisaient subir aux mutants au quotidien, il n’était pas bien dur non plus de les mépriser. Ils étaient faibles, manipulables. Et celui-ci paraissait particulièrement lent et faible…Avoir peur des espaces restreints, franchement…Ah…Nul doute que si elle l’avait enfermé dans l’ascenseur, l’homme aurait passé un sale quart d’heure. A cette pensée, la mutante ne put s’empêcher de rire intérieurement. Apparemment pas besoin de pouvoirs ni de plan spécialement tordu…Ce qu’elle lui faisait faire et là où elle l'amenait, ça suffisait amplement à le déconcentrer.

Ça devait être un sacré handicap pour lui, cette phobie...Il avait glissé contre le sol et gardait les yeux fermés. Mais ce qui échappait complètement à Louise, c'était la raison de sa présence dans un tel endroit. Bon sang, s’il ne se sentait pas à l’aise, qu’est-ce qu’il était venu faire dans le centre commercial, lieu où la foule étouffante était à son summum? Surtout à New York, où la population adorait se presser dans les boutiques et l'espace vital s'en retrouvait définitivement réduit au minimum supportable.

Elle l'observa, tout recroquevillé qu'il était contre le mur. Il avait l'air tout petit à présent, perdu comme un gosse apeuré et aussi pitoyable que les reste de ses confrères humains. Il tenait son collier dans sa main, dans un geste presque désespéré…Oh non, encore un fétichiste ?

Lorsqu'elle lui parla, il n'eut pas l'air de réagir à sa phrase. Pendant un court instant, elle eut peur que celui-ci ne l'ait pas entendu, mette les voiles. Bah, ce n'était pas amusant comme ça...Comment pouvait -on se divertir avec une telle lavette? Elle résista à la tentation de lui faire la remarque cynique qui lui brûlait les lèvres, autant sur son état apparent que sur son caractère défaillant. Mais heureusement pour lui, le jeune homme se releva. Apparemment l’idée de continuer et de marcher l’avait séduit. La jeune femme eut un large sourire, y mettant toute l'hypocrisie dont elle était capable. Et pourtant cela devenait dur, avec la patience commençait à lui manquer.

« Génial »

Maintenant que le cachet d'aspirine s'était relevé, ils avançaient côte à côte d’un pas lent et tranquille, histoire que le jeune homme se refasse une santé. La jeune mutante avait décidé de freiner un peu le rythme, sans cela elle risquait de perdre sa victime avant l'heure. Tout en marchant, elle lançait des banalités sans importance, parlait de tout et de rien. Elle s’en fichait un peu pas mal d’ailleurs, tout les idioties qu’elle disait n’avaient qu’un seul but : mettre en confiance le jeune homme…Et surtout gagner du temps, jusqu’à ce qu’elle trouve un nouveau moyen de s'en prendre au jeune homme.

Par exemple, avec toute la foule vers lesquels ils se dirigeaient, nul doute que le jeune homme perdrait rapidement les nerfs et si jamais il tentait de se réfugier sur la terrasse qui ne trouvait pas très loin pour prendre l'air...Pas sûr que les portes automatiques ne le laissent passer...

Plus le temps passait, et plus l’état de l’enfant des ténèbres s’aggravait. Et cela même s’il ne prêtait pas du tout attention au rythme de la jeune femme, et qu’il marchait a son allure en essayant de respirer.. Respirer mais quoi ? Il se le demandait bien, en sachant parfaitement qu’ils avaient un dont de ne pas mettre l’air climatisé dans ces centres commerciales! A moins qu’il y en avait mais qu’ils étaient inefficaces a cause de cette foule, ce qui était un peu plus logique. En tout les cas, on ne pouvait pas dire que ça n’arrangerait pas les problèmes du jeune homme. Bien au contraire, ce manque d’air provoquer des bouffés de chaleurs, ce qui faisait qu’accentué ses malaises. Dans son esprit, il avait l’impression que de voir des tourillons noirs et blancs tourner sans cesse, comme s’il était propulsé dans un autre monde. Sans compter qu’a chaque fois qu’il faisait un geste quelconque, il avait envie de vomir ou de tomber dans les pommes. Malgré cela, l’enfant des ténèbres se vit harcelé par la jeune femme, qui l’avait suivit comme un petit chien. Elle parlait de tout et de rien, comme tout a l’heure, telle qu’une vrai pipelette. Parler pour ne rien dire, n’était pas du tout le fort du jeune homme, et encore moins quand il n’allait pas bien !

C’était une chose qu’il détestait par-dessus tout, mais personne ne le voyait ou le comprenait. Ça l’énervé de devoir faire des efforts a répondre a des choses, qui n’avait peu d’importance. Sur quoi la, Tristan faisait tout pour débrouiller à tourner la conversation a court , en ne cherchant même pas comprendre entièrement les dits d’Ampère. Malheureusement pour lui, cette dernière n’avait pas du tout l’intention de lui lacher la grappe. Enfin on se demandait vraiment pourquoi il se plaignait, vu que le thème du sujet n’était rien d’autres que les livres. Oui, ils étaient en train de se demandant ce qu’ils lisaient, et donnaient leur avis sur diverses auteurs. En cette heure, elle lui avait poser une question sur son genre préférait, ce qui était bien sur le fantastique ! Il savait qu’en lisant ce genre de livre, il était sur de partir dans des mondes enchantés et hors du temps. Même s’il en était fasciné et qu’il saurait en parler des heures et des heures, la il se contentait de lui répondre avec un petit sourire de coin.

« euh.. Le genre fantastique…même si ça ne me dérange pas de lire les autres genres »

A la fin de sa phrase, il remarquait enfin que la direction n’était pas du tout normal. En effet, il vit qu’ils s’éloignaient étrangement de la sortie du centre, mais aussi du libraire. Curieusement, ils étaient en train de se dirigeaient vers une foule de gens. Ne sachant pas tellement les réels intentions de cette jeune femme, l’enfant des ténèbres s’inquiétait fortement du coup qu’elle pourrait lui préparait. Cette fois ci, quelque chose en luin poussait sa méfiance a agir sur son coté un peu trop gentilet. Cependant et pendant un long moment, il s’était quand même dit qu’elle allait vers une sortie, qu’elle connaissait sans doute. Mais bon, en sachant qu’elle était sois disant nouvelle ici et qu’il n’avait pas vu de panneau de sortie, il s’empressait de courrire vers elle en lui demandant:

« Question; je peux savoir ou vous m’emenez ? »

La conversation était des plus ennuyeuses...Certes, c’était Louise qui l’avait cherché, histoire de combler le vide qui la séparait de sa victime, mais là elle n’en pouvait plus. Parler de bouquins et de grande littérature, ce n'était vraiment pas sa tasse de thé. Heureusement pour elle, elle avait su combler la conversation en citant quelques grands auteurs espagnols et latino américains, de vagues souvenirs qu’elle gardait encore de son enfance. Son compagnon lui parlait de ses goûts, le fantastique apparemment. Apparemment il s'y connaissait plus qu'elle...Sûrement encore un intellectuel qui passait son temps à dévorer les bouquins...La jeune mutante n'écoutait pas vraiment ses réponses et pendant qu'il parlait, elle pensait à toute autre chose et évaluait discrètement les possibilités que lui offrait le centre commercial pour mener à bien ses actions perverses.

* Ce qui serait fantastique, c’est que j’arrive à me débarrasser de toi en toute beauté, ouais.*

Elle jubilait déjà...Elle n’avait encore aucune idée de la façon dont elle allait s’y prendre pour lui faire un sale coup, étant donné que sa tentative précédente avait lamentablement échoué. En attendant d’en trouver une nouvelle, elle débitait encore des sornettes sans importance. A tout hasard, elle lança :

« Ouais...Le fantastique...Pas mal...Moi j’aime plutôt des auteurs comme Cervantes ou Sepúlveda. Différent mais tout aussi intéressant ! »

Elle ponctua son petit discours hypocrite d’un grand sourire qui n’en était pas moins faux. En réalité, elle n’avait rien à faire de tout cela. Alors d’accord, quand elle était petite, elle avait adoré lire Don Quichotte mais elle avait pas envie d’en débattre pendant des heures. Les bouquins, ça se lisait et c'était déjà pas mal...Pourquoi les gens ressentaient-ils le besoin d'en parler pendant des heures? Surtout qu'en plus le type avait vraiment du mal à répondre...Apparemment son malaise n’était pas encore passé, et étant donné qu’ils se dirigeaient vers la foule, ça risquait d’empirer. Ce qui, de l'avis personnel de la mutante, n'était pas forcément mauvais.

Maintenant, le jeune homme voulait savoir où ils allaient. Oh oh, mais c'est qu'il devenait encore plus méfiant. Il fallait qu'elle agisse sans tarder avant qu'il ne lui file entre les doigts. Après tous ses efforts et la patience incroyable qu'elle avait montré, ce n'était pas le moment de le perdre alors qu'elle touchait si près du but. Elle ne répondit pas, elle sourit juste. Un petit sourire en coin s'afficha sur son visage.

* Où on va ? J’en sais rien...Je suis une mauvaise fille. Avec moi, on sait jamais à quoi s’attendre. *

En face d’eux la masse grouillante des gens se pressait. Ils n’étaient pas encore noyés dans la foule mais ça n’allait pas tarder. Enfin...A ll’allure à laquelle se trainait le cachet d’aspirine, rien ne garantissait qu’ils y arrivent avant demain. Passablement excédée et désireuse de faire avancer les choses, Louise réfléchit rapidement...Il fallait que tout cela...bouge. Une idée lui traversa soudain l’esprit. Après tout, les musulmans disaient "Si la montagne ne vient pas à Mahomet, c’est Mahomet qui ira à la montagne." Louise n’était pas croyante, mais là elle allait suivre à la lettre cette citation religieuse...Il était temps de la mettre en pratique. En clair, si eux ne bougeaient pas vers la foule, alors ce serait la foule qui viendrait à eux. C’était tordu et ça risquait peut-être de faire des dégâts...Mais Ampère s’en fichait pas mal. Si deux ou trois humains pouvaient périr écrasés dans le mouvement, ce n’était pas elle qui allait s’en plaindre.

Et pour faire bouger un maximum de gens très vite, il n’y avait pas trente-six moyens...

Dans le grand couloir, il y avait de grands panneaux électroniques accrochés au plafond, qui n'attendaient qu'elle pour mener à bien son plan diabolique. Louise leva la main et écarta légèrement les doigts, sentant aussitôt sous son contrôle l’électricité qui animait la machine. Parfait, tout se déroulait à merveille...Maintenant un petit coup de pouce mental et le tour serait joué. Elle se concentra et d’un seul coup, déchargea l'appareil. Sous sa volonté, de grands éclairs d’électricité bleutés s’abattirent immédiatement sur le sol, illuminant avec force l'espace immense du couloir.

Volontairement, elle n’avait pas touché les gens...Inutile de cramer ses pauvres bougres, ils se piétineraient tous seuls entre eux. Quand le courant s’abattit sur le sol avec fracas, il y eut de grands cris d’hystérie, suivis d'un véritable vent de panique. Les gens courraient vers eux, totalement affolés et incontrôlables.

Heureusement pour Louise, elle avait évidemment prévu le coup et elle se jeta sur un côté, abandonnant l’homme à son triste sort...S’il n’aimait pas se retrouver dans les espaces clos...Là, il allait en prendre pour son grade...Alors qu'elle s'éloignait, elle lui jeta un dernier regard et lui cria pour couvrir les hurlements de la foule.

« Bon courage, le cachet d'aspirine...Amuse-toi bien et surtout oublie pas de respirer! »

Elle avait déjà repéré une petite alcôve où se cacher pour éviter le mouvement de masse et éviter de finir comme une crêpe. Elle s'y engouffra aussitôt et se retourna pour admirer son œuvre. Avec tant de gens, il était impossible qu'on ait pu la repérer...Elle ne craignait rien.

En revanche, pour ce mec, c'était une tout autre histoire. Enfin, elle allait rigoler un peu...

c est tristan: rp fini =)