Le matin... [PV Plasm]

Plasm s'était reveillé trés trés tôt ce jour là, comme il le faisait tout les matins depuis le retour de Pulse. il se reveillait, et attendait la levée du jour et l'aube naissante en le regardant dormir, silencieux, n'en revenant pas du bonheur qu'il pouvait avoir ... puis il partais, pour le laisser en paix. il avais toujours été trés lève-tôt, il n'allait pas changer, et même si il partageait ses draps avec ceux de Pulse, ce dernier avait besoin de veritablement se reposer. Plasm se dirigeait donc vers la cuisine, afin de se préparer un café bien serré, son petit moment divin du matin. en chemin, il repensait à tout ce qui lui était arrivé. Antonio Vellasquez, dit Pulse, l'homme dont il était amoureux, avait disparus et était laissé pour mort durant la mission Missing. plus personne n'avait d'espoir ... Plasm avait quitté l'institut pour le chercher, en vain, pendant des mois. et c'est à son retour ici que Pulse lui était revenu ... il ne pouvait encore envisager la plenitude de ce que cela signifiait, c'était trop énorme. il n'avait pas envisager durant ses mois de recherches, que Pulse pourrait le chercher aussi ... il arréta là ses reflexions. arrivant aux abords de la cuisine, ses pouvoirs de détection lui signalèrent à l'intérieur une personne inconnu, qui plus est humaine, ce qui était étrange dans l'institut. cependant, il ne ressentait aucune hostilité dans cette présence, et il n'était revenu que depuis peu à l'institut. il ajusta son pantalon, enfilé à oute vitesse avant de sortir, remis un peu ses cheveux broussailleux en place afin de ne pas paraître trop ... ridicule. il se rendit compte qu'il avait oublié de mettre un t-shirt, mais aprés tout, ce n'était pas extremement grave.il entra donc dans la pièce.

quel ne fut pas sa surprise de trouver là, au sol, au centre d'un fatras de café froid répandu et de morceau de bol brisé, une femme noir pleurant toutes les larmes de son corps ... il resta bloqué et interloqué quelques secondes, ne sachant pas quoi faire, et frapper par un terrible malaise. il detectait chez elle le même malheur qu'il avait ressentis à la perte de Pulse ... il ne reflechit pas plus longtemps et s'avança vers elle vivement, lui saisit doucement un bras pour la relever, en silence. il la fit s'assoir sur une chaise, attrapa un mouchoir dans sa poche et le lui donna. d'un geste de la main, il fit s'envoler les morceaux de verre les plus gros, envellopés dans des bulles d'énergie liquide jaune, et les déposa dans la poubelle. il pris la jeune femme par les épaules et la regarda avec un sourire rassurant. il estima que lui posait des questions sur la raison de son êtat était bien trop indiscret, surtout maintenant, et prefera se cantonner à lui poser des questions pratiques, mais aussi afin de lui faire comprendre qu'elle n'était pas seule.

ça va mieux ? vous voulez quelque chose ?

Toujours plongée dans ses larmes, la jeune Jessy vit apparaître un jeune homme blond. Il était plutôt grand, musclé et très beau. Il ne portait sur lui qu'un simple pantalon, il était coiffé rapidement mais plutôt bien. Elle le regarda, ce dernier. Il prit le bras de Jessy et la releva. Jessy sourit légèrement. Elle regarda le jeune homme droit dans les yeux, elle se sentit tout à fait bien d'un seule coup. Ce dernier lui donna un mouchoir et Jessy sécha ses larmes. Elle le regarda et sourit. Il fit partir en vitesse les bouts de verres et les enferma dans une bulle d'énergie jaune. Etant entourée de mutants, Jessy ne fut pas étonné par ce qu'il vint de faire. Il la prit ensuite par les épaules et la regarda avec un sourire rassurant. Jessy ne savait pas du tout qu'il il était mais, le trouvant séduisant, elle se sentait bien avec lui, mais pourquoi ? Elle le regarda et d'un seul coup, les larmes s'enfuirent et ses pensées noires pour la mort de Kyle, son petit ami mort il y a deux ans partirent avec. Elle lui sourit et quand ce dernier dit :

Citation :

ça va mieux ? vous voulez quelque chose ?

Jessy répondit :

"Oui...merci...ça va beaucoup mieux...je ne sais comment vous remercier..."

Jessy se sentit très gênée et rajouta :

"Je...je m'appelle Jessica Richardson...mais...mais tout le monde m'appelle Jessy...enchantée !"

la jeune femme semblait aller mieux. Plasm, d'un simple geste, fit venir à lui l'éponge sur l'évier, enfermé dans une de ses bulles. il nettoya le café restant au sol, puis essora l'éponge au dessus de l'évier. il en profita pour attraper deux autres tasses et commencer à faire chauffer de l'eau pour un autre café ... qui finira dans leur estomac cette fois. il vint ensuite s'assoir en face de la jeune femme. celle-ci s'était reprise, et elle commença à se présenter, ainsi qu'à le remercier. Plasm ne sevait pas trop comment réagir. il ne la connaissait pas du tout, elle devait être géné de ce qu'il venait d'arriver. de plus, elle était humaine. Plasm n'avait pas connaissance de la présence d'humains à l'institut. un instant il se demanda si ce n'était pas elle qui se cachait dans l'armure qui l'avait aidé à combattre le Fleau ... mais il abandonna vite cette idée saugrenue, se rappellant qu'il avait ressentis la présence d'un homme. Morgan arréta là sa reflexion et, pour ne pas paraître impolie, répondit à la jeune femme.

Enchanté de même Jessy. pour ma part, je m'appelle Morgan Strold, mais tout le monde ici m'appelle Plasm. mais ... dite moi, je posséde la capacité de repérer les pouvoirs voyez-vous et je me demandez qu'est ce qu'une humaine pouvait bien faire dans notre magnifique institut. non que cela me dérange, mais je suis trés curieux ...

Plasm fut étonné d'entendre qu'elle était professeur. une scientifique ? sa expliquait bien des choses. certains scientifiques prenaient part à la cause mutante pour les comprendre, ce qui était louable. ce qu'il n'aimait pas, c'était les scientifiques dont la prétention les poussés jusqu'à affirmer "aider" les mutants ... aider ... les mutants n'avaient pas besoin d'aide mais de tranquilité, comme tout un chacun. mais bien evidemment, si Jessy était professeur dans l'institut, c'est qu'elle était une personne intelligente et sensible. elle affirma avoir cotoyé de prés les mutants. Plasm ne dit rien, mais il sentit dans le ton de sa voix que, peut-être, ses larmes et les, la ou le mutant qu'elle avait connu était liés. il se leva à nouveau, pris la bouilloire d'où des volutes de vapeur s'échappaient en dessinant des arabesques alambiqués dans l'air de la cuisine, et servit deux cafés, dont un pour la jeune demoiselle attristé. il pris les tasses par leur anse et vint les déposer sur la table, puis s'assit et fit venir à lui dans une nouvelle bulle d'énergie un sucrier et deux petites cuillères. ceux-ci atterirent dans les bulles maléables en douceur, et charnel ajouta un sucre dans sa tasse, avant de remuer le liquide noire. il regarda Jessy, pour voir si elle avait mieux, puis repris le cours de la conversation aprés avoir but une gorgée.

je vois, tu es professeur. j'en ai raté des choses moi ... j'ai quitté l'Institut il y a quelques temps, je viens juste de revenir il y a quoi ... un peu moins de trois semaines. je n'avais pas entendu parlé de toi. faut dire que je suis trop vieux pour aller en cours, et puis j'avais d'autres occupations trés importantes.

il pensa encore au retour de Pulse, et avant ça à son combat contre le Fléau, qui lui avait vallu quelques désagrément et blessures peu agréables. vite réparé bien sûr tant la nouvelle de la survie d'Antonio l'avait marqué. il sourit legerement, but à nouveaux une gorgée de café et consentis à expliquer son surnom aprés avoir frotter ses bras nus.

euh ben mon surnom me viens de ma vie en Australie, avant l'Institut. c'est à cause de mon pouvoir. c'est une abréviation de plasmique, ou plasma, qui caractérise la matière et l'êtat de mon pouvoir. comme tu as du le remarquer je peux créer une sorte d'énergie jaune ... il fit apparaître au dessus de sa main une petite sphère de cette sorte de gélatine ... à la base cette énergie me servait pour me défendre. elle constitue un bouclier qui apparaît au moindre danger, même quand je n'en suis pas conscient ... depuis je suis aussi capable de la fabriquer consciemment et d'en user à peu prés comme je veux. c'est pratique comme pouvoir ... mais on a tous nos petites particularités ici ...

Plasm ne savait pas trop quoi lui repondre. il n'avait jamais caché son homosexualité. mais Pulse oui. et il n'aimait pas trop crier sur les toits qu'il était en couple avec lui, même si pour certains membres de l'Institut c'était devenu quelque chose de clairement evident. mais pour l'instant, avec le retour de Pulse, et sans vraiment savoir pourquoi, il avait envie de garder ça pour lui, comme un trésor. non par peur qu'on l'apprenne ... non, simplement par peur de le perdre, par peur qu'il ne disparaisse ... pour lui, Pulse était revenu d'entre les morts, c'était presque un rêve, une illusion ... et il avait la peur irrationnelle qu'elle se dissipe si il en parlait, qu'en faire part aux autres le ferait s'éveiller de ce songe dans lequel il se berçait avec bonheur ... ce pourquoi il prefera éluder la question de Jessy, sans mentir pour autant ... il regarda un peu par la fenêtre aux rideau à moitié tiré, la lumière de l'aube philtrant à travers le tissu pâle, formant des raies lumineuses de poussière bleutée se fondant sur le carrelage de la cuisine. il but encore une gorgée de café, se reveillant un peu plus grâce à la liqueur noirâtre qui lui réchauffait la gorge.

hm ... disons que j'ai quitté l'Institut car j'avais perdu un ami qui m'était trés cher ... et que je ne pouvais plus supporter de vivre ici en son abscence, avec tout les souvenirs partagés que contenait ce lieu ...

Jessy avait posé une autre question ... sur les pouvoirs mutants ... c'est vrai que ce devait être étrange de se retrouver humaine parmi des gens aux capacités toutes plus spéciale et impressionante les unes que les autres. Plasm, avec son pouvoir de detection, se sentait en quasi-permanence impressionait par les autres pouvoirs ... ce devait être encore pire pour elle. peut-être même était-elle envieuse. il se demanda si c'était la cause de ses pleurs, mais rigola interieurement devant la bêtise de cette question. à vrai dire, ce devait être une histoire bien plus grave vu l'êtat dans lequel elle était ... quoiqu'il en soit, il ne savait pas vraiment ce que cela faisait d'être humaine ... peut-être de la crainte et de l'admiration mélangée. mais il savait ce que cela faisait d'être mutant. au début, on avait du mal à assumer sa difference. par la suite on la comprenait, on l'acceptait, et alors plus rien ne nous semblait vraiment extraordinaire là dedans ... ce n'était au final qu'une caractéristique personnelle, qui n'était pas meilleure ou pire qu'une autre.

oui sa peut être amusant ... au début. aprés, on se rend compte que ces pouvoirs implique des responsabilités non-négligeable ... il faut savoir les gérer, les contrôler, pour ne pas faire de mal aux autres. moi mes pouvoirs sont à peu prés innofensif donc j'ai de la chance ... mais pour certains, ce doit être dur ... j'avais croisé une mutante il y a longtemps, avant l'institut, qui ne pouvait pas toucher quelqu'un sans l'empoisonner ... c'était trés dur pour elle.

oh euh ... et bien

Plasm écouta le récit de la jeune femme éplorée sur sa confrontation aux mutants ... une histoire assez triste, pleine de morts en tout cas. ses parents tout d'abord, tués par un mutant. Morgan n'avait jamais connu ses parents. il avait été placé en orphelinat à sa naissance, né sous X. il ne savait donc pas ce que c'était d'avoir des parents et de les perdre. il avait certe eu un pere adoptif par la suite, mais c'était un mutant lui aussi, et il sa mort était naturelle ... il n'avait pas eu à vivre de séparation funeste aussi tranchante et vive ... puis ce fut le tour de la mort de son petit copain. là par contre Plasm se sentit bien plus concerné. lui aussi avait "vécu" la mort de son amant, notamment par l'intervention de soldats mercenaires spéciaux appartenant à des terroristes anti-mutants déjà responsable du Minority Species, une terrifiante tuerie de mutants qui se produisit à Central Park ... il en avait entendu parler par Kate, qui y avait été présente. en tout cas, il savait ce que c'était que d'affronter la mort d'une personne que l'on aime, surtout pour une raison comme la mutation. en tout cas, lui avait aussi eu le bonheur de se rendre compte que l'être qu'il avait perdu n'était pas mort ... mais il prefera à nouveaux garder cela pour lui. en effet, cela ne ferait que raviver le malheur de Jessy, qui souffrait visiblement encore de la perte de Kyle, qu'elle avait veritablemen dût aimer. aimer au point que cette amour avait subjugué et effacé sa haine des mutants, au point qu'elle se soit ranger à leurs côtés ... il était impressioné par la force de caractère de cette femme. d'autant plus qu'elle se mettait en danger. et Plasm voyait ces larmes poindre à ses paupières, petites lueurs ephemere qu'elle secha bien vite d'un mouvement du poignet. il savait maintenant pourquoi il l'avait retrouvé en pleure au milieu de la cuisine, et pourquoi il avait eu l'impression de connaître son humeur : il avait vécu la même chose ...
d'une traite, Plasm finit sa tasse de café, puis regardant Jessy, lui fit un sourire triste.

tu sais ... je comprend en partie ton histoire ... un jour je t'expliquerais pourquoi ... mais dit moi ... est-ce que tu cherches à te venger ?

Plasm était du genre observateur, plus qu'acteur. c'était une habitude qu'il essayait de perdre, mais elle lui apportait quelques bons points, et notamment la capacité de cerner certaine personne assez vite. même si elle le lui avait elle-même signalé et qu'il l'avait rencontré en pleur, il était facile à Plasm de voir la tristesse de Jessy. elle parlait des causes qui la touchait le plus sincerement avec un mélange de rage et de douceur qui témoignait parfaitement du calme aprés la tempête qu'elle était entrain de vivre.
et il convenait de répondre à ce genre de personne, pour leur montrait que l'on était là ... et puis Jessy était une fille sympathique et agréable sous tout rapports.

oh tu sais, je n'ai aucune raison de te contredire, tu as tout à fait raison à mes yeux. mais c'est pour ça que nous sommes chez les X-men. tu trouveras peu de gens ici qui pense differement de toi. du moins fondamentalement.

il lui fit un sourire, puis fixa la table pendant qu'elle lui parlait de ses parents. ayant lui-même était orphelin, il avait toujours du mal à comprendre ce que pouvais ressentir une personne avec des parents. il supposait que c'était à peu prés la même chose qu'entre lui et Maro, le vieil homme qui l'avait adopté, mais il ne pouvait pas être sur. il ne savait même pas qui était ses parents, si ils étaient vivant ou mort ... si ils étaients mutants. un jour il ferait une recherche. un jour il saurait.

tu sais, moi je viens de Sidney, en Australie, où j'ai vécu mon enfance dans la rue à squatter des taudis avec d'autres enfants mutants. c'était pas joyeux tout les jours, et même si par la suite j'ai put m'en sortir, j'ai vécu dans la plus profonde discrimination qui soit ... mais je n'en veux pas à ces gens qui ne voulez pas de moi, ces vendeurs que jai volé, ces flics qui m'ont poursuivis, les directeurs de l'orphelinat qui m'ont mis dehors. ils sont juste bête, on ne peut qu'avoir pitié d'eux. non, ceux à qui j'en veux, ce sont les gens comme Dents-de-Sabre ou le Fléau ... un jour tu les connaitras, si se n'est pas déjà le cas. eux se servent de leur pouvoir pour faire peur, pour le pouvoir, pour la violence et leurs instinct animaux ...

il se tut et fixca la table. à chaque fois qu'il pensait à Dents-de-Sabre, il lui fallait se calmer. ce fou furieux avait menacé Pulse de mort, il s'était presque battus avec Plasm. si Plasm se trouvait de nouveaux face à lui, il deviendrait surement violent, et il redoutait cela. il preferait rester tel quel, doux, attentioné et responsable.
Jessy fit le lien avec ses pensées en lui demandant pourquoi il pouvait la comprendre. il n'avait pas envie d'entrer dans les détails et décida de lui expliquer les choses de manière rapide ... un autre jour elle saurait tout.

et bien pour t'expliquer rapidement, j'étais amoureux d'une personne dans l'institut ... et cette personne avait disparus dans des circonstances qui nous faisait penser qu'elle était morte ...

un sourire illumina son visage pour quelques instants, et ses yeux passérent dans le vide.

mais finalement, cette personne est revenue saine et sauve. et malheureusement, je ne pense pas que cela arrive à l'homme que tu aimais ... alors je ne peux pas entierement comprendre tes sentiments, mais je peux les deviner.