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| Inscription de Sven Jorgensen | |
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Invité Invité
| Sujet: Inscription de Sven Jorgensen Ven 22 Aoû 2008 - 15:50 | |
| FORMULAIRE D'INscriptION " C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière "
« Libera me, Domine, de morte æterna, in die illa tremenda, quando coeli movendi sunt et terra. Dum veneris judicare sæculum per ignem. Tremens factus sum ego et timeo, dum discussio venerit atque ventura ira. Dies iræ, dies illa, calamitatis et miseriæ, dies magna et amara valde. Requiem æternam dona eis, Domine: et lux perpetua luceat eis. » Fiche d'identité Nom : Jorgensen Prénoms : Sven Alias : On lui en donna beaucoup. Les énumérer serait inutile. Vous en trouverez bien un nouveau rapidement, n’est-ce pas ? Age + Date de Naissance : 19 septembre 1217 – 791 ans - Il en paraît 23/26. Sexe : Maculin, à l’évidence. Clan : Neutre - Il s'interroge. Pouvoirs : Sa mutation a totalement modifié son métabolisme, l’éloignant par nature de ses camarades humains. Ses cellules, tout en conservant leurs attributs naturels humains, ont également été enrichi de tous attributs de la lumière stellaire. Ainsi, comme vous le découvrirez en lisant son histoire par la suite, il est venu un temps où elles ne purent vieillir davantage. Son vieillissement naturel s’est donc interrompu alors qu’il avait dix-neuf ans. C’est à partir de cet âge là qu’il a développé d’autres pouvoirs relatifs à sa condition d’être « lumineux ». Soyons clair, il n’a pas la possibilité de créer des rayons lasers lumineux, d’émettre des explosions de photons kamikazes … Rien de tout cela, sa lumière n’est ni thermodynamique, ni calorique. Elle est purement stellaire : Sven peut se déplacer à la vitesse de la lumière ( C = 3*10^8 m.s-1 ) sans craindre la dématérialisation, il peut rayonner à la manière d’une source lumineuse sans pour autant troubler l’environnement thermique, il peut traverser les surfaces translucides – et au prix d’un effort supplémentaire, les surfaces opaques -, etc. Il peut communiquer ces particularités aux objets ou aux êtres qui entrent en contact physique direct avec lui mais ce n'est pas sans risque. De plus, il ne peut avoir d'enfants. Du moins, il n'a jamais essayé ... Mais il sait que le prix à payer serait trop grand. Petite liste pour ajouté au tout: Niveau 1 : Votre métabolisme change et adopte certaines propriétés propres aux phénomènes lumineux. Votre vieillissement s'arrête à la fin de votre croissance, vous ne pouvez donc mourir naturellement. Niveau 2 : Le temps a passé, l'expérience vous a forgé. Votre métabolisme se comporte à la manière d'une lumière qui serait sa propre source : vous pouvez générer des ondes lumineuses non thermodynamiques (elles n'affectent pas l'environnement calorique, ne "chauffent" pas) et vous pouvez vous déplacer à la vitesse des ondes lumineuses dans le vide (soit C, la vitesse de la lumière). Vous ne contrôlez pas toujours ces capacités, et de fortes émotions peuvent les provoquer. Niveau 3 : Le temps s'échappe et vous comprennez mieux ce qui vous arrive. L'expérience et la sagesse vous ont appris à contrôler votre pouvoir : plus de déplacement inopiné, de "lumière humaine" inopportune. Vous savez vous contrôler, et même vous savez vous comporter volontairement comme la lumière : il vous est désormais possible de traverser les surfaces translucides, et au prix d'un effort relatif les surfaces opaques. De fait, vous savez devenir intangible, luminescence humaine que tout traverse Description complémentaire : Aperçu physique : Sven n'est pas ce que l'on pourrait appeler un canon de l'esthétique contemporaine. Il a traversé les époques sans changer véritablement. L'escrime ne muscle pas, la musique ne fait pas grandir. Il n'a pas à se plaindre de son apparence, à l'époque où la beauté "n'a pas de prix". Mais il ne peut non plus rivaliser avec ces bêtes superficielles et bornées qui pullulent dans les studios de mannequinat. Son sourire est discret, son regard est profond, ses yeux brillent d'un éclat malicieux, sa peau est pale comme les neiges éternelles et ses cheveux sont blonds et indisciplinés. Ses mains sont fines, à l'image de sa personne. Il privilégie les vêtements classiques légèrement démodés. Il n'est pas rare de le voir arborer fièrement une lavallière, ou un costume dépassé. Il n'a rien à faire du regard d'autrui. Mais il lui plaît de savoir que les gens, peut-être, se retournent derrière lui, de jalousie ou d'admiration, de surprise ou d'incompréhension. Signe(s) particulier(s) : Il porte toujours un pendentif représentant une rose des vents. Caractère, tempérament : Les années ont passé et si son corps n’a pas changé … ce n’est pas le cas de la personnalité tourmentée du jeune scandinave. A-t-il gagné en sagesse ? Peut-être pas. Si le monde change, lui n’a pas changé. Il n’a fait que polir ses propres traits. Et il a gardé toute la fougue, tous les espoirs, toute la frénésie métaphysique qui animaient son époque. C’est une « jeune » homme curieux de tout, passionné par la vie sous toutes ses formes. Il a énormément de respect pour le monde qui l’entoure, du plus petit insecte au plus grand des mammifères. Humble, il sait que la vantardise est la seule prouesse du couard. Timide, il sait qu’il existe un moment où tout homme doit faire des choix qui auront de grandes répercussions. D’un naturel inquiet, il aura tendance à se poser de multiples questions à de multiples sujets. C’est une personne de confiance, une vraie tombe à secret. Pourquoi irait-il raconter vos vaines histoires, du reste ? Il ne trahira jamais l’ami sincère, mais sera intransigeant avec l’ennemi déclaré. [>Suite au prochain post'<]
Dernière édition par Sven Jorgensen le Ven 22 Aoû 2008 - 16:00, édité 3 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Inscription de Sven Jorgensen Ven 22 Aoû 2008 - 15:51 | |
| Histoire du personnage : Ils n’étaient pas bien différents les uns des autres, les danois du Moyen-Âge. Tous blonds comme le soleil à son zénith, tous grands comme les plus hautes vagues des mers nordiques, tous robustes comme les chênes qu’ils vénéraient, païens infidèles qu’ils étaient. Mais Sven n’était pas comme eux. Plutôt épars, ses cheveux avaient la couleur des bruyères de l’été finissant. Petit, ses parents savaient avec amertume qu’ils ne seraient jamais le plus grand du village. Adolescent, il ne triomphait jamais de ses camarades de pugilat. Déçus et honteux, ses ascendants eurent la pitié de lui confier la garde des chevaux et l’entretien des fosses à purin du village. Les raids danois se concentraient en mer, à cette époque, mes les vaillants hommes de la petite communauté villageoise devaient se tenir prêt à partir à l’appel de leurs chefs qui se rassemblaient autour des plus réputés d’entre eux. Personne ne voulut du petit Sven comme compagnon. La coutume, en effet, voulait qu’un vaillant guerrier prît sous son aile un jeune garçon pour lui apprendre l’art du combat – tradition germanique cousine de celle du chevalier et de l’écuyer occidental. Finalement, dans le tumulte de la mutation féodale qui n’épargna pas les lointains pays scandinaves, les hommes du village partirent à la guerre, omniprésente. Les femmes et les jeunes filles suivirent – il fallait nourrir et satisfaire les virils guerriers. Mais personne ne voulut être suivi d’un jeune homme faible et chétif comme Sven. Ses parents décidèrent donc de l’abandonner une nuit aux portes d’un monastère, sur les rives de la baie de l’oiseau noir (actuelle Baie de Kiel).
Quand les moines le recueillirent au petit matin levant, Sven était transi de froid, endormi sur les marches humides qui menaient aux lourdes portes du lieu saint. Affolés, les clercs s’inquiétèrent immédiatement : qui était donc cette brebis égarée ? D’où venait-elle ? Quel effroyable périple avait conduit ses pas jusque devant la maison de Dieu ? Quelques jours plus tard, le jeune adolescent s’éveilla mais ne fut pas surpris de se retrouver entouré par des religieux. Il leur raconta toute son histoire et répondit à toutes leurs questions. Apitoyé par le tragique récit de ce jeune homme mal nourri, mal traité, et sans doute promis à une mort prématurée, les moines furent également surpris par l’ardeur que mettait le petit Sven à trouver des excuses aux horribles païens qu’étaient ses parents et ses amis. C’est avec un accord unanime et un enthousiasme communicatif que les moines décidèrent de garder avec eux leur petit protégé. Et leur récompense fut grande. Il devint un allié efficace pour les travaux quotidiens. Malgré ses airs fluets et sa piètre apparence, il était aguerri aux travaux de la terre et de l’entretien du Monastère. En échange de ses excellents services, les moines décidèrent de lui enseigner la lecture et l’écriture, les mathématiques et quelques rudiments de théologie. Ils crièrent au miracle quand ils virent à quel point le petit Sven se montrait réceptifs à leurs enseignements. « Un ange ! Ce ne peut qu’être un ange ! » Plaisantaient-ils chaque fois qu’ils observaient les progrès de leur petit protégé.
L’adolescent grandit et devint un jeune adulte de dix-sept ans, heureux et ravi dans son paisible sanctuaire, loin des troubles qui agitaient les pays de l’Ouest où le Pape – une sorte de grand prêtre un peu extravagant – et les différents monarques se disputaient la souveraineté de territoires que Sven imaginait n’être que des légendes. Son monde s’arrêtait à la clôture érodée qui ceignait le prieuré. Sa vie se divisait entre les travaux agricoles, l’entretien du monastère, les repas, les prières, la lecture des évangiles, l’étude des mathématiques, et la classification dans son propre herbier des végétaux de la grande forêt qui embrassait la baie de l’oiseau noir. Mais il n’était pas destiné à vivre paisiblement « jusqu’à la fin de ses jours ». Un soir, alors qu’il priait silencieusement agenouillé près de sa paillasse, un cri attira son attention. Il quitta la mansarde où il dormait chaque soir pour rejoindre d’autres moines alertés par l’étrange hurlement. Le frère sonneur arriva dans la salle à manger en criant : « Les mongols ! Il faut fuir ! Il faut fuir ! ». Et alors qu’il prononçait ces dernières paroles, une petite hache déchira l’arrière de sa tête. Aussitôt, une horde de barbares venus de l’est asiatique pénétra dans la salle à manger. Les haches fendaient l’air, les épées tranchaient tout ce qui passait à portée. La panique s’empara de la communauté religieuse. Sven, pris d’une rage qu’il ne se connaissait pas, voulut répliquer avec toute la misérable force dont il était capable mais une main puissante le tira vers l’arrière. C’était le père Henrik qui le tirait avec lui. « Il faut fuir, mon garçon ! Dieu nous garde ! Dieu nous garde ! » Comprenant que toute lutte contre l’envahisseur mongol serait vaine, le jeune homme courut à la suite du frère supérieur à travers les sombres couloirs du monastère. Où étaient les autres moines ? Avaient-ils suivi un autre chemin pour fuir ? Sven ne pouvait y réfléchir calmement. Il fallait courir. Il fallait fuir, fuir pour sauver sa vie, fuir pour échapper à une mort affreuse. Quelques instants plus tard, ils couraient dans le cloître, à toute allure pour rejoindre la forêt où ils seraient temporairement à l’abri. Mais une flèche se ficha dans l’épaule du père Henrik. Un cri s’étrangla dans la gorge de Sven qui fit volte-face et tomba à genoux près du moine dont la robe se poissait rapidement d’un sang luisant dans la nuit noire. Mais le religieux le repoussait faiblement. « Fuis, fuis mon enfant ! Fuis ! » Du sang s’écoulait de sa bouche. Sven comprit qu’il n’avait pas le choix. Sa vue se brouilla comme ses larmes coulaient abondamment sur ses joues. Il n’entendit qu’à peine les derniers mots de son tuteur : « Adieu, petit ange … ».
Depuis combien de temps courait-il à travers les bois ? Sven l’ignorait. Il ne pleurait plus. Son ventre semblait prêt à exploser. Il avait mal partout. Ses braies étaient déchirées, sa chemise maculée de sang. Etait-ce le sien ? En partie, au moins. Rompu, il s’arrêta et s’effondra sur le sol, l’herbe mouillée caressant son dos endolori. Il resta ainsi étendu plusieurs heures, peut-être plus. Quel obscur déchirement s’opérait en lui alors que ses yeux torves fixaient le ciel sans étoile d’un regard inexpressif ? Lui-même n’en avait aucune idée quand il finit par s’endormir du sommeil du juste. Réveillé par les premières lueurs de l’aube, il prit conscience que le cauchemar de la dernière nuit avait tout de la sombre réalité. Des larmes coulèrent sur ses joues quand il prit le chemin du sanctuaire où il voulait se recueillir. Les barbares s’y trouvaient-ils encore ? Peu lui importait, il s’offrait volontiers à la mort. Mais il ne trouva personne sur les ruines de ce qui fut autrefois son refuge. Incendié, pillé, détruit, le monastère offrait le plus affreux des spectacles pour ceux qui espéraient y trouver la paix et la clémence de Dieu. Le toit s’était effondré sur la chapelle, et de la fumée s’élevait de ce qui restait des chambres. Le cœur de Sven se serra quand il découvrit, misérablement entassés les uns sur les autres, les cadavres de ceux qui l’avaient recueilli alors qu’il n’était qu’un jeune adolescent. Il ne put retenir ses larmes et tomba à genoux devant les corps souillés et profanés par la fureur de l’est. Il se ressaisit et récita quelques prières. Le jeune homme n’était pas un clerc, il ne pouvait donc accompagner les âmes de ses amis défunts vers l’au-delà. Mais il décida tout de même d’offrir une sépulture décente à ceux qui furent ses bienfaiteurs durant ces quelques années. Longuement, il se recueillit et pria sur les tombes qu’il creusa pour chacun d’entre eux, espérant que cela suffirait à les guider jusqu’au porte du Paradis où Dieu lui-même accueillerait ces fidèles sacrifiés sur l’autel de la foi.
Il quitta son refuge, conscient que le danger le guettait encore sur les rives de la baie de l’oiseau noir. Il n’emporta pour tout souvenir qu’un poignard serti et quelques manuscrits rédigés par les moines. Il trouva, après plusieurs longues journées d’errance à travers la campagne danoise, une auberge où il put vendre le poignard et s’offrir une bonne et longue nuit de sommeil, ainsi qu’un copieux repas. Il y fit d’ailleurs une heureuse rencontre qui devait changer le cours de sa vie. En effet, parmi les auditeurs de son funeste récit se trouvait la très noble Agnès de Bohême, qui fut émue par les malheurs du jeune homme et intéressée par les manuscrits qu’il apportait avec lui. Elle s’introduisit auprès de lui et le jeune Sven rougit de l’intérêt qu’il put susciter chez une femme aussi belle et impressionnante que celle qui serait, plus tard, Sainte Agnès de Bohême. Elle lui proposa alors un marché que Sven ne put qu’accepter : elle lui offrait sa protection, en échange de quoi il laissait les clercs théologiens de la sœur du roi de Bohême observer et étudier les parchemins que le jeune danois avait avec lui. Avaient-ils une réelle valeur, ces écrits ? Peut-être pas. Peut-être la noble dame avait-elle souhaité égayer son existence par la compagnie de ce jeune homme ? Nul ne le sut jamais. Il fut introduit à la cour du roi de Bohême, alors parmi les plus prestigieuses d’Europe, et fut reçu par le roi Venceslas Le Borgne en personne. Le monarque, surpris par l’humilité et la docilité du jeune homme, le prit sous son aile, et l’employa comme domestique. De son côté, Agnès de Bohême pourvoyait à l’éducation du jeune homme : il poursuivit ses études de théologie, de mathématiques, et elle paya plusieurs précepteurs pour lui enseigner l’escrime, l’art, et la musique.
Le temps passait paisiblement, et c’est avec un regret douceâtre que Sven regardait le passé s’enfuir derrière lui, un passé terrible alors que le présent lui semblait si agréable … Mais quelque chose le dérangeait. Si les années défilaient sans prévenir, si les autres subissaient les dégâts du temps qui passe, Sven demeurait inchangé. Il restait ce jeune homme svelte et dynamique qu’il était depuis son arrivée à la cour de Bohême. Intrigué, effrayé, il se demandait s’il n’était pas atteint d’une horrible maladie ou pire, s’il n’était pas possédé par le démon. Il questionnait souvent sa bienfaitrice Agnès de Bohême, dont le vieillissement n’altérait en rien sa troublante beauté. Mais elle se contentait de sourire et de répondre avec malice : « Oui, mon enfant. C’est peut-être l’œuvre du malin. Mais seul ce que tu feras décidera de ta place auprès de Dieu ». Elle mourut à l’automne 1282, léguant l’intégralité de sa fortune, de ses biens, et son château à son jeune protégé. Personne ne s’en étonna : la sœur de Venceslas Ier n’avait ni époux ni enfant, et tout bon chrétien se devait de faire son testament avant de mourir pour désigner un successeur. Certains nobliaux de la cour regrettaient qu’elle n’ait choisi aucun des jeunes de la bonne noblesse. Mais très vite, cette curieuse affaire fut oubliée. Sven devait toujours se souvenir des ultimes paroles de cette femme qu’il considèrerait à jamais comme sa mère : « Cet endroit sera ton refuge. Pour les siècles et les siècles. » Il y demeura proscrit durant de longues années. Seul, loin du monde, il arpentait tel un spectre les couloirs poussiéreux du château qu’il considérait comme une sorte de tombe maudite. Le XIIIème siècle fila comme le sable entre les doigts, et après plusieurs longues années vécues en exil, Sven comprit qu’il ne connaitrait jamais la vieillesse, la quiétude, la mort. Fou de rage, il songea à s’engager dans une guerre où il périrait à coup sûr. Mais il fut dégoûté par ce suicide déguisé. A vrai dire, il songea longtemps au suicide. Mais il ne put jamais franchir ce seuil détestable qui l’aurait condamné à l’enfer. Le suicide ne comptait-il pas parmi les plus méprisables péchés cités par la Bible ? Prisonnier d’un corps éternellement jeune, Sven comprit qu’il n’était plus temps de s’apitoyer.
A l’aube du XIVème siècle, un jeune commerçant danois fit son apparition à Venise. Plus tard, alors que les européens s’enchantaient de la découverte du « Nouveau Monde », un ambassadeur danois se présenta au Roi de France en lui demandant l’autorisation d’accompagner l’expédition française qui devait découvrir et explorer le Canada. Alors que le Roi-Soleil régnait sur l’Europe, on raconte que la cour de Versailles pouvait se vanter d’accueillir le violoniste le plus réputé des pays Scandinaves. Combien d’illustres personnages historiques pourront affirmer avoir rencontré le comte, le duc, le prince Sven Jorgensen, curieux personnage à la fortune grandiose et aux mœurs raffinées ? Duelliste talentueux, musicien virtuose, brillant commerçant, gentilhomme courtois, Sven traversait les époques avec un brio sans cesse renouvelé. Comment fit-il pour ne pas succomber à l’ennui, à la peur ou à la lassitude ? Personne ne saurait répondre. Peut-être est-ce dû à sa naissance dans ce bouillonnant XIIIème siècle, siècle d’éclosion, de renaissance et de préparation à l’éclat de la Renaissance ? Sven s’interrogeait souvent sur les raisons de sa vie éternelle. Il chercha tout d’abord une raison religieuse, une explication spirituelle. Insatisfait, il chercha une explication rationnelle, mais les progrès de la science n’allaient pas assez vite pour lui. Il développa, dans le courant du XVIème siècle, d’autres mystérieuses capacités. D’un pas, il pouvait franchir de grandes distances. La nuit, il était capable de lire sans bougie. Il découvrit même, au cours d’une expérience ridiculement comique, qu’il pouvait traverser les surfaces solides translucides. Conscient et certain que ses capacités provenaient non pas d’un don octroyé par la providence divine, mais de la nature même de son métabolisme, il interrogea de nombreux savants lorsque le XIXème siècle vit les étonnants progrès de la médecine. Mais aucun d’entre eux, pas même le grand Louis Pasteur ne put découvrir l’origine de ses particularités.
Ce n’est qu’au XXème siècle qu’il comprit enfin. Les progrès fulgurants de la science, notamment de la génétique, dévoilèrent un nouveau pallier de l’évolution humaine : la mutation X. Etait-il un mutant ? Il l’était. L’origine de sa mutation lui fut dévoilée. Sa nature, ses implications également. Sa mutation n’était pas une mutation originale s’imposant au reste de son organisme, à la manière de ces mutations qui ont un siège défini et plus ou moins stable. Sa mutation était générale, ou du moins s’exerçait-elle depuis et sur toutes les cellules, toutes les molécules de son corps. Ainsi sut-il qu’il était un être « lumineux », ou plutôt un être capable de se comporter à la manière de la lumière. Mais il y avait désormais plus important. Le monde entier est au bord du schisme. D’autres mutants existent autour de lui. Il ne peut plus vivre caché. Il est temps d’apparaître à la lumière … ou plutôt, il est temps que la lumière apparaisse.
Dernière édition par Sven Jorgensen le Ven 22 Aoû 2008 - 15:59, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Inscription de Sven Jorgensen Ven 22 Aoû 2008 - 15:52 | |
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- Personne sur l'avatar : Aaron Bruckner
Age dans la vraie vie : 19 ans, d’ici quelques jours. Expérience en RP : Maigrichonne … J’ai essayé quelques forums. 2 pour être exact. J’y suis depuis quelques mois. Double compte : Non. Votre personnage est-il issu du Comics (ou des films) X-men : Non. - Citation :
- Je certifie avoir lu et j'accepte le règlement. Je m'engage a écrire toujours au minimum 5 lignes complètes dans chacun de mes messages en Role Play.
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| Sujet: Re: Inscription de Sven Jorgensen Ven 22 Aoû 2008 - 17:52 | |
| et oui! tu as enfin poster.
très bonne fiche! tu es validée. bon jeu! | |
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| Sujet: Re: Inscription de Sven Jorgensen | |
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| | | | Inscription de Sven Jorgensen | |
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