Terminé-[libre/X-Men] Arrivé à l'Institut

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Dante se retrouvait donc devant les grilles d’une grande bâtisse, semblable aux châteaux européens de la fin du Moyen-Âge : un écriteau était accroché au mur de droite et indiquait l’endroit en question : Institut du professeur Charles Xavier. Dante poussa donc cette grille, qui grinça en signe de protestation avant de se refermer d’elle-même derrière son passage. Il marcha le long de l’allée principale menant à l’entrée de la bâtisse. On pouvait entendre, derrière les bâtiments et dans le parc alentour, des voix discutant ou criant. Tout en se dirigeant vers la grande double porte, Dante se demandait ce qu’il allait bien pouvoir trouver. Psychiquement, Dédale l’interpella :
#Que penses-tu de cet endroit ?#
*Je ne sais pas trop. Apparemment, il y a de la vie ici et ce qui nous a amené là devrait se trouver entre les murs devant nous.*
#Déduction logique… Pour ma part, je pense que nous ne risquons rien ici. Il me semblerait bête, puisque c’est le pouvoir d’un mutant qui nous à fait venir ici, que ce-dernier nous veuille du mal. Entrons donc et voyons où cela va nous mener.#

Dante continuais de marcher pendant leur conversation mentale, et conclus au moment où il montait les premières marches. Arrivé devant la grande porte, Dante l’ouvrit. Un immense hall se découpait devant lui, sol en marbre et autre richesses n’étant là que pour le décorum. L’endroit semblait bien vide pour un institut où beaucoup de monde semblait être dans les parcs alentours. Il fit quelques pas qui résonnèrent sur le sol, puis regarda autour de lui. Personne ne venait apparemment. Dédale, agacé par ce silence, se permit de prendre le contrôle de Dante et cria dans le vide de la pièce :
« Il y a quelqu’un ?! »
*Tu pourrais prévenir lorsque tu fais ça, Dédale !*
Mais ce-dernier ne lui répondit rien. Reprenant le contrôle de son corps, Dante tendit légèrement l’oreille et perçut, étouffée par la distance, des bruits de pas s’accentuant. Quelqu’un venait dans leur direction.

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Marie avait eu besoin d’un encas, c’était depuis quelques jours, plutôt calme à l’institut, cela lui faisait un bien fou, de pouvoir traîner au lit le matin, et de se faire plaisir culinairement à n’importe quelle heure de la journée… ou même de la nuit. Elle n’avait plus recroisé Gambit… grand bien lui fasse. Elle entendit une voix, sans bien distingué ce qui c’était, l’intonation suggérait une question. Elle sortie de la pièce, son encas à la main, et se dirigea vers le hall, c’était sans doute une nouvelle recrue, ces temps-ci, il y avait foule qui débarquait. C’était plutôt positif, ça faisait, elle l’espérait, moins de mutants dans le clan adverse. Arrivé dans le hall, elle aperçut un jeune homme, plutôt grand. Elle lui sourit et s’avança.

-Bonjour je suis Marie et toi ?

Les nouveaux venus étaient parfois un peu sauvage, et elle avait apprit qu’être avenante au premier abord, était une meilleure technique que de montrer de l’hostilité ou de la méfiance. Si jamais, ce visiteur était venu dans un but malveillant, il serait encore temps de se battre. En attendant elle conserva son sourire et lui tendit sa main gantée en guise de salutation.

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Les pas que Dante et Dédale avaient entendus étaient ceux d'une jeune femme, un casse-croûte à la main, qui était venu voir ce qu'il se passait dans le Hall d'entrée. Lorsqu'elle arriva à leur niveau, elle se présenta sobrement avec un bonjour suivit de son nom. Aussitôt, Dédale interpella Dante mentalement :
#Sois gentil avec la dame, tu veux bien ?#
Certes, cette remarque n'avait rien de bien méchant, mais Dante connaissait trop bien Dédale et son humour. Le jeune homme se passe une main sur le visage dans un soupir d'exaspération et murmura d'une voix à peine audible :
"Tu m'énerves..."

Se redressant face à Marie, il se présenta après s'être raclé la gorge :
"Je me nomme Dante McMaze."
Dédale répliqua aussitôt, dans leur esprit commun :
#Et moi alors ?#
*Toi ? On verra plus tard...*

Dante et Dédale voulaient en savoir plus sur ce lieu devant lequel ils avaient atterris, ainsi que sur le pouvoir qui les avaient guidé jusqu'ici : car, même si de manière latente et incontrôlée Dédale pouvait user d'un forme primitive de téléportation dont il n'avait que peu conscience, même de soi-même, ce pouvoir n'avait pas pu les emmenés devant cette bâtisse qui semblait être le réponse à leurs problèmes.
"Quel est cet endroit au juste ? Nous sommes arrivés là grâce au pouvoir d'un mutant, mais nous aimerions en connaître les raisons. Vous pouvez nous indiquer ?"
Sans s'en rendre bien compte, Dante avait utilisé le pronom Nous pour parler de lui et Dédale. Mais ce dernier n'avait pas été présenté ; comment introduire le fait de deux esprits indépendants dans le même corps ? Dante considérait cela comme trop étrange, même pour un mutant, et c'était pour ces raisons qu'il n'avait âs voulu en parler à Marie.

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Marie l’entendit marmonner, elle haussa un sourcil. L’endroit était ouvert aux mutants, mais il ne faisait pas encore office d’asile psychiatrique. Elle attendit quelques secondes qu’il se présente. Puis, il annonça qu’il ne savait pas vraiment où il se trouvait, apparemment Xavier l’avant guidé jusque ici. Puisque le professeur, le jugeait digne de confiance, elle n’allait pas remettre sa parole en doute. Chaque personne qui rejoignait l’institut était la bienvenue. C’était le souhait du professeur, que cet établissement soit un havre pour les mutants qui se cherchaient. Il était de toute façon mieux pour ce monde, que le plus de mutants rejoignent la cause du professeur.

"Quel est cet endroit au juste ? Nous sommes arrivés là grâce au pouvoir d'un mutant, mais nous aimerions en connaître les raisons. Vous pouvez nous indiquer ?"

L’utilisation du « nous », la fit tiquer, elle observa le vide autour du nouveau venu. Il semblait seul, mais l’utilisation d’un pronom pluriel ne semblait pas le gêner outre mesure. Elle décida de commencer par répondre à ses interrogations avant de lui faire part des siennes.

-Tu es à l’institut Charles Xavier, pour élèves surdoués, autrement dit, pour mutants. Si le professeur t’a conduit ici, c’est sûrement qu’il juge que tu seras un bon élément. Maintenant… puis-je connaître ce… « Nous » ?

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Dante eut un léger sourire lorsque Marie lui demanda qui étais ce fameux Nous qu'il avait utilisé pour parler. Et Dédale jubilait intérieurement, car il n'était pas resté bien longtemps inconnu ; tout ça, uniquement dû à une mauvaise habitude d'expression orale de la part du jeune homme.
"Nous ? C'est moi et Dédale, Dédale et moi."

Dante sourit à la jeune femme qui apparement ne comprenait pas grand chose à ses élucubrations. Il poursuivit en expliquant tout cela succintement, mais assez détaillé pour pouvoir le comprendre facilement :
"En réalité, ma mutation s'est dévellopé comme un second esprit dans ma tête. Cet esprit, Dédale, est devenu indépendant et nous partageons le même coprs. Si on veut, on peut dire que c'est mon subconscient conscient !"
# T'en fait pas un peu trop là ? #

Ignorant le remarque de son double psychique, Dante continua en expliquant les pouvoirs accordés par sa mutation :
"Concrètement, je ne possède pas vraiment de pouvoirs ; à moins de considérer un second esprit comme un pouvoir... C'est Dédale qui possède une maîtrise : il est télékinésiste et peut dématerialiser notre coprs commun."
# Et une forme latente de téléportation... #
* Mais c'est pas vraiment ça encore... *

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Marie lui laissa le temps de s’expliquer, et écouta attentivement son discours, sa mutation était surprenante. Et elle pouvait en quelque sorte la comprendre. Elle vivait avec l’esprit de Miss Marvel, elle savait que c’était une situation plutôt perturbante. Pourtant le jeune homme en face d’elle, ne semblait pas être en proie à la folie. De plus, si Miss Marvel était la plupart du temps endormi, ce Dédale semblait toujours conscient. Comme une sorte de schizophrénie, qui serait plus ou moins sous contrôle. Le plus intéressant dans ce cas si, c’était que lui sans son double, semblait ne posséder aucun pouvoir. Elle lui offrit un sourire rassurant.

-Je ne dois pas être la plus qualifié pour parler de votre pouvoir, mais je pense comprendre…

Elle hésita un instant avant de reprendre :

-Nous avons un spécialiste ici, il s’appelle Hank McCoy, un génie, si c’est des questions que vous avez, il pourra certainement vous apporter certaines réponses… Il n’est pas dangereux ce Dédale ?

Elle ne voulait pas se montrer mal poli, et la question avait été posée sur un ton neutre. Elle doutait que le professeur est amené un mutant fou furieux, mais pour l’instant Xavier n’était pas là. Et ce mutant pouvait très facilement mentir, bien que pour une obscure raison, elle ne doutait pas de sa sincérité.

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Dédale se sentit priofondément vexé par la remarque de la jeune fille, tandis que Dante essayait de contenir ses rires sachant la réaction de son double.
"Ne vous inquiétez pas, on s'entend à merveille !"
* Pas vrai Dédale ? *
# Cause toujours ! #

Pour montrer à la jeune demoiselle qu'il n'était pas à prendre à la légère, Dédale la soule va du sol et la fit tourner sur elle-même durant 1 ou deux secondes, puis la reposa au sol. Il se fit directement réprimendé pas Dante, qui ne se cacha pas de la faire.
"Dédale ! Tu exagères franchement ! Elle ne sait rien de nous, alors arrête d'être aussi soupe-au-lait, ok !?!"

Le double spirituel ne répondit rien. Apparement, nous seulement il était susceptible, mais également tétu. Mais ça, personne ne pouvait rien y faire ! Ni ne pourrait !
Dante avait pris soin de retenir Marie pour qu'elle ne perde pas équilibre : comme à chaque fois que Dédale faisait des siennes, Dante se sentait un peu coupable des désagréments occasionés aux autres personnes.

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Marie fut surprise lorsque ses pieds quittèrent le sol, elle en lâcha son encas. Puis cela passé, elle fut amusée et un peu déçue en constatant qu’elle allait devoir faire un nouveau sandwich. Le jeune homme en face avait l’air désolé des agissements de son double, elle se pencha afin de ramasser ce qu’elle avait idiotement laissé tomber. Puis en constatant l’expression navrée de Dante, elle préféra le rasséréner. Après tout il n’y avait pas mort d’homme, et puis après tout, sa question avait été stupide, bien sur une réplique cinglante aurait aussi bien pu la remettre à sa place, mais la façon qu’avait choisis Dédale était nettement plus amusante, et n’entraînerait pas de longs débats, en effet elle ne supportait pas de ne pas avoir le dernier mot.

-Ne t’en fais pas, je ne t’en veux pas, je l’ai peut être un peu cherché. Désolée Dédale, pardonne ma méfiance

Elle lui sourit, afin de lui montrer qu’elle n’était ni énervée, ni vexée. Puis, elle lui proposa de le guider jusqu’à son nouveau chez lui pour se faire pardonner.

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"Je suis vraiment désolé Marie. Dédale est susceptible, et parfois je ne peux rien y faire..."
Le jeune homme se sentait coupable de la petite mésaventure qui venait de se passer, mais apparemment, Malicia en était plutôt amusée. Heureusement pour les trois, il ne se passerait rien de plus ; il valait mieux éviter dès son arrivée, de se faire remarquer en attaquant un membre de l'Institut. D'autant plus que Dédale n'y allait pas avec le dos de la cuillère lorsqu'il s'y mettait !

Dante accepta l'invitation de Malicia, de lui faire voir son nouveau chez lui. Il devrait s'adapter dans ce nouveau monde, et d'après ce qu'il avait vu, la bâtiment gigantesque serait un des premiers problèmes à régler. Pour le moment, il entreprit de suivre la jeune femme.

* Tu y va fort quand même, dès le premier jour. Fait un peu confiance aux gens et ne sois pas toujours sur la défensive Dédale ! *
# C'est toi qui me dis ça ? Rassure-moi, on a bien vécu les mêmes cauchemars pendant notre internement, non ? #
* C'est vrai, désolé Dédale... *
# J'avoue m'emporter facilement ; mais je préfère cela plutôt que de me trouver au dépourvu face à quelqu'un d'hostile ! #
* Je te l'accorde, mais bon... Voilà, quoi... *

[HRP : sujet terminé ^^]

» Liberty arrive{Libre}