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| Ode sauvage [ Tristan Troy ] | |
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Invité Invité
| Sujet: Ode sauvage [ Tristan Troy ] Sam 21 Mar 2009 - 17:44 | |
| Elle courait au sein des arbres de sang. La couleur de la vie humaine était suspendue autour d'elle comme un ruban éreintant. Étranglée dans cette myriade émeraude et vermeille, la Créature découvrit un immense arbre. Ses racines composaient une grande voûte d'apparence solide. Il n'avait guère de feuilles. Or, son tronc débordait de crevasses purulentes, malgré ses airs sains. L'azur des cieux creva sur le feuillage omniprésent de la forêt, pendant que la demoiselle s'arrêtait net. Le zénith irradia l'horizon sous tous les angles, ouvrant ses derniers flots de lumière sur la silhouette noire et chétive. Seule au monde parmi la nature sauvage, elle déposa sa besace en cuir noir dans le ventre de la plante bicentenaire. Redressée entièrement, ses dentelles caressèrent la terre florissante. Ses gants d'un satin ténébreux arboraient trois griffes et de lourdes bagues à chaîne argentées. Leurs rayons lunaires miroitaient cruellement dans le paysage vert. La Chose transportait mollement une jolie boîte.
Chaque petite planche taillée avec minutie suait une sublime fabrication et ce, par l'attention. Zébrée de motifs dorés sur un ton automnal, l'harmonie visuelle de la boîte aurait envoûté les enfants curieux. Pourtant, la jouvencelle demeurait pleine d'inertie. Un lapin surgit des branches et passa sous sa robe en un temps record. Ses semelles compensées - quinze centimètres - s'entremêlèrent subitement. Tout ceci provoqua la chute de son bien apparemment précieux moralement. La relique ne se brisa pas, mais sa mélodie remplit le vide sonore de Niana puis la brise constante qui surplombe les bois sombres. Restreinte à la caresse des fleurs sur ses jambes, la Chose s'évanouit sur celles-ci. Les portées de la musique l'entourèrent sur les pétales blancs et bleus. Niana ferma son oeil droit pour admirer pleinement la nudité de cette nature. Ses mains se posèrent lassement sur son ventre plat, les boucles de sa chevelure, à la fois noires et violettes, couronnaient son être sur le long de son ombre fine. Les branches d'un saule empêchaient l'astre solaire d'agresser ses yeux trop fragiles. Même si on ne pouvait pas apercevoir la moindre parcelle de peau chez cette jeune mutante.
La Créature déplaça ses doigts vers le voile habillant son visage et s'occupa à fixer ses propres mains. Toutefois, elle remarqua la bête loufoque qui s'immisçait au loin. Ses poignets lissèrent scrupuleusement les tissus de sa robe sur ses cuisses, avant d'attendre la fin. Une rupture joie et simple de ce monde avec sa gorge entre le crocs d'un loup vulgaire. Sa carcasse fragile se releva droitement sur son séant, laissant ses jambes droites se reposer davantage sur le sol. Elle mit en évidence son cou, alors que ses cascasdes soyeuses valsaient sur ses épaules en traînant largement sur les fleurs délicates. Le fauve aux yeux agressifs approchaient à pas lents, la meurtrière en habits victoriens tendit ses bras vers l'animal comme si elle voulait accueillir une blessure chaleureusement. Était-elle bête à ce point? Pourquoi provoquait-elle littéralement un chien féroce, dont la bave tombait goulument sur la terre fraîche. Il sauta finalement sur son faciès dissimulé pleinement par un masque d'ivoire. L'animal l'arracha prestement et atterit dans les tulipes. Baignée d'effluves sucrées et florales, la bête respirait la jeune fille encore. Il revint à l'assaut, alors que, toujours indemne, Niana replaça son cou en souhaitant toucher cette bribe de chance.
En somme, le loup gris se mit à grogner devant sa proie. La jouvencelle ne vacilla pas, trouvant d'un tel luxe que le destin lui serve sa mort sur un plateau d'argent. Or, son corsais noir ne pouvait guère renier le fait que sa respiration lente simulait un repos constant. Elle ressemblait à une poupée de taille humaine dans ses soieries riches d'éclats. La dentelle de ce fameux corsais se finissait par des broderies de roses saphirs, des boucles lunaires et des rubans améthyste. Ses bras recouverts d'une dentelle luxueuse et tendre supportaient l'atou d'un châle en cette journée froide de printemps. La cloche noire, entièrement composée d'un tissu rayonnant et sombre, concluait les atours étranges de la demoiselle. De même qu'un voile tout aussi ténébreux que le reste de sa tenue dissimulait toute partie corporelle visible, à l'exception de sa longue chevelure chutant dans son dos et mariant la beauté pure du sol de son encre noire et violacée. |
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| Sujet: Re: Ode sauvage [ Tristan Troy ] Dim 22 Mar 2009 - 20:35 | |
| Le jeune troy n’en pouvait plus, il ne savait plus a quoi se donner pour retrouver sa bonne humeur ! Oui, c’était une grande déception pour lui de savoir, que ses problèmes n’étaient pas résolue malgré ses efforts. C’était évident que la, il se supportait de moins en moins , et il voyait d’un mauvaise œil sa vie a l’institut ! Depuis qu’il avait su la violente dispute entre ses parents, l’enfant des ténèbres avait fait le même cauchemar ! La ou il voyait sa mere se faire tuer par son père dans des atroces souffrances, pas très joyeux ! Voila pourquoi il avait décider de sortir de l‘institut dès l‘aube, vers quelle direction ? La foret, là ou il pourra enfin exprimer sa souffrance . Un vent frais caressant son visage, le soleil venant illuminer sa peau blanche, l’enfant des ténèbres se sentit revivre en courant dans la foret ! Il ne savait pas ou il allait, mais il s’en fichait totalement ! Comme cette course endiablé lui faisait du bien et vu qu‘il avait l‘habitude, Tristan se déplaçait vite dans la foret. Une course matinale ne pouvait que lui faire le plus grand bien, et il espérait en vain que ça l‘aiderait a oublier ce mauvais rêve ! Pour l’aider d’avantage dans son désir, il s’était prit un malin plaisir d’éveiller tous ses sens, qui étaient maintenant très attentifs sur les lieux ! Il guettait le moindre bruit, le moindre sons avec une certaine impatience.
Tous ces petites détailles que la nature lui offrait, l’enivraient de plaisir intense ! C’était si agréable de sentir l’odeur des plantes, d’entendre le chant des animaux et de voir que la foret était toujours aussi magnifique ! C était sans doute a cause de ses détails la, que le jeune homme adorait plus que tout de se retrouver tout seul dans la nature . Ses cheveux dansant au rythme qu’il se déplaçait, et il avait l’impression que son cœur allait exploser, tellement qu’il battait vivement dans sa poitrine ! Il avait l’impression d’être dans une autre dimension moins civiliser, ce qui l’existait d’avantage ! C’était très étrange de voir quelque un de nature plutôt calme, de se défouler d’une manière si sauvage. Oui il fallait bien dire que sa façon de se déplacer ressemblait plus a un animal sauvage en train de chasser, qu’a un homme en train de se promener. On sentait bien la colère et la souffrance dans les mouvants qu’il faisait, et même dans ses yeux sombres. Enfin dans ces moments la, on pouvait bien supposer que c’était un peu suicidaire de s’approcher de l’enfant des ténèbres. Ce dernier ne se rendait pas vraiment compte de l‘image qu‘il donnait de lui-même , comme ça faisait longtemps qu‘il était habitué a son caractère . Aujourd’hui, la tenue du jeune Troy se résumé a un simple pantalon marron avec un maillot vert foncé.
Comme a son grande habitude, le jeune homme était pied nu. Remarque que c’était plus pratique de marcher pied nu, quand on devait grimper aux arbres ou quand on aimait sentir l’herbe sous les pieds. Quelques temps plus tard, l’enfant des ténèbres arrêta stupidement sa course déchaîner en restant immobile. Là, l’odeur du loup lui remontait jusqu’aux narines, une odeur qu’il appréciait pas spécialement. En remarquant que l’odeur du loup avait pas changer de position, le jeune homme se demandait ce que fabriquer a rester dans le même lieu.. Tout a coup l’idée qu’il ne soit pas le seul dans cette foret et que le loup avait peut être trouver son dîné, le fit reprendre sa course en direction de l’odeur. Une fois arrivait sur les lieux recherchaient, le jeune troy préférait se perchait dans un arbre au lieux de surgir subitement. Ce qui le retenait a y aller c’était le drôle de comportement qu’avait cette personne, qui en passant était une jeune femme. Comment ça se fait qu’elle n avait pas pris la fuite devant cet animal ? Tout le monde doit savoir qu’ils sont dangereux, a moins qu’elle essayait de l’apprivoiser.. En entendant l’animal bondir sur la jeune femme, l’enfant des ténèbres prit pas le temps de réfléchir avant de se précipiter avec agilité entre les deux corps. Maintenant, il était de dos a la jeune femme mais face a ce loup, son regard fixait celui de la créature. Le mutant dégageait une espèce d’aura dangereuse et menaçante, au moment ou il se mettait a pousser des grognement féroce. Le loup sentit menacer par ses menaces, il ne perdit pas le temps pour se ruer sur l’enfant des ténèbre. Ce dernier qui n’arrivait pas a s’esquiver, finissait par l‘envoyer contre un arbre avant de se relever... Malheureusement, l'animal était pres a rebomdir sur le jeune homme, alors que celui ci sentit une douleur atroce. Apres quelques secounds, il s'appercu qu’il était gravement blessé a son bras droit et que le sang coulait de plus belle. |
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| Sujet: Re: Ode sauvage [ Tristan Troy ] Dim 22 Mar 2009 - 21:46 | |
| Elle approchait à l'opale grisé de crocs féroces. Elle venait avec magnificence et élégance dans son âme. Elle...Un homme surgit des arbres afin de se prostrer devant le loup. La jouvencelle se prit à fixer chaque mouvement des deux personnages. Les deux ressemblaient, s'assimilaient à des bêtes s'affrontant. Lorsque l'animal bondit pour blesser le mutant, la femme se releva en échappant sa cape de velours au sol. Un voile en châle sur ses épaules chétives dansaient au sein de ses allures royales. Les cascades noires s'échappèrent au creux gracieux de son dos. Son ombre suivait sa stature frêle, mais stoïque. Un cyclone de soieries éclatantes miroita au premier pas qu'elle effectua pour s'écarter d'eux. Un cataclysme mental dévasta sa mémoire qui ne pouvait plus penser aux battements de sa poitrine ou au souffle pénétrant ses poumons à toutes les secondes. Le loup jeta son dévolu sur l'intrus de la situation, pendant que l'âme rigide de la jeune fille se scindait. Ses bras retombèrent dans le vide, son souffle s'éleva dans un sentiment brusque... comme les lames... comme la...
Colère.
À la suite de cette colère précipitée, l'acte involontaire produisit tout de même son effet. Des étincelles se consumèrent devant ses yeux voilés, pétrifiés. Pourtant, elle exigeait revanche de l'assaut du mutant. Or, elle était dirigée vers le loup baveux. Les coupures électriques azurées laissèrent place à un éclair unique et monstreux. La bribe d'élément jaillit de sa carcasse violette et percuta l'animal. La bête s'effondra au même instant que l'émotion individuelle de la Créature. Un petite fumée sortit des oreilles de la bête. Ne savant pas le résultat des événements, elle vacilla et dû s'appuyer à un arbre pour reprendre contenance. Néanmoins, Niana réussit à se pencher vers sa besace en cuir pour la resaisir. Pesant de sa main droite son sac ambrée, Niana n'écoutait plus le remous continuel des portées étonnantes de sa boîte à musique. La jouvencelle fixa les rivières rouges qui serpertaient au milieu du bras droit du mutant. Ses genoux tremblotèrent ensemble, mais son corps ne trembla nullement. La jeune fille s'approcha de lui avec des gestes élégants, tout en possédant leur part d'un manque d'aisance devant le constat de son état. Sa main gauche se posa doucement sur son coude, une de ses bagues d'un éclat lunaire se noyant des larmes de sa blessure.
Ensuite, la dame à la robe sombre tira un long linge blanc brodée d'or pour mieux voir l'injure. L'offense du loup avait bien valu la peine, même si sa cervelle fondait à l'heure actuelle. De cette distance, bien que raisonnable aux yeux d'être normaux, constituait un effort surmutant pour elle. Ainsi, le discernement de ses voiles sombres se percevait, son crâne en était enrubanné de longues manches de dentelles empêchaient d'entrevoir la moindre parcelle de sa chair. De même que des tas de boucles d'oreilles tintaient sur ses lobes, mais des pointes accrues et recourbées de discernaient sous la carapace faible de ses habits encombrants. Elle fit le nécessaire pour réparer le tout, s'évoquant son savoir des cadavres. Ses genoux tremblèrent encore à l'idée de la foudre. Le bruit ancré dans ses souvenirs la figea quelques secondes, avant qu'elle finisse son acte de bonne foi. La jouvencelle recula en joignant silencieusement ses mains. En fait, Niana mit deux mètres entre eux. Les boucles de sa chevelure reposaient sagement vers la fin de ses jupes touchant le sol. Leurs couleurs violettes et noires se teintaient par moments d'argent, d'émeraude ou de saphir. Ceci s'expliquait par les petites perles inscrustées par moments dans son imposante masse bouclée. Elle ne parlait pourtant pas.
Le silence s'installa, mais la boîte à musique cassa l'ambiance froide. Le son enjoué, enfantin habitait les bruits de la nature, devenant son ami. Niana tomba à genoux comme une poupée de bois. L'objet vivant sentit l'herbe l'accueuillir, alors que ses yeux indécelables se portèrent sur les pieds de Tristan. Ils étaient nus, sincèrement nus. Elle s'évoqua sa rapidité d'action puis voulut se remémorer davantage. Or, son esprit s'attarda sévèrement sur l'éclair ayant jailli de son coeur. Ses bras défaillirent, la musique s'emporta une fois de plus sur la même portée. Les yeux de la jouvencelle arrivèrent finalement au visage de l'étranger et s'y arrêtèrent. |
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| Sujet: Re: Ode sauvage [ Tristan Troy ] Mer 25 Mar 2009 - 16:20 | |
| L’’enfant des ténèbres regardait avec effroi l’endroit ou le loup l’avait mordu, sa plaie saignait de plus en plus. Il avait l’impression qu’on lui enfonçait des poignards dans son bras , tellement la douleur lui était insupportable ! Sa respiration haletante et son corps qui tremblait de partout, il était clair qu’il était impossible pour lui de continuer le combat ! Il était vraiment au bout de ses forces, malgré cela il avait encore cette volonté de continuer le combat. Ben oui, il était de plus en plus aveuglé par son coté sauvage et protecteur, on sentait bien sa détermination a vouloir mettre le loup hors d’état de nuit. Cependant et en repensant il s’était précipité sur l’animal, il regrettait fort bien d’avoir foncé dans le tas la tête basse comme un abrutis de service. Il s’en voulait de ne pas avoir réfléchit avant d’agir, en tout cas ça lui aurait éviter de se retrouver avec un bras en moins. Néanmoins on pouvait dire que cette ne attitude de sot qui lui avait bien cher, malheureusement pour lui l’idée d’être incapable de se défendre atténuer sa souffrance. Tristan avait beau être une personne calme et pacifique, ça l’empêchait pas d’avoir une ame de guerrier qui ressortait par moment. Comme ce matin la et de plus que le sang et la douleur s’ajoutaient a cela, il avait belle et bien totalement perdu son contrôle. Sans compter que le loup affamé avait encore des forces pour se battre et il comptait bien de se faire un petit festin des deux mutants. Voila pourquoi l’enfant des ténèbres revenait a la charge, mais cette ci il y allait plus tranquillement ! Ben oui, il était pas non plus suicidaire a ce point, il se comptait d’essayer d’effrayer le loup en le regardant droit dans les yeux.
Tristan se rapprochait lentement de l’animal en lui faisant bien sentir qu’il était menacent, ensuite il s’arrêta en laissant que deux mètres entre eux. La, les deux corps se jetaient des regards de colère et de mépris, mais aucun des deux n‘osaient bougé. Malheureusement les choses allaient se dégrader lorsque Tristan s’appercu que la jeune femme se dirigeait vers eux. Pourquoi fait elle ça ? N’avait elle pas vu ce que le loup était capable de faire, et que je serais sûrement pas en mesure de la protéger ? Apparemment elle a vraiment aucune conscience du danger ou quoi ? Pensait il en essayent de continuer de captiver l’attention du fauve, de facon a ce qu’il s’attaque a la jeune femme. Malheureusement pour lui, le loup avait très bien compris que la jeune femme était moins prudente que Tristan, sur quoi il n attendait pas une minute de plus pour s’élencer vers elle. Tout a coup et alors que le jeune Troy pensait que tout était finit pour eux deux, on entendit un violent coup d’éclair près d’eux. A ce sons fracassant, il avait sursauté en regardant autour de lui, ensuite il cherchait des yeux l’origine de ce bruit.
Le cœur battant a vive a 100 kilomètre heure, il découvrit avec stupeur qu‘il s‘agissait de cette femme, qui avait foudroyé le loup. Apparemment cette personne était une mutante, de plus qui semblait avoir les même pouvoirs que tornade. Pour revenir au loup, ce dernier était étendu mort sur l’herbe, et il laissait échapper une sale odeur de cramer. Malgré le soulagement que le combat était belle et bien finit, l’enfant des ténèbres sentit une sorte de remords qui l’envahissait, il avait du mal a regarder cette scène. c’était un peu normal pour quelque un qui considérait les animaux comme sa propre famille. Parce que tout qu’il avait souhaité, c’était uniquement de faire fuir le loup. Cependant il ne fallut pas longtemps pour cette pensée disparu de son esprit, pour faire place a la douleur infinie de son bras. Ce mal l’obligeait a s’écrouler contre un arbre, de la il prit le temps de voir sa blessure de guerre. Plus le temps passait, et plus la douleur lui était insupportable , a un point ou il s‘imaginait s‘arracher le bras. Pourtant et patient comme il savait très bien être, le jeune homme prit de longues respirations pour apaiser son mal. Alors qu’il avait fermé les yeux depuis une bonne dizaines de minutes , il sentit des mains venir soigner sa blessure. En sachant parfaitement que c’était la mutante qui devait le soigné et par manque de force, Tristan garda les yeux fermés. Il les rouvrit que quelques temps plus tard, assez de temps avait quand même passé pour que la femme allait s’agenouillé et de revenir vers lui. il se rendit compte que la jeune fille était encore la, sur quoi il lui remercia d’un petit murmure.
« Je suis reconnaissant de … de ce que … que ..vous aviez fait pour moi » |
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| Sujet: Re: Ode sauvage [ Tristan Troy ] Sam 28 Mar 2009 - 23:21 | |
| Elle croyait obtenir la mort entre les crocs du gentil loup, mais cet inconnu s'était interposé. Son intervention l'avait stupéfié au point de rester aux pieds de Tristan. Celui-ci avait fermé ses yeux pendant de longues minutes, causant une angoisse serpentine chez la jeune fille. Pourquoi ne pouvait-elle pas quitter cette réalité? Ses mains se portèrent près de son coeur, écartant légèrement deux voiles consumés de son corsais. Pourtant, sa peau restait inacessible à toute vue gênante. La jouvencelle dégrafa son immense cape en velours et la replia contre son ventre. Lentement, la chose fut attentive au murmure du jeune mutant. Mais, elle ne dit rien. L'absence de ses mots se répercuta dans l'ambiance sonore. Celle-ci était partagée entre les notes de la boîte à musique et les sons mielleux de la nature. La poupée animée se releva mécaniquement et referma le coffret aux harmonies superbes. Khaos le remit dans son sac conscieusement. Toujours muette, elle développa son immense cape puis recouvrit le loup du tissu voluptueux. Ses bras prirent l'animal presque affectueusement, avant de le placer dans les racines d'un immense arbre. La jeune fille s'était accroupie afin de le mettre bien au fond. Elle ressortit de la plante de bois en tenant les voiles couvrant son visage.
Comment avait-il osé interrompre sa dernière volonté? Des étincelles surgirent près de son dos, faisant trembler ses coudes. Ses mains saisirent sa tête, alors que ses genoux épousaient la valse lente de ses dentelles imposantes. Prisonnière de son pseudo-autisme, elle lissa ses longues boucles à sa droite en rejoignant le blessé. La chose s'installa du côté de son bras meurtri puis tendit une main hésitante vers sa gorge. Chaque mouvement de cet objet animé respirait autant l'élégance que la frayeur. Oui, elle donnait la peur à autrui. Son gant satiné se contenta de relever son menton légèrement. En effet, une pensée étrange, soumise à la culpabilité, tenait à ce que l'intrus reste en vie. Que le coeur batte, que le souffle vienne. La jouvencelle recula sa main, recherchant sérieusement les yeux du jeune homme. Il ne devait pas afficher le même visage que celui qui la hantait. Mais, la créature posa ses doigts à nouveau sur le bras. Comme si c'était elle qui l'avait mordu. Son corsais laissait échapper un souffle sauvagement lent, pendant que ses mains rejointes reposaient désormais sur ses longues jupes noires.
Immobile, le ciel radieux laissa un vent spontané dominer les feuillages déchus de l'endroit. Les fleurs se caressaient entre elles, pendant que les racines des arbres perdaient un peu de mousse. Les pointes bouclés des cheveux noirs et violacés de Niana se ruèrent jusqu'à une épaule du mutant. Profondément mal à l'aise, la mutante les ramena dans son dos comme un geste atrocement déplacé. Elle s'inclina légèrement vers l'avant, signe d'excuse pour la créature sans nom. La jeune fille se releva pour se diriger vers un arbre tordu devant Tristan. Son dos épousa le tronc, ses cascades miroitantes se placèrent sur ses épaules d'allure fragile. Khaos passa une main sur une de ses bottes et en ressortit une jolie lame ivoire. Elle dégarnit sa main droite de ses bijoux puis enleva son gant dans son dos. Ainsi, il ne pouvait pas apercevoir sa peau, malgré l'évidence de son agissement. Bientôt, une odeur sucrée s'éleva. Des perles dorées coulèrent sur sa paume sensuellement. La chose ne réagissait pas, de même qu'elle découvrit une des doigts recouverts d'un liquide doré. Des rivières coulaient sévèrement, pendant que sa main libre des tortures habillait sa main rapidement d'un voile noir. Niana laissa ses doigts se refermer, enfoncer ses ongles dans sa paume violacée avec ardeur. Son visage voilé dissimulait avec perfection la pluie tendre de ses yeux fous. La question revenait en rond au sein de ses souvenirs, l'éclair la pétrifiait une fois de plus. |
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| Sujet: Re: Ode sauvage [ Tristan Troy ] Dim 29 Mar 2009 - 14:36 | |
| Tristan était plus content de trouver un semblant de calme dans cette foret, plus un bruit a part le chant des animaux et le vent qui soufflait. Rien de mieux pour lui permettre de se reposer de son combat, et d’essayer de se soulager sa blessure. Celle-ci lui faisait encore plus mal que tout a l’heure, ce qui l’obligé a changer souvent de position. Il n’aurait même pas imaginer a quel point ça faisait mal d’être mordu par un loup, pas comme ça en tout les cas. La douleur se traduisait sur son visage tendu, et lorsqu‘on voyait qu‘il garder les poings bien fermés. En revanche et même si ce n’était qu’un petit détail a ses yeux, Tristan sentit plus qu’une goûte de sang couler sur son bras. Un poids lourds en moins, pensait il en baissant tristement les yeux vers le sol. En cette heure, il ne savait sur quelle pensée se tourner pour retrouver le sourire, tout ce qu’il avait dans la tête était bien sombre. Sans même détourner le regard, il remarquait que la jeune fille était encore a ses coté, sans prononcer le moindre bruit. Elle aussi, devrait être sûrement encore sous le choc du combat, et de l’éclair, ou qu‘elle avait pas envie de parler, tout bêtement. Pendant un long moment, Tristan se demandait bien si elle n’était pas muette, ce qui pouvait très bien être le cas. Enfin, un grand silence s’installait entre eux, et pour une fois ce dernier ne pouvait être que positif. Tiens en parlant de cette fille, on pouvait constater que l’enfant des ténèbres n’avait même pas remarqué que cette jeune fille caché son visage. Sans doute parce qu’il se revoyait encore la violente scène du combat, ou qu’il luttait encore contre la souffrance que lui infligeait la morsure du loup. Cependant et avec ce qu’il avait pu voir chez cette jeune mutante, il était pas si difficile de deviner qu’elle devrait avoir la peau d’une différente couleur ou un trucs sur sa peau.
Quelques temps plus tard, l’enfant des ténèbres l’observa avec tendresse, il souriait interrieusement a la vu de cette scène. A ce moment la, la jeune femme lui paru très douce, dont la facon ou elle avait emporté le corps mort. Cette vision de contempler la jeune fille en train d’enterrer l’animal dans le creux d’une racine, couvert d’un tissus, lui faisait des effets contradictoires. L’enfant des ténèbres avait le sentiment agréable de voir que l ’âme du loup allait pouvoir reposer en paix, tout comme il avait envie de retrouver lui-même la paix antérieur. Malheureusement et avec le temps, il se rendit rapidement compte qu’il retrouvait la tranquillité une fois qu’il aurait revu sa mère. Autrement l’idée d’avoir ôter la vie du loup lui paraissait injuste, il n’aimait guère voir les animaux mourir devant lui, même si le loup ne saurait pas gêné de les manger tout cru. Apparemment et en jugeait le comportement de la jeune femme, elle aussi regrettait que les choses se terminent ainsi. Après quoi, l’enfant des ténèbres se redressait lentement contre l’arbre, avant de s’apercevoir que la jeune femme s’approchait de lui. Une fois a sa hauteur, elle ne prononçait aucun mot, mais elle se contenta de lui toucher le bras mordu. A ce geste la et même si l’enfant des ténèbres ne pouvait voir son visage, il sentit une certaine rencoeur chez elle, laquelle ?
Après ces événements, il n’y avait qu’une seule raison possible, c’était sans doute qu’elle s’en voulait que Tristan s’était fait mordre a cause d’elle. Une idée complètement absurde aux yeux du jeune troy, comme c’était lui qui avait fait la connerie de se jeter dans la gueule du loup sans réfléchir. De plus que c’était plus fort que lui de protéger les gens dans le besoin, disons que son coté protecteur était plus fort que tout. Alors que Tristan s’apprêtait a la rassurer, elle se mit a faire de drôle de chose derniere son dos, mais que faisait elle ? S‘apprêter a sortir un couteau pour le tuer, ou bien faisait elle un petit tour de magie ? L‘enfant des ténèbres s‘attendait pas du tout a ce qu‘il allait se poursuivre, en effet la jeune fille remit ses mains devant elle pour se couper !! Choqué et déboussoler, Tristan recula brusquement en regardant les mains de la jeune fille dont elle avait le sang en or ? Tiens curieux ça, pas étonnant qu‘elle se cachait depuis tout ce temps ! Enfin cette petite dose d‘amusement disparu pour laissez place a du regret, Tristan ne comprenait pas le geste qu‘elle venait de faire. Mais une chose était sur, c’était qu’on pouvait voir une lueur de tristesse dans ses yeux. Ca lui faisait toujours mal de voir quelque un suffire par sa faute, il supportait pas. C est pourquoi, il se penchait vers elle, la main froide venait prendre la main de la jeune femme. et sans savoir pourquoi, l'enfant des tenebres buva son sang avant de lui mumurer:
« Ne faites pas ça, je vous en pris.. Je refuse qu’on souffre a cause de moi » |
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| Sujet: Re: Ode sauvage [ Tristan Troy ] Lun 30 Mar 2009 - 5:20 | |
| À cet instant précis, un zéphyr heurta la cime des arbres, le nid des feuillages translucidement dorés et la beauté naissante du jour. Les dentelles de la créature se soulevèrent sans protester, de même que son visage se contenta de se pencher sur le côté pour éviter d'être envahie d'une masse de boucles. La jouvencelle ne réagit guère en apercevant les traits souffrants du jeune homme. Elle pensait d'ailleurs que la blessure ne valait pas un motif quelconque pour arracher son bras. Préoccupée de son monde pseudo-égocentrique, la chose se contenta de contracter sa main sous le voile pour provoquer l'écoulement des filaments étincelants, de minuscules parcelles de l'astre solaire sur ce profil sombre qu'elle affichait sévèrement. La jeune dame déposa sa lame blanche sur l'herbe fraîche. Un tintement métallique résonna un léger instant, alors que le blessé semblait aussi perdu qu'elle au sein de son monde. Elle se mit donc à contempler les cieux en ne pensant pas. Il ne servait à rien de laisser couler des mots inutiles. Son esprit exigeait présentement un silence complet, en mémoire de la bête.
La bête qui lui revenait constamment dans le noeud de son existence. Niana frémit soudainement, laissant des larmes ruisseler patiemment sous son voile. Mais, il bougea. Aussitôt pétrifiée de terreur, la chose regarda Tristan s'avancer vers elle. Ses yeux... Ils... Ses yeux, ils...exprimaient... ressentaient... présumaient... Sa main gauche dissimula moult tremblements au sein d'un tissu étanche de sa manche soyeuse. La jouvencelle ne réussit pas à faire obéir ses jambes pour prendre la fuite, car il se penchait au seuil de son être. Tristan prit sa main sans la prévenir, créant accidentellement une putréfaction spontanée des sentiments de ses ruines. De chair glacée à chair violacée, le sang d'or laissait clairement voir des miettes miroitantes de sa peau douce. Cependant, son état instable de surprise craqua, lorsqu'il abaissa son visage pour cueillir les petites fontaines de sa paume. La chose entendit ses mots, incapable de formuler des phrases intelligibles. Ses doigts retombèrent au creux de la peau claire du mutant, délivrant sa tension maintenue jusqu'ici. Elle tourna son faciès vers le sien, ne reprenant en aucun cas sa main dérobée.
Le vent capricieux dénuda d'abord les épaules de la chose, prouvant leur couleur singulière. La soie noire quitta son cou puis son crâne pour aller choir dans les branches hautes d'un arbre. À chaque zone découverte, la violet criait sa présence. Les diamants constellaient chaque ombre, chaque souffle. Les arcs-en-ciel surgissaient comme des fauves dans les flammes lustrées de la chair. Des oreilles pointues se percevaient entre les boucles indomptables de sa chevelure ténébreuse, des perles saphir étaient perchées sur de jolies chaînes tourbillonnant sur ses lobes. Les lèvres rosées demeuraient en un coeur scellé entre les joues émaciées de la créature portait un visage ovalesque, inqualifiable. Les yeux, immenses et riches de teintes, variaient davantage qu'une tempête de coraux. De pâles pétales composaient un cataclysme d'un bleu sans égal, les zébrures lunaires provenant de ses pupilles en spirales valsaient telles que des couples d'étoiles filantes. Des gemmes irisées naissaient et mouraient à chaque seconde dans ses iris chaotiques. C'est alors que la jouvencelle ne put guère cacher ce qui la hantait.
Des rivières translucides coulaient ses joues printanières sous une masse de souffrance. Oubliées, les larmes quittaient sa gorge pour ses épaules par instants. La chose violette ne réussit pas à répondre à la requête de Tristan. Niana versa d'autres larmes en regardant le lieu où l'animal avait rendu la vie. La jouvencelle planta ses yeux luminescents, qui éclataient d'orgies florales, dans les pupilles du jeune homme. Ils étaient opaques, impénétrables. Pourtant, les successions imprévisibles de ces prismes exhalaient finement une émotion plus creuse: la tristesse. La chose, malgré sa main volée, saisit la lame d'ivoire avec raffinement. Elle dégagea son avant-bras entier; celui-ci, horrible, affichait orgueilleusement des vestiges d'autres tourments. Les cicatrices argentées se profilaient d'un nombre indéfini, tandis que sa lame se posait aisément à son poignet pour rouvrir une ancienne plaie. Un filament vint embrasser ses doigts, pendant que son visage ne montrait aucune réaction enfantine au geste. Elle demeurait totalement stoïque et ce, en dépit de ses larmes persistantes. Comme si elle témoignait un message vague par ses iris, la jouvencelle écarta son bras armé et jeta la lame à deux mètres d'eux. Niana posa cette même main près de la blessure du mutant. Elle se mit à fixer l'injure qu'arborait Tristan puis revint impose la vue horrible de son visage à lui. La créature trembla subitement, ses yeux se parsemèrent d'un azur ludique et semencé d'abysses blanchâtres. |
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| Sujet: Re: Ode sauvage [ Tristan Troy ] Mer 1 Avr 2009 - 14:02 | |
| Les yeux rivés vers le sols, les mains qui agrippaient chacune une touffe d’herbe humidifié, Tristan regardait le ciel en poussant un petit sons de douleur. A peine qu’il faisait deux ou trois petits mouvements, son bras lui faisait horriblement mal sans savoir comment stopper la douleur. Il avait l’impression qu’il y avait un million de morpion qui lui rongeaient le bras, ce qui l‘empêchait de se relever. Dans ce cas la, une personne normal aurait tout de suite appeler les urgences, ce qui était le mieux a faire. Malheureusement, l’enfant des ténèbres ne voulait pas entendre parler d’ambulance ou autre, parce qu’il se jugeait bon qu’il pouvait ce débrouiller tout seul. Cependant le jeune troy sentit son cœur rebattait a cent a l‘heure, exactement comme lorsqu‘il courrait dans la foret. Néanmoins, il avait bien conscient que cette fois ci , c’était bien de la peur qu’il ressentait tout le long de son corps.
Qu’Est-ce qu’il pouvait bien l’effrayer a ce point ? Tristan avait la peur de ne pas réussir a se sortir de toute cette souffrance, peur de perdre ceux qu‘il aime le plus, et surtout peur de pas être capable de faire les bons choix. Pour retrouver le calme intérieurs, L’enfant des ténèbres essayait de remettre de l’ordre dans son esprit, même si ça n‘allait pas être du gateau. Remarque qu’avec les éventements qui s’étaient trop vite dérouler, pas étonnant que c’était le grand flou tête ! En clair, il souffrait sans trop connaître la raison, ce si ce n’était qu‘un grand tout qui s‘accumulait depuis pas mal de temps. En sachant parfaitement ce qu’il fallait faire pour se sortir de la, et même s‘ il saurait amener a revoir de sombres souvenirs : Le mutant décidait de faire le tris dans son esprit entre, ses problèmes de famille, ses pouvoirs, et le fameux combat contre le loup. Sans oublier cette jeune fille qui lui semblait être difficile dans ses relations, un caractère bien trempé qui dépassait largement celui de tristan. Tellement qu’il avait l’impression qu’elle ne le comprenait pas, il pensait qu’elle ne devait pas parler la même langue que lui. En tout cas jamais il avait rencontrer un être aussi spécial, et on pouvait dire qu‘il comprenait pourquoi tout le monde détestait son asociabilité. Il avait beau faire tous les efforts possibles, l’enfant des ténèbres était complètement déboussoler ! Enfin, il fallait admettre que le fonctionnement de la fille, était plutôt déstabilisant .
Alors qu’il s’était plongé dans le chaos de son esprit, il fit un petit geste de surprise au moment ou la femme lui avait remit sa main sur sa blessure. Les yeux de Tristan se revivaient sur son bras en pensant niaisement: c’était plutôt agréable de sentir un corps chaud sur soit , surtout pour quelque un qui avait la peau gelée ! Malheureusement ce geste devenait trop répétitif, pour que il ne devient pas important aux yeux de troy. C’était a cet instant, il comprit qu‘elle regrettait bien d‘avoir laisser Tristan se faire mordre a sa place, ce dernier était découragé de cette situation. Tout a coup, le regard de Tristan se levait brusquement a la vu d’un magnifique voile au soleil. Depuis quand il y a des voiles qui volaient tous seuls dans la foret ? En assimilent le voile avec la jeune femme, l’enfant des ténèbres baissa les yeux sur celle-ci. Le visage a nu, Tristan avait encore un effet contradictoire qui lui parcouraient le corps, a l’ instant qu’il observait la créature ! Il y voyait en elle, la chose la plus belle du monde mais aussi l’être le plus terrifiant. Comme on l avait deviner, elle avait la peau violette avec des oreilles pointus comme les elfes ! Mais ce qui attirer le jeune Troy, c’était ses magnifiques yeux et ses longs cheveux noirs aux reflets violacé. L’enfant des ténèbres était tellement éblouie par la créature, qu’il ne pu s’empêcher de dessiner un petit sourire. Il ne pouvait trouver un adjectif aussi fort, pour montrer la beauté de cette mutante ! Malheureusement, ce beau visage était munie d’un torrent de larme, qui faisait tressaillir Tristan. Ce dernier n’était pas au bout de ses peines, quand on savait ce qu’il allait se reproduit. La violette releva une de ses manches pour s’ouvrir les veines. Sous la rage d’être impuissant face au comportement , l’enfant des ténèbres fusilla la jeune fille d’un regard noir, et il ne pu s’empêchait a s’énervé férocement et sauvagement contre cette jeune fille.
« A quoi vous jouez ? Pourquoi faites vous du mal ? Ça vous amuse tellement ? Ça ne vous a toujours pas suffit de voir ce sang, ou de sentir la mort souiller un endroit paisible ? Je vous ai dit d’arrêter de faire ce genre de chose, ! Vous n’êtes pour rien dans cette histoire, c est moi qui a foncé sans prendre conciense du danger ! C est dans ma nature de proteger les autres , vous ne devez pas vous sentir couplable ! » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ode sauvage [ Tristan Troy ] Lun 6 Avr 2009 - 19:44 | |
| Les torrents irisés de ses yeux se figèrent, s'éteignirent au fil du monologue. Des tempêtes balayaient dorénavant l'univers féérique de ses pupilles, créant une impression vague d'inanition. La créature se releva patiemment, délaçant avec ses petits doigts de princesse son corsage inflexible. Les rubans saphir se dérobèrent rapidement jusqu'à la moitié de ses côtes. Le ventre maigre laissait paraître la fin d'un haut de dentelle noire qui filtrait parcimonieusement les ombrages dévoilant la chair maudite. Ses poignets mutilés plongèrent dans les ouvertures pour en ressortir un flot considérable d'armes. Quatre dagues tombèrent soudainement sur la nappe de fleurs à sa droite puis un fouet à cravache embrassa l'herbe verte. Niana estompa les rivières de ses joues, tout en renouant précieusement ses habits faits de soieries rares et luxueuses. De plus, elle se pencha verses jupes pour les relever jusqu'à ses genoux. Sa main droite sortit moult armes des jarretières secrètes reposant sur ses cuisses. La créature appuya son dos sur le tronc d'un arbre, laissant avec plaisir son corps se libérer du fardeau de ces quinze petites armes. Les rayons solaires envahissaient sa chair violette d'éclats lunaires, c'était un ruban éternel qui miroitait comme des mers de joyaux. Le tout se complétait de ses yeux ensorcelés de ces voiles mystiques sans limites, de ces pupilles en spirales dorées.
Ses boucles se soulevèrent, avant d'enlacer le sol lorsque son séant s'y redéposa avec élégance. Ses bras se noyaient du liquide enflammé, répandant leur vie à flots. La chose se surprit indirectement à songer à ces quatres interrogations. Ses longs cils noirs battirent lentement tels que ceux d'une poupée antique. Ses doigts se joignirent pour se poser tranquillement sur ses jupes retombées pleinement sur ses bottes ténébreuses. Elle fixa Tristan un long instant, le laissant se tortiller de douleur à sa vue. Tant de vies écoulées sans qu'elle n'agisse ou ne pense à celles-ci. La Chose violette daigna prendre un mouchoir brodé pour éponger ses propres blessures. Se mettant à ignorer royalement le discours du jeune mutant, le bras de Niana trembla subitement. Les larmes revinrent à ses yeux d'une puissance phénoménale, car un battement suffit à inonder son faciès harmonieux. Son coude gauche poursuivit le jeu, alors que ses épaules se mettaient à tressauter. La jouvencelle ne voyait qu'un vide embrumé devant elle, l'intrus avait totalement disparu. Ses lèvres bougèrent enfin, formulèrent des syllabes d'abord incompréhensibles puis approximativement normales par la suite:
-... Jouer... Amuser... Jouer... Amuser... Non... Non, je ne m'amuse pas... Je ne suis... pas << les autres >>... Donc, je ne suis pas à protéger. Ce loup mérite davantage de respirer que moi... Je ne voulais pas...
Une voix cruellement mélodieuse, d'une innocence qui tue le doute. Le visage se brisait plus au profit de son humanité qu'à l'objet froid qu'elle tentait d'être. La jouvencelle scella sa bouche comme une fleur rejetant la royauté de l'astre solaire. Les pétales printanières demeurèrent aussi closes que les secrets oubliés de l'histoire. Lady Khaos cessa de bouger, demeurant plus stoïque qu'une statue grecque. La mutante violette se contentait de battre des paupières de temps en temps, son crâne appuyé largement sur le tronc de l'arbre. Les racines embrassaient sa carcasse maigre, souillant ses dentelles noires des plantes émeraude. Niana respirait d'une lenteur cadavérique, pendant que ses yeux dansait du bleu au rose. Le teintes florales se querellaient incessamment au sein de ses iris noyés de larmes, toujours depuis ce jour. L'horloge de ses pensées s'arrêta comme une porcelaine brisée. La chose pencha sa tête sur le côté, surplombant son épaule droite de ses somptueuses cascades chaotiques. Ses iris s'embrasèrent de flammes diaphanes scindées par des arabesques diamantées. Ces constellations fragmentaires augmentaient les contrastes surpuissants de ses iris. Niana formula doucement, d'une voix aussi tendre que triste:
- Bien que les excuses d'un monstre soient inutiles... Je suis... désolée...
La chose laissa ses yeux agressifs pendre sur les nids floraux à leurs côtés. Sa tête se balança sur le côté gauche, abdiquant peut-être sa raison. Un air ludique suspendu à ses mouvements, une des mains de Niana reprit une dague pour la lancer hors de sa portée. Par opposition à ses précédents actes, cette même main se remit à trembler. Mais, il était clair qu'elle était peinée. Ses traits semblaient déçus de vivre, voilà. Son manque d'expression ne rimait pas avec la mélodie naturelle d'une voix trop chaste pour la propriétaire. La créature violette demeura droite, crispant ses ongles dans ses paumes dans l'espoir de faire couler ce songe doré nommé sang. |
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| Sujet: Re: Ode sauvage [ Tristan Troy ] Mar 7 Avr 2009 - 17:30 | |
| Que dire de cette petite créature violette qui n’avait pas cessé de compliquer la situation ? Pour un grand nombre de personne dite normal, elle ne serait qu’une petite inconsciente, folle et sado maso ! Ce genre de personne dotant d’un caractère spéciale, était jamais comprise, du moins elle se ferait certainement passé pour une folle sortie d’une asile. Contrairement au jeune troy, qui voyait beaucoup plus chez cette jeune personne: il trouvait que ce n’était qu’ une petite fille dont elle avait sans doute un parcours de vie difficile et qu’il devinait que sa mutation avait du la déstabiliser. Elle avait beau lui faire les 400 coups possibles, cet être qui lui semblait de plus en plus magnifique et très fascinante ! Enfin, ça changé un peu de tout les mutants dit normaux, qui avaient vécu pratiquement la même chose. Comparer a certains mutants, l’enfant des ténèbres lui-même, reconnue que son histoire était bien banal tout comme ses pouvoirs. Était il devenu aussi défaitiste que cette jeune femme ? En tout les cas c’était sûrement pour cette raison qui s’ajoutait a son coté protecteur, qu’il s’était juré de la sauvé. Il n‘y avait aucun doute, qu‘il était prêt a tout pour réparer ses erreur . Ouais mais la , a mon avis c’était plutôt elle qui est en train de te sauver la mise ! Non mais sans elle, le loup t aurait croquer depuis pas mal de temps. A cette pensée démoralisatrice , l’enfant des ténèbres hochait les épaules en soupirant. Les yeux du jeune blond rivaient dans le vide, il avait totalement oublié la présence de la jeune fille. En cet instant, il se demandait s’il avait bien fait de s’interposer entre eux deux, encore une question bien débile qui lui trottait dans son esprit. Remarque qu’on pouvait bien dire qu elle saurait bien rendu compte du danger et elle n aurait pas eut du mal a le foudroyé d‘elle-même, je me demande finalement si c est pas moi la cause de se refus.
Cependant, il avait beau ce cassez la tête sur cette question, ce ne changeait rien sur le problème qu’il avait. Était il encore sur sa maudite blessure ? Non, on pouvait bien dire que l’enfant des ténèbres s’en fichait royalement, même si celle-ci s’amusait a le tortorer de plus belle. Maintenant son esprit était encore a essayer de comprendre la petite mutante, dont il avait bien des difficultés a y parvenir. Faut dire qu’elle n y était pas allez de la main morte, surtout lorsqu’on connaissait l’enfant des ténèbres. C‘était bien rare de le voir s‘emportait contre quelque un, surtout quand celui-ci était en train de pleurer. Pourtant, il ne le regrettait pas du tout, en jugeant que parfois, ça faisait un grand bien de pousser une petite gueulante. De plus que chez certaines personnes, il le fallait bien pour les remuer un peu. Malheureusement et malgré tous ses efforts, Tristan remarquait que la mutante l’avait même pas écouté. Apparemment elle préférait jouer avec ses nombreuses armes, que d’écouter les propos de troy. celui-ci était totalement crevé a cause de la souffrance et de devoir tenir tête a une tête de Mule, et qui n‘arrivait toujours pas d hallieur. Bon cette fois ci, l’enfant des ténèbres avait plus d’idées pour la raisonner, il avait tout essayé ! Par la douceur, par la mort, la force tout ! Alors que celui-ci avait totalement fini de se préoccuper d’elle, elle se mit a parler ! Ah ça fait plutôt plaisir qu’elle prenne enfin compte de son avis, c‘était un poids en moins pour Tristan ! Comme il l avait très bien deviner, la jeune fille se considérait comme un monstre. Un phrase qui sortait souvent dans la bouche des nouveaux mutants, ce pourquoi l’enfant des ténèbres continuer a la réconforter du mieux qu’il le pouvait.
« je suis aussi un mutant, mais je me sens pas tellement different des autres humains… enfin pouvoirs ou non, je suis le même ! Tu es loin d être un monstre, n as pas a t en faire pour cela ! »
Après que la jeune fille s’excusa devant l’enfant des ténèbres, celui-ci fut très vites rappeler a l’ordre par sa blessure. Et cette maudite plait qui me fait encore mal !! Bon, il serait peut être temps de penser de retourner au bercail, au lieux de m’amuser a jouer les super héros. Sinon, je risque d’être un poids de plus pour cette jeune femme, de plus qu’elle ferait bien de se soigner elle aussi ! Parce que moi je sais que les banneaux en sois n’attenuent pas ma douleur. C est pourquoi, Tristan lui demandait sur un ton amical.
« Je pense que le mieux est de nous soigner, je connais un endroit pour les mutants.. Tu ne risques rien, et je pense qu’on a besoin de repos, tu crois pas ? » |
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| Sujet: Re: Ode sauvage [ Tristan Troy ] Jeu 9 Avr 2009 - 18:08 | |
| - Où?
Un mot mélodieux, un seul, une lettre fois deux, où le << o >> se brise pour composer une autre voyelle avec un accent grave en guise de couvre-chef. Ses boucles dansèrent, alors qu'elle se redressait en se refermant de plus en plus. Le visage transcrit par des hiéroglyphes d'inertie, la chose violette se releva majestueusement, le dos s'appuyant contre le tronc de l'arbre. Elle aperçut la blessure du jeune homme qui semblait le faire atrocement souffrir, tout en lui remplissant la tête d'idées sombres. Niana connaissait bien les envies ténébreuses, car n'en était-elle pas une maîtresse? Cet art de contempler, d'imaginer, d'admirer. Le dégoût à peine voilé dans ses yeux de voir la douleur se manifester par le faciès de Tristan la marqua profondément. Elle se pencha délicatement pour reprendre ses armes une à une, les replacer adroitement. Ses jupons volèrent vers sa besace assez petite. Ses doigts de princesse en sortirent un pot de fleurs possédant encore leurs racines. Telle qu'une petite fille au coeur blessé, le monstre et ses joues perlées de diamants liquides entrerrèrent scrupuleusement les grandes fleurs colorées.
Sur ce, elle reprit conscience de ses gestes et revêtit une autre cape de velours. En fait, il s'agissait d'une collerette, faite de velours, sertie de gros rubans. Sa chevelure retombait massivement sur son épaule droite au sein de ses boucles noires aux éclats violacés. Elle dissimula la moindre parcelle de sa peau en quelques secondes, habillant ses doigts fins de gants de satin aux broderies florales. La chose évitait d'écraser la moindre pétale du petite parterre de dame nature en revenant vers Tristan. Celle-ci se rappela enfin d'un geste humain. Des doigts de soie noire ouvrirent une paume d'espoir vers le jeune homme. Elle avait fait attention de la tendre vers son bras intact: inutile de itrer sur la blessure qui le tourmentait tant. La créature mauve releva son visage vers lui, lui laissant entrevoir légèrement le bas de son visage. Un sourire y régnait, tout sagement, tout bonnement. Son sang ne coulait plus, car les moult tissus les encombraient de plein fouet. Toutefois, la jeune femme ne s'abaissa pas davantage. Droite comme une poupée sur son socle, la jouvencelle prenait en compte un certain refus. S'imposer, n'était-ce pas inconcevable à son esprit de ludique refoulée?
De son point de vue, il pouvait fortement remarquer ses dix centimètres de semelles compensées. Néanmoins, de fins voiles dorés apparurent dans son dos. Les membranes composant des cercles mystiques composèrent une toile opaque contre la lumière qui les faisaient briller comme des astres en plein jour. Les pointes démontraient de lourds périples en rapport avec les contours déchirés avec prestesse. Les ailes luminescentes ressemblaient aux beautés des papillons, juraient avec la forêt émeraude. Niana porta un regard inquisiteur à ses propres horreurs aériennes, perdant son mince sourire sur le coup. Elle rabattit son capuchon profondément, ne désirant guère effrayer un quelconque inconnu. Peut-être épargnerait-elle quelques maux de coeur ou vomissements à ce soi-disant mutant d'ailleurs? Une apparence sombre à nouveau régna sur ce corps énigmatique et squelettique. |
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| Sujet: Re: Ode sauvage [ Tristan Troy ] Sam 11 Avr 2009 - 16:44 | |
| Arg, comment c est possible d’avoir aussi mal ? je sens que mes membres vont finir par exploser ! Sérieusement, j ’ai l’impression que mon bras vas s’arracher d’une minute a l’autre ! Maudit soit ce loup, ah pour ne pas me rater, il ne m’a pas du tout rater ! Saloperie de blessure, jamais je n’aurais cru qu’une morsure faisait si mal ! Mais j’y pense, qu’Est-ce qui m a prit de me jeter dans la gueule du loup ? Je sens que malheureusement, cette blessure vas encore bien me prendre des siècles a guérir ! Non mais je rêve, moi qui fais tout pour m’éviter le moindre problème, voila que je vais devoir passer mes journées enfermé a l’infirmerie ! Bon, j ai beau me plaindre sur mon sort ça ne sert strictement a rien, je faudrait mieux de trouver une solution au plus vite ! Aussi bien pour moi que pour elle, car je ne tiens pas non plus a jouer les gardes fous pendant des heures et des heures. Ben quoi ? Vous alliez tout de même pas croire que, je vais pas rester la a rien faire, pendant qu’elle continue a se mutiler ! Même pas dans vos rêves ! Cependant je trouve que l’idée de rentrer bien gentiment a l’institut, est de loin la meilleure de la journée ! Oui, il serait peut être grand temps qu’on rentre a l’institut maintenant ! Autrement, je sens que je ne tiendrais plus longtemps, moi qui commence déjà a sentir mon cœur lâcher. La bas, on pourra nettement mieux nous soigner, et aussi nous pourrons mieux nous reposer.
Cette idée était peut être bonne en ce qui le concernait, mais ça restait encore a voir pour le reste des élèves de l‘institut . Parce qu’on avait pas interré a oublier que l’école des mutants était un endroit caché, pour leur sûreté bien entendu ! Ce qui veut dire que l’enfant des ténèbres n’avait pas a ramener n’importe qui, même pour je ne sais quelle raison ! A se propos Xavier l’avait très bien expliquer a l’arrivé de Tristan, et il avait parfaitement raison. Imaginez un peu si c’était un mauvais mutant espion de magneto, la il serait dans la merdouille le Tristan ! Quoi que non, comme il y avait des mutants oméga, mais bon n’allons pas tenter le diable hein ? Surtout s’il retouche au cerebro, c’ était bien Tristan qui serait en tord ! Bon d’accord, on en fait un peu trop la, largement trop pour si peu ! Après tout si le jeune troy lui avait demandé de venir avec lui, c’était simplement pour faire un tour a l’infirmerie !
Un peu logique lorsqu’on voyait leur état pitoyable, donc il n y avait aucune raison de paniquer ! De plus s’il y avait un trucs dont l’enfant des ténèbres quasiment sur; c’était qu’il avait la certitude que cette mutante était pacifique. A présent et en connaissant la jeune femme, du genre têtu comme une mulle, ou un peu sado maso sur les bords ! il espérait tout de même qu’elle prendrait la sage décision de le suivre, parce qu’il fallait pas compter sur l’enfant des ténèbres pour lui forcer la main ! Car jamais il aurait une idée pareil, et puis la il n aurait aucune chance de la faire venir avec lui ! Oh que non, c’était vraiment le trucs le plus débile qu’il ferait, surtout qu’il était nul pour cela ! En sachant qu’il était bien blesser qu’elle avait une tripotée d’armes,t il pas du tout intérêt a la provoquer ! Ou c’était un bon trucs pour se faire charcutier ça, mwahaha ! Heureusement pour l’enfant des ténèbres, la jeune créature se releva en prononcent un petit oui mélodieux. Sur quoi, il vit qu’elle lui tendait une main Aideuse, comme pour de dire: je veux bien venir, si tu aurais la gentilesse de me dire ou on vas. En même temps qu’elle avait la main tendu, Tristan remarquait qu’elle avait aussi des ailes dans le dos. A partir de la, il ne pu s’empêcher de penser qu’ils rentraient a l’institut en volant, ce qui était plutôt pratique et confiortable. Enfin non, c’était plutôt risquer comme idée, comme la jeune mutante était elle aussi blessé et moralement instable . Sur quoi l’enfant des ténèbres décidait de se relever seul, en lui demandant calmement.
« tu veux qu’on y aille en volant ? T es sur que ce n’est pas risquer pour toi ?" |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ode sauvage [ Tristan Troy ] Lun 20 Avr 2009 - 4:46 | |
| Les rayons solaires perçaient les filaments sucrés de ses ailes de soie. L'or se détachait par des marées d'étincelles diamantées, alors que sa tenue couvrait désormais sa peau opposée à ses instruments célestes. La jouvencelle lui avait tendu une main ouverte, ce qu'il refusa en se relevant de son gré, de son autonomie. La mutante recula soudainement de moult pas, plaquant ses paumes sur son crâne. Elle se... Elle se... Une intrusion, un cri dans sa mémoire. Sa bouche s'ouvrit pour tenter de formuler des mots incompréhensibles. Le silence de sa présence revint comme une mer immonde. Des pétales volèrent dans une gifle conséquente des vents. Elle se détourna du mutant, mais se rappela de son viage grimaçant. Il n'aurait pas vécu à Earst Lake. En vérité, personne n'y aurait vécu, personne ne l'aurait dû. Khaos l'écouta, remarqua qu'il posait des questions comme un gamin. Ce qui n'était pas agaçant ou malsain en soi. Néanmoins, ses ailes battirent rapidement.
Elle s'éleva telle qu'une illusion miroitante de trente centimètres. Sa silhouette maigrichonne était trahie par les voiles sombres qui valsaient au moindre de ses actes. L'hybride à l'imagination prolifique abaissa son capuchon: un sourire malicieux hantait ses lèvres qui ressemblaient à une rosée de printemps. Niana trouva une ouverture sur l'azur et s'y faufila. Soixante secondes plus tard, une grosse pierre atterit à cinq mètres de Tristan. Elle se drapa à nouveau, avant de lâcher d'une voix douce et cynique:
- Je ne le veux pas, je te l'impose. Tu es blessé par cette bête, mais ces injures sont à moi. Je t'aide, parce que c'est ton corps qui souffre. S'il s'agissait du mien, je le laisserais pourrir jusqu'à la dernière larme de sang.
L'intonation singulière de sa voix se termina plus gravement. Elle revint au sol, muette. Ses ailes laissaient des voluptes incandescentes derrière elle, frappant les iris comme des étoiles d'or. Ses boucles dansaient à son souffle régulier, la créature mauve baissa son regard sur les fleurs. Elle jeta furtivement son attention sur le loup puis revint sur Tristan et son bras. La jouvencelle avança somptueusement, ses jupons embrassant le sol avec de longues traînées de dentelles noires. Ses avant-bras, mutilée à peine quelques minutes plus tôt, s'ouvrirent. Comme si elle voulait lui dire de regarder que son sang n'était plus sur sa peau, mais à l'intérieur de ses veines. Ses ailes d'ailleurs était d'un or magnifique. Se pouvait-il que ces motifs étranges soient justement des tissus filtrant une partie de son sang. Dans l'ombre de son visage, sous ses voiles noirs, des larmes lourdes se mirent à envahir ses joues rosées.
En effet, ses doigts fins se dirigèrent lentement vers lui. Pour toute personne, ces gestes sont ridicules et communs. Or, la créature violacée en faisait presque un cérémonie méthodique. Évitant soigneusement d'approcher ses injures à son bras, ses doigts entourèrent en quelque sorte la taille du mutant. Niana ne semblait pas trembler, mais son mutisme devenait suspect. Ses ailes jouèrent quelques minutes, avant qu'elle ne s'envole lentement. Son passager pouvait sentir sa poigne déjà très résistante, alors que le sol s'était enfui de leurs pieds. Ils fuyèrent dans l'azur à la pupille solaire, la jouvencelle aperçut des marées rouges de forêts. Tristan allait jouer les guides et elle, le mobile mécanique. Son emprise ne faiblissait pas durant le voyage de même qu'elle volait aisément, malgré quelques coups de vent rageurs. |
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