Il ne fait pas bon traîner dans certaines ruelles... [Libre]

...mais Bones n'était pas du genre à suivre ce sage conseil. Non pas qu'il ignore à quel point certaines ruelles et certains quartiers peuvent être néfastes pour la santé et le portefeuille, mais plutôt que, quand on s'ennuie à faire ce qu'on n'aime pas, on cherche à faire ce qu'on préfère, et pour Bones rien n'était plus intéressant, excitant et passionnant que de se battre, contre qui que ce soit.

Même en pleine journée, les ruelles où il se baladaient ne respiraient pas la gaieté et étaient peuplées de dealers, racketteurs et autres voyous, hélas pour lui généralement sans intérêts. Ils fuyaient d'ailleurs généralement à la vue de sa silhouette en manteau noir comme les chiots qui sentent que le loup arrive. Personne n'avait eu le cran de s'interposer face à cet inconnu qui bafouait leur territoire, et c'était souhaitable pour eux comme pour Bones : rien n'était plus énervant pour lui que de devoir se battre contre des incapables.

Soudain un cri retentit, provenant d'une allée perpendiculaire à la ruelle misérable faisant office d'artère dans ce secteur de la banlieue de New York. Bones ne se pressa pas, mais se dirigea toutefois dans la direction du son. Il déboucha alors sur une impasse encore plus sordide que le reste de ce qu'il avait vu, où deux gars passablement énervés réglaient un problème avec un type pétrifié d'effroi. Les deux types paraissaient bien plus intéressants que la racaille qui peuplait le reste du quartier, ils avaient l’air de malfrats professionnels et pas de simples voyous, et l’un des deux dépassait Bones d’une bonne tête et était charpenté comme un lutteur gonflé aux stéroïdes. Celui-ci remarqua l’arrivée de Bones et alerta son compagnon.


« Hé Jack, on a de la visite ! »


Le dénommé Jack se retourna et lança :


« T’es qui toi bordel ? Et qu’est-ce que tu fous là ?

-J‘aime pas les lâches qui s‘en prennent à plus faible qu‘eux…

-Ah ouais ? Et ben tant pis pour ta gueule alors !»


Le tas de muscle sortit un poing américain, l’autre un couteau et avançaient lentement vers Bones d’un air menaçant. celui-ci enleva son manteau et le mit sur une poubelle.

Puis ils chargèrent. Le colosse laça une série de coups rapides, mais Bones les esquiva sans problème. Le couteau fusa, mais Bones avait vu venir le coup et recula, aussi le coup qui visait l’oeil ne fit qu’érafler la joue. Bones riposta instantanément, d’un coup de poing bien senti dans l’estomac de l’armoire à glace, qui ne fit pas plus d’effet qu’une pomme pourrie sur un mur de briques, enchaîna avec un crochet qui passa au dessus de la tête de l’agaçant petit homme au couteau, para une nouvelle attaque du balourd. Il se retira de la trajectoire du coup de couteau suivant et donna en même temps un puissant coup au foie de l’irritant gangster qui s’écroula pour le compte.

Le colosse et Bones se tournèrent autour quelques instants, puis foncèrent l’un sur l’autre en même temps. Bones esquiva un uppercut ravageur en reculant d’un pas, puis s’enfonça dans la brèche de la défense de son adversaire en mettant ses mains derrière la tête du géant et en attirant violemment celle si sur son genou qui remontait en sens inverse. Un craquement plaisant plus tard, le titan s’effondra, le nez en sang.

Bones était déçu. Il s’était attendu à mieux, mais il avait vaincu facilement. Il fut tiré de ses rêveries par la deuxième vermine qui s’était relevée et le chargeait, couteau au poing. Il bloqua le poignet de son utilisateur puis exécuta une clef de bras sadique qui brisa le bras de son adversaire, à grand renforts de cris de douleurs.


« Lâche jusqu’au bout…

-Pourquoi tu ne nous tue pas ?

-Si je vous tue, vous ne pourrez pas essayer de revenir me battre. »


Il récupéra son manteau et le remit, quand l’homme qu’il avait sauvé s’approcha de lui timidement. Bones le foudroya du regard tant et si bien que celui-ci pâlit mais il réussit à articuler :


« Merci de m’avoir aidé »

Bones hocha imperceptiblement la tête et envoya un uppercut dans le menton de son interlocuteur qui s’étala pour le compte.


« Dommage pour toi, j’aime pas les faibles non plus… »


Et il commença à s’éloigner…

Jean avait entendu crier alors qu'elle se promenait à New-Yok. Elle avait rapidement identifié d'où venait le cri et s'élnça vers cet endroit de manière à veir en aide au malheureux qui s'était aventuré dans une ruelles mal fréquentée, ou qui s'éait retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment...Elle s'arrêta en voyant un étrange spectacle: 3 hommes se battaient avec à côté un autre homme qui ne semblait pas aller au mieux non plus. Sans doute était-ce la victime. Il y avait deux hommes , dont un colosse armé d'un poing américain. Ils semblaient otut deux s'en prendre à l'autre qui ne semblait pas du tout inquiété par ses assaillants. Et pour cause: il avait une maîtrise incroyble dans le combat et avec des gestes vifs et rapides il évitait les coups et les remettait. Jean grimaça lorsqu'elle vit le couteau lui effleurait la joue. Pourtant ça ne semblait pas lui faire mal plus que ça et il n'eut aucune réaction.

Lorsqu'enfin les le combat sembla se terminer, celui qui avait brillé semblait déçu et Jean comprit qu'il aimait se battre, que s'il n'y avait pas eu de bagarre il n'aurait sans doute pas aidé le pauvre malheureux. D'ailleurs il le prouva en répondant que s'il ne les tuait pas c'était pour qu'ils veuillent se venger un autre jour. Jean trouva ça à la fois loyal puisque les deux autres avaient la vie sauve mais d'un autre côté la raison n'était pas vraiment le genre de chose qu'elle approuvait: elle était contre la violence alors voir quelqu'un qui espérait se battre de nouveau ne lui plaisait guère. Puis lorsque le vainqueur affligea un uppercut bien sentit sur l'homme qu'il avait sauvé qui s'effondra et qu'il repartit comme si de rien n'était elle décida de lui dire sa manière de penser, aussi elle s'approcha de l'homme à terre pour voir un peu l'état de ses blessures (médecin avant tout) et demnda d'une voix narcoise, un peu froide peut-être:

"C'était un beau combat, mais qu'est-ce qui ce type vous a fait?"

L'homme ne question ne bougeait pas mes Jean, en prenant son poul voyait bien qu'il été encore en vie, il devait juste être un peu sonné par la force du coup...

De mieux en mieux, maintenant une femme rousse lui reprochait ses actes. Comme s'il n'avait pas assez perdu de temps comme ça...

Il la toisa de ses yeux noirs, sans chercher à humaniser son éternel regard assassin, avant de répondre d'un ton froid, cruel et méprisant :


"Il est faible, peureux et lâche, en plus de m'avoir fait perdre mon temps à combattre les nullards qui lui servaient de bourreaux. Et perdre mon temps fait partie des très nombreuses choses que je ne peux pas supporter..."


Le ton était donné. Peut-être essayerait-elle de l'attaquer, mais il y avait plus de chances qu'elle evite l'affrontement. Bones connaissait les moralisateurs dans le genre de la rousse en face de lui, trop peureux pour faire face par des actes plutôt que par une morale ennuyeuse et pompeuse au plus haut point.

Les mains dans les poches, il épia sa réaction...

Maintenant, l'homme la fixait avec un regard noir, un regard de tueur. Ce regard aurait pû en effrayer plus d'un mais pas Jean, Jean avait déjà vu de tels regards et ce plusieurs fois, elle n'avait pas peur de lui. Elle l'avait pourtant vu contre les deux aurtes mais il ne lui faisait ni chaud ni froid et savait que peu importe sa réaction ele pourrat se défendre. Pourtant quelque chose lui disait que cet être n'était pas un humain normal. Elle ne savait pas biene qui lui faisait penser ça mais elle le sentait. C'était peut-être à cause de l'impressionnant combat, en tous cas elle pensait vraiment qu'il été mutant. Sans doute pas un X Men en tous cas, à voir sa manière de se battre et d'aimer se battre ainsi que la froideur de sa voix et son regard il ne devait pas être un élève de l'Institut...

"Je ne pense pas qu'il vous ait demandé de vous battre contre ces types. Et à mon avis vous l'avez surtout fait pour vous amuser un peu."

S'il avait voulu jouer au plus fort il avait sans doute trouvé un adversaire: elle ne courberait pas l'échine face à lui et sa voix était aussi froide que pouvait être la sienne.

Bones étudia celle qui lui faisait face avec dédain. Il réfléchit rapidement: ou elle était mutante ou elle était folle et humaine. Si elle était huamine, elle n'avait aucune chance, alors autant ne pas perdre de temps avec elle. Bones avait en effet une carrure plus que respectable, et de longues années de sports de combat derrière lui, ça ne serait certainement pas difficile de la vaincre.

Par contre, si c'était une mutante...

Si elle était mutante, elle n'avait certainement pas de pouvoir drôle à affronter, comme une force surhumaine ou une résistance à toute épreuve, mais plus vraisemblablement des pouvoirs élémentaires ou psychiques, le genre de pouvoirs des gens contre qui la réflexion est de mise pour espérer triompher. Or pour Bones, seul la force physique et mentale ainsi que la maitrise des pouvoirs permettent de triompher. Il répugnait à montrer qu'il n'était pas inculte ou simplet, car dans la jungle urbaine, celui qui en sait trop est un cadavre en sursis. Il jeta un regard à la jeune femme et tourna le dos, commençant à s'éloigner.

Avec de la chance, elle ne continuerait pas à lui taper sur les nerfs avec sa morale d'ingénue qui n'avait jamais été en danger autrement qu'en étant en découvert bancaire, sinon et bien qu'elle y vienne, il ne pourrait rien y changer.

De toute façon, il y avait peu de chance qu'elle le laisse tranquille...

L'homme à terre toussait, rien d'étonnant, il avait la machoire en sang, ainsi alongé il devait être en train de s'étouffer avec son propre sang. Elle l'aida à se relever doucement puis regarda l'homme à qui elle s'adressait. Il ne répondait pas, il la regardait, étudiait ses faits et gestes. Elle, elle le fixait avec dédain, sondant son esprit. Elle était quasiment indétectable dans l'esprit des gens: de part son entraînement et ses capacités elle pouvait facilement tromper l'ennemi. Pour la retrouver dans l'esprit des gens, il fallait un pouvoir de télépathie assez puissant, ou encore un don empêchant les intrusions. Il hésitait entre mutante et humaine. Quoi qu'il en soit il avait compris qu'elle n'était pas dotée d'un don physique mais bien mental. Pour elle ça ne changeait rien. Elle lui ferait sans doute savoir la nature de ses pouvoirs à un moment ou à un autre. Ou peut-être le découvrirait-il seul en voyant qu'elle connaissait ses pensées? Elle ne savait pas bien, mais ele n'appréçia que peu lorsqu'il partit. Ainsi il ne voulait pas perdre son temps à lui parler? Elle se leva, tout en vérifiant que l'homme allait mieux. Elle se doutait que le mutant trouvait ce geste des plus ridicules, et idiots mais elle n'en avaitrien à faire: si lui voulait se battre et prendre des vie, elle, elle voulait en sauver...
Elle le suivit puis lança d'une voix forte:

"Je ne crois pas que vous m'ayez répondu: ce type ne vous avez rien fait. Vous n'aviez pas le droit de lui faire du mal"

L'homme pouvait avoir une réaction violente, mais elle s'en fichait, elle n'était pas de classe oméga pour rien!

Bones soupira bruyamment : elle semblait déterminée à ne pas lâcher le morceau, et commençait sérieusement à taper sur son système nerveux. Elle ne comprennait rien, et même s'il lui expliquait, elle ne comprendrais pas, mais bon, elle ne le laisserait pas tranquille s'il ne faisait rien, et un combat contre elle serait des plus ennuyeux, aussi décida-t-il de lui donner un aperçu de son monde de ténèbres...


"Effectivement, il ne m'a rien fait de mal. D'après vous il a bien agi, noblement, sans violence, point de vue qu'une pacifiste moralisatrice ne peut qu'admirer. Du mien, il n'est qu'un incapable qui ne peut même pas assurer seul sa propre protection et qui ne mérite même pas une onc de considération. Je ne suis qu'une ombre dans ce monde de misère, qu'un loup dans le champ de brebis de la vie.

Je fait ce que je veux, comme je l'entends, et rien n'y personne ne pourra changer ça en moi. Si ma façon de faire déplait à quelqu'un, il n'a qu'à tenter de me tuer. S'il échoue, je me serait bien amusé, et s'il réussit, il vivra avec le regret éternel d'être devenu aussi mauvais que moi en m'otant la vie.

Peut-être que d'après vous je n'avais pas le droit de faire ça, mais de mon point de vue vous n'avez pas à asséner des discours assommants et moralisateurs à quelqu'un qui ne vous a rien fait. Que chacun s'occupe de lui-même, et le monde n'ira que mieux.

Alors, qu'allez vous faire ? Endosser ma culpabilité ou me laisser vivre ma vie ?"


Tout en disant ça, il ne détacha pas ses yeux à l'iris ébène de son interlocutrice, plus par défi que pour prévenir toute attaque. De toute façon, qu'il en voie une ou non, cela ne changerait rien à rien, si elle était humaine il n'aurait aucun mal à s'en débarasser, sinon il serait dans tous les cas déja mort.

Mais seul les lâches redoutent la mort...

L'homme semblait exaspéré et il soupira bruyamment ce qui ne fit qu'exaspérer Jean encore plus. Ce type lui tappait sur le système, l'enervait. Elle n'arrivait pas à saisr sa manière de penser: elle avait décidé de vouer sa vie à aider des gens, et les jeunes mutants. Sinon elle ne serait pas devenue médecin alors voir des gens oter la vie sa pitié, sans chercher autre chose que le jeu lui faisait bizarre. Elle n'était pas dégoutée: elle était juste surprise, incompréhensive devant cette froideur exacerbée et ce peu de respect face à la vie. Mais l'homme sembla tenté, ou en tous cas, l'aida à comprendre, il lui expliqua. De mauvaise grâce certes mais il lui expliqua ce qui le pousait à tuer et ce qu'il reprochait à cet homme. Elle n'approuvait pas mais comprenait mieux. Une chose lui plaisait dans son discours, la seule et l'unique d'ailleurs: le fait que personne ne lui dicterait sa conduite.

"Que chacun s'occupe de lui-même certes, mais pourquoi avoir frappé un homme qui n'était pas de votre taille? Vous avez blessé ses agresseurs, sans les tuer j'en convint, à quoi cela servait de faire du mal à ce type?"

Elle voulait comprendre, il n'y avait plus beaucoup de mépris dans sa voix, pas même de la colère, mais de la curiosité. Elle lui en voulait un peu, c'était clair mais pas assez pour le hair hair était un terme quasiment inconnu de Jean Grey. Bien sur, il sentirait sans doute qu'elle était contre ses idées mais lui expliquerait-il? En tous cas ce ne serait pas elle qui lui ferait du mal:

"Tant que vous ne me ferez rien, je ne vous ferais rien. Me battre n'est vraiment pas mon passe-temps favoris et honnêtement je ne suis pas convaincue que ce soit la solution."

Son impression se vérifiait : elle était mutante, et certainement assez coriace pour avoir autant d'assurance. Cela ne changeait absolument rien pour Bones en réalité, car bien que Confrériste, il ne croyait pas en la suprématie du mutant sur l'humain, mais en sa propre supériorité sur les autres, mutants ou non. Pour lui la Confrérie n'était qu'un moyen de se battre, de s'amuser et de vivre, rien de plus, personne ne méritant son respect, du moins c'est ce qu'il pensait depuis sa confrontation avec Mackenzie : à présent la confrérie lui permettait de se sentir en vie et d'être près d'elle...


Ne détournant pas ses yeux noirs de la jeune femme, il répondit d'un ton détaché :


"Oh, faites ce que vous voulez, de toute façon les dés sont jetés : que vous soyez plus forte que moi ou non, le résultat est de toute façon connu d'avance...

Ca m'a détendu de frapper ce gars. Ma journée a été éprouvante, je l'ai passé à combattre des chiots qui ne peuvent même pas mordre un loup. Il n'y a rien de plus ennuyant que des combats dont l'issue est connue d'avance avec certitude pour celui qui aime se battre. Savoir d'avance que l'on va perdre ou gagner ôte tout le plaisir du combat, et un combat sans plaisir a le don de m'énerver au plus haut point.

Ce type était un exutoire bienvenu à ma colère et à ma frustration, rien de plus. Il survivra, et peut-être réalisera-t-il qu'il doit devenir plus fort. Si c'est le cas, je finirais par le retrouver, et je m'amuserais avec lui. Dans le cas contraire, je me serait calmé sur lui. J'avais tout à y gagner..."

Elle ne comprendrait sans doute pas, il était persuadé qu'elle n'avait pas vraiment compris son explication précédente, elle qui était si à cheval sur ses principes inapropriés à un monde de violence, son monde...

Mais qu'avait-il à y perdre ?

L'homme lui dit de faire ce qui lui chantait, et de toutes les façons elle ne lui ferait rien sans qu'il ne fasse quoi que ce soit en premier. Pourquoi lui ferait-elle du mal? Il avait raison: si elle venait à frapper en premier ce serait elle qui s'en voudrait, lui n'aurait rien à se reprocher...Elle ne voulait faire de mal à personne peu importe la raison et le pourquoi. Elle n'était pas violente, et encore moins une tueuse même si le Phénix avait fait l'inverse de ses principes. C'était étrange pour elle de se dire qu'elle qui n supportait que peu la violence avait pour seconde personnalité un monstre. Et pourtant c'était un peu le propre des secondes personnalités: elles étaient en général assez différentes de la vraies personnalité de l'individu. Il lui expliqua que taper sur l'homme l'avait détendu après s'être battu pendant toute une journée face à des êtres incapables de se défendre face à lui il avait eu besoin de se défouler.

"Je ne comprend pas...Qu'est-ce que ça vous apporte de vous battre? Je veux dire...pourquoi aimez-vous ça?"

Elle n'avait jamais compris ce point dans la vie des gens. A quoi servait de vouloir ce battre? Qu'est-ce que cela apportait aux personnes de risquer leur vie et prendre celle des gens? Elle devait vraiment faire idiote: elle commence par s'énerver sur le type pour ensuite s'interessait à sa cause et ce qu'il aimait! Elle était un peu folle mais que faire d'autre? Avec le temps Jean avait appris à peser le pour et le contre. Et cette fois-ci elle devait admettre que face à l'homme à terre elle avait un peu perdu pied et avait oublié ce principe, elle s'était reprise pour moieux comprendre. Bien sur elle reviendrait peut-être à la charge lorsqu'elle saurait tout mais pas pour l'instant, pour l'instant elle voulait juste comprendre le bsoin des gens.
Et puis il fallait penser à une chose: peut-être que cette interrogation ferait se poser des question à l'homme? Peut-être celale ferait-il changer? Elle ne pensait pas mais bon...

Le ricanement inquiétant de Bones retentit dans la ruelle. Et voilà qu'elle cherchait à le comprendre. Allait elle enfin comprendre ? Au point où il en était...


"Et vous, pourquoi aimez vous tel plat plutôt que tel autre ? Pourquoi recherchez vous la présence réconfortante d'amis, d'amants ou d'animaux de compagnie ? Vous ne pouvez pas plus m'expliquer ça que je ne peux vous expliquer pourquoi j'aime me battre.

J'aime savoir que ma vie peut s'arrêter à tout instant, j'aime courir après la victoire comme la lune après le soleil. Je suis comme ça mais je ne peut pas me l'expliquer, et je ne veux pas d'avantage savoir pourquoi je suis comme ça.

Je suis comme je suis, c'est la seule chose qui importe, je n'y changerais rien même si je le voulais, vous ne pourriez rien y changer, même si vous le voulez..."


Tout en disant celà, il surveilla ses réactions et la fixa sans discontinuer. Qu'allait-il naître en premier sur le visage de son interlocutrice ? La colère ? La pitié ? L'incompréhension ?

Peu importe...

L'homme éclata de rire, pas un rire commun, ou amusé, mais plutôt un rire un peu inquiétant qui se fit entendre. Un ricanement qui ,elle en était sure, aurait pu faire palir de peur un être humain normal. Mais Jean, m^me si elle n'était pas vraiment des plus rassurée n'était pas effrayée, appeurée ou autre: s'il avait voulu l'attaquer il l'aurait doute fait bien avant. Et dans le cas où il s'amuser à parler comme pour la mettre en confiance (ce qui se passait plus ou moins puisqu'elle en pensait pas qu'il pourrait l'attaquer) et bien elle serait prête à répondre à l'attaque. Elle avait eu un sacré entrainement au corps et à corps et même si ça ne ressemblait à rien de ce qu'elle l'avait vu faire, et bien elle aviat ses pouvoirs. Elle ne savait pas quels étaient les siens mais bon...En tous cas ce qui est vra ic'est que ses petites démonstrations en salle des dangers ou autre faisaient vraiment pâle figure face à ce qu'il était capable de faire!

Il commença à lui expliquer ce qu'il aimait par dessus tout, même s'il ne savait pas pourquoi et qu'il ne voulait pas le savoir. Jean ne tentait pas de comprendre pour sa curiosité personnelle pure et dure à proprement parler. Elle voulait comprendre parce qu'une partie d'elle était contre ces agissements et qu'une autre était à 100% pour et aimer tuer, la mort, le pouvoir. Le phénix n'avait aucun contrôle sur ses sentiments, et Jean voulait savoir ce que sa seconde personnalité à la forte envie de meurtre trouvait dans la mort. Elle demanda alors:

"Mais pourquoi vous battez-vous contre des personnes faibles alors que vous pourriez très bien combattre les mauvais, les gens qui font le mal autour d'eux? Pourquoi n'avez vous pas des adversaires à votre taille si vous aimez tant l'idée de votre vie qui peut s'arrêter à tout moment? Parce que ce type que vous avez assomé, il n'a aucune défense et pour tout dire pas vraiment quelque chose de dangereux..."

Parler ainsi du type dans ses bras n'était peut-être pas très sympa et pourtant c'était vrai: il était encore là, la bouche ensanglantée, à moitié dans les vappes. Honnêtement il lui faisait presque pitié. Mais la question n'était pas là, ce mutant aurait mieux fait de chercher un adversaire à sa taille, ou qui ne faisait pas vraiment le bien autour d'eux, Ce type n'avait rien fait et en plus il n'apportait pas vraiment de poussées d'adrénaline!

HJ: Je susi vraiment vraiment vraiment désolée: j'avais totalement oublié de te répondre...Vraiment sorry beaucoup beaucoup^^

[HJ] J'me suis vengé en mettant aussi 15 ans à répondre, sorry ^^' [/HJ]


Bones la fixa longuement de son regard froid, méprisant et cruel habituel, tant pour s'assurer qu'elle serait assez attentive pour qu'il n'ait pas à répéter les choses que pour faire durer le "suspens"


Il étouffa un rire, qui se mua en un rictus hideux, empleint de malfaisance à peine contenue, puis répondit de sa voix détachée :


"D'habitude je ne m'occupe pas des faibles, ils ne méritent même pas mon attention. Je ne prend pour cible que les sources de plaisir, de gêne ou de nuisance. Il n'aurait été dans auxcune de ces catégories s'il ne m'avais pas irrité en ne dégageant pas vite fait bien fait, voilà tout...

Il est tout à fait naturel que les forts dominent les faibles, que le plus apte survive, que les meilleurs s'élèvent au dessus des incapables sans volonté, sans courage et sans gloire.

Quand vous avez le choix entre un hôtel minable tout proche et un palace luxueux à des kilomètres alors que vous croulez de fatique, que décidez vous ? Je cherche toujours à affronter les meilleurs, mais on ne trouve pas toujours ce que l'on cherche dans la vie, et il faut parfois se contenter du misérable si l'on ne peut atteindre le luxe...

Avez vous enfin compris ? Et en quoi diable celà vous concerne-t-il ?"


Les mains dans les poches de son manteau, il attendait la réaction de son interlocutrice. Ou elle était faible, ou elle était d'une patience à toute épreuve, mais quoi qu'il en soit, faible ou non, il ne souhaitait pas vraiment se battre contre elle, plus de peur de se retrouver face à un pouvoir qui l'obligerai à réfléchir à un plan d'action que par galanterie ou quelque autre idiotie du même style. Il avait failli être assassiné à plusieur reprise par des femmes, et n'éprouvait aucune pitié particulière à se battre contre elles, du moins contre toutes sauf une...

[HJ: Comme quoi on se tape dessus par l'intermédiaire d'un clavier^^ Non, sinon c'est pô grave, je comprend tout à fait ]

Il la fixait assez méchament. C'était un regard froid et méprisant. En gros un regard que jean avait bien du mal à adopter. Et pourtant pour ce type ça semblait tellement naturel! Il eut un petit rire, en fait de rire c'était plutôt un rictus des plus désagréable, tant à l'oreille qu'à la vue. Le mal qui s'échappait de celui-ci était à peine retenu et Jean se demandait vraiment comment il faisait pour en dégager autant. Elle ne comprenait pas que l'on puisse haïr, comme ça, sanbs réelle raison. Comment on pouvait tuer de cette même manière. Il lui répondit, les mains enfouillies dans ses poches qu'en général il ne faisait rien aux personnes faibles, et que, au contraire, il n'y faisait pas attention et qu'en fait il ne faisait du mal qu'à ceux qui le génaient, et Jean restait persuadée qu'on pouvait très facilement le géner. D'ailleurs elle le génait, elle en était sure. Même sans télépathie elle le asvait, elle le sentait. Pourquoi ne l'avait-il pas attaqué? Ce n'était pas la peur, il lui avait dit ne pas craindre la mort. Alors quoi? Galenterie? Sans doute pas. Elle usa de sa télépathie par curiosité, elle voulait savoir. Ainsi il avait peur d'avoir à réfléchir? Quelque peu compréhensible qi on partait du principe que pour lui se battre était un jeu. S'il devait réfléchoir pour l'atteindre ce ne serait peut-être pas aussi drôle: Jean pouvait le contrer, se créer un bouclier tout comme connaitre ce qu'il allait faire. Sans un geste et rien qu'à l'utilisation de ses pouvoirs elle pouvait avoir un sacré avantage...L'exemple qu'il prit la fit sourire, comment comparer des vies à des hotels? Ce n'étaitp as la même chose! La vie méritait le respect! Et pourtant il marquait un point: si Jean croulait de fatigue elle choisirait le premier qui se présenterait, tout comme lui prendrait la première vie...Il lui demanda en quoi ça la concernait. C'est vrai ça, en quoi ça la concernait? Elle n'en avait pas grand chose à faire du pourquoi du comment et de tout ce qui va avec. Que trouvait-elle d'interessant à cette discussion?

"Je ne sais pas, je pense que j'ai besoin de comprendre pourquoi en entrant dans cette ruelle j'ai vu une bagarre puis le vainqueur assomer un homme qui venait le remercier. J'ai besoin de comprendre pourquoi vous avez besoin et envie de tuer."

Sa voix ne comportait ni colère ni agressivité, elle avait besoin de comprendre tou comme l'homme avez besoin de tuer. Elle parlait calmement comme si elle se parlait à elle-même, consciente que la discution pourrait se clore lorsque l'homme ne aurait assez.

Bones poussa un soupir excédé. Elle était incapable de comprendre les choses simples ou quoi ? prit une grande respiration, histoire de calmer ses nerfs, avant de répondre à la curieuse.


"Pour la dernière fois, je n'ai pas envie, ni même besoin de tuer. J'ai seulement besoin de me battre. Il n'y a que peu de choses plus amusantes, plus divertissantes, plus extatiques qu'une bataille avec un égal, ou à défaut avec quelques dizaines d'incapables sans importance, alors que le meutre est généralement inutile. A quoi bon tuer quelqu'un qui voudra certainement se venger et m'affronter à nouveau ? Pourquoi se priver d'un tel divertissement ?

J'ai simplement frappé ce mec pour me calmer, il n'y a pas de quoi en faire un plat, il survivra, il a juste besoin d'une paille dans les prochains temps et il aura l'impression que l'on joue de la grosse caisse dans son crâne, rien de vraiment gênant, la douleur prouve qu'on existe, non ?"


Bones ne voyait pas comment on pouvait accorder autant d'importance à un incapable de ce genre, mais il faut bien reconnaître que Bones n'accordait d'importance qu'à lui même.


Enfin, presque...