En tête à tête avec la nuit... (PV: un confrériste svp!)

Elle reculait toujours lentement, seulement cette fois l'homme auquel elle fesait face venait de l'appercevoir. Mackenzie ne savait encore moins ce qu'elle devait faire, surtout que celui-ci l'avait invité à s'approcher. Et le pire, il commença à décanter quatre vers qui rimaient ! Même si Mack était attentive à la poésie, dans ce cas là elle s'en serait bien passé. Pour encore en rajoutter, il lui priait de ne pas en avoir peur... Plus facile à dire qu'a faire ! Ce mec venait de tuer une dizaine de personnes et avait une épée à la main et maintenant il se dirigeait vers elle !

La jeune femme regarda discrettement autour d'elle en attendant de voir ce qu'elle pouvait faire. Déjà ne pas le laisser s'approcher d'elle, après essayer de s'extirper de là, sans l'énerver et en vie ! Comment faire, créer une illusion en faisant apparaitre une grande foule pour qu'elle puisse s'esquisser de là en se dissimulant à travers la foule imaginaire, ou entamer la discussion... Ouais, bref pas de solution vraiment trés satisfaisante. En tout cas même si son interlocuteur lui assurait qu'il ne lui ferait pas de mal, elle n'en était pas entièrement persuadé.

"Bien entendue, il est vrai que vous n'auriez aucune raison de me faire de mal, après ce que je viens de voir... D'ailleurs je ne vous juge pas du tout, à chacun ses petits embêtements..."

Elle continuait toujours à reculer doucement, sans brusquer la situation de sorte à ce que son 'attachant' interlocutteur ne s'énerve pas...

Mackenzie n'était toujours pas plus rassurée, même aprés ce qu'il venait de lui dire... Enfin pour le moment il ne fallait pas qu'il s'énerve, la situation devait rester calme. Notre demoiselle n'était pas du genre à chercher les ennuies mais de là à accepter ce qu'il lui demandait, cela relevé plus du suicide qu'autre chose. Ce mec était vraiment bizar, angoissant mais semblait tout aussi paradoxale. Si il avait voulu la transpercer avec sa lame ne l'aurait il pas déjà fait, au lieu de rester planté là, la main vers elle à attendre une réponse de sa part, au risque qu'elle s'enfuit pour aller voir les autorités ? C'était une assez bonne remarque. Il lui aurait déjà fait du mal si cela avait dû être le cas.

La jeune femme doutait quand même des bonnes intensions de son interlocutteur, et à premieres vues il y avait de quoi, seulement une lègère envie de frôler l'insouciance et le danger faisait son apparition en elle. Ensuite n'était-ele pas non plus membre de la Confrérie, un endroit il fallait bien le dire rempli de gens aux comportements sommes plus étranges les uns que les autres ? Si la situation dégénérait elle avait son don...

"Vous pouvez tout de même comprendre que j'ai quelques doutes sur vos bonnes intentions envers moi, vous pataugez dans une marre de sang... Même si je dois dire que vos manières sont sommes toutes enviables des plus grands gentleman."

Mack hallucina un peu quand celui-ci sortit ce petit flacon et lui montra qu'il contenait du sang. Elle grimaça lquand il en bu le contenue. Sur quoi était-elle tombé ? Elle en connaissait des fada de trucs morbides et gothiques mais là cela dépassait tout ! Bref il fallait continuer comme cela, le faire parler avant de voir comment elle pouvait s'extirper de là sans le faire trop s'énerver.

"C'est une logique un peu spécifique tout de même, que vous proposez là, il est peut être normal que peu de gens la comprennent."

Elle avait bien choisit ses mots, spécifique n'insinuait aucun jugement de sa part, ne contredisant nullement ce qu'il disait.

Avec des pincettes, elle se risqua tout de même à lui demander sans que cela lui vienne à l'idée de réfléchir plus que ça et surtout à la réaction que cela pouvait entrainer :

"Vous êtes au courant quand même que l'on ne tue pas des gens comme ça, même si on a un certain attrait pour le sang... Ces choses là sont considérés comme un crime et fortement répréhensible..."

Remarque, elle était bien plaçé elle aussi pour dire ça, elle vivait entouré de crimminel entre guillemets, qui échappaient complétement aux lois en vigueurs dans le pays, faisant ainsi à leurs guise ce qu'ils voulaient au moment ou ils le voulaient.

Notre demoiselle resta presque bouche bée devant ce qu'il venait de lui dire. Il ne l'a connaissait même pas, pourtant il semblait avoir discerné en elle ses plus sombres pensées et actions, rajouttant en passant deux petits pics pour finir de lui faire digérer le tout.

Non là elle en était sûre il ne lui ferait rien, il sentait quelque chose de plus...sombre en elle, qui avait l'air de lui en avoir ôter l'envie de s'en prendre à elle. Qu'est ce que c'était elle ne pouvait pas le dire, certainement pas de la peur, mais une sorte d'interessement, comme un petit enfant qui joue avec une lame de bougie alors qu'il sait qu'il va finir par ce brûler. Voilà plus à quoi la situation du moment ressemblait.

"Un homme ne se présente-t-il pas avant une demoiselle ? Vos règles de bienséance ne sont pas parfaitement au point. Je vous en ferez grâce pour ce soir... Mackenzie."

Mack avait reprit ses esprits, la peur c'étant presque totalement envolé et sa personnalité un peu plus tête brûlé qu'elle n'arborait pas souvent remontant à la surface. En plus cet homme venait de voir en elle, en à peine quelques minutes, sont côté sombre que peu de gens discernaient sous l'aspect de la gentille petite demoiselle, assez timide qui passe sont temps dans les livres...

"Et puis je me permettre de vous demandez, ce qui vous fait penser que je pourrais être aussi...disons sage que vous ?"

"Merci"

Se contenta-t-elle de dire, un peu surprise et lègérement génée, façe à tant de compliments et de bonnes manières. Une situation digne d'un roman. Après quelques secondes pendant lesquelles ce Black Death la regarda sans rien dire, elle enchaina :

"Votre surnom n'est pas mal choisit non plus, en tout cas il correspond parfaitement à la situation du moment, on aurait guère pû vous décrire mieu... Permettez moi de nouveau de vous poser une question, êtes-vous simplement un admirateur des belles paroles de nos époques un peu plus anciennes, que vous revivez à travers les livres, où plus ?"

Sa question pouvait paraitre étrange, mais Mack l'avait posé d'une façon bien précise, dans le but de savoir quelque chose qu'il comprendrait à travers celle-ci seulement si c'était le cas. Il la prendrait aussi peut être pour une folle. Ca ce n'était pas grave. Mais Mackenzie sentait, comme il avait dû le sentir chez elle, quelque chose dont aucun ne pouvait être sûr chez l'autre, chacun cerchant à découvrir cette chose si jamais c'était le cas sans pour autant en dévoiller trop sur eux.

A ces mots Mack resta muette. D'abord parce que ce mec était un mutant, bon cela semblait assez évident quand on y réfléchissait de plus près, mais surtout à sa manière de parler si...froidement de ce qu'il avait fait. Ce Black Death était une personne profondément cruelle, non pas qu'elle le juge, mais dans le fait qu'il n'éprouvait aucun remord pour ceux qu'il avait pu tuer et même pour ses parents. Sur ce point, Mackenzie savait que nombre de mutants surtout des confréristes étaient devenu ce qu'ils étaient à cause du rejet de ces êtres qui leurs étaient chers, cela ne c'était pas passé de cette manière pour elle, mais elle ne comprenait pas vraiment comment des parents pouvaient rejetter leur enfant juste pour une différence...

Ce qui la marqua aussi, fut son point de vue à propos des humains, il mettait cela sur le dos de la jalousie, ce qui fesait d'eux des êtres différents. Pour la jeune femme le problème était bien plus profond...

"Vos points de vues me semblent un peu extrême tout de même, tous les 'humains' ne nous sont pas forcément hostile..."

Bon là, aucun doute elle venait de confirmer ce qu'il devait se demander, elle était bien elle aussi une mutante. La jeune femme se tu un instant se rendant compte de ce qu'elle venait de dire avant de reprendre :

"Je ne cherche pas à vous juger en quoi que ce soit, vous être maitre et semblez bien conscient de tous vos choix et vos actions. Mais à part pour des cas extrême comment pouvez vous vous octroyez un droit de vie ou de mort sur quelqu'un ? C'est une décision que même nos...capacités ne nous donnent pas le droit..."

En l'entendant hausser la voie de cette façon mack pensa subitement qu'elle aurait mieux fait de se retenir de faire ce genre de remarque. Voilà un sujet qu'il fallait mieux qu'elle évite de mettre sur le tapis. Et sa dernière phrase, peut être dite sur un ton plus doux, mais bon, cela ressemblait tout de même à des menaces ou en tout cas à une vive mise en garde. De toute façon à qui pourrait-elle raconter ce genre de truc ?

"Pardonnez moi je ne voulais pas vous faire mettre en colère... Je suis désolée pour votre mère, mais ne vous en faite pas pour votre histoire, je sais être muette comme une tombe quand il le faut."

Aïou, c'était peut être pas non plus la bonne expression à plaçer dans les circonstances actuelles. Mack l'observa s'attendant à ce qu'il ragisse, il n'en fit rien, elle souffla intérieurement. Dans tous les cas, il semblait tout de même un peu impulsif comme personnage, donc mieux vallait-il éviter de le faire sortir trop vite de ses gons en balançant des choses pareilles. La jeune femme lui posa de nouveau une question :

"Vous êtes donc un mutant, et qu'elles sont vos capacités, je suppose qu'elles ont tout de même un certain rapport avec vos agissements..."

La réponse à sa question était bizarre, à quoi cela lui servirait-il de savoir quelle était l'animal qui lui fesait le plus peur ? De plus c'était une très bonne question... L'atmosphère qui les entourraient était assez glaciale, ils discuttaient dans central park à côté de cadavres, à plus de minuit, par une nuit assez sombre et venteuse. Et Mack avait devant-elle une personne qui se baladait avec une épée et se délectait de sang de biche...

"L'animal qui me terrorise le plus ? Je ne sais pas vraiment... Des insectes peut être, du genre les cafards, mais leur vue me dégoutte plus qu'autre chose, de la à être totalement pétrifié ! Désolée comme ça je ne vois pas..."

Et c'était vrai, comment dire qu'un animal la terrorisait, même les arraignés pourtant, nombre de demoiselles pouvait en avoir peur, Mack ne courrait pas se mettre sur une chaise quand il en apparaissait une. Ce qui la tracassait plus sur le moment c'était de savoir ce qu'il allait faire. Elle n'avait pas la moindre idée de ses capacitées, et celles-ci pouvaient tout simplement être annodine ou beaucoup plus puissante. La jeune femme espérait seulement qu'il ne lui les démontreraient pas en la prenant comme cobaye...

Tout ce passa très vite, son interlocutteur leva les mains comme pour invoquer quelque chose, et là trois énormes cafards apparurent. Mackenzie recula machinalement. Mais ils disparurent aussitôt. Elle le regarda, prête à dire quelque chose, mais il continua. Cette fois elle se retrouva envelopper dans une sorte de nuage noir, parfaitement opaque, elle ne distinguait plus rien de ce qui les entourrait. Elle ne bougea pas tentant de comprendre dans quoi elle pouvait bien se trouver et essayant de tendre l'oreille à chaque bruit qui pouvait se produire. Le temps commençait à lui sembler long, cependant elle n'osait faire quelque chose.

Pourtant tout disparue, et elle se retrouva de nouveau face à lui, toujours au même endroit dans central park.

Des tas de questions se bousculèrent alors dans la tête de la demoiselle. Avait-il le même genre de capacitées qu'elle, car ce qu'il avait fait apparaitre devant elle ne pouvait être la réalité, des cafards aussi gros ne se trouvait que dans l'imaginaire des gens ou dans un navet de science fiction. Pourtant sur le point du nuage sombre, elle ne pouvait dire ce qui c'était réellement passé.

Il semblait fièr de lui, Mack réengagea la conversation :

"Ouaou, le nuage d'ombres, enfin je ne sais pas comment vous appellez ça est très impressionant, je n'avais jamais rien vue de tel. Et vos cafards, étaient-ils une illusion qui m'était seulement destiné, ou d'autres gens auraient-ils pu les voir si ils avaient été présent avec nous ? En tout cas, vos capacités collent parfaitement à ce que vous semblez être, sombre et terrorisant..."

Cette partie spécifique de son pouvoir interéssé particulièrement Mackenzie, après tout elle pouvait faire le même genre de chose...

"Une sorte d'hollogramme basé sur la peur des gens... Mais cela doit vous contraindre à connaître les peurs des gens, je veux dire, vous m'avez demandé ce qui m'éffrayait le plus avant de faire apparaitre ces trois cafards, si je ne vous aviez rien dit, auriez-vous étez capable de quand même les faire apparaitre ? Remarque, même sans savoir je suppose que l'apparition de ce genre de chose devant quelqu'un provoque tout de même un grand sentiment de peur... "

Ses capacités étaient certe un peu angoissante, faire voir aux gens leurs pires angoisses, ne devait pas être chose facile à porter par tout le monde. De là aussi à surmonter sa peur, pour que cette mauvaise image disparaisse. Elle aurait bien aimé savoir si certaines 'victimes' de celles-ci n'avaient jamais réussi.

Il venait de lui montrer ses capacités, Mack se devait peut être d'en faire autant, avant qu'il ne prenne cela pour un manque de respect. Mais que lui montrer ? Elle venait de trouver. La jeune femme ferma deux secondes les yeux et quand elle les réouvrit, les cadavres derrières Black Death commençènt à bouger et à se relever. Elle espérait seulement qu'il ne le prenne pas mal et de toute façon elle ferait disparaitre cette vision dans quelques secondes.

Celui-ci se décala vers elle quand il apperçut les cadavres commençant à se relever. Mackenzie fut tout de même assez surprise, il semblait être angoissé à cette vision. Tout aussi vite elle fit disparaitre ses images, et les cadavres qui se mouvaient retrouvèrent leur imobilité et leur véritable place sur le sol puisqu'en réalité ils n'avaient pas bougés.

La jeune femme se tourna vers Black Death, et s'empressa de lui présenter des excuses :

"Je suis vraiment désolée, de...vous avoir mit dans un état pareil. Ce n'était aussi qu'une illusion, je vous rassure je n'ai pas le don de faire 'réssuciter' les morts. Je suis capable d'invoquer toutes sortes d'images, visible pas tous ceux qui sont assez prêt pour les voir, trompant ainsi les sens des spectateurs. Vous avez cru voir ses cadavres se diriger vers vous, alors qu'en réalité ils n'ont pas bougé de l'endroit où vous les avez mis à terre... Et cela va de la chose la plus insinifiante comme par exemple une lumière qui s'éteint..."

Mack montra du doigt le lampadaire à côté duquel ils étaient et la lumière s'eiteignit les plongeant deux secondes dans l'obscurité avant que celle-ci ne revienne

"ou à quelque chose de beaucoup plus important comme...la vision des grandes pyramides égyptiennes."

Ils passèrent en une seconde de la nuit profonde et froide à un paysage désertique, innondé de soleil et balayé par les vents avec une vue sur ces trois grandes merveilles de l'antiquité. Avant qu'il ne puisse faire un seul commentaire, les pyramides disparurent laissant place à une rangé d'arbres de contral park.