Un mec blasé,un matin,deux vodkas et une rencontre.

Sam était sortie aujourd'hui: elleavait décidé de venir à Central Park pour se détendre. Elle aurait bie naimé visité New-York et même fait du shopping mais elle n'avait pas d'argent et Electra lui avait dit qu'elles en feraient ensemble, en compagnie d'Enigma. D'ailleurs il faudrait qu'elle trouve la jeune fille pour le lui proposer...Il faisait chaud, elle s'était mis un jean simple accompagné d'une veste en jean également. Elle n'était paas très originale dans sa manière de s'habiller, normal quand on a jamais ue beaucoup d'argent et des parents guère préoccupés par la vie de leur enfant...Elle sourit en entendant des rires d'enfants. Elle les avait toujours aimé, peut-être parce que l'affectif que lui donnaient ses parents était entièrement absent et que du coup elle se rattrappait sur de pauvres enfants innocent qui n'avaient pas demandé à ce qu'une fille de 16 ans soit en train de les regarder? Elle réflachissait aussi. A quoi? Aux pouvoirs qu'elle avait acquis récement bien sur. C'était étrange mais la téléportation de Sébastien n'avait pas encore fait son apparition contrairement au pouvoir de Ken, qui à peine arrivé entre ses mains avait déjà fait des siennes!

Quoi qu'il en soit elle s'approcha d'un lampadaire, face à elle les enfants jouaient avec leurs parents à leurs côtés. Elle aussi elle aurait aimé avoir un jour des parents à ses côtés pendant son enfance. Au lieu de ça elle avait vécu à moitié dans les rues, à moitié dans les rues, à moitié à l'école avec l'angoisse de rentrer chez elle...Elle regarda autour d'elle avant de s'asseoir: des jeunes, des vieux qui étaient installés et d'autes qui jouaient à la pétanque. Des bruits de pas se firent entendre derrière elle, et elle se retourna violement, inquiète. Elle avait vécu dans les rues alors il y avait des moments où elle s'inquiétait pour rien, reprenant ses vieux réflexes. Etre une fille dans des rues ombres de San Francisco n'était jamais bien simple...Quoi qu'il en soit, elle percutta un jeune homme de son âge à peu près qui marchait tranquillement, la tête baissée...

"Excusez-moi, j'ai était surprise"

Je resassais les même questions depuis déjà un moment. Sans doute me posais je trop de questions. Et il est certain que je ne pourrais jamais lire les réponses à ces questions dans un esprit autre que le mien.La connaissance et la maturité sont deux choses distinctes. La connaissance s'apprend, la maturité s'acquiert. La question était simple,moi qui peux tout faire,qu'est ce que je veux faire? En pleine reflexion,je ne regardais plus vraiment où je marchais et je me suis détourné du chemin pour coupé dans l'herbe encore légèrement humide de la rosée du matin.Le soleil était bien haut dans le ciel à présent et il faisait assez chaud.J'ôta mon blouson de cuir pour le prendre dans une main. En traversant le parc,une forme jaune vive me fonça dessus. Du coin de l'oeil je la vis et j'eus le reflexe de tourner la tête pour l'esquiver. C'était un frisbee....Un frisbee que 4 jeunes se lançaient. Une excuse se fit entendre mais je n'y prêta aucune attention et continua à marcher. En regardant mes pieds, j'eus le tristesse de voir que j'avais de la boue sur les chaussures et sur le bas de mon pantalon...Je poussa un soupir. Ma vie est bien maussade pour que mon soucis principale soit de la boue sur des vêtements. Les mains dans les poches, je tripote frénétiquement les pièces de monnaies qui se trouvent dans celle ci.

Je me mis en direction d'un nouveau sentier histoire de ne pas saloper davantage mes fringues.A pas rapide,je me demandais comment remplir ma journée. Arrivant à ce sentier, je suis arrivé à hauteur d'un lampadaire à côté duquel se tenait une femme. Arrivé à sa hauteur elle se leva brusquement en me percutant. C'est à peine si je tressaillis. Je fus juste stoppé dans ma course. Je leva ma tête pour la regarder et en haussant un sourcil je lui lança un regard un peu blasé,du genre ennuyé ou perplexe. A part mes yeux,je ne bougea pas du tout. Genre plus inexpressif,tu meurs.

C'est à peine si j'avais regardé la fille qui m'avait bousculé que je m'apretais déjà à repartir sans rien dire. Puis une excuse se fit entendre et à l'écoute de cette tendre voix douce et mieleuse je me figea un instant. Je ne sais pas pourquoi je me suis arrêté mais je la regarda une petite seconde. Elle était jeune,mon âge peut être. De taille moyenne et habillée de jean. Mais elle était surtout atrocement belle. Des cheveux chatains clairs longs et brillants à la texture soyeuse. Une peau à la couleure chair vive, un visage rayonnant. Un nez raffiné,une large bouche aux lèvres fines, des yeux captivants aux cils longs et battants. Une silhouette fine et un corps d'adolescente bien formée. Elle était très belle. Comme des centaines de New Yorkaises. Mais ce n'est pas sa beauté qui retint mon attention. Ni même son percing au nez. Mais plutot...cette air joyeux qu'elle avait.

Je ne saurais comme le dire,mais dans sa voix, dans sa gestuelle,sur son visage. Il y avait un air de bon humeur ou de fragilité.Peut être les deux? Ou peut être me fais je un film? Si j'écoutais mes connaissances en psychiatrie,je me dirais que je vois ce que je veux voir. Que je souligne des détails parce que je veux quelque chose d'extraordinaire ou de nouveau dans ma vie. Après tout n'est il pas étonnant qu'en pleine reflexion sur mon quotidien soporifique,je tombe sur une fille qui me semble tout de suite....peu banale. Oui,peut être est ce de l'auto suggestion...Et alors,me dis je? Un léger sourire se dessine sur mon visage et je prends la parole.

-Oh,je vous en prie. Ce n'est rien.Vous ne m'avez pas fait mal. Ca va vous?
C'est à moi de m'excuser. Je devrais regarder devant moi en marchant,se serait pas plus mal.

A ce moment,mille pensées me traverse l'esprit. Je passe en revue les possibilités. Je pourrais juste partir et rentrer chez moi,me choisir une université et faire des études pour être avocat. Je pourrais aussi invitée cette fille à manger une pizza. Je pourrais aussi poignarder la fille avec mon cran d'arret. Je pourrais aussi aller me jetter sous un bus,tout comme je pourrais courir après des pigeons ou décapiter les mecs de tout à l'heure avec leurs frisbees. Je pourrais aussi allumer une cigarette. Ou alors je pourrais ne rien faire. En cet instant,toute les portes s'ouvrent à moi. A moi de faire ce que je veux. Hélas je ne sais pas ce que je veux. Alors je procède par élimination. Je ne veux pas rentrer chez moi, je ne veux pas me comporter en un psychopathe, je ne suis pas habillé comme il faut pour courir après les pigeons (et j'ai passé l'âge) et j'ai pas envie de me suicider. Enfin,pas aujourd'hui. Alors je crois que je vais inviter cette fille à faire dieu sait quoi. Cela dit,je preffère assurer mes arrières en scannant son esprit.

Je me concentre un instant et essaye de lire ses pensées....Mais je n'y parviens pas. Je me me concentre un peu. Mais ça ne change rien. L'esprit de cette fille m'est fermé....C'est quoi ce bins? Un peu surpris,mille questions me traversent l'esprit. Comment se fait il que je n'accède pas à son esprit? Je ne sais pas, peut être est elle une mutante et a t elle des pouvoirs mentaux ou de copies de pouvoirs. Peut être aussi qu'elle a un esprit assez fort et donc imperméable. Peut être suis je trop shooté aux médicaments. Je ne sais pas. Ce que je sais, c'est que c'est surprenant,interessant et captivant. Peut être ne me suis je pas levé pour rien,ce matin.

-Je m'appelle David Norton.

Dis je en ramassant,mon mp4 qui a glissa de ma poche quand on s'est percutés...Aïe....l'écran est mort....Je le range dans ma poche et souris. Genre sourire séducteur totalement pas naturel.


HJ: Merci d'avoir répondu au sujet,ça fait plaisir^^

L'homme releva la tête, inexpréssif. Elle ne se sentit que plus désolée encore, mais aussi plus interrogative. Il semblait blasé, mais comment pouvait-on être blasé à son âge. Il ne semblait pas bien plus âgé qu'elle, sans doute plus ou moins le même âge. Alors qu'est-ce qui pourrait expliquer qu'il soit blasé? Déjà fatigué de sa vie? D'ailleurs il fit mine de s'en aller, ou de s'appréter à s'en aller. Et étrangement, il revint sur sa décision de partir lorsqu'elle s'excusa. Il la détailla, elle se sentit génée. Pourquoi la fixait-il ainsi? Avait-elle fait quelque chose de mal, autre que de l'avoir accidentellement bousculé? Ses pomettes rosirent face au regard de l'homme qui sourit en s'excusant à son tour. Quel revirement de situation! D'abord il ne fait même pas attention à elle puis la fixe et s'excuse...C'était étrange, toutefois elle sourit et répondit:

"Non, c'est bon je vais bien..Mais je suis désolée, j'aurai pas dû me retourner aussi brusquement."

Elle était heureuse de voir qu'il s'inquiétait pour elle. Même si ce devait être seulement de la politesse ça faisait chaud au coeur puisque de nos jours peu de monde fait cela. Au jour d'aujourd'hui les gens sont préssés, et totalement inattentionnés aux personnes qui les entourent. L'esapce d'un instant elle eut l'impression qu'il essayé de se concentrer, puis de la surpride dasn son regard. Mais ces différents sentiments firent bientôt leur disparition de son visage tandis qu'il se présentait. Elle sourit de nouveau, soudainement interessée par la complexité de ce personnage:

"Samantha Drek, enchantée"

Elle observa ses gestes, et lorsqu'il ramassa son MP4 tombé par terre pour le glisser dans sa poche elle ne put s'e^pêcher de dire, désolée d'être la cause de la casse de l'écran:

"Désolée pour votre MP4, décidément, il y a des jours ou pour le bien de tous il vaudrait mieux rester couchée"

Elle éclata de rire, même si elle ne pensait que peu ce qu'elle disait. C'est vrai que son écran n'aurait pas était cassé, mais elle devait dire que cette rencontre l'intriguait. Cet homme étrange aux sentiments tellement...elle ne saviat pas comment dire. Toujours est-il que cet homme l'intriguait énormément...

Les gens sont prévisibles. Si,si je le pense. C'est ce qui en fait des gens si facilement manipulables. Les gens sont prévisibles parce qu'ils ont tous la même éducation,les même lois à respecté, le même environnement. Connaissez une personne,vous en connaitrez mille. A quelques nuances près et sauf exceptions. Les gens sont tellement prévisibles qu'on arrive à tout décidé à leurs places. Les lois ou les religions disent comment se comporter. Les moeurs et les infos définissent bien et mal. La mode nous dictent nos vêtements,la pub nous dit quoi acheter. Les catalogues nous disent comment meubler nos apparts. Les agents immobiliers où habités, les organisateurs comment nous marier. On est pas libre de grand chose. Je ne vois de liberté que dans l'art et je ne suis pas artiste. Je le répète les gens sont prévisibles,car ils sont tous les mêmes. J'ai donc appris à adopter tel ou tel images. Et je dois dire que mes pouvoirs télépathiques m'aident souvent à m'accomoder. Je sais comment être avec qui,etc... Comme ça je me fais plaisir en faisant plaisir aux autres.

Je dis ce qu'ils veulent entendre,je fais ce qu'ils attendent de moi ou espèrent. Mes pouvoirs m'aident un peu,mais même sans ça n'importe quel personne ordinaire est vulnérable à mon regard. Ensuite il me suffit de trouver les bons mots. Pourtant....là,tout de suite,maintenant. Je ne sais pas quoi dire. Je ne sais pas quel attitude prendre. Et je laisse passé un micro silence.Genre embarassé. Je ne sais pas quoi dire à cette fille. Pas seulement parce que je ne paus pas sonder son esprit. Ou parce que j'ai du mal à la cerner du premier regard. Je ne sais pas quoi dire....parce que je suis timide.

C'est pas quelque chose qui m'arrive souvent. Mais là,je suis désarçonné. J'ai l'impression de ne pas pouvoir penser. Et son sourire...Elle s'excuse de nouveau et se présente. Samantha....Samantha Derek. Son nom sonne comme une détonation de revolver dans mon esprit. Elle s'excuse de nouveau en voyant l'écran de mon MP4. Je me dis que ce n'est pas grave et que je pourrais sans doute le réparer...ou en acheter un autre. Je me dis aussi que je m'en fous et que la seule chose qui m'interesse en cet instant,c'est cette fille.

Je me force à regagner un certain sang froid. Depuis quand suis je aussi sensible au charme de jeune fille? Est ce parce que je fais une depression? Est ce parce que le mélange médocs/alcool me tue le cerveau? Ou est ce parce que cette fille est trop bien pour exister?

-C'est pas grave,c'est qu'un objet...Vous savez,moi je pense qu'il est plus interessant de se faire bousculer par de magnifiques jeunes filles dans un parc que de rester couché dans son lit....Même si il faut sacrifié un MP4...Je suppose que c'est ce genre de petits trucs qui donnent un minimum d'attrait à la vie.

Hein? C'est moi qui ai dit ça? Le pire c'est que je le pense.C'est sorti de ma bouche tout seul. Wow...Les sourire de briseuses de MP4 me rendent ils de bon humeur?

-Enchantée de faire votre rencontre,Mll Drek. Même si j'aurais prefféré rencontrer de manière un peu moins violente.

Humour ironique...Oulala. Ok. C'est pas parce que je sais pas quoi dire,que je dois dire n'importe quoi! Si ça continue je vais lui sortir des trucs du genre "Vous habitez encore chez vos parents?". Je me sens bien bizarre. Je me demande si c'est parce que je fais des mélanges dangereux ou si c'est parce que j'ai des poussées d'endorphines et de dopamines?Ou les deux? Je lui tends la main en souriant.

-Que faisiez vous sur ce banc? Si c'est pas indiscret....Vous attendiez quelqu'un? Petit ami? Copine? Vous attendiez un beau jeune homme à bousculer?

Faudrait que j'apprenne à ne pas en faire trop,quand même...

Un petit moment de silence, il ne sait pas quoi dire, et cela gêne encore plus Sam. Pourtant elle n’était pas si timide avant. Mais c’est vrai que face à un type à qui elle vient de casser un objet en le bousculant et bien elle ne peut pas faire autre chose qu’être gênée s’il en dit rien ensuite. Il semble embarrassé: quelle ironie! N’est-ce pas elle qui devrait être embarrassée? Mais bon, peut-être a-t-il ses raisons: c’est vrai que s’il l’incendiait à cause du MP4 ça ne le ferait pas vraiment dans un parc alors à la limite peut-être était-il en train de chercher des mots pour ne pas l’agresser? Puis il se reprend en lui disant que ce n’est pas grave et qu’après tout ce n’est qu’un objet et lui disant qu’il était plus intéressant de se faire bousculer par une jolie fille que de ne pas se lever le matin…Et bien fausse alerte alors: il paraît sincère en disant cela. Bien sur ce pourrait être un grand acteur mais bon, peut-être est-ce simplement parce qu’il le pense…Elle sourit aux compliments: on lui en a déjà fait mais bon, c’est toujours agréable et ce type était vraiment tout à fait charmant:

« C’est sur qu’un peu plus de douceur dans notre rencontre aurait été la bienvenue »

Répondit-elle en souriant, amusée par leur rencontre qui s’était, il faut le dire, faite de manière peu commune. Et encore: ce n’était pas tant la rencontre qui était peu commune mais aussi la suite des événements. Qui aurait pût penser qu’ils pourraient avoir une conversation normale alors qu’elle lui avait briser un objet relativement cher? Bon c’est vrai elle n’était pas la seule responsable dans l’histoire mais bon, elle l’était majoritairement étant donné que c’était elle qui s’était aussi violement retournée! Il lui tend la main en souriant. Main qu’elle serra bien entendant en glissant sa fine main dans la sienne…
Il lui demanda ensuite ce qu’elle faisait sur ce banc. Elle eut un sourire en entendant les propositions qu’il faisait à savoir petit-ami, copine, et le plus drôle: beau jeune homme à bousculer. Son sourire s’élargit tandis qu’elle lançait, le ton faussement sérieux:

« Le beau jeune homme bien entendu: c’est ma technique de drague préférée »

Elle éclata de rire puis lui dit la vérité, y mêlant toutefois un certain humour :

« Non en fait je venais juste faire un petit tour…et occasionnellement croiser un beau jeune homme qui sait? »

Bien sur ce n'était pas vraiment vrai, ce n'était pas son idée initiale mais bon, maintenant qu'elle avait commencé à dire n'importe quoi en répondant que c'était sa technique de drague préférée autant qu'elle continue sur sa lancée!

David regarda un moment ses mains, ce qui géna d'ailleurs un peu Sam. Elles reflétaient assez bien sa vie d'avant et n'aimait pas spécialement qu'on les regarde de trop près...pour ce qu'il y avait à voir! Il lui fit ensuite remarquer que lorsqu'il s'était qualifié de beau il se vantait un peu mais qu'elle avait toutefois admit cela. Et même si elle l'avait dit plus pour plaisanter qu'autre chose, elle devait admettre que ce Dvid Norton était très charmant: elle n'était pas sure de pouvoir parler de beauté à proprement parler mais il avait quelque chose de charmant. Il n'était tout de même pas laid, au contraire, mais c'était plus ce qu'il degageait, son charme comme...autre chose qu'elle ne pouvait caractérisait qui l'attirait. Elle sourit, extrêmement amusée par la tournoure que prenaient les choses...la discussion l'amusait au plus au point et elle espérait qu'elle dure longtemps. D'ailleurs David repartit sur le sujet de la drague...Il lui fit remarquer qu'ils se complétaient ce qui fit rire Sam:

"Oui effectivement: nous ne pouvions pas nous louper..."

Si c'était effectivement leur technique de drague habituelle, effectivement ils ne le pourraient pas. Alors que l'une était à l'affut des beaux mecs pour les busculer l'autre attendait des jeunes filles pour se faire busculer...Bien sur dans le cas de Sam ce n'était pas vrai. A vrai dire son but n'avait même pas été de draguer, et elle se doutait que c'était aussi le cas pour David qui n'avaitpas était particulièrement ravi, à première vue, de se faire bousculer au début...Depuis jason on ne pouvait pas dire qu'elle est vraiment était interessée par l'idée de sortir avec d'autres types: elle aimait la jeune homme, même s'il était partit dans un lieu inconnu. Pourtant elle était bien avec Dazvid: leur discussion l'amusait, et elle n'avait pas l'impression d'être en compagnie de quelqu'un de mauvais...David éclata de rire, avant de lui faire remarquer que puisqu'ils se draguaient tous les deux (elle sourit de nouveau) il pourrait l'inviter quelque part. Elle protesta, amusée:

"Ce n'est pas moi qui ai commencé: j'ai vu un homme qui apparement n'avait que l'envie de ce faire busculer alors je l'ai aidé"

Elle éclata de rire même si elle savait qu'elle avait vraiment dit n'importe quoi! C'était tellement idiot ce qu'elle avait dit...Mais c'était partit tout seul. Elle revient toutefois sur le fait qu'il l'invitait: ça voualit dire qu'elle n'avait rien à payer non? Parce qu'elle n'avait rien: pas même un dollar. D'ailleurs elle n'avait jamais rien eu alors...elle compter chercher du travail, même si elle ne savait pas si quelqu'un voudrait embaucher une jeune fille d'à peine 16 ans qui dit vouloir travailler. Les patrons voulaient bien souvent gagner de l'argent et il ne fallait pas qu'ils aient peur de perdre quelque chose à cause du manque de maturité de l'employé...Enfin elle verrait bien: sans se vanter elle était assez mature depuis toujours, et la vie dans la rue l'avait rendue encoree plus grande dans sa tête...peut-être les employeurs le verraient-ils?

"Je veux bien...mais c'est vou qui choisissez: je ne connais pas bien New-York alors ce ne sera pas facile pour vous dire quelque chose"

La journée commençait vraiment bien et David paraissait vraiment être un type génial! Il était marrant, charmant, assez mignon, galant...et puis il l'intriguait, elle ne savait pas pourquoi. Peut-être sa tête d'enterrement un peu plus tôt? Elle ne le savait pas mais elle partait dans la perspective d'une bonne journée...

David semblait réfléchir à un endroit où l'emmener. Sam n'aurait pas pu l'aider: la seule chose qu'elle connaissait de New York était Central Park et l'Insitut Xavier alors...elle ne connaissait rien de plus. C'était assez pitoyable à dire en fait: elle aurait dû visiter avant. Mais elle avait eu à faire, principalement à s'adapter doucement à la vie en communauté et à l'Insitut. Ce n'était pas très simple pour elle qui avait grandi, non pas en solitaire parce qu'elle avait des amis, mais dans la rue. La vie en communauté prenait alors un tout autre sens. Bien sur elle n'était pas totalement dans la rue puisqu'elle avait tout de même une maison où elle viviat avec ses parents. Enfin si on pouvait appeller ça une maison: d'un côté une mère qui se drogue, de l'autre un père qui boit et castagne...rien de bien familial. Elle le regardait quand il tapa dans ses mains, semblant avoir trouvé une idée, eut une illumination quant à l'endroit où il allaient se rendre. Sam attendait patiemment qu'il lui dise. Il lui répondit l'emmener dans un des plus beaux endroits de New York. Elle sourit et lui lança un regard historie de dire "Rien que ça?". Elle restait sceptique, et pourtant ça l'amusait. Peut-être était-ce vrai? De toutes les façons si leur conversation continuait elle se fichait pas mal de l'endroit où ils iraient...Il lui tendit son bras qu'elle prit en souriant. Il était tout à fait charmant et particulièrement drôle. Bien sur au début d'une rencontre on ne peut pas juger, elle le savait fort bien. Combien de fois avait-elle vu des gens ne pas être ce qu'ils pareçaient? Combien de fois avait-elle dû réconforter des amies parce qu'elles étaient sorties avec un type qui leur avait menti? Elle savait qu'on ne devait pas juger sur les apparences ou les premières rencontres, les gens étaient trop trompeurs. Mais elle espérait que David n'était pas la pire des ordures.

"Et bien Mr Norton où est donc ce merveileux endroit?"

Quand je lui fis mon annonce,elle me lança un regard que je qualieferais de perplexe. Et son regard me déstabilisa. Etait ce parce que son regard était déstabilisant ou était ce parce que quand mon regard croisa le sien j'ai eu du mal à m'en décrocher?J'ai soudainement pensé que j'avais envie de me perdre dans ses yeux. Je me trouve bien fleur bleue...Est Sam?Est ce les médocs? L'alcool? Ou suis je en train de rêver? Peut être ne me suis je pas réveiller ce matin. Samantha prend mon bras. Et quand mon coeur se mit à bondir dans ma poitrine,je me dis que je ne devais sans doute pas dormir. Je me demande pourquoi,cette Samantha Drek m'interesse tant. Attrait de la nouveauté? Peut être veux je simplement percer les mystères de son blocage mental? Secrétion de dopamine? Réaction hormonale? Euphorie du aux médocs? Coup de foudre?....Coup de foudre....Je me mets à marcher doucement,Sam à mon bras. Je ne peux m'empêcher de la regarder. Je marche doucement, parce que je suis tranquille,presque apaisé,et je veux que ce moment dure. Cela dit,j'ai ben du mal à marcher droit... Des fois je me fais pitié....A 17 ans,me malmener ainsi....Cela dit,les médocs sont la seule choses qui m'empêchent de me jetter du pont Queensborrow...alors,bon...

Les mots "coup de foudre" résonne dans mon esprit. Je ne suis jamais amoureux. Pourquoi? Parce que...parce que je ne peux pas me permettre d'être si proche de quelqu'un. Parce que je dois garder mes pouvoirs secrets. Garder mes pouvoirs secrets,joue à mon avantage et peut m'aider pour tout. Je ne peux me permettre de me dévoiler à quelqu'un. Personne ne doit savoir pour le meurtre de Gaspard Ollick. Je ne peux pas être amoureux,parce que les gens que j'aime meurent ou disparaissent...ma mère,mon frère,ma soeur...J'ai appris à ne plus m'attacher aux gens. A garder mon sang froid. J'ai trop souffert à cause de ça. Alors,oui je sors avec plein de filles,oui je ne m'attache pas,oui c'est dégeulasse,oui je déteste ça. Mais les choses sont compliqués. Je suis compliqué. Et... parfois,je me demande si je suis encore capable de vraiment aimer. Je garde toujours la tête froide,je coupe mes émotions,je manipule. La plupart de mes relations sont tissés par ambitions. Pourquoi? Parce qu'objectivement c'est ce que j'ai de mieux à faire.Parce que mes pouvoirs m'apportent le savoir et que la maturité et l'intelligence ne s'acquiert qu'avec l'objectivité. Et des fois,je me dis que ne pas avoir d'émotions est la meilleure des choses à faire. Pour réfléchir....et ne pas souffrir....ne pas souffrir comme à la mort de ma mère,de ma soeur,de mon frère....Pour ne pas soufrir comme avec...Miranda....Le nom de mon premier amour me saute à la figure. Je tache de l'oublier. Et je songe que parfois je suis tellement froid que ça me glace moi même. Je me souviens de Gaspard et du vide que j'ai ressenti en le tuant....Je chasse toute ses pensées de ma tête...Et on s'étonne que je bois seul à 17 ans?

Je me reconcentre sur Sam. Et je me dis " Bon sang,même si ce n'est pas raisonnable...ce serait trop beau". J'ai envie d'être honnête avec quelqu'un. J'ai envie d'une égalité. J'ai envie qu'on me connaisse. J'aimerais bien pouvoir m'offrir et donner sans attendre de recevoir. Ne pas avoir de compte. J'aimerais bien, me sentir vrai et bien. J'aimerais bien....Samantha me demande où je l'emmène. Je lui réponds:

-J'aurais voulu vous réserver la surprise,mais je ne peux pas vous résister alors je vous réponds. Je vous emmène sur un café de la 42 ème avenue. C'est un café culturel. Pour le reste,vous verrez. D'où venez vous,Sam? Pourquoi êtes vous à New York?...Vous êtes là pour longtemps?

Je me sens un peu ridicule du lui parler en la vouvoyant. Une pensée me frappe. Comment n'y ai je pas pensé plus tot? Peut être est elle juste une touriste...ca se trouve elle vient de...je ne sais pas moi,Chicago? Je dois Chicago,parce qu'elle n'a pas d'accent comme dans certains états du sud. Cela dit,sa peau est légèrement bronzé,alors peut être vient elle de San francisco ou L.A? Pur hypothèse,impossible de savoir. Mais elle ne vient pas du sud et sa peau hâlé indique un brin de soleil, la côte me semble toute désigné. Peut être Washington...Mon portable se met à vibrer. Je le sors, sans détacher mon regard de Sam. J'ai un sms. Je le lis. Il indique "slt,David! Je sui sur NY pr quelke jours.Ca t di kon se voi? Rep,vite" Il est de de Mitchell Hogan. Mitchell Hogan est un type que j'ai rencontré au lycée et qui a filé à l'université de Candem. Il croit que je l'aime bien. Alors que je sais, qu'il arrête pas de se shooter à l'héroine et qu'il m'a copié dessus pendant les exams de fin d'année de première. Ce type est un boulet vantard qui considère les femmes comme des sacs de viande. C'est un sale yuppie, je le hais. Mais il ne le sait pas. J'ai toujours été sympa avec lui,parce que ça m'a permis de faire pas mal de rencontre interessante,puisque son père travaille dans une cellule antiterroriste,etc.... Je ne réponds pas à ce sms. Je fais claquer le claper et range le portable,en l'éteignant. Puis je me consacre au rayon de soleil qui illumine ma journée. A savoir, la jeune femme à mon bras.

[HJ:Oulà,je sens que je suis un peu fatigué niveau rp. Désolé. Je suis complètement nase,semaine éprouvante.J'espère que ça te convient (cela dit,peut être suis je juste un peu perfectionniste....)]

[HJ: Euh...si toi t'es naze alors moi je suis quoi?^^On va dire que t'es perfectionniste hein parce que sinon moi...^^Ils snt parfaits tes posts]

Sam, au bras de David a l'impression qu'il n'a pas une démarche très droite, ou qu'il peine à en avoir une. Elle se demande pourquoi d'ailleurs. D'un regard rapide elle regarde s'il n'est pas blessé quelque part. Habituée aux rues elle était aussi habiyuée aux blessures dûes aux mauvaises rencontres de certains0. Elle ça ne lui était que peu arrivée: elle était courageuse mais pas téméraire alors lorsqu'elle jugeit qu'il y allait y avoir du grabuge et qu'elle était sans défense elle préférait fuir. Malheureusement ce n'était pas le cas de tous...Elle ne savait pas si c'était par pure fierté masculine, témérité ou bétise mais les faits étaient là. Ses amis, bien que pas tous des rues tout de même, se retrouvaient parfois blessés parce qu'ils avaient voulu jouer aux plus forts, et bien sur dans ces moments là ils refusaient même de se faire soigner pour leur égo démeusuré. A moins que ce ne soit une peur panique des piqures? Sam elle-même avait un peu peur des médecins. Elle n'en avait vu que dans le cadre de l'école et espérait que ça continuerait, ou mieux encore qu'elle n'en verrait plus! Son regard avait peut-être été surpris, mais bon elle ne s'en souciait que peu pour l'instant. A première vue David n'avait pas de blessure externe, c'était rassurant.

"Vous allez bien? On dirait que vous ne marchez pas bien droit"

Ca ça s'appelle se mêler de ce qui ne nous regarde pas! Elle n'aurait peut-être pas dû demander mais la curiosité l'avait prise, ce n'était pas sa faute après tout. Et puis peut-être avait-elle mal vu et si tel était le cas il pouvait être blessé. Il semblait perdu dasn ses pensées, peut-être pas bie ngaies d'ailleurs. Etrangement elle pouvait deviner que la vie du jeune homme ne lui avait pas sourit non plus. Elle ne savait pas pourquoi elle pensait ça...peut-être parce qu'elle avait pu percevoir une lueur un peu triste dans son regard, peut-être parce qu'à force de cotoyer des gens qui n'avait pas toujours eut la vie facile elle mles reconnaissait...Elle ne savait pas bien. La réponse qu'il eut en se tournant vers elle la fit sourire, mais aussi rougir. C'était vraiment gentil de sa part même si Sam n'était pas persuadée qu'il le pense vraiment. Elle était comme ça Sam. Elle doutait, toujours malgré ses airs assurés. Et puis la nouvelle Sam, celle qui avait quittée les rues et la vie solitaire était pire. C'est vrai qu'au début de sa vie elle était moinsen doute sur elle-même mais les derniers moment dans les rues l'ont considérablement changée. Là l'ancienne Sam prenait doucement le dessus, et c'était rassurant. Il lui dit ensuite l'emmener dans un café culturel de la 42 ème avenue. Elle hocha la tête, faisant semblant de savoir où ils se rendaient alors qu'en fait s'aurait pû être sur la 59ème avenue ou sur la 5ème s'aurait été la même chose. Toutefois la perspectived'aller dans un café culturel était excellente. Il lui posa ensuite une quantité de question sur la raison de sa présence à New York et la durée de son séjour en ville. Ces questions troublèrent un peu Sam qui ne sut quoi répondre: mensonge ou vérité? Elle se reprit pourtant et répondit:

"En fait j'ai emmenagé à New-York, je suis venue dans un pensionnat donc je pense rester pendant un certain temps. Sinon je suis de San Francisco, où il fait chaud et qu'il y a du soleil"

Elle éclata de rire. Elle s'en était sortiesans trop mentir: elle venait effectivement dans une sorte de pensionnat, elle allait rester longtemps et venait effectivement de San Francisco. Elle n'avait pas parler des vraies raisons de sa présence ici, mais en avait elle vraiment besoin? Elle n'en était pas certaine, et de toutes façons elle n'en parlerait pas: si David était contre les mutants? Si il avait peur d'elle et la haissait? C'était trop risqué et pour l'instant elle ne voulait pas en parler. Elle avait encore une identité secrète, personne ne se doutait, hors de l'institut qu'elle était mutante, elle était parfaitement normale...

"Et vous? New Yorkais à 100% ou voyageur ayant elu domicile ici?"

Quand elle me demanda si j'allais bien,remarqand je ne marchais pas très droit. Je ne dis rien et hocha de la tête en lui lançant un regard rassurant. Oui j'allais bien. Je suis bien avec elle. Bon physiquement, je me sens un peu engourdi je dois dire. J'ai des pensées un peu confuses et suis un peu flagadat,c'est vrai. Mais j'ai l'habitude...ce qui est triste à dire. Je prends des cachets depuis mes 12 ans....depuis que je suis sorti de ce foutu hopital Psychiatrique. Bien sûr,je ne suis pas forcé de les prendre. Mais ces cachets sont encore la seule chose qui font que je ne me sente pas trop mal. Certes j'en prends de plus en plus (mon corps s'habitue). Mais cette prise de médicaments, m'évitent de trop déprimer et ça freine un brin mes pouvoirs et ça empêche les migraines. Peut être ai je une dépendance psychologique ou physique à ces médocs. Et alors,me dis je? Je ne compte pas vivre très vieux. Je compte vivre à fond. Comment? Je cherche encore. Mais tant que je peux encore, je veux tout faire. Même si pour l'instant je fais rien. C'est vrai. J'ai toujours fais ce qu'on attendait de moi. Premier de ma promotion,je peux entrer dans n'importe quel fac et faire n'importe quel métier. Je suis doué dans tout les sports, j'ai même eu des propositions pour un ligue pro de Basket et de base ball. J'ai remporté plusieurs prix scientifiques et littéraires. J'ai cette image du séducteur romantique. Je suis un type populaire. Bref,je fais tout ce qu'on veut que je fasse. Et ce n'est pas bien difficile quand on est télépathe capable de tout faire. Mais j'ai 17 ans maintenant. Il est temps que je décide un peu ce que moi je veux faire. Et entrer à l'université de Yale ne m'interesse pas...On dit de moi que je suis un enfant prodige. Mais je n'ai jamais rien fait de vrai dans ma vie. J'ai beau tout savoir, rien de tout cela ne m'interesse. Et dans la mesure où je ne fais que voler ses connaissances à quoi bon? Je traite les gens comme de la merde parce que je les juge sans cesse, parce que je les connais déjà à la première seconde. Je ne prétends pas être quelqu'un de bien. Mais j'aspire à l'être.

Ce que je veux, c'est passer un moment avec Samantha. Rien de plus. Là,maintenant,tout de suite,au café bleu. Sam et moi marchions doucement sous les arbres de Central Park. Il faisait doux et le soleil se cachait derrière les feuilles des arbres. De temps en temps, le soleil arrivaient à passer au travers des branches et nous illuminaient dans un halo. Samantha Drek elle même semblait briller,mon coeur s'emballait. Nous fonçions sur Central Park Sud,histoire de couper et d'arriver à Midtown. Je m'efforçais de marcher droit. Et à présent, ma démarche se faisait bien plus régulière,bien qu'elle n'avait rien de catastrophique avant. En répondant,à mes questions,Sam eut un temps d'hésitation. Soit elle a hésité à me répondre parce qu'elle ne veut pas en parler, soit évidemment elle me ment, ou elle y a pensée...Je réfléchis trop. Ca m'apprendra à avoir absorber toute ces connaissances sur le langage corporel et la psychiatrie. Pourquoi toujours tout interpréter?

Elle m'annonça venir de San francisco,je souris un brin en pensant que mon hypothèse infondé c'était vérifié. Elle me dit être dans un pensionnat. Je me suis demandée lequel. Elle n'avait pas de blason,rien. Elle avait dans les 16/17 ans, elle devait être dans un lycée quelconque. Mais je me demandais bien lequel. Elle me demanda si j'étais New Yorkais.


-Absolument,je suis de New York. Né à l'hopital Beth Israël pour l'anecdote.

Oui,un vrai New Yorkais. Je connais les embouteillages, les votes truquées,les mesures bidons, je connais toute les conventions de NY,son effervescence,sa beauté nocturne. Je connais cette ville de fond en comble et cette ville aussi me connait bien. J'aurais tout vu dans cette ville.Cette ville a même tuée ma mère....Après quelques secondes de silence, je dis:

-Mais je songe à partir. 17 ans ici,c'est assez éprouvant je dois dire. Et j'ai un peu envie de voler de mes propres ailes. Sillonner les USA ne serait pas pour déplaire.

Ce serait ça,la vie,la vraie,Auchan....Honnêtement,j'aimerais faire ça. Partir et marcher. Loin,jusqu'au bout de la route. Me poser dans une ville,trouver un petit job,renconter des gens et du jour au lendemain me barrer ailleurs. Migrer. Comme les canards, qui volent vers de meilleurs horizons quand tout leurs est froid. Et puis,un jour je pourrais me poser.

-Parlez moi un peu de vous,Sam. Je ne sais pas....qui êtes vous? Quel votre histoire? Vos ambitions,tout ce qui fait que vous êtes vous. Je trouve plus interessant de parler de vous que de moi ou du temps qu'il fera demain dans l'état du Dakota.

Une fois de plus,je me sens ridicule de lui parler en la vouvoyant. Je dois dire, que sur cette question,j'ai été assez cash. Mais j'ai vraiment envie de la connaitre et quitte à poser les questions maladroitements,je veux des réponses....oulà,faut que j'arrête le mélange Vodkas/xanax.

La démarche de David devenait de plus en plus normale alors qu'ils marchaient dans Central Park. C'est vrai qu'elle était un peu inquiète précedement d'autant qu'il ne lui avait répondu que d'un hochement de tête lorsqu'elle lui avait demandé s'il allait bien! Comme elle le pensait il y avait plusieurs solutions: ou fierté masculine, ou alors il va bien (bien qu'à la vue de sa démarche précédente elle en doutait). Elle ne voyait pas vraiment d'uatres solutoins, à moins qu'elle ne soient plus abracadabrantesques les unes que les autres. Elle haussa les épaules, un petit sourire en coin en pensant à cette fameuse fierté que tous les garçons qu'elle connaissait avaient. Bien sur c'étaient des garçons vivant un peu dans les rues (ils avaient chacun des parents aimants et gentils et une maison) mais bon, c'était bizarre. Ilui répondit être né à New York, à l'hopital Beth Israel. Ce n'est pas qu'elle connaissait masi c'était toujours bon de connaitre un nom d'hopital, ça pouvait servir, même si elle priait pour que ça ne lui soit jamais utile! Il lui dit pourtant songer à partir et Sam sentit, étrangement son coeur se serrer. Que lui arrivait-il? Elle ne le connaissait que depuis quoi? Une heure, même pas qu'elle était déjà triste d'un éventuel départ.Elle ne comprenait pas. Sans doute appréciait-elle beaucoup David, pas de surprise là dedans mais être triste, déjà?

"Je vois...Je pense que je comprend un peu votre réaction..."

Elle avait la voix peut-être un peu triste, mais elle se reprit très rapidement, souriant au jeune homme. Il allait la prendre pour une folle sinon. Ils ne se connaissaient pas et elle ne voulait pas qu'il parte...Ouille ouille! Peut-être était-elle un peu dingue en fait? Son sourire s'agrandit lorsqu'elle pensa à ça. Il lui posa alors des questions surelle, sur qui elle était, son historie, ses envies et ambitions...En fait pile les questions qu'elle ne voulait pas entendre. Elle ne sut que répondre: s'énerver? Mauvaise idée quand on savait qu'elle aimait bien David et qu'un énervement ruinerait leur discution. Lui répondre? Hors de question. Elle ne voayit pas d'autres solutions que de noyer le poisson. Il était hors de question qu'elle ne réponde. Pour dire quoi d'ailleurs?

"Il n'y a rien de bie npassionnant à dire sur moi."

Elle haussa les épaules réfléchissant à comment continuer sa discussion. Elle n'allait quand même pas dire qu'elle étiat une mutante ayant vécu avec un ivrogne violent et une droguée et passant le plus clair de sa vie dans les rues. Qui avait tué son père lorsque celui-ci avait tué sa mère, qu'elle aviat vécu plusieurs mois seule dans les rues et que maintenant elle avait trouvé refuge à l'Institut Xavier? Elle ne pouvait pas dire ça.

"Je suis une fille comme les autres...Je pense que votre vie ou même la météo d'un quelconque état est plus interessant que la petite vie d'une californienne."

Interressant peut-être pas mais en tous cas plus jovial sans doute pensa-t-elle avant de demander, curieuse de savoir et allant elle aussi au culot voulant changer un peu de sujet d'étude et désirant connaitre ce David Norton tant intriguant et charmant qu'elle appréciait beaucoup:

"Et vous alors Mr le New Yorkais: vos passions, vos rêves, votre histoire?

David lui répondit qu'elle était aussi curieuse que lui ce qui la fit sourire. Oh ça oui elle était curieuse, toujours. Elle aimait poser des questions et tout savoir des autres, sans jamais se dévoiler en retour. Elle aimait ça, elle ne savait pas pourquoi. Pourtant elle sentait au fond d'elle qu'elle changeait, doucement. Elle se sentait non pas moins curieuse mais moins indiscrète sur la vie des gens. Il lui dit avoir peur de la décevoir, et elle était persuadée du contraire...Un pressentiment peut-être?

"Je suis persuadée que vous ne me décevrez pas"

Elle sourit en penchant un peu la tête sur le côté, écoutant avec attention ce que disait le jeune homme. A nouveau elle rougit lorsqu'il commença. Il avait vraiment un don pour parler aux filles. Ou alors était-ce simplement la pratique? Ou les deux? Elle ne savait pas bien mais se promis de le découvrir un jour. Il lui parla et il lui sembla de suite cultivé: il jouait de tous les instruments, chose que jamais Sam n'aurait pu imaginer: elle-même ne jouait de rien. Il semblait avoir un sacré savoir sur de nombreuses choses. Toutefois ce qu'il ajouta la décontenança un peu: il lui dit ne pas avoir vraiment de joie à savoir ce qu'il savait, de ne pas avoir de rêves à part celui d'en trouver un. D'un côté ça voulait dire qu'il vivait mal de ne pas avoir de rêve. Mais alors que quelques secondes plus tard Sam l'enviait un peu, et était impressionnée, elle se sentit alors chanceuse...Oui, chanceuse était le terme: elle ne savait pas faire grand chose de bien créatif mais elle était fière de ce qu'elle savait, elle aimait ce qu'elle savait et apprendre l'intéressait. De même qu'elle avait des passions, et surtout des rêves. Elle aimait l'idée de pouvoir rêver de pouvoir rejoindre un jour ce dont on rêve, ce que l'on désire. Elle cette idée et savoir que quelqu'un ne l'avait pas lui faisait bizarre et lui montrait la chance qu'elle avait.

"Vous n'avez pas même une envie de quelque chose?"

Elle n'était pas déçue pourtant, juste surprise. Il continua, lui disant que son histoire était plutôt un cliché, rien de bien passionnant et elle se disait à nouveau le contraire: quelqu'un qui savait faire tant de chose, même sans envie et rêves, devait avoir une vie des plus passionnante. Elle murmura un vague désolée tandis qu'il parlait de la mort de sa mère, et elle baissa la tête. Elle savait que la mort des parents n'était pas vraiment un sujet aisé. Elle-même avait du mal à évoquer la mort des siens alors qu'elle ne les avait jamais vraiment aimé. Il lui raconta avoir un père paumé et dépressif, et Sam nota avec une certaine ironie un parallélisme avec sa vie: son père à elle était un alcoolique incapable lui aussi d'assumer sa famille...Comme quoi, elle n'était pas un cas isolé. Même se elle trouvait plus facilement des excuses au père de David. Elle se raidit lorsqu'il prononça le terme mutos: avait-il quelque chose contre eux? Les haïssait-il lui aussi? Pourtant il était dans une famille où il y avait beaucoup de mutant...bien que morts. Elle avait senti son corps raidit, sa peau frémir. Elle n'avait pas encore bien l'habitude à entendre parler de mutants et d'avoir peur de cette manière. Pourtant lorsqu'elle s'était faite rejetée par ses "amis" à cause de son gène X elle avait mal vécu sa mutation, plus encore qu'auparavent. Il eut une petite mine dépitée, une tête qui attrista Sam, et qui la rendit responsable de ce qu'il arrivait mais il s'excusa, redressant la tête.

"Ce n'est pas grave voyons, c'est moi qui suis désolée de vous l'avoir demandé..."

Elle eut une hésitation lorsqu'il lui parla de l'école dans laquelle elle se trouvait: l'Institut pour sourdoué était -il vraiment une bonne couverture? Elle n'en était pas certaine: Sam était quelqu'un de sceptique et méfiant et elle avait vraiment peur d'un nouveau rejet de la société, et à ce moment précis de David:

"Je ne sais plus bien le nom...J'ai toujours eu des problèmes pour mémoriser les noms: il m'arrive même de confondre des prénoms alors! POur l'enseignement je reste dans du général encore: j'en suis à un stade où toutes les matières me plaisent et où je ne veux pas faire de choix"

Elle avait encore une fois évité de répondre à la question: elle espérait que David ne serait pas vexé des secrets qu'elle avait. Une question s'insinua dans son esprit: que faisait David durant ses journées? Certes apprendre des tonnes de choses et faire tout ce qu'il savait devait prendre du temps mais s'il n'aimait pas spécialement ou n'en était pas passionné. Elle avait peur de paraitre indiscrète mais elle était curieuse, et puis ça faisait la conversation:

"Et vous? Que faîtes vous de vos journées?"

Bien que la journée soit douce, je commence à avoir chaud. Sans doute parce que je suis habillé de noir et que le soleil commennce à sérieusement taper sur mon cuir. Queques colombes passent, tandis que des rats volants (comprenez pigeons) trainent près des poubelles. La fontaine crache sa flotte en tout sens dans un boucan tel qu'il m'est difficile d'écouter ce que me dit Sam....a moins que ce soit les médocs. Ah....l'eternel questions des médocs. Ils me posent rarement de problèmes, mais quand ça arrive je le sens. Cette fontaine,je la connais bien. J'y passais souvent. Notemment avec ma famille. Je me souviens d'une fois où ma mère me teait dans ses bras et me berçait près de l'eau. J'étais tout gamin. Elle me parlait doucement tandis qu'emerveillé je regardais l'eau. Mon père s'approcha de moi en me demandant si je voulais faire un voeu. Je lui demanda pourquoi. Il me répondit,qu'il y a une tradition florentaine qui veut que lorsqu'on lance une pièce en souhaitant quelque chose très fort,notre souhait se réalise. Je lui répondis alors "Mais papa, t'es bête. Comment on peut réaliser un rêve avec une pièce? On peut réaliser de voeux qu'avec des magiciens et des fées!" Mon père fut un peu vexé et me tapota la tête gentillement. A cette époque,je ne le voyais jamais, mais quand il était là il était le meilleur des père. Patient,gentil.

Ma mère me dit "David,c'est symbolique. Tiens,tu sais tout à l'heure je t'ai donné 1 dollar pour acheter une glace" C'était à l'époque où il y avait des marchands ambulants à Central Park, ces gens tout gentils qui vendaient des glaces sous un solei chaud. " Eh bien,tu vois. Si tu preffères preffère jetter une pièce dans l'eau,plutot que d'acheter une glace,cela veut dire que tu es prêt à sacrifier quelque chose pour ton rêve. Tu ne jettes pas forcément une pièce parce que tu veux que ça se souhaite,mais juste pour montrer comme ce rêve est important. C'est le rêve qui fait avancer dans la vie. Même si tu sais que ton voeu ne sera peut être pas exaucé. faire cette démarcher signifie que tu souhaites quelque chose peut être assez fort pour que ça se réalise.Tu comprends?" Je lui dis "Non. On va acheter une glace?" Séquence flash back terminé,me dis je. Cela dit, depuis la mort de ma mère, je viens toujours jetté une pièce d'1 dollar dans l'eau. Je ne fus jamais exaucé. Ma petite soeur est morte...Et j'ai du sang sur les mains. Je n'ai rien souhaité de tout ça.

Depuis la mort de ma soeur,je n'ai balancé aucune pièce dans cette fontaine. Là,j'hésite. Dans ma poche, je tripote une pièce. Mon voeu du jour "ne pas tout gâcher". Je lache la pièce et me remet en route, Samantha toujours à mon bras. Elle me répond,en prenant le soin de contourner les questions sans me répondre.Cette fois aucun doute. Elle a des choses à me cacher. Enfin bon,je comprends on a tous droit à son jardin secret....Dit le télépathe violeur d'esprit....Je comprends qu'elle n'ait pas envie de se dévoiler à une inconnue. Mais je me demande pour quel raison, il y en a plusieurs possibles. Elle me demande ce que je fais de mes journées.

Je me lève le matin,télé,petit déj,douche,habillage,téléphone,re télé.Sortie,shopping,je bosse, je vais à deux trois concours,parfois je passe des petits examens, je vais à des fêtes et de temps en temps je mange et je dors. Rien de plus,rien de moins. A quelques nuances près. Et de temps en temps aussi,je tue quelqu'un. Mon regard se perd dans le vide et je dis:

-Je ne fais rien. On sort de Central Park. Encore deux rues et c'est bon.On sera arrivés.


[HJ: Je te laisse conclure le topic et je créérais la suite de ce topic dans "autre endroits". Ca te va comme ça? Sinon tu peux m'en parler en mp,si tu veux.]

HJ: Ok^^

Lorsqu'ils arrivèrent devant une fontaine, David hésita un peu avant de sortir une pièce qu'il lança dans l'eau. Sam ne comprit pas: elle n'avait jamais fait ça, et n'avait jamais vu faire ça. Jamais elle n'avait vu qui que ce soit lancer une pîèce dans de l'eau. Elle mit une main dans la poche de sa veste en jean. Elle y sentit une pièce, une toute petite pièce d'un cents. Elle hésita, la tourna dasn tous les sens mais ne la lança pas: si c'était pour faire comme David à quoi bon? Elle ne savait même pas pourquoi elle aurait dû le faire alors...Elle avait l'impression d'être dans un autre monde, dans une dimension parallèle où elle, petite fille innocente, regardait tout de ses yeux qui ne voyait que le bien de chaque chose. Pourtant elle en avait vu des choses mauvaises, elle n'avait vu que ça. Sa vie n'avait été faite, en majoritaire, que par des moments de peine. Et pourtant depuis son arrivée à New-York elle avait l'impression d'être une personne nouvelle, une fillette qui découvrait un monde qu'elle ne connaissait pas, sans violence, alcool, malheur, pauvreté... Elle se doutait qu'à New-York il y avait des gens malheureux, c'était une évidence. Et pourtant elle ne ressentait pas les choises ainsi, elle ne les voyait pas. Ils continuèrent de marcher, il lui répondit qu'il ne faisait rien. Sam comprenait elle aussi qu'il ne lui dise pas, mais remarqua avec un certain humour que ni David ni elle ne semblait avoir envie de se livrer et de parler de leur vie. Elle demanda, décidant de parler un peu d'elle pour ne pas avoir l'impression d'être une inquisitrice incapable de faire confiance (en gros ce qu'elle était):

"Pourquoi est-ce que vous avec jeté une pièce dans la fontaine? Je n'avais jamais vu ça avant...Moi j'étais surtout dans une maison où jeter l'argent était terrible, il n'y en avait pas tant...et puis il servait pour des choses, il parait beaucoup plus importante"

Oui, c'était ce que disait son père: l'alcool était le plus importants, et sa mère disait la même chose au sujet de la drogue. Au mois ils n'allaient pas se perdre eux: ils connaissaient le principal, un principal encore plus important que leur fille et leur vie...

[HJ: Finalement,j'ai changé d'avis,lol. Plutot que de multiplier les topics, on a qu'à continuer dans celui là. Après tout,j'ai commencé le topic à partir de chez moi et comme le café bleu n'est pas un endroit du fofo, plutot que de créer un topic dans autres lieux,autant continuer, ça ne segmentera pas le filde l'histoire et ça économisera niveau place,lol^^]

Samantha et moi continuions à marcher et je sentais en la regardant qu'elle cogitait dure. C'était plutot drôle, elle et moi nous étions rencontrer naturellement et nous avons vite eu une sorte d'affinité. Mais ni elle, ni moi ne parlait franchement de soit. A vrai dire, je ne me lançais pour une simple raison, la peur de trop parler de moi et de paraitre narcissique ( ce que je suis). Nous sortimes de Central Park pour entrer à Midtown. Une fois sur le trottoir, nous fûmes emporter par un tourbillon de passants. Des centaines de personnages se croisaient sur les trottoir, sans se regarder, sans s'adresser les paroles, en évitant soigneusement les clochards ou les ivrognes. Ca c'est New York. New York, c'est une gigantesque fourmillère de 8 millions de personnes. Et où c'est chacun pour sa geule. Il y a des gens, qu'on croise chaque jour, à une certain endroit à une certaine heure, à la sortie du boulot ou dans le métro. Ces personnes partagent 5 secondes de leurs temps avec nous, le temps qu'il faut pour que nos regards se croisent un instant.

Il y a des gens qui s'infiltrent dans notre vie à notre insu. Et même si ils sont toujours là, si on les croise souvent, qu'on partage une banquette dans un bus, jamais,non jamais,nous ne nous interessons à notre voisin. Alors que ce serait si simple. Eh bien,c'est ça New York. Une capacité incroyable à éviter son voisin et bon nombre de rencontre. Dire que je ne suis pas comme ça, serait faux. Mais je fais parfois des rencontres,comme aujourd'hui et ce ne sont pas certes toujours de grandes rencontres,mais des fois,il y a d'agrébles aujourd'hui. Comme la jeune femme à mon bras.

Elle me demanda pourquoi j'avais jetté une pièce dans la fontaine. Je fus assez scié. Il me semblait élémentaire de connaitre cette tradition du voeu et de la fontaine. J'ai hésité à lui sortir un cours encyclopédique sur cet tradition,d'où ça vient,quand etc.... Mais je resta simple.

-C'est une vielle tradition. C'est tout bête,en fait. Quand on voit une fontaine, on lance une pièce dedans en faisant un voeu. Et en principe,le voeu se réalise. En ce qui me concerne,ça n'a jamais marché... Parlez moi un peu de là où vous venez. L.A, vos parents,tout ça...

Je lui souris. A côté de moi, un type en sombrero passa, il avait des cannettes de bières attachés à son chapeau. Il hurlait, que les aliens allaient arrivés et qu'il fallait se faire des chapeaux pour les empêcher de liquéfier nos cranes. Je souris en le voyant et j'utilisa ma télépathie pour lui jouer un tour. Je lus son esprit et en tira son nom, télépathiquement je lui dis " Marc Reynolds, ton chapeau ne sert à rien. Nous allons tout de même envahir la Terre. Sauf si tu te laves et que tu trouves un job. Tu as un an pour trouver unjob et tu dois désormais payer ta pension alimentaire et t'occuper de tes enfants. Sinon nous te tuerons toi et tout le monde. L'avenir du monde repose sur tes épaules, Marc Reynolds". Le type éternua et se mit à arrêter de brailler dans la rue. Il disparu dans la foule. Je ris en pensant que peut être il goberait tout ça. Au pire,il verrait un psy et ce serait pas une mauvaise chose. Mon attention se reporta à la belle mademoiselle Drek.

HJ: D'accord, pas de soucis^^

Le parc paraissait bien calme à côté de la ville. Là où ils atterirent il y avait beaucoup de monde, des gens qui grouillaient de partout. Sam aimait avoir du monde autour d'elle, mais à ce point là! En fait à une époque révolue apparament elle aimait avoir des gens pour l'écouter. Malheureusement depuis son petit passage totalement en solitaire, en ermite elle avait perdu ce gout là et avait une préférance pour la discrétion tant qu'elle ne connaissait pas. D'ailleurs elle le voyait avec ses relations à l'Institut: à une époque elle aurait pu faire de très nombreuses rencontres en très peu de temps, là il lui arrivait encore bien souvent des gens qu'elle ne connaissait que de vue ou même qu'elle n'avait jamais vue...En tous cas, David parut un peu décontenancé par sa question. Etait-elle passée à côté de quelque chose d'importnat dans sa culuture? A moins que ce ne soit que spécifique à New York, auquel cas personne n'aurait pu penser qu'elle viendrait ici alors qu'il y avait tout en Californie. Enfin tout sauf une école pour mutant bien sur...Elle réellement elle n'avait pas grand chose à San Francisco mais pour certaines familles San Francisco était le centre du monde, et ce parce qu'elles avaint tout ce qu'elles voulaient. D'ailleurs elle mentirait en disant qu'elle n'aime pas cette ville où elle a grandit. Il lui répondit qu'en théorie ça pourtait chance, bien que lui n'ait jamais eu ce qu'il demandait. Sam avait déjà eu sa chance, et elle ne croyait pas à ça. Elle aviat beau essayé elle n'y croyait pas. Quand la vie est tellement horrible pour certains elle a du mal à croire qu'en se contentant de jeter une pièce la vie pouvait sourire. Toutefois elle ne dit rien, pensant que de toutes les façons elle n'avait pas besoin de plus de chance que de celle qu'elle aviat déjà eu en entrant à l'Institut. Il lui demanda ensuite de lui parler de sa ville, de sa vie, de ses parents. Elle ne sait à nouveau que répondre et profite qu'un illuminé passe en hurlant que les extraterrestres arrivent pour y réfléchir. Elle ne veut pas mentir à David, elle ne veut pas tout dire, d'ailleurs elle ne peut pas, mais lui lui avait un peu parlé de lui. Elle pouvait bien faire de même un peu non?! L'espace d'un instant elle se sentit bizarre, une impression qu'elle avait en général lorsqu'elle copiait un pouvoir. Pourtant, aucune personne ne semblait user de dons. Elle devait délirer...Alors que l'homme se calmait elle répondit:

"Et bien, San Francisco est une ville géniale, il y fait chaud , on a du soleil assez souvent dans l'année, même si les hivers sont assez pluvieux ils sont assez doux. Par exemple je n'ai jamais vu la neige, je ne sais pas ce que c'est vraiment. Il y a pleins de quartiers géniaux aussi, y'en a de toutes sortes, de toutes les nationalités si on peut dire celui que je préfère c'est Little France, je ne suis pas trop attirée par la Chine ou l'Asie. Encore plus grand que Central Park il y a le Golden Gate Park, il est super. Il y a de l'herbe, des forêts...et puis le Golden Gate qsui est vraiment imposant...Ce qui se trouve dans les livres ne vaut pas grand chose à côté!"

Elle continuait à parler sur la ville qui l'avait bercée, qui avait vu son malheur, bien sur, mais aussi ses rares moments de bonheurs avec ses amis. Sion visage s'illuminait à chaque mot qu'elle prononçait, elle ne parlait pas de ses souvenirs et pourtant ils revivaient sous ses yeux, mais seulement les meilleurs. Ses sorties avec les amis, ses après midi dasn le parc, ses ballades... Puis elle sembla prendre conscience que ce qu'elle disait sur la ville pouvait énerver David et le lasser aussi elle eut un petit sourire désolé et reprit sur un ron peut-être un peu plus neutre même si avoir parlé de sa ville l'avait rendu plus jovial.

"C'est vraiment une ville extraordinaire, et je ne dis pas ça parce que j'y ait grandit! Sinon pour ma petite famille, y'a pas grand chose à en dire. Ce sont des gens...un peu spéciaux, et j'espère de tout coeur ne pas devenir comme eux"

Elle éclata de rire, alors qu'elle voulait se mettre à pleurer en pensant à eux. Et quand à l'idée de leur ressembler, ça la hantait parfois, mais elle s'était convaincue que les gens étaient définis par des choix et des actes, pas par leur naissance. Elle enchaina sur un autre sujet complètement différent:

"Vous aimez le rugby?"