En tête à tête avec la nuit... (PV: un confrériste svp!)

La jeune femme fut tout de même soulagée de voir qu'il ne l'avait pas mal prit.

"Oh, oui je comprend parfaitement même moi je n'ai pas l'habitude de faire apparaitre ce genre de chose...."

Mackenzie mit ses mains dans les poches de sa veste, coinçant ses livres sous son bras. Le temps n'était pas des plus chaud en ce moment. Le vent faisait dancer les branches des arbres et virevolter les feuilles mortes qui jonchaient le sol. Elle remarqua aussi que son interlocuteur, lui semblait assez découvert, mais bon il ne semblait pas spécialement avoir froid, il y en avait des comme ça parfois. Chassant cette idée de sa tête, elle lui posa une nouvelle question :

"Ca fait longtemps que vous êtes à New York ?"

Finalement sous le personnage morbide et à façette plutôt horrible qu'il voulait se donner, son interlocuteur semblait troublé et un peu perdu.

"Vous avez perdu la mémoire ? C'est étrange de ne pas se souvenir d'une chose tel que son âge et du temps qui passe... Permettez moi de vous demandez, vous n'êtes jamais allé voir un médecin ou quelqu'un qui aurait pu vous aidez. Rester seul, avec de si nombreuses intérrogations n'est pas forcément très bon..."

Ca y est, le côté trop psychologue de mack était de retour. Prodiguer de tels conseils à une personne qui semblait ne faire confiance à personne et vouloir vivre seul dans son coin, n'était peut être pas le mieux à faire. En tout cas, c'était trop tard, elle avait prononçé ces paroles. Quels effets elles auraient sur lui, à son avis rien de très bon. Entendre qu'une tierce personne pouvait lui être utile n'était pas une chose qu'il allait apprécier.
De plus sa vie ne semblait se résumer qu'a combattre, tuer ou être tuer. Toujours chercher les sensations et les situations les plus extrême pour savourer et se rendre compte qu'il était bien en vie... Comment pouvait-on vivre en ne sachant pas de quoi le lendemain allait-être fait, ne se souvenant plus non plus de quoi était fait son passé ?

Le regard de Criss se fit tout à coup plus sombre encore que d'habitude:
"Comment ça de l'aide? Je massacre des gens à longueur de journées et vous croyez sincèrement, jeune demoiselle, qu'un 'médecin' ou qui que ce soit d'autre va vouloir m'aider? Je n'ai besoin de rien ni de personne, mademoiselle Mackenzie, alors mettez-vous bien ça dans la tête et n'y faites plus jamais allusion!"
Pendant qu'il parlait, il avait fait apparaître un lion géant et un dragon sous l'effet de la colère: le lion rugit de fureur et le dragon cracha une gerbe de flammes dans le ciel noir étoilé. C'était bien la première fois que Criss perdait à ce point son sang froid!

Aïe, la elle venait vraiment de toucher le point sensible. Pourtant Mackenzie avait dit tout cela sur un ton parfaitement neutre, dans le seul but de prodiguer un bon conseil. En tout cas elle ne recommencerait pas de si tôt ! Son interlocuteur n'avait pas du tout apprécié et commençait à sortir de ses gons. Les deux 'illusions' qu'il venait de faire apparaitre ne firent pas peur à la jeune femme puisqu'elle savait maintenant qu'elles étaient comme sans danger presque pareille aux siennes.

Il se passa quelques minutes pendant lesquelles elle ne broncha ni même ne bougea pas, attendant que la situation se calme et que Black Death reprenne ses esprits.

"J'ai compris la leçon, le sujet est clos, veuillez m'excuser pour ce que je viens de vous dire, cela dépassait complétement ce que j'avais le droit d'aborder avec vous."

Elle le regarda maintenant dans les yeux, toujours debout en face de lui, ses livres sous son bras gauche, attendant de vois à nouveau sa réaction et consciente qu'elle était à nouveau dans de beaux draps...

Les créature disparurent, laissant Black Death expliquer à Mack la chance qu'elle avait d'être toujours en vie. La jeune femme fut surprise par une telle réponse, qui si elle avait bien tout saisit comportait même un compliment. Ce qui d'ailleur selon ses dires semblait justement lui avoir sauver la vie.

Le silence retomba, laissant les bruissements que faisait le vent en passant sur les feuilles combler le silence entre les deux protagonistes. Mack n'osait bouger ou même continuer la conversation pour le moment, Black Death, lui sembalit s'être perdue dans ses pensées. Pourtant quelques instants après il se dirigea lentement vers elle, la saisit par les épaules. La jeune femme ne bougeait toujours pas, elle n'était pas spécialement en position de force si cela devait mal tourner et ne savais pas non plus ce que son interlocteur allait bien encore pouvoir faire. Il s'approcha toujours doucement de son visage et ils se retrouvèrent nez à nez quand sa voix un peu froide retentit à nouveau :

"Avez-vous peu de moi mademoiselle Mack ?"

A ses mots, un grand frisson remonta le long de sa colonne vertébrale. Elle fit lentement elle aussi un pas en arrière, se dégageant tout en douceur de ses bras qui étaient posés sur ses épaules.

"En vérité, maintenant oui, plus que tout à l'heure... Vos monstres ne m'éffrayent pas, ils étaient de simple illusions, presque inoffensifs. Mais là... vos actes ne sont justement pas une illusion et je ne sais ce qu'ils cachent..."

La jeune femme n'était toujours pas rassurée au moins maintenant elle savait son véritable nom. Pourtant cela tilta presque tout de suite. Ne lui avait-il pas dit un peu plus tôt qu'il ne dévoilait jamais son véritable nom ? Mack était un peu perdue et pendant qu'elle réfléchissait à tout ça, celui-ci s'approcha à nouveau d'elle, encore plus que déjà il la tenait par les hanches et l'embrassa !! Mackenzie fut complétement déboussolée par cet acte qu'elle en lâcha ses livres qui tombèrent sur le sol. Elle posa ses paumes de mains sur les épaules de celui-ci et se dégagea de son étreinte pour reculer de trois ou quatre pas. La demoiselle était à la fois parfaitement étonnée et complétement abassourdit par un tel acte. Elle hésitait même à lui parler de nouveau. Elle ouvrit deux fois la bouche mais aucun son n'en sortit, se contentant de nier de la tête.

"Excusez moi, vous avez peut être mal comprit quelque chose, mais je ne parlais pas de...ça... Enfin on demande avant de faire ce genre de chose..."

Mackenzie était complétement à l'ouest sur ce point et à se moment. C'était presque de la folie pure et simple ! En plus il y avait de grande chance qu'il prenne sa réaction assez mal, vue les précédents de la conversation et les façons dont il avait précédement agit...

Sa réponse semblait très ironique pour la situation. Enfin depuis qu'ils discuttaient tous les deux, Criss n'avait cessé de montrer ce genre de réfléxion qui avait le don de la mettre encore plus mal à l'aise. Mack remarqua le changement dentaire de celui-ci, pourtant cela ne l'éffrayait guère. La démonstration d'une nouvelle illusion et puis en réalité les vampires n'existaient pas...

Il se rapprocha à nouveau d'elle, ramassa ses livres et lui les tendit. Mackenzie les attrapa sans pour autant prendre soin de laisser un minimum de distance entre eux.

"Merci...pour mes livres bien entendue... Je crois qu'il se fait tard..."

Bon voilà, vive l'excuse vraiment nul qu'elle venait de lui sortir, mais de devoir rester là, en sa présence après ce qu'il venait de ce passer l'angoissait vraiment. Cet homme était vraiment...bizarre et semblait aussi complétement lunatique ! Ses réactions semblaient assez imprévisibles et le regard avec lequel il ne cessait de la fixait inspirait à la fois une énorme angoisse et très légère demande de provocation à son encontre, comme si il voulait voir jusqu'ou elle pouvait aller et ce qu'elle pouvait faire.

Criss fit soudain une tête étrange: il avait sur le visage une expression à la fois stupéfaite et satisfaite. Avec son index droit, il toucha ses canines et appuya dessus: une goutte de sang perla sur son doigt. Il ricana, satisfait:
"C'est incroyable... non! Il me faut une preuve concrète."
Il fit alors apparaître un lion avec un serpent à la place de la queue: une chimère! Le lion cracha une gerbe de flammes dans le ciel et rugit de colère. Black Death s'accroupit et fut nez-à-nez avec la bête: il posa sa main sur la tête de l'étrange félin et le caressa un moment. Puis il dit d'un air distrait:
"C'est incroyable... d'habitude, ma main passe à travers..."
Ce qui s'était passé, c'était que les émotions successives qu'avaient ressenties Criss à une vitesse folle avaient en faite déclenché l'étape supérieure de l'évolution de ses pouvoirs: maintenant, les peurs qu'il créaient étaient réelles... Il se releva et attrapa Mack par le poignet.
"Me croyez vous capable de vous faire du mal ou de vous tuer, mademoiselle Mackenzie?"

Sur la suite des événements, Criss sembla totalement absorbé par autre chose que la remarque qu'elle venait de lui faire et de ce qui c'était passé précedement. Mack cligna des yeux quand celui-ci appuya son doigt sur la canine et qu'il y apparu une goute de sang. Cela n'était pas censé être une illusion ? Black Death semblait être dans la même perpléxité que la jeune femme et fit très vite apparaitre à leurs côtés une sorte de monstre mythique qui ne se retint pas de cracher une nappe dans le ciel et de manifester par un crie une certaine colère.

Ce ne fut pas tant le fait qu'il puisse toucher son illusion qui rendit Mack encore plus inquiète, mais les mots qu'il prononça juste après. C'était donc la première fois qu'il pouvait en toucher une, ce qui laissait entrevoir deux solutions : la première il avait maintenant la capacité de toucher ce qu'il créait, mais cela restait une parfaite illusion pour les gens autour de lui, inofensive... La seconde beaucoup plus inquiétante, pouvait qu'il fasse maintenant se manifester ce qui était avant une illusion en une chose bien réelle...

Criss se releva assez brutalement et attrapa son poignet, la jeune femme n'eut pas le temps de voir l'action se faire, perdue dans ses pensées à tenter d'expliquer ce qui pouvait bien venir de se passer. Les mots de Black Death était de plus en plus inquiétant et même peut être lègérement sadique envers sa personne.

"Sérieusement, j'espère que non... Si vous voulez bien avoir l'obligeance de me lâcher... Criss..."

Elle avait hésité à l'apeller par son nom, qui lui avait murmuré quelques instants auparavent. Elle n'était pas en position de force, surtout si la deuxième hypothèse qu'elle avait imaginé était vraiment ce qui pouvait désormais ce passer.

"Si cette créature est réelle vous feriez bien de la faire disparaitre avant qu'elle ne fasse des dégats"

Là elle changeait totalement de sujet, mais essayait tout de même de remettre un peu les balances à égalité, si il pouvait en plus commander cette créature ce qui était plus que certain, il vallait mieux qu'elle disparaisse pour appaiser un peu la situation. Enfin presque il la tenait toujours par le poignet.

Mackenzie fut complétement abassourdit par ses dernières remarques. Si elle s'attendait à ça !!! Vraiment pas, Crisse venait presque de lui déballer son coeur, alors qu'elle pensait à quelque chose de plus...mesquin ou viscieux ! Impressionant, elle ne trouvait rien à redire. Pourtant il fallait bien qu'elle réponde.

"Ecoutez, je n'en ai pour tout vous avouez, aucune idée. Aucun prince charmant n'est apparue jusque là dans ma vie et encore moins dans cette situation là ! Ce que vous décrivez là est juste digne d'un bon roman chevalresque avec une histoire d'amour... C'est les seuls récits avec lesquels je peux comparer ce que vous me dites là..."

La jeune femme était vraiment dans de beaux draps. Criss avait eu ce qu'on pouvait apeller un coup de foudre. Il lui déclarait sa flamme et elle, elle restait planté là. Que pouvait-elle lui dire de plus ? Elle n'en savait rien.

"C'est très...gentil et...flatteur, tout ce que vous me dites là..."

Aïe Aïe Aïe, ils étaient bien monté, lui qui semblait fou amoureu et presque prêt à lui décrocher la lune si elle lui demandait, et elle, qui ne savait comment réagir à tous cela. Pour sa part, Black Death l'intriguait certe, vue le personnage mais de là à ressentir ce que lui décrivait comme de l'amour... Ca elle n'en était pas convaicue. Remarque elle ne savait pas non plus ce que c'était. Mais quand même, elle n'était pas prête à se jetter dans ses bras, il y avait une certaine limite.

Criss lui paraissait tout de même un peu moins dangereux, même si elle n'aurait voulue lui confier sa vie les yeux fermés. Il semblait maintenant moins froid et monstreux qu'au début de leur rencontre. Etait ce vraiment à cause de ça qu'il semblait changer, lui en tout cas en était parfaitement convaicu.

Mackenzie se sentait génée, Criss était dans un état étrange et si il continuait ainsi il finirait par lui sortir qu'il ferrait tout ce qu'elle lui demanderait. Certe cela pouvait avoir un très grand avantage, mais jouer de cette façon avec les sentiments des gens ne faisait pas partie de ses passes temps. Comment insérer dans la déclaration enflamé de Criss qu'elle ne se sentait pas aussi 'atteinte' que lui...

"Je ne voudrais pas vous vexer, ou que vous preniez quoi que ce soit mal, dans ce que je vais vous dire... Mais je ne suis pas certaine que ce que vous me décrivez là soit autant réciproque..."

Oula il ne fallait pas qu'elle le laisse répondre tout de suite de peur qu'il s'énerve elle enchaina donc tout de suite :

"Enfin je veux dire...vous comprenez tout cela et si...imprévisible et soudain..."

La jeune femme s'étonna, il ne releva même pas sa remarque qu'il aurait pu prendre assez mal. Finalement elle semblait s'être trompé sur toute la ligne, il ne lui ferait rien. Elle déposa dons ses livres et s'assit à côté de Criss sur l'herbe froide et humide. Pour une fois que quelqu'un lui proposait de parler et avait un minimum de conversation... Le sommeil attendrait et de toute façon personne ne l'attendait à la Confrérie. Mack redoutait juste un peu ce qu'il pourrait bien lui demander en échange de cette chose qu'il voulait lui dire et qu'elle allait être la première à savoir. Si il voulait quelque chose de la même hauteur, elle ne savait pas si elle pourrait lui donner. Elle lui demanda tout de même :

"Avant que vous ne commenciez à me raconter ceci, j'aimerais savoir. Pourquoi me le dire à moi, alors que vous ne l'avez dit à personne d'autre. Certaine personne on du être beacoup plus proche que moi, vous ne me connaissez depuis que très peu de temps. Vous ne savez presque rien de moi, je pourrais être paraitement l'inverse de l'image que vous semblez vous faire de moi..."

Elle attendait sa réponse, le moment était agréable, une discussion sous les quelques rayons de la Lune que laissait passer les nuages, rythmé par un vent léger.

Mackenzie fut vraiment...impressionée par cette histoire. Celle-ci coincidait parfaitement avec le personnage et les premières impressions qu'il lui avait fait. Pourtant, à l'inverse il venait de se confier à elle. Criss voulut en savoir plus sur ses pouvoirs...

"Mes capacités sont, pour ma part, largement liés à des événements tragiques et si j'avais pu savoir que pour les découvrir il aurait fallu que je passe par là, j'aurais préféré être une humaine... Ma mère à déclaré une leucémie l'année de mes six ans et maleureusement pour nous elle a très vite était hospitalisé en bulle stérille, sans que nous puissions l'approcher. Mon père a commencé à rentrer de plus en plus tard, me laissant un peu livrée à moi même..."

La jeune femme soupira, ces souvenirs n'étaient pas des plus égréables.

"Je répartissais mes journées entre l'école, les visites à l'hopital ou je restais des heures et le soir toute seule dans ma chambre les histoires fantastiques de ma bibliothèque. Un matin, plus exactement un jeudi matin 1997 on est venue me chercher. Avant même que je n'entre dans le bureau du directeur ou m'attendait mon père je savais de quoi il en retournait. Ma mère venait de décéder...Mon père n'a plus jamais était le même, coinçé avec sa fille de dix ans sur les bras, il a commencé à se renfermer et à plonger dans l'alcool, et moi à noyer mon chagrin dans les livres... Une nuit j'ai révée de ma mère, un rêve si réelle qu'il en était que pure bonheur. La nuit suivante pareille et ainsi de suite. Le jour me semblait être un cauchemard alors que dès que je sombrais dans le sommeil, la vie était comme avant, entouré de ma mère et de mon père. Un soir atablé devant mes devoirs j'ai réussit à replonger dans ce rêve, sans être endormie, il est...apparu devant moi tout simplement. Mon père n'a jamais voulu y croire même lorsque j'ai réussi à le lui faire partager. Il pensait seulement avoir trop bu. Petit à petit j'ai continué à matérialiser ce rêve jusqu'a ce que j'essaye avec autre chose, ce qui marchait aussi bien. Pourtant à quatorze ans, le collège, les intérrogations d'addos... Je me suis posé la question fatidique, étais-je réellement normale ? A en croire les récils scientifiques non. De tels choses ne pouvaient être réelles. Pourtant elles l'étaient bien. Je n'ai jamais montré ce don, de peurs qu'ils étaient en faite une réelles imagination et invention de ma part... Jusqu'a ce que je rencontre une personne qui les connaissaient et qui me montra les siens. Et voilà maintenant je suis à New York assise dans un parc à plus d'une heure du matin..."

Mackenzie se tut, qu'allait prenser Criss de toute cette histoire elle n'en savait rien, mais pour le moment, elle avait un peu la tête ailleur. Se remémorer de pareils souvenirs l'avaient lègèrement troublée.

Criss sourit:
"Ta vie n'est pas plus heureuse que la mienne, en fin de compte. Peut-être vas-tu trouver ça bizarre, mais d'un sens, ça me console: je vois que je ne suis pas le seul à avoir eut une enfance ratée."
Il ne dit plus rien pendant dix bonnes minutes. Il avait les yeux fermés: on aurait dit qu'il dormait! Mais en fait, il écoutait: car il y avait un drôle de bruit qui semblait pas très loin... Criss rouvrit les yeux et se retourna: à environ cinq mètres d'eux, il y avait un homme d'environ quarante ans qui tenait un chien en laisse. Cette scène aurait pu paraître banale, si l'homme n'était pas en train de fouetter son chien avec l'extrémité de la laisse... Criss poussa un soupir profondément agaçé. Il se leva et lança un regard à Mackenzie qui signifiait 'je reviens tout de suite'. Il s'avança vers l'homme et dit:
"Bon sang, vous les humains vous êtes vraiment répugnants! Vous n'êtes même pas capable de respecter les êtres vivants plus faibles que vous... Attaque toi plutôt à un animal à ta mesure!"
Criss fit un cercle avec sa main, et un énorme lion blanc apparut.

L'homme eut soudain l'air effrayé: il recula d'un pas mais Black Death, dans un sourire mauvais, ordonna au lion:
"Bouffe-le!"
Aussitôt, le grand félin bondit sur l'homme qui essaya vainement d'y échapper. L'attrapant à la gorge, le lion l'étouffa et ne lâcha prise que lorsqu'il fut mort. Là, il commença à le manger. Lorsqu'il ne resta plus que les os, Criss fit disparaître le lion, rassembla les os, les attacha ensemble à un très gros caillou et balança le tout dans le petit étang juste à côté. Les os coulèrent à pic dans un glouglou sourd. Le mutant de l'Obscurité attrapa alors le chien qui gémissait par la laisse et revint s'asseoir à côté de Mackenzie. Il enleva la laisse au chien (qui était un berger allemand) et recouvra ses plaies avec des petits nuages d'obscurité qui agirent comme un pansement. Le chien, content, remua la queue et lécha la joue de Criss en guise de remerciement. Puis il se coucha entre lui et Mack, les pattes avant posées sur les genoux de Black Death. Celui-ci le caressa et adressa un sourire à la jeune demoiselle.