Une discussion douteuse [Pv: Mr. Sinistre]

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Journée ordinaire pour le professeur. A son habitude il s’était levé dans les premiers de l’institut et vaguait à ses occupations habituelles allant là ou son fauteuil voulait bien l’emmener. Il avait fini part s’y habituer après toutes ces années mais il fallait dire que reprendre l’usage de ses jambes ne le laisserait tout de même pas de marbre et rien que l’idée qu’il puisse remarcher un jour, ce qui ne semblait pas être le cas, lui permettait de garder un espoir bien qu’illusoire. Dans le bruit du petit moteur électrique qui avait remplacé ses deux membres inférieurs, Charles s’avançait vers les jardins.
Lorsqu’il franchit le seuil de la porte, le temps sembla s’arrêter car le vent cessa immédiatement laissant la végétation droite au lieu de les déformer et ainsi provoquer un bruissement de feuilles et de branches cassées qui percutaient le sol dans un bruit à demi étouffé dans l’herbe. Le soleil était alors à peine lever, laissant un léger halo rouge orangé autour de lui tandis que les nuages furent presque absents jusqu’à ce que le temps reprenne le contrôle et fit apparaître un énorme cumulus grisâtre qui ne présageait que la pluie. Ironiquement le professeur ne pu s’empêcher de penser à Ororo.

L’homme reste planté là quelques minutes, si quelqu’un le voyait il aurait pu s’imaginer que le vieillard tombait dans la sénilité et se mettait à regarder l’herbe pousser mais en réalité il en était tout autre. Il attendait, mais justement… Il attendait quoi ? Quelle action simpliste que l’attente, cependant nous attendons tous quelque chose que ce soit indirectement ou de façon plus visible. Le sommeil ne nous sert qu’à nous reposer et encore celui-ci attend le son du réveil, nous attendons que notre nourriture refroidisse ou bien nous attendons même qu’elle chauffe, autrement dit : attendre fait parti du quotidien…
Finalement, après avoir tourné légèrement son fauteuil, Charles jeta un regard sur l’immense porte situé derrière lui, cela lui rappelait tant de souvenirs. Dont celui de cette petite fille de onze ans qui avait depuis fort bien grandit, un brin de nostalgie pu se lire dans ses yeux et peut être même pouvait-on apercevoir une certaine anxiété à l’idée qu’un jour il finirai par ne plus la voir.

Puis subitement, il décida d’aller faire un tour un peu plus approfondit dans cet immense terrain. Xavier avança, s’enfonçant de plus en plus dans les bois. Le sol était sec et permettait à son fauteuil de se déplacer sans trop d’encombre malgré que ce soit beaucoup moins pratique que sur une surface lisse tel que l’intérieur de l’institut. Et puis prendre l’air lui ferait le plus grand bien.

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Sinistre avait toujours un don pour arrivait au bon moment ou les créer, mais dans le cas présent il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il arrivait et créait les bon instants. Il avait légèrement, de manière furtive influer sur l'esprit de son ancien élève. Mais le temps lui était favorable, il était loin le temps d'Oxford quand Nathaniel enseigner à Charles Xavier et à son amie Moira MacTaggert. Déjà a cette époque Sinistre savait que Xavier, qui deviendra lui-même le professeur Xavier, ferait son chemin dans le beau monde un potentiel énorme, pour un mutant hors du commun. Il avait aujourd'hui de grand projet avec l'ancien ami et nouvel ennemi de Xavier, Magnéto alias Erik Lehnsherr. Il savait que tôt ou tard il se retrouverait contre son ancien élève et en préparation de cela, il préférait, rencontrer se dernier pour savoir ou il en était. Pour savoir si vraiment, il le trouverait toujours sur son chemin pour défendre la paix et la bienveillance, combat honorable, mais l'honneur avait fait des millions de mort, mais jamais de vrais bénéficiaires. Il était intriguer par la position actuel de son élève et par sa position futur.
Il vola au-dessus des arbres la brise l'accompagnant, mais ne s'élevant pas trop pour ne point être vue, après tout il était en territoire ennemi, sa pouvais nuire à sa santé. Il descendit lentement vers son vieil élève, il était dos à celui-ci et ses yeux rouge flamboyait sur sa pâleur surnaturel. Ses épais et long cheveux brins secouer par une douce brise fraîche, puis dit à l'adresse de son ancien élève:

"Comment vas-tu Charles, tu ne pensais, réellement que ta seule pensée t'avais conduis ici, se n'est pas tellement dans tes habitudes que les ballades en forêt... Mais je ne vais pas rester dans ton dos, Charles..."

Il banda sa volonté dans un geste qu'il avait entraîné pendant deux cents ans et s'éleva au-dessus du sol, glissant sur l'air pour se retrouver face à son vieil élève, comme à l'école, lui assit en face de son professeur qui le contemplait de haut. Il le regarda longuement et patiemment sentant un léger doute s'immiscer dans l'esprit de Xavier. Il pencha la tête croisant ses mains ganté, fini quelque pas bruyant dans son armure et dit:

"Je t'est beaucoup appris, mais je ne t'est pas appris tout se que je sais. Oui, Xavier j'ai influer ton esprit pour te conduire ici, à l'abri des regards indiscrets des oreilles trop attentives. De plus, je ne suis pas en odeur de sainteté chez tes précieux X-Men. Tu à beau être un télépathe hors-pair, l'un des plus puissant au monde, si se n'est ne le plus puissant du monde, à avoir trop de pensées, on s'y perd mon vieux Charles et on ne peux pas toutes les protégés... Mais je ne ne t'apprend rien, l'élève à défaut de dépasser le maître en devient l'égale, dois-je t'appeler Professeur Xavier?"

Il eut un des ses sourires sinistre, dont il avait le secret, un sourire par définition devait être un symbole de joie et de bonheur, mais avec lui sa pouvait être un symbole de cruauté et de malignité. Il plongea son regard rougeoyant et terrifiant dans les yeux calme et reposer du professeur. Il était méfiant, il ne voulait pas voir débarquait le moindre X-Men, mais surtout que Xavier entre dans ses pensées, il avait tout prévu dans le cas ou il tenterait ça chance sur cette voie éminemment dangereuse ou beaucoup avait succomber.

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Charles arriva plus ou moins consciemment dans un endroit qui ne lui était pas familier et pour cause, les excursion en pleine forêt en général il préférait éviter. Après un léger moment d’interrogation, le temps n’était plus aux questions. Une voix qu’il reconnaissait bien vint de derrière lui, aucun doute possible sur la personne mais on ne pouvait pas dire que cela l’emplissait d’une grande joie… Celui qu’il avait quasiment toujours connu sous le nom du Docteur Windsor, son ancien professeur et mentor. Tout deux n’avaient pas vraiment les mêmes idéaux et s’était une des causes pour lesquelles le professeur n’était pas vraiment enjoué à l’idée de discuté avec cet individu mais malgré cela l’idée de le revoir ne le dérangeait pas plus que ça.
Après quelques phrases, il passa devant lui, de ce moment à l’autre Charles avait bien évidemment pris soin de protéger son esprit afin d’éviter de se faire piéger comme il l’avait été depuis le début. Il n’avait pas enlevé son regard de cet homme, si on pouvait le qualifier ainsi

- "Je vais bien malgré que, comme vous l’avez si bien dit professeur, les balades en forêts ne soient pas du domaine de mes habitudes. D’ailleurs comment dois-je vous appelez ? Professeur ou bien Docteur ?"

Il semblait le prendre de haut et après un silence plus que marqué repris la suite de son discours. Lui non plus n’avait pas oublié ce bon vieux temps, et oui comme tout le monde Charles était passé par l’apprentissage, bien que cet homme aux yeux rouges ne lui disait rien qui vaille, il ne pouvait nier l’évidence : Il lui devait tout, ou presque. Pour l’instant, il ne semblait pas se montrer hostile au grand soulagement du professeur qui après avoir réfléchit à la situation en à peine quelques secondes, se résigna à entrer dans son esprit. Cela ne ferait que déclencher les hostilités et qui plus est risquait d’être dangereux pour lui comme pour l’autre.

- "Voyez-vous, je ne pense pas que les pensées se perdent, elles sont tout simplement cachées et ne s’ouvrent qu’à ceux qui savent les trouver. Charles me convient parfaitement, puis nous nous connaissons déjà Professeur cependant… Cela fait maintenant plusieurs années que nous ne nous sommes pas rencontré, que me vaut l’honneur de votre visite ? Car bien que les balades dans les bois ne me déplaisent pas, il me semble nous ne sommes pas là par simple hasard."

Il venait de dire cela sur un ton plutôt sérieux mais comme à son habitude avec une étincelle de gaieté, il fallait dire que dans les moments les plus dramatiques Charles était capable de voir le meilleur. Le Docteur Windsor avait gardé ce petit sourire, le même que lorsque Xavier étudiait encore à l’Université, décidemment il n’avait pas tant changé que cela.

- "Les années n’ont aucun effet sur vous M. Windsor, vous vouliez voir ce que votre bon vieil élève était devenu ou étais-ce par pur nostalgie que vous vouliez que nos destin se croise à nouveau ?"

Malgré son âge, le professeur Charles Xavier n’avait pas perdu un gramme de son sens de l’humour auquel la plus part de ceux qui le côtoyait s’étaient habitués. C’était calme et posé qu’il profita de ce petit moment pour penser librement, il sentait que la situation était loin d’être réglé mais appelé les X-Men n’aurait fait que les mettre en danger inutilement.

Invité

Professeur, Mr. Windsor,... Il n'avait pas été appeler ainsi depuis bien des années. Sa lui rappeler le bon vieux temps, avant Oxford se nom avait déjà était utiliser comme pseudonyme quand, il travaillait en collaboration avec les Nazis. Se noms était lourd de sens pour lui, sa représentait un quart de siècle, se qui même pour un être bicentenaire était des plus conséquent. Il demeura silencieux écoutant le laïus de son ancien élève, il comprenait plus aisément pourquoi tant de gens le suivait et marcher dans ses pas, il dégager un certain magnétisme, un charisme. Il le regarda tranquillement avant de tirer une pierre à lui par sa seul pensée pour s'asseoir, enfin une pierre plus un véritable rocher qu'autre chose. Il prit bien soit de s'asseoir de manière à ne pas plier sa cape, les jambes croisés, un léger courant passa dans la clairières les arbre remuèrent sous l'effet d'une brise légère et glacial. Il ferma les yeux pour ressentir pleinement la brise dans ses cheveux, rouvrant ses yeux rouge les posant dans ceux de Xavier. Puis le toujours le regard fixe, il lui répondit calmement:

"Je préfère m'asseoir pour être sur un pied d'égalité avec toi. Douce est la morsure du froid, la morsure du vent, la morsure du temps en effet ne m'atteint pas, je ne veillis plus, je suis condamner ou bénis. Je suis condamné a voir les humains s'entretuaient et les gens que j'apprécie, mourir, mais le temps n'as pas d'importance. Mourir n'est une nécessité qui n'appartient qu'aux humains, hors ni toi, ni moi, ne faisons partis des humains, nous ne somme pas des homos sapiens, mais des homos superiors. Je fus le premier à découvrir le gène Essex, enfin se que tu appelle gène mutant, à l'époque de Darwin, je suis bien placer pour le savoir... Alors pourquoi mourir, si nous somme vraiment supérieurs?"

Il regarda le ciel, le temps était à l'orage, les nuages s'accumuler, il posa sa main sur le rocher sur lequel, il était assit, il était glacial. Il concentra un peu d'énergie dans sa main comme pour projeter une rafale, mais là seulement usé pour chauffer. Le rocher se réchauffa lentement sous lui, il cessa d'ignorer Xavier et fixa son ancien élève. Il y avait un but précis à cette rencontre, loin d'être fortuite. Il ne voulait aucun mal à son ancien élève, il avait était son mentor, il avait été celui qui lui avait enseigner tout presque, mais aujourd'hui, il travaillait pour le camp ennemi, il ne voulait pas avoir à le trouver sur son chemin tôt ou tard et l'écraser comme un vulgaire cloporte. Lui voulait juste pour continuer ses expériences génétiques en paix, il n'ambitionnait nul pouvoir, nul puissance, n'y la soumission des humains. Magnéto n'était pas un réel allié, mais plus un outil adapté à la tâche qu'il lui était demandé. Sinistre avait besoin d'humains pour pratiquer ses expériences, en grande quantité et ils ne se prêteraient pas à ses expériences de leurs plein grès. Il fallait bien que quelqu'un les asservissent. Il prit parole silencieusement:

"Non, je ne suis pas venu remuer le passer, mais je prendrais des nouvelles de la petite Moira, c'était ton ami pour autant que je m'en souvienne, Charles. Si nous connaissons tout deux le passés aussi bien l'un que l'autre, nous ne connaissons pas l'avenir. L'avenir est incertain, les humains nous tolèrent, pour un temps, Charles. La paix ne peut pas durer, je le sais, j'ai connus en d'autre temps, comme tu le sais une situation similaire. Que deviendrons-nous, que deviendras-tu toi et tes précieux X-Men. Cesse de te prendre pour la Suisse à jouer la neutralité, il ne peut pas y avoir de neutralité, soit tu es contre les mutants, soit tu est avec. Leurs du confrontement approche, il est inévitable, nous devons y préparer... Je t'ai beaucoup observer, tu ne pourras pas cesser de regarder les choses à la troisième personne, sans prendre partie..."

Il avait vu et vécu les grandes contemporaine, il était bien placer pour parler de cela, il savait de quoi il parlait. Il avait regardé de prêt l'œuvre entière de son élève, il savait tout comme son élève que la situation, ne pouvait pas s'améliorer, mais que s'envenimer, que les humains était de plus en plus anti-mutant, les gens craignant de plus en plus leurs pouvoirs, comme leurs potentiels. Ils ne représentaient qu'une menace aux yeux des humains, la paix pour la grande majorité n'était pas envisageable. Il était vrai que les gouvernements souhaitaient la paix, mais pas les peuples, les gouvernements devaient écouter l'avis des peuples, enfin s'ils ne voulaient rester en place. Sinistre ne voulait pas disparaître, le temps n'aurait pas raison de lui, il ne voulait pas que de simple mortels, de simples humains aient raison de lui et le terrasse, il voulait voir le prochain siècle avec ou non l'accord ou le soutien de Xavier. Il espérait au minimum que se dernier ferme les yeux sur son projet avec Magnéto. Pour cela il laissait planer dans ses pensées immédiates, l'idée d'un grand projet irréversible, des plans tellement complexe que même Xavier ne pouvait les comprendre, un appareil d'une puissance sans précédent, le nom d'Erik Lehnsherr, les pensée immédiate était la seule chose qu'une personne ne pouvait pas défendre avec bouclier, sauf attention particulière. Il voulait, que son ancien élève sache qu'il se préparer du mauvais et que Sinistre était de la partie, mais c'était tellement imprécis, que même Xavier ne pourrait saisir le sens de ses vagues pensées.

Invité

Etonné que l’homme prenne plaisir avec une simple brise, il semblait avoir vécu si longtemps, le vent il devait le connaître par cœur et pourtant il semblait profiter de chaque instant comme un être n’ayant vécu que dans le doute qu’un jour il finirai par partir, profitant de la vie quand elle se présente à vous. Un peu à la manière de Charles qui savait qu’un jour lui aussi s’en irait de l’autre côté, en supposant qu’il y ait une autre face à cette vie évidemment. Un pied d’égalité ? Depuis quand se sentait-il égale face aux autres…
Cependant, il fallait avouer que cette attitude ne pouvait être blâmer, un signe de respect qui ne pouvait passer inaperçu surtout pour une personne comme le Docteur Windsor. Lorsque Sinistre leva les yeux vers le ciel, Charles quant à lui ne détourna pas son regard de l’homme aux regard rouge vif, regarde plus qu’inquiétant lorsqu’on ne l’avait jamais rencontré. Le professeur eut une réaction d’étonnement lorsque celui-ci utilisa son pouvoir pour réchauffer une simple pierre… Tout compte fait, comme toujours, il passait avant tout le monde et un rocher froid ne lui convenait apparemment pas.

- "Le temps n’a beau pas vous atteindre, votre esprit prend en âge. Et nous ne faisons peut être pas parti de humain mais nous leur ressemblons, ne nous pouvons nier l’évidence nous descendons de la même race, de la même évolution. Dans vos deux appellations vous mentionnez pourtant deux fois le même mot, en quoi les homos sapiens et les homos superiors seraient-ils si différents. Sous prétextes qu’un seul et unique gêne diffère de nous, ne croyez-vous pas qu’il est démesuré de déclencher une guerre pour cela. Je tiens aussi à vous précisez que vous êtes le seul ici présent à ne pas craindre les années, et bien que j’ai la chance de faire parti des mutants, le temps ne m’épargne pas depuis lors."

Moira… Ami certes… Sujet délicat pour le professeur mais comme il venait de le dire, remuer le passé ne fait rien hormis se donner des remords et penser encore et encore aux actions révolues. Charles était persuadé qu’un jour les humains comprendraient, qu’enfin il apprendraient que seul certains êtres malsains valent la peine de recevoir une méfiance quelconque. Depuis le début et sûrement jusqu’à la fin, le professeur était et sera convaincu que ses idées n’auront pas été veines, l’affrontement n’aura de lieu que s’il y a des gens pour perpétuer la haine et l’intolérance. Après que le Professeur Windsor eut fini de parler, Xavier reprit d’une intonation cette fois beaucoup plus juste.

- "La paix n’est qu’une question de point de vue et l’objectivité dont nous nous munissons fait parti intégrante de l’histoire. Combien d’auteurs rédigent leurs ouvrages à la troisième personne, combien d’écrivains croient à un monde meilleur à travers leurs mots. Je suis pour les mutants mais en revanche je refuse l’idée d’une guerre comprenant les humains ou même les mutants eux même et tant qu’il y aura des gens prêt à transmettrent la haine comme on conte une histoire aux enfants avant de se coucher, le monde ne pourra comprendre les possesseurs d’un gêne changeant."

Seulement, ces transmissions, ces relations, ces échanges entre humains sont impossibles à stopper et pas même envisageable de les bloquer. Le bouche à oreille fait parfois les choses comme elles se le devraient en revanche une phrase mal comprit peut être très mal interprétée. Conscient du potentiel énorme de son interlocuteur, craignant un autre piège de n’importe quelle sorte, Xavier ne tenta pas même d’intercepter les pensées volatiles du Docteur Windsor, et de toutes façons ce que le professeur X devait savoir l’homme assit en face de lui était capable de lui dire à haute voix.

Pour la première fois depuis le début, l’infirme détourna son regard vers les nuages épais qui s’étaient désormais arrêtés au-dessus d’eux. Quelques gouttes vinrent heurter le sol dans un bruit léger et distinct, rafraîchissant l’atmosphère et rendant l’air de la forêt humide et emplit de l’odeur de la terre mouillée. Charles rabaissa la tête, regardant à nouveau son ancien mentor, ils auraient pu facilement se parler ailleurs même avec plusieurs personnes autour d’eux grâce à leur télépathie cependant, parler à haute voix était la seule solution afin d’éviter une supercherie de la part de l’un comme de l’autre et jouer avec ce genre de personnage ne devait pas être de la partie.

- "Qu’avez-vous l’intention de faire Monsieur Windson…"

Connaissant son passé de généticien, doutant de ses réelles intention en ce qui concerne la future évolution du gêne Essex, Charles ne pouvait s’empêcher de penser au pire. Certains humains valaient quand même la peine d’être écouté mais il fallait compter chaque vie comme une entité à part entière, sans prendre parti ni pour l’un ni pour l’autre ce qui en ce moment était plutôt difficile. Mais l’habitude le rattrapa bien vite car après quelques dixièmes de secondes, Xavier parvint à obtenir le nom de son ancien ami : Erik. Ce petit tic qu’il essayait pourtant de contrôler face à l’homme aux yeux rouges, celui de prendre en compte les pensées immédiates des gens, il fallait absolument que Charles arrête de tenter d’en savoir plus et attende les réponses de la part de la voix de son interlocuteur et non de sa tête.

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