[Libre !!!] Premiers pas à l'Institut...

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Autour de l'institut, le parc verdoyant était paisible. Si paisible que Gabrielle avait préféré couper sa moto, de peur de rompre ce bel équilibre entre verdure et luminosité. Elle avait mis pied à terre, et poussé sa Versys noire jusqu'aux premières marches de l'institut. Là, elle l'avait garée contre le petit muret (mettant l'antivol sans trop se faire d'illusion : n'importe quel humain normal pouvait le briser, alors un mutant...), et avait retiré son casque, prennant soin de se recoiffer pour paraître sous son meilleur jour.

Le hall d'entrée était tout aussi calme. Le parquet grinça doucement sous ses bottes tandis que Gabrielle contemplait le lieu, aménagé avec goût et simplicité, tout en boiseries. Un escalier courait le long du mur sur sa droite ; une porte entrouverte menait à ce qui ressemblait, d'ici, à un vaste salon où les murs étaient recouverts de bibliothèques ; sur sa gauche, une enfilade de couloirs, tous éclairés de lumières tamisées.

Venant du salon, elle entendit un présentateur télévisé dire une bêtise, et son public rire aussitôt. Un éclat de rire s'éleva dans la pièce, mais la jeune fille n'osait pas aller voir.

De l'extérieur, elle aurait pu sembler timide, mais en fait, elle était simplement prudente : sa vie lui avait appris à se méfier de tout et de tous...

"Il y a quelqu'un ? S'il vous plaît ?" dit-elle de sa voix la plus douce, mais aussi la plus sûre.

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Ce jour là, il faisait très beau, les oiseaux chantaient et le soleil brillait. La belle Jessy était vêtu d'une simple robe de soie blanche et avait les pieds nus. La jeune professeur se sentait bien ainsi. Elle marchait tranquillement dans les couloirs de l'Institut lorsqu'elle entendit une voix douce et calme qui disait : "Il y a quelqu'un ? S'il vous plaît ?".

Jessy se rapprocha timidement et vit de loin une grande femme brune, vêtue d'une combinaison et d'une paire de bottes noires. Jessica se dit alors que cette dernière était sans doute venue en moto. Jessy se rapprocha timidement et descendit les escaliers avec grace et légèreté. Elle arriva alors derrière la jeune femme.

"Bonjour...je suis Jessica Richardson...je suppose que vous êtes nouvelle ! Bienvenue à l'Institut Charles Xavier mademoiselle !"

Jessy parlait avec une voix douce et gentille. La jeune humaine tendit sa main à la belle brune en attendant que cette dernière lui la serre.

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Gabrielle fut surprise par l'arrivée silencieuse d'une jeune femme qui, physiquement, lui était complètement opposée : jupe à volants d'une blancheur éclatante qui contrastait avec sa peau doucement chocolatée, pieds nus, cheveux au vent et sourire engageant.

Gabrielle répondit franchement au sourire lumineux que cet être solaire lui adressait et serra la main tendue.

"Enchantée, Madame Richardson, ou Mademoiselle ?" Elle semblait avoir le même âge qu'elle. "Gabrielle Harvey, nouvelle arrivante en effet. Je... j'ai garé ma moto en bas des escaliers, à l'écart de manière à ce qu'elle ne gêne pas." précisa-t-elle en voyant le regard de la jeune femme se poser sur le casque qu'elle avait à la main.

Sans qu'elle le veuille vraiment, Gabrielle se demanda quel pouvait bien être son pouvoir... la discrétion ? Le déplacement silencieux ? Non, elle était pieds nus.

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La jeune femme se présenta sous le nom de 'Gabrielle Harvey'. Elle confirma en effet le fait qu'elle était nouvelle ici. Elle dit alors à Jessy qu'elle avait égaré sa moto en bas des escaliers, à l'écart pour ne pas qu'elle gêne. Jessy sourit. Son hésitation au niveau du fait que la jeune femme soit venu avec une moto était également confirmée. Jessy répondit :

"Mademoiselle ! Vous avez bien fais de garer votre moto...de toutes façons, personne ne viendra vous la voler ici ! Euh...au risque d'être curieuse...quel pouvoir possédez vous mademoiselle Harvey ?"

Jessy sourit à la jeune femme. Elle posa tranquillement ses mains sur ses hanches en attendant sa réponse.

HJ : Désolé, j'ai pas trop d'imagination en ce moment !

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HJ : C'pas grave ! Je suis contente de faire ce RP avec toi quand même. ^^

Le visage de Gabrielle s'assombrit. Jessica Ridcharson venait de poser la question qu'elle redoutait le plus - mais qu'on allait immanquablement lui poser à plusieurs reprises. Gabrielle se pinça la lèvre inférieure et dit, relevant la tête pour regarder la jeune femme dans les yeux (celle-ci arborait un air sûr, avenant, et une pose tout en confiance) :

"A vrai dire, je crois n'en connaître qu'une partie : je fais apparaître des chappes d'ombre. Au départ, c'était innocent, amusant même. Mais quand des choses se sont matérialisées dans les nuages... c'était... effrayant."

Elle déglutit, mal à l'aise, et sourit maladroitement à son interlocutrice.

"Et vous ?" demanda-t-elle sans se départir de son sourire gêné.

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Jessica l'écouta avec intérêt. Elle aimait entendre parler les élèves sur leur pouvoir. Bizarrement, elle pouvait comprendre ce que disait les jeunes mutants. C'était comme si elle ressentait la même chose qu'eux. Gabrielle semblait mal lorsqu'elle parlait. Jessica posa sa main sur l'épaule de la jeune femme.

"Ne vous en faîtes pas Gabrielle...beaucoup de gens sont un peu comme vous ici...vous n'avez rien à craindre..."

La jeune femme sourit maladroitement à Jessica ce qui fit beaucoup de peine à cette dernière. Jessy avait horreur de voir cela. La jeune femme demanda alors quel était le pouvoir de Jessy. Jessy sourit amicalement et répondit :

"Je n'en ai aucun...je suis dépourvu de pouvoir...je suis une simple humaine ! Mais je comprends les mutants, c'est pourquoi je réside ici ! En réalité, je vie ici parce que je suis professeur de sciences avancées ici !"

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HJ : merciiii pour la bannière et l'avatar ! cheers

Pour ce dernier, je tournerai avec celui que j'ai en ce moment. ^^

Jessica posa une main sur son épaule, et imperceptiblement Gabrielle se raidit. Dans sa tête défilèrent toutes les situations possibles que ce simple geste visiblement amical pouvait engendrer. Puis elle se calma, quand Jessica lui dit qu'elle n'était qu'une simple humaine. "Rien que"... "Simple"... des mots réducteurs. Être humain, c'était déjà si miraculeux ! Gabrielle avait entendu parler de mutants qui se pensaient supérieurs à ces derniers : quelle valeur avait la vie pour eux ? La vie humaine ? Un rien que, songea Gabrielle dépitée. Elle éloigna ces pensées de son esprit et répondit par un sourire amical à Jessica.

"Je ne crains pas les autres mutants - enfin, pas tous, car sinon ce serait prétentieux de ma part. J'ai peur des dégâts que mon pouvoir peut avoir comme conséquences : je ne le maîtrise pas, c'est affreux. Je m'en sers aussi peu que possible."

Gabrielle reprit :

"C'est courageux de votre part de résider ici quand on sait quelle énergie mettent certains mutants à détruire la simple humanité, comme vous dites... sinon... vous êtes professeur en sciences avancées ?" Son visage s'éclaira. "Dans quel domaine ? Je ne m'y connais pas trop mais j'adore apprendre !"

L'école... les élèves, les professeurs... une illusion de normalité ne serait pas de trop pour l'aider à reprendre une vie presque normale après ce qui s'était passé en France, voilà quatre ans...

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La jeune femme se raidit directement lorsque Jessy posa sa main sur son épaule. Jessica sursauta légèrement, étonnée. La jeune femme se calma alors quand Jessy lui dit qu'elle n'était qu'une simple humaine. Jessy leva alors un sourcil, étonnée. Gabrielle répondit à Jessy en lui disant qu'elle ne craignait pas les autres mutants, enfin pas tous du moins. Qu'elle avait simplement peur des conséquences de ses pouvoirs car elle ne les maitrisait pas. Elle rajouta qu'elle s'en servait aussi peu que possible. Jessica répondit :

"C'est bien ce que je disais...vous m'avez mal comprit...je ne disais pas que vous avez peur des autres mutants...mais du fait que vous ne les contrôlai pas...je disais donc que vous n'avez rien à craindre, parce qu'à l'Institut, vous apprendrez à les contrôler !"

Jessica sourit comme pour rassurer la jeune femme. Cette dernière lui dit qu'elle était courageuse de résider ici en sachant que certains mutants voulaient détruire la race humaine. Elle demanda ensuite dans quel domaine Jessica était professeur de Sciences Avancées. Jessica répondit alors à sa question et à son affirmation :

"Merci...mais, je me sens en sécurité ici...je sais très bien que mes élèves ainsi que les X-Men ne me feront aucun mal ! Quant à mon cours...je n'y ai mis aucune spécialité...ce sont les bases des sciences !"

Jessy sourit à nouveau à la jeune femme.

"Tu sais...tu serais la bienvenue dans mon cours si tu veux !"

Jessy la regarda sérieusement et continua sa phrase :

"Je me suis permise de te tutoyer...dis moi si cela te gêne !"

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En comprenant ce que Jessica voulait signifier quant aux mutants et à sa position à l'institut, Gabrielle hocha la tête, sans pour autant adhérer tout à fait à ce qu'elle disait. Elle n'en dit pas plus à ce sujet, ne souhaitant pas orienter la conversation en ce sens : elle n'avait pas envie d'avoir à parler de la raison précise qui la poussait à avoir peur d'elle-même et des mutants qui ne contrôlaient pas leurs pouvoirs...

Jessica continua de parler sur un ton enjoué, et tutoya Gabrielle, qui ne s'en offusqua pas. Elle sourit à nouveau et dit :

"Pas de problème, tu peux me tutoyer ! Le vouvoiement me met toujours mal à l'aise, quand j'ai le même âge que la personne à laquelle je m'adresse. Sinon, hmm... tu viens d'où ? Moi de France. Tu as du le remarquer à mon accent, un infâme mélange de franglais et d'intonations New Yorkaises !"

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Gabrielle lui dit qu'elle pouvait la tutoyer car le vouvoiement la mettait mal à l'aise. Elle lui demanda ensuite d'où elle venait en rajoutant qu'elle venait de France, en effet, comme le rajoutait cette dernière, elle possédait un accent mélangé : français, américain.

Jessica répondit alors :

"En effet, ton accent est très visible...enfin, il est très audible ! Personnellement, je suis de Chicago...j'ai grandit là bas avec mes parents !"

Jessy sourit, le souvenir de ses parents fit briller ses yeux. En effet, ces derniers furent assassinés par un mutant en perte de pouvoir il y a 14 ans. Jessica était en effet très jeune, elle n'avait que 7 ans, mais ce souvenir ne s'était jamais effacé et les moindres détails de cette expérience était encore présent.

Jessica tenta de sourire même si cela était maintenant quasiment impossible. Une larme coula et la jeune femme fit comme si rien ne se passait.

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