Promenade dans New York (ouvert!)

Jean mit ses mains dans les poches de son jean, il ne faisait pas bien chaud et elle avait un peu froid. Elle n'avait pas pensé à se couvrir et pour cause. Durant son mois d'absence elle avait eaucoup voyagé, et son dernier voyage s'était déroulé dan un pays où il faisait très chaud et elle n'avait plus pensé qu'à New York il faisait froid! Quelle idiote quand même, oublierle temps qu'il fait dans la ville où elle avait grandi! Elle repensa aux journées qu'elle avait passé depuis son retour, ça ne faisait que quelques jours qu'elle était rentrée au bercail et elle avait l'impression de n'être jamis partie. Elle avait croisé des élèves, mais pas tous, il allait falloir qu'elle les trouve elle avait bien envie de leur parler un peu, voir comment ils allaient et ce qu'ils avaient à lui raconter. A côté de ça elle avait rencontré des nouveaux, Lady, Sue et puis aussi Kurkaru. Elle se plaisait toujours autant à l'Institut mais elle avait eu besoin de revoir sa ville et de se remémorer de bons souvenirs. Elle était donc sortie sans rien dire à personne, pour quoi aurait-elle dû en parler d'ailleurs?
Elle était impatiente de revoir ses anciens élèves, comme les nouveaux qu'elle avait envie de connaître. Etrangement, et pour la première fois depuis longtemps, pour ne pasdire touours, Jean eut envie de rencontrer quelqu'un pendant ses moments de réflexion, c'était la première fois qu'elle se refusait à un moment de solitude, sans doute en avait-elle soudain assez? Elle avait presque envie de rencontrer un confrériste mais alors presque!!!

Elle marchait toujours tranquillement, se rappellant de bons souvenirs partagés ici quand une bande d'adolescents apparue. Les jeunes courraient, chacun de leurs visages affichaient une certaine peur. Ce qui la marqua surtout, au delà de leurs airs, était leur dos. Leur dos, et leurs bras. Certains d'entre eux avaient, en effet sur leur membres et le dos des blessures, provoquées sans doute par un couteau. Avant qu'elle n'ait pu réagir, ils étaient déjà partis, et Jean ne leur courru pas après. Son don enclenché, elle pouvait sentir comme une présence néfaste autour d'elle. Elle tourna la tête devant elle pour voir un homme aux longs cheveux noirs, essayant un long couteau recouvert de sang. Pas vraiment besoin d'être un génie pour comprendre comment les jeunes avaient été blessés. Il essuyait tranquillement sans se poser de question. Le sang semblait pas le déranger, tout comme Jean ne semblait pas le déranger, il ne semblait même pas l'avoir vu. D'ailleurs, ce fut uniquement lorsqu'il rangea son couteau qu'il sembla la voir, plantant son regard dans le sien. Elle le soutint, et ne dit rien. Elle attendait. Elle voulait savoir ce qu'il ferait. Oh à voir sa t^te et ce que son pouvoir lui faisait savoir sur lui lui montrait qu'il ne s'en voudrait pas. Elle ne dit rien, et attendit. Tout dépendait de lui désormais. Elle ne comptait pas se plier, fuir et être effrayée. Elle ne le craignait pas, bien au contraire...

L'homme rangea sa lame tout en la fixant. Pas un regard commun à tous qui se voulait curieux, un vrai regard qui donne l'impression d'être passée au rayon X. Mais ça n'impressionna pas Jean, loin de là. Si elle le voulait elle pouvait elle-même le passer au rayon X, au naiveau mentalen tous cas, aussi ce n'était pas un regard un peu insistant, bien que provocateur qui allait la faire palir de peur et détaller comme un lapin! Elle lui lança le même regard, sans doute l'interrogation en moins. Elle ne savait pas trop pourquoi il était interrogatif et à vrai dire elle s'en fichait un peu...Etrangement cette rencontre lui rappellait étrangement une autre faite quelques temps auparavent, dans des rues encore....Il lui demanda qui elle était et un sourire ironique se dessina sur les fines lèvres de Jean:

"Je pourrai sans doute vous retourner la question?"

Elle ne comptait pas répondre sans connaître l'identité de son interlocuteur...Elle ne lui ferait pas le plaisir de répondre sans être certaine de connaitre son nom à lui. Elle appréciait l'idée de ne pas parler avec un parfait inconnu. Pourtant, quelque chose lui disait que si conversation il y avait elle ne serait peut-être pas forcément des plus amicales, mais enfin...qui sait? Tout était possible après tout.

Son interlocuteur lui dit ne jamais dévoiler son nom mais qu'elle pouvait l'appeller Black Death. Sombre comme nom, très sombre même. Toutefois il le lui avait dit et ainsi elle decida de le lui dire, c'était normal après tout. Pourtant elle n' eut pas le temps d'ouvrir la bouche qu'un homme les fit sursautter, tous les deux au même instant. Il leur parla de la lune et leur dit qu'il ne s'imaginait pas que des personnes pouvaient être debout à cette heure-ci et Jean se demanda pourquoi elle ne l'avait pas sentie plus tôt. C'est vrai quoi, en général elle repérait assez bien les signatures psychiques des autres...Black Death sortit son épée qui étincella sous la lumière. L'homme éclata de rire ce qui l'agaça un peu, et qui apparement sembla agacer Black qui lui dit qu'il n'avait pas tendance à rire lorsqu'on s'invitait dans les discussions privées. Pourtant Jean ne dit rien: comment ce type avait deviné qu'ils étaient mutants? Il semblait évident que lui aussi l'était alors mais quel était son pouvoir. En tous cas le pouvoir qu'avait Black était évident: une sorte de nuage alla éteindre les réverbères plongeant le trio dans l'obscurité. Pourtant, Jean ne s'en incommoda pas tellement, et de toutes les façons elle n'aurait rien pu faire. Il demanda à leur coupeur de discussion si on pouvait dire la raison de cette interruption. Mais Jean approuvait, mêime si elle se serait quand même relativement passée de la fin de la lumière:

"Généralement on essaie d'éviter de jouer les intrus, surtout quand on ne connait pas les personnes que l'on vient interrompre"

C'était peut-être plus doux comme phrase mais s'en était tout de même assez froid...