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 Une rue, la nuit...[fini]

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Mark Snov
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MessageSujet: Une rue, la nuit...[fini]   Une rue, la nuit...[fini] Icon_minitimeDim 24 Aoû 2008 - 19:13

Avait la moindre raison d'être ici ? La question ne se posait pas simplement pour la situation présente, bien qu'il y aurait eu effectivement des raison de se demander ce qu'il faisait dans une ruelle sombre de New York, passé minuit, alors que tout dans sa démarche indiquait qu'il était une proie facile. Mais non, sa question était plus générale. Il voulait savoir s'il y avait la moindre raison pour qu'il arpente encore cette terre. En voulant servir son pays, il avait tuer des innocents... En voulant sauver sa famille, il l'avait condamner. En voulant aimer une femme, il l'avait poussé dans la tombe. Il fallait qu'il s'y résolu : il attirait le malheur comme les arbres solitaire, qui à chaque orage se faisait frappé. Sauf que les arbres n'était pas doué de conscience, il ne pouvait pas se plaindre. Il eut un sourire triste à la pensé d'un bureau de réclamation pour arbre. Puis il se laissa de nouveau allé à sa mélancolie. Peut être que c'était pour ça qu'il était venu ici. Pour implorer silencieusement que quelqu'un lui face ce qu'il était incapable de se faire tout seul. Ou peut être pas. Peut être que c'était seulement pour regarder la lune, face ronde et triste, dans un parterre un parterre d'étoile joyeuse. Il secoua violemment la tête. Il n'avait pas souvenir d'avoir l'alcool aussi triste. Enfin, étant donné les circonstance qui l'avait à chaque fois dans la boisson, ce n'était peut être pas aussi étonnant que ça en avait l'air. Il se força à avancer, s'aidant de sa canne. Fiche jambe. Il avait beau avoir fait tout ce qui était en son pouvoir pour les soignées, il avait toujours l'impression qu'on lui avait greffé celle d'un agneau à peine né. Des "progrès stupéfiant", avait dit le docteur. L'imbécile. Ce n'était pas comme ça qu'il allait... Qu'il allait quoi d'ailleurs ? Il n'avait pas le moindre but, même plus de travail auquel se raccrocher. Il n'avait peut être pas si bien fait de leur claquer la porte au nez, finalement. Ba, il avait fait ce qu'il devait faire. Soudain un bruit retentit derrière lui. Sa main gauche avait agit avant même qu'il ne prenne une seconde pour évaluer la situation, sortant une de ses armes incapacitante de son étui. Voila qui répondait au moins une de ses interrogation : il n'était pas venu ici pour mourir. Il ne voyait rien de bien distinct, car la nuit était noire. Mais il y avait quelqu'un. Ce n'était pas le moment de fabriquer des lunettes à infrarouge... dommage.

"Qui est la ? Et que voulez vous ? Je vous préviens tout de suite : j'ai une arme, et pas de patience."


C'était du bluff : son arme ne pouvait pas faire de mal, et il n'oserait jamais s'en servir contre une cible qui n'était pas clairement identifiée. Mais si lui le savais, la ou les personnes qui se tenait près de lui n'en savaient rien. Avec un peu de chance, elle passerait juste leur chemin.


Dernière édition par Mark Snov le Sam 6 Sep 2008 - 9:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une rue, la nuit...[fini]   Une rue, la nuit...[fini] Icon_minitimeDim 24 Aoû 2008 - 19:35

Quelle ironie du sort heureuse ! Sven, l'être lumineux qui arpentait le globe terrestre depuis si longtemps, était tout de même capable de profiter encore assez naïvement des beautés de la nuit, des délices de l'ombre. Depuis combien de temps marchait-il ainsi ? Depuis son arrivée à New-York. Il avait souvent voyagé aux Etats-Unis, mais New-York était une ville qui le fascinait plus que les autres. Elle n'avait ni le charme ténébreux de Prague, la ville des faiseurs d'Or, ni la douce chaleur de Venise, perle baroque oubliée de l'Histoire. Elle n'était pas non plus Paris, véritable concubine distinguée et frivole. Mais New York avait la fraîcheur des sirènes danoises que le jeune Sven Jorgensen connaissait bien. New York avait le parfum des nuits calines mais trompeuses. Parcourir ses rues, la nuit, relevait du défi. Chaque coin sombre, chaque porte cochère, chaque sous-pente pouvait dissimuler le criminel nocturne et ses odieux desseins. Mais Sven avait connu les tumultes de Londres la poisseuse, alors il ne s'inquiétait pas. Et puis, n'était-il pas un mutant ? N'était-ce pas lui que devait craindre les badauds qui jailliraient de l'ombre pour voler la valise qu'il tenait précieusement à la main ?

"Qui est la ? Et que voulez vous ? Je vous préviens tout de suite : j'ai une arme, et pas de patience."

Sven interrompit sa marche. Etait-ce à lui qu'un étranger s'adresser de la sorte ? Il regarda autour de lui et distingua à peine une silhouette dans la pénombre. Il reconnut à la voix qu'un jeune homme armé lui faisait face, prêt à se défendre. Une chose frappa l'esprit de Sven, l'individu en question avait eu la courtoisie de le prévenir. Une chose plutôt curieuse de la part d'un américain, peuple pourtant si prompt à étaler sa supériorité sur les autres ! Mais peut-être n'était-il pas américain, tout comme Sven ? Chaque chose en son temps. Comme toujours, l'esprit de Sven allait trop vite. C'était un des inconvénients de sa vie étonnamment longue : il avait tendance à étudier minutieusement chaque détail des situations auxquelles il se trouvait confronté. N'était-ce pas là le moyen idéal et idéel de tromper l'ennui qui menaçait chaque jour d'embrasser son immortalité ?

"Du calme, je ne voulais pas vous effrayer ! La luminosité et mauvaise, mais inutile de s'alarmer ..."

Il avait parlé, comme de coutume, avec son fort accent danois. Il n'avait jamais su s'en départir, même au prix de maints efforts. Il s'approcha de la faible lueur d'un néon blême comme les premières lueurs d'une aube grise. Il ne savait si l'individu pourrait le voir avec précision mais en tout cas verrait-il qu'il n'était pas armé. Il resta tout de même sur ses gardes, prêt à se défendre au cas où le jeune homme armé serait pris d'une pulsion belliqueuse ou nihiliste. Mais alors qu'il s'apprêtait à prendre la parole, l'unique candélabre alentour jusqu'alors inerte s'alluma, inondant la ruelle d'une lumière blafarde. Apparurent alors trois individus fort louches, sorte de loubards échappés du cauchemar d'une jeune gazelle.


"Allez, vous nous donnez votre fric et vous vous tirez sans histoire."


Surpris, Sven tourna un regard perplexe dans leur direction. Ils étaient armés de barre de fer et l'on devinait à leur yeux porcins qu'ils ne plaisantaient pas.
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Mark Snov
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MessageSujet: Re: Une rue, la nuit...[fini]   Une rue, la nuit...[fini] Icon_minitimeDim 24 Aoû 2008 - 20:22

Il devenait parano. L'age surement. Ou alors une vie de misère et de malchance. Allez savoir. Il avait réussit à menacer le seul touriste noctambule qui devait trainé dans cette zone de New York. Ce type avait quand même un sacré accent. Comme lui quand il perdait son calme, en somme... Il avait l'air fin. Un peu plus et il blessait une personne de plus. Voila bien la preuve qu'il était obsolète, et qu'il fallait qu'il change de vie. Tiens, une pensée et le voila repartie sur l'autoroute qui mène au bourbier de la mélancolie. Si seulement il pouvait trouvé un moyen de regagner la berge. Mais des berges stable, ce n'était vraiment pas ce qui courrait ces temps ci. Décidément, il était dans une période où les métaphore coulait de source. Ça devait être l'état dans lequel il se trouvait qui les faisait apparaitre comme ça. Il devrait peu être se promener en bord de mer qui sait. Enfin, l'homme qu'il avait menacé lui avait dit de se rassuré, et se faisant s'était approché de la seul source de lumière de la ruelle. Il n'était pas armé. Du moins en apparence. Mais qui pouvait savoir en réalité ? Il allait se noyer dans un verre d'eau, s'il continuait à faire preuve d'un tel optimisme incurable... De ce qu'il en voyait, il avait menacer un blondinet sans arme... pas de quoi faire une histoire...

"Toute mes excuses monsieur, je pensait que vous êtiez..."

Soudain une lumière crue jaillit, presque aveuglante, et un voie le coupa :

"Allez, vous nous donnez votre fric et vous vous tirez sans histoire."


D'un ton ironique il répliqua, mais pas très fort :

"Tiens, justement, on parlait de vous..."


Bon, c'était officiel, il portait la poisse. Il avait le mauvais œil. Ou alors un de ses dons génétique était responsable de ça. Mais ce n'était pas en ressassant qu'il allait se sortir de la...lui et ce pauvre et innocent touriste. Il braqua donc les nouveaux venu :

"Je suis l'agent Mark Owen, en mission spéciale. J vous conseille de circuler, si vous ne voulez pas avoir d'histoire. Si vous faites ça bien gentiment, j'oublierais toute vos jolies têtes d'anges"

Il avait jeté l'hameçon, restait à voir quel genre de poisson il allait remonter.

"Mais ? C'est cet enf** qui à tuer Brandy !!! Faites lui la peau, et à l'autre type, aussi !"

...Il avait réussit à pêcher un requin blanc. Il était vernis comme une toile de maitre, c'était pas possible ! Il ne réussissait même pas à s'imposer à de petites frappes, et il leur sortait pile ce qui fallait pour les exciter. Et il prenait le seul faux nom capable de les mettre dans cet état... Il était vraiment un ***. Pendant que son cerveau s'auto flagellait, son corps réagit avec la promptitude de l'éclair. L'avantage de l'entrainement intensif. Il ouvrit une première fois le feux sur un type qui fouillait ses poches. Il était peut probable qu'il en sorte un paquet de mouchoir... Il le toucha à l'épaule, et l'homme fut soudainement prit d'une grande envie de dormir. Il s'effondra. Il reporta son attention sur l'individu qui lui fonçait dessus. Un second tir, moins bien ajusté, envoya l'homme au pays des rêves avant qu'il ait pu faire trois pas de plus. Mark chercha des yeux le troisième type... Il avait prit pour cible le touriste, et le corps de ce dernier lui bloquait la vue. Il tenta de se décalé, mais avec une béquille, il ne pouvait pas aller vite. Il n'avait même pas put protéger un simple touriste de trois pauvre voyous..
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MessageSujet: Re: Une rue, la nuit...[fini]   Une rue, la nuit...[fini] Icon_minitimeDim 24 Aoû 2008 - 20:52

"Je suis l'agent Mark Owen, en mission spéciale. J vous conseille de circuler, si vous ne voulez pas avoir d'histoire. Si vous faites ça bien gentiment, j'oublierais toute vos jolies têtes d'anges"

"Mais ? C'est cet enf** qui à tuer Brandy !!! Faites lui la peau, et à l'autre type, aussi !"


Tout se passa très vite, mais pour une personne maîtrisant la célérité comme le jeune danois, tout sembla très lent. Ainsi, le jeune homme caché dans l'ombre était un agent ... Mais un agent de quelle organisation ? De la police, sans doute ? De quelle mission spéciale s'agissait-il ? D'une sorte d'accueil musclé des touristes scandinaves ? Les loubards n'avaient pas l'air de vouloir participer à cette petite fête privée. Du reste, ils n'étaient pas invités. Mais la courtoisie n'avait pas daigné jeter un oeil par dessus leur berceau : deux d'entre eux s'occupèrent du mystèrieux agent, et Sven n'eut pas le temps de se retourner pour observer ce qui arriva. Il entendit et perçut juste derrière lui le bruit caractéristique de deux corps qui s'effondrent lourdement sur le sol. Devait-il en déduire que l'agent s'était occupé de ceux qui les menaçaient ? Sans doute, mais là n'était plus la question. Le troisième loubard s'avançait dans sa direction, une arme pointée droit sur lui.

"A votre place, monsieur ..."

Mais avant qu'il n'eût terminé sa phrase, trois détonations consécutives retentirent, criblant d'un point final la tentative de dissuasion de Sven. Un sourire gras et jaunâtre déchirait le visage du loubard qui regardait avec délectation le corps du "touriste" ... qui aurait dû s'effondrer sur le sol en saignant. Le sourire se figea et se transforma en une sorte de nuance de rage et d'incompréhension. Sven, quant à lui, le regardait d'un oeil sévère et amusé à la fois, comme un insituteur contemple avec douceur son jeune élève qui, malgré des efforts considérables, ne parvient pas à trouver la solution au problème qui lui est soumis.

"Allons, cessons là je vous prie ..."

Une fois de plus, le loubard mit fin à la conversation d'un point final signé de sa main. Il vida son chargeur en direction de Sven, sans grande conviction. Quand les munitions lui firent défaut, il remarqua avec une certaine amertume que toutes ses balles s'étaient mollement écrasées contre le mur avant de retomber derrière Sven, douilles innofensives et repentantes. Le corps de Sven demeurait intact. Furieux, le loubard s'élança alors, les poings levés, en direction du jeune danois. Quand il fut à portée, il visa la mâchoire de son adversaire, qui ne bougeait pas. Le poing traversa la peau, la chair, les eaux. Essayant plusieurs fois, le loubard finit par se rendre compte que ses tentatives étaient vaines. Ses coups de poings avaient le même effet que des coups d'épée dans l'eau. Mais une chose l'angoissait davantage. A chaque fois qu'il frappait cet être apparamment immatériel, une légère luminescence suivait la trajectoire de son poing, comme s'il avait interrompu la course d'un rayon lumineux. Frustré et effrayé, il recula d'un pas, les poings levés.

"Mais qu'est-ce que vous êtes, bon sang !?"

"Je suis compliqué."

Tout en disant cela, Sven avait esquissé un mouvement vers l'avant, imperceptible sauf pour l'observateur attentif. En effet, l'oeil humain n'était pas capable de voir ce qu'il avait réellement fait : il s'était projeté contre le loubard dans le but de le bousculer ... à la vitesse de la lumière. Aussitôt, le loubard fut projeté à l'autre bout de la ruelle, s'écrasant violemment contre le mur, à la manière des balles de révolver qu'il avait précédemment gaspillé. Sven, sa main toujours cripsée sur la poignée de sa valise, s'approcha du corps inerte et remarqua qu'il était assomé. Il épousseta les revers de ses manches et se tourna vers l'agent Owen. Il observa les deux corps inertes, endormis, et posa un regard amusé sur le présumé policier.

"Les présentations sont faites, je crois ... Je m'appelle Sven Jorgensen, et en effet, je suis un mutant. Allez-vous m'arrêter ? Je ne pense pas. Il serait idiot de priver le gotha de New-York de sa nouvelle vedette musicale, n'est-ce pas ? De plus, je crois deviner que vous-même ... possèdez quelques particularités ?"

Il avança de quelques pas dans la direction de Mark Owen, confiant mais prêt à fuir en cas de danger imminent.


"Pardonnez mon audace, monsieur. Mais après ce petit interlude, je crois que détendre l'atmosphère n'est pas du luxe, n'est-ce pas ?"
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Mark Snov
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MessageSujet: Re: Une rue, la nuit...[fini]   Une rue, la nuit...[fini] Icon_minitimeLun 25 Aoû 2008 - 10:01

Les détonations furent assourdissantes, par rapport à celle de l'arme de Mark. Il fallait dire que le loubard n'utilisait certainement pas de pistolet anesthésiants, mais bien d'une jolie petite arme à feu. Ce pauvre homme était mort, même s'il marchait encore. Et s'était sa faute à lui. Il n'avait pas sus le protéger, comme il n'avait pas su protéger Marie, ni protéger sa famille, ni protéger son pays. Il était un raté, c'était la preuve formelle qu'il attendait. Mais l'homme semblait mettre du temps à mourir. Et sa voie n'était pas celle d'un mourant ? Qu'est ce qu'il venait de dire ? On aurait dit que c'était lui qui maitrisait la situation, et pas le jeune homme. Pourtant l'arme n'aurait normalement du laissé aucun doute sur la répartition de la force : celui qui était du mauvais côté du canon était en position de faiblesse. Mais cela ne semblait pas s'appliquer aux jeune touriste. Manifestement, le jeune loubard devait être aussi perdu que lui. Il vida son chargeur sur l'homme, sans plus de résultats. Non plus que les coups qui lui furent asséné au visage. Le touriste était clairement un mutant. Il avait très probablement le pouvoir de se rendre intangible. C'était bien plus impressionnant que son pouvoir à lui . Mais surement pas aussi utile dans certaines circonstance, comme gagner sa croute. Manifestement ce touriste avait le sens de l'humour, quand Mark entendit sa réponse au jeune loubard. Il ne peut retenir un reniflement amusé. Puis, en faisant un truc que Mark ne compris pas, le jeune homme se débarrassa de son adversaire, qui fit un vol plané. Des plus impressionnant.

"Les présentations sont faites, je crois ... Je m'appelle Sven Jorgensen, et en effet, je suis un mutant. Allez-vous m'arrêter ? Je ne pense pas. Il serait idiot de priver le gotha de New-York de sa nouvelle vedette musicale, n'est-ce pas ? De plus, je crois deviner que vous-même ... possédez quelques particularités ?"

Mark réfléchit quelques instant; Ce n'était surement pas une bonne base d'engager une conversation sur un mensonge éhonté. Mais il n'avait pas vraiment envie de s'engager dans une discutions avec quelqu'un qui était capable de se débarrassé d'un homme aussi facilement. Et puis avec la chance qu'il avait, une patrouille de police allait bientôt débarqué. Conscient que son arme ne servirait à rien face à quelqu'un capable de ses rendre intangible, il la rangea :

"Je ne peut pas vous arrêter, car je ne suis pas plus agent que ce néon. J'essayais de faire peur aux loubard. Ne règle général, une arme et un peu d'autorité suffisent à les faire fuir. Je m'appelle en réalité Mark Snov. J'aurais mieux fait d'utiliser mon vrai nom pour le coup. Mais j'avais un peu peur qu'il ne fasse pas assez américain. J'ai bien quelques particularités, mais celle ci est la plus visible"

Il montra sa main robotique. Inutile de se désigné franchement comme mutant, c'était bien trop dangereux... Il regarda ensuite son vis à vis avec attention. Il avait les cheveux blond, et la peu pale. Il devait surement être originaire d'un pays du nord, mais lequel ? Pas la moindre idée. Enfin, pour le moment Mark avait d'autre chat à fouetté. Il fallait qu'il se déplace vers un autre endroit, et ses jambe ne lui permettais pas d'aller très vite...

"Pardonnez mon audace, monsieur. Mais après ce petit interlude, je crois que détendre l'atmosphère n'est pas du luxe, n'est-ce pas ?"


Mark le regarda. Puis il acquiesça d'un bref signe de la tête. Il désigna la ruelle de la main droite, ayant pris sa canne dans sa prothèse.

"Vous avez bien raison. Si ça ne vous dérange pas, je vos propose de discuter en marchant... Je préfèrerait éviter d'avoir à faire avec la police, la vraie, si ça ne vous dérange pas, bien sur. Alors comme ça vous avez un pouvoir et un carrière ? C'est assez peut courant, à ce que je sais..."


Tout en enchainant la conversation, il avait commencé à se déplacé. Un pas, puis l'autre, et encore un. Fichue faiblesse. Si ça continuait, il allait pouvoir entré directement en maison de retraite. Si c'était ça à même pas trente ans, il n'imaginait pas le calvaire des centenaires.
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MessageSujet: Re: Une rue, la nuit...[fini]   Une rue, la nuit...[fini] Icon_minitimeLun 25 Aoû 2008 - 14:32

"Je ne peut pas vous arrêter, car je ne suis pas plus agent que ce néon. J'essayais de faire peur aux loubard. Ne règle général, une arme et un peu d'autorité suffisent à les faire fuir. Je m'appelle en réalité Mark Snov. J'aurais mieux fait d'utiliser mon vrai nom pour le coup. Mais j'avais un peu peur qu'il ne fasse pas assez américain. J'ai bien quelques particularités, mais celle ci est la plus visible"

Le faux agent exhiba sans fierté une main robotique de belle facture, sorte de parasite symbiotique à la merci de son hôte. Sven admira l'harmonie technique qui se dégageait de ce curieux spectacle. Il avait lu beaucoup de romans mettant en scène ce que les auteurs prenaient plaisir à appeler des "cyborgs", sortent de robots humains (ou d'humains robots ?), mais il n'avait jamais imaginé pouvoir un jour en rencontrer un au cours de sa vie. Mais puisqu'il était immortel, il ne s'en étonna pas. Après tout, n'avait-il pas vu déjà des choses semblables, par le passé, comme le grillon greffé vivant dans l'orbite vide de la danseuse russe Ivanya Mereshtraïka ? N'avait-il pas vu jusqu'où, en matière de création et d'innovation, l'être humain savait aller tout en maintenant un niveau toujours amélioré ?

"Vous avez bien raison. Si ça ne vous dérange pas, je vos propose de discuter en marchant... Je préfèrerait éviter d'avoir à faire avec la police, la vraie, si ça ne vous dérange pas, bien sur. Alors comme ça vous avez un pouvoir et une carrière ? C'est assez peut courant, à ce que je sais..."

Tout en marchant, Sven gardait bien avec lui sa valise qui se balançait gentiment, être inanimé mais très précieux aux yeux de son possesseur. Il comprenait tout à fait les craintes de Mark, lui-même ne souhaitant pas s'attirer des ennuis qui l'auraient malheureusement retardé. La police ... Sven n'avait jamais trop aimé les forces de l'ordre, quel que fût leur pays d'appartenance. Les braves pandores n'étaient jamais que des fonctionnaires mal compris et pourtant indispensables, mais ils lui avaient causé tant de fois du souci que le jeune danois avait pour eux un mépris inaltérable, et seules quelques rares exceptions venaient confirmer la règle générale. Il y avait par exemple Henrik Anderstonen, un policien de Copenhague qui l'avait souvent aidé pour ses problèmes d'état civil ... un des rares humains normaux au courant de sa nature mutante, du reste.

"Disons que j'ai eu le temps d'apprendre à m'intégrer à la population ..."

Un léger sourire apparut sur son visage avant de disparaître au coin de sa bouche. Cette phrase n'aurait certainement que peu de sens dans l'esprit de Mark, qui ne pouvait voir Sven que comme un jeune homme d'environ vingt-cinq ans doté de capacités particulières. Etait-il effrayé, inquiet ? Il n'avait pas à l'être. Sven n'était pas non plus totipotent. S'il pouvait se permettre de se comporter comme la lumière quand bon lui semblait, il savait qu'il ne devait pas non plus en abuser au risque de se voir disperser dans l'atmosphère au gré des rayonnemments lumineux, vulgaire amas de photons désorientés et malmenés. Un danger omniprésent que Sven avait apprivoisé, et qui l'amusait plus qu'il ne l'effrayait réellement.

"Travaillez-vous dans la robotique ? Avec une main telle que la votre, je pense que ce serait le meilleur choix du jeune homme fraîchement diplomé, béatement pantois devant les portes de la vie ... Mais je me trompe, peut-être ?"

Poser des questions. Sven excellait en la matière. Depuis qu'il avait compris le pouvoir inébranlanlable d'un point d'interrogation, il s'était efforcé d'en comprendre le mécanisme intemporelle. Les questions indiscrètes étaient réservées aux jeunes demoiselles, toujours prêtes à partager les derniers ragots comme les friandises d'une boîte de Quality Street (bonbons mondains). Les questions sérieuses étaient réservées aux vieillards, eux-mêmes toujours en quête de réponses et donc de partage des connaissances sûres, des sciences solides. Enfin, les questions idiotes et donc essentielles étaient réservés aux enfants dont l'imaginaire intact était seul capable de fournir des réponses satisfaisantes, quoiqu'entraînant toujours d'autres questions. Mais comme Mark n'entrait dans aucune de ces catégories, Sven savait qu'il pouvait se risquer à poser des questions à la fois idiotes, sérieuses et indiscrètes.
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MessageSujet: Re: Une rue, la nuit...[fini]   Une rue, la nuit...[fini] Icon_minitimeLun 25 Aoû 2008 - 16:13

Le jeune homme regarda sans dégout sa greffe. C'était assez rares pour être évoquer. On aurait dit que tout le monde se méfiait, ou bien avait peur des handicapé. Quand il avait eu son "accident", rien n'avait plus jamais été pareil. Les regards des gens changeait complètement. Il n'était plus un jeune homme prometteur, il était quelque chose qu'on aurait aimé cacher, ou même pour certaine personnes, supprimer. C'était peut être ça qui l'avait poussé à se relever, au sens propre du terme. Mais même debout, il restait quand même sa main et ses jambe comme preuve qu'il n'était pas pareil. Aussi avait il choisit d'afficher cette différence, au lieu de la cacher. Il aurait peut être intérêt à faire de même pour sa mutation.. Mais il ne se sentait pas prêt. Ou alors c'était le monde qui n'était pas prêt. Allez savoir, dans ces cas la. Ba, pendant qu'il marchait, il regardait avec attention le jeune homme... Aucun signe extérieur de la mutanité. Il aurait aimé faire des analyse ! L'autre jouer, il avait essayé de mettre au point un détecteur de mutant. Mais il ne savait pas s'il avait réussit, fautes de test concluant. Ça marchait avec lui, et ça marchait aussi sur la voisine. Mais il n'avait pas envie de l'interroger :"bonjour, vous êtes mutante ? Et votre fils va bien ?" Il lui semblait qu'il avait l'appareil dans son sac à dos. Mais il n'allait quand même pas le sortir et le mettre sous le nez. Le type gardait sa valise bien poche de son corps... Il gardait peut être quelque chose dedans ? Ce n'était pas vraiment ses affaires, après tout. Il avait déjà assez de ses soucis.

"Disons que j'ai eu le temps d'apprendre à m'intégrer à la population ..."

En voila une phrase étrange ! Ça faisait combien de temps qu'il était mutant ce type ? Peut être depuis sa naissance, ce qui expliquerait qu'il ait eu le temps, et surtout l'obligation d'apprendre à se faire discret. Ce serait peut être intéressant qu'il lui explique comment faire pour avoir une vie à peut prêt normale. Ba, ça marcherait surement pour quelqu'un d'autre, mais pas pour lui. Il était engoncé dans le malheur comme une mouche dans de la glue. Mark essaya de détendre l'atmosphère :

"Ba, c'est pas comme si vous aviez cent ans !"


Un petit sourire ironique montrait très clairement qu'il s'agissait d'une tentative d'humour, face à son vis à vis qui semblait plutôt allé sur la vingtaine que sur la centaine. Peut être que le type avait fait une blague que Mark n'avait pas compris ? C'était peut être ça. Il n'avait pas eu l'occasion de trop écouter les autres faire de l'humour, ces trente dernière année. Pourquoi ? A oui, il était trop occupé à se prendre déveine sur déveine, et à souffrir bêtement. Il aurait du pensé à faire de l'humour plutôt, tiens ça lui aurrait rien évité, mais au moins il aurait pu se lâcher un peu.

"Travaillez-vous dans la robotique ? Avec une main telle que la votre, je pense que ce serait le meilleur choix du jeune homme fraichement diplôme, béatement pantois devant les portes de la vie ... Mais je me trompe, peut-être ?"

En voila un bien curieux personnage, avec des expression bien curieuse. Il n'était pas en train de lire un livre, mais il avait un peu l'impression d'en écouter un parler. Franchement, il fallait qu'il aille consulter. Mais il doutait qu'il existe des psy qui traite les mutants. Il devait plus surement les dénoncer à la police. Peut être que certain psy était mutant ? Il faudrait qu'il se renseigne, mais au prêt de qui ? Il existait surement des gens capable de le faire, mais il ne les connaissait pas. Et il n'allait quand même pas poser la question à ce pauvre touriste.

"Dans la robotique.. Pas exactement. Je travail.. Ou plutôt je travaillait dans la recherche en bio ingénérie. Je fabriquait des prothèse comme celle ci. Et d'autre chose plus utile. J'en contribué à un certain nombre d'avancée... Qui n'ont pas aboutie aussi bien que je le pensais. Je faisait aussi un certain nombre de recherche. Mais je les ait quitté. Je vais bientôt ouvrir un magasin.. Mais pourquoi es ce que je vous raconte tout ça ? Vous n'en avez surement rien à faire ?"

Mark venait de se rendre compte que s'il continuait sur ce terrain la, dans moins d'une heure il aurait déballé toute sa vie. Il fallait qu'il s'arrange pour changer de sujet. Le premier qui lui vint à l'esprit n'était surement pas le meilleur.

"Quel est exactement votre pouvoir ... Je veut dire, vous avez évité les balles, et projeté ce gars sans le toucher. Vous êtes télékinésiste ? Vous passez à travers la matière ??"



Aille. Il venait de trouver un sujet encore pire que le précédent. Si quelqu'un les entendait, ils étaient mal. Et mark n'était pas en état de courir. Il avait déjà du mal à avancer cette fichue jambe devant son autre fichu jambe, alors courir était exclus. Mais il ne devait pas y avoir trop de monde à cette heure de la nuit. Au pire il avait encore une ou deux surprise dans son sac. Mais il préférait ne pas abbatre ses atouts.
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MessageSujet: Re: Une rue, la nuit...[fini]   Une rue, la nuit...[fini] Icon_minitimeLun 25 Aoû 2008 - 16:52

"Dans la robotique.. Pas exactement. Je travail.. Ou plutôt je travaillait dans la recherche en bio ingénérie. Je fabriquait des prothèse comme celle ci. Et d'autre chose plus utile. J'en contribué à un certain nombre d'avancée... Qui n'ont pas aboutie aussi bien que je le pensais. Je faisait aussi un certain nombre de recherche. Mais je les ait quitté. Je vais bientôt ouvrir un magasin.. Mais pourquoi es ce que je vous raconte tout ça ? Vous n'en avez surement rien à faire ?"

Sven demeura impassible, mais il riait intérieurement. En effet, il n'avait aucune raison de s'attacher au récit du jeune homme, qu'il aurait écouté comme on lit un livre sur le quai d'une gare : rapidement, pour l'oublier une fois tournée la dernière page. Combien de récits de vie avait-il lus, entendus, vus tout au long de ces longues années passées à errer parmi les humains, flocon de neige éternel perdu dans la tempête imperturbable de l'existence ? Probablement des dizaines, des centaines, des milliers ! Mais il n'en avait oublié aucun. Sven n'était pas un de ces frivoles citadins avides de plaisirs sans cesse renouvelés. Il avait tout conservé de son siècle d'origine, au tournant du Moyen-Âge, siècle précurseur d'une Renaissance luxuriante, siècle de mémoire et de conservation, siècle d'essor de l'intelligence et des consciences enfin tournées vers l'avenir, enfin tournées vers le prochain. Ainsi, Sven n'oublierait pas le récit du faux policier, fût-il bénin et lacunaire. Mark Snov ne méritait pas plus qu'un autre sa place dans la mémoire de Sven. A ce titre, le jeune danois allait prendre un plaisir certain à lui réserver une place de choix.


"Quel est exactement votre pouvoir ... Je veut dire, vous avez évité les balles, et projeté ce gars sans le toucher. Vous êtes télékinésiste ? Vous passez à travers la matière ??"

Sven attendait avec une impatience amusée cette question ... pour le moins fatidique ! Combien de fois avait-il dû y répondre, depuis son arrivée à New-York ? Au moins deux fois, comme s'il s'agissait d'un test d'entrée indispensable à son intégration dans le monde nord-américain. Il y avait tant de choses plus intéressantes, tant de sujets plus essentiels. Il eût été comique, sans exagérer, que Sven commençât un discours sur l'inanité d'une telle question, sur la distance à mettre nécessairement entre une personne et ses capacités, et sur la facilité stupide qui poussait tout le monde à donner dans la métonymie humaine à qui mieux mieux ... Mais Sven avait l'intime conviction que Mark n'était pas du genre à voir les capacités mutantes comme des éléments déterminants de la personne qui les possèdaient. Du reste, Sven avait également l'impression que son compagnon de marche n'était pas de ceux qui se vantaient de leur nature à qui voulait bien l'entendre. Etait-il, comme Sven, de ces mutants discrets qui préféraient dissimuler à la face du monde ce que les aléas de la génétique avaient fait d'eux ?

"C'est un peu plus ... compliqué, mais en tant que scientifique, je pense que vous pourrez comprendre, ajouta-t-il avec un sourire entendu. Mon métabolisme s'apparente à et se comporte comme se comporte la lumière ... Je n'entre pas dans les détails, naturellement. Sachez simplement que je peux générer de la lumière, traverser les surfaces translucides, et devenir intangible pour les objets qui ne me couvriraient pas totalement. Je ne suis pas télékinésiste, toutefois ! Tout à l'heure, je me suis jeté contre notre agresseur ... à la vitesse de la lumière. Enfin, presque, j'ai ralenti un peu avant ... pour ne pas trébucher !"

Sven repensa alors à la plaisanterie de Mark sur son âge. En effet, il aurait pu évoquer également les conséquences de la nature lumineuse de son métabolisme sur son vieillissement et lui révéler sans préavis son âge ... Mais il songea qu'il serait très impoli d'imposer un tel choc à une personne qui semblait déjà préoccupée par des soucis bien plus importants. Par amusement, il daigna tout de même jeter une boutade ironique dans l'arène, parce qu'il ne souhaitait pas mentir par défaut d'avoir dit toute la vérité.

"Comme vous le devinez, rien de bien méchant ... Quoique certains de mes anciens ennemis ont eu bien du mal à me nuire, grâce à ces quelques talents ..."
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Mark Snov
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MessageSujet: Re: Une rue, la nuit...[fini]   Une rue, la nuit...[fini] Icon_minitimeLun 25 Aoû 2008 - 20:00

Manifestement il n'avait rien fait de plus que d'aller exactement la ou l'attendait son interlocuteur. Soit celui ci était un maitre débatteur, un de ces type qui passaient leur vie à parler, à débattre, à agiter du vent dans tous les sens. Le mot correcte pour les définir était politicien, si les souvenir de Mark était bon. Ou alors c'était Mark qui n'était absolument pas doué en relation humaine. Sans trop savoir pourquoi, il préférait la première hypothèse, tout en sachant que c'était sans doute la seconde la bonne. Ba, c'était une preuve de plus.. Mais ce refrain commençait sérieusement à le lasser. Il était possible d'en avoir assez de soi même ? Sans doute, on avait pas inventé le suicide pour rien. L'autre solution lui paraissait nettement plus difficile, mais il avait toujours aimé la difficulté. Peut être qu'il était capable de changer. Pas pour redevenir le jeune soldat ingénu, ni pour endosser un de ces quelconque masque dont il s'était affublé durant sa vie, mais bien pour s'en façonner un autre, un masque qui le représentait tel qu'il était réellement . Il en serrait capable..ou pas. Mais ces pensée éparse n'avait pas grand chose à voir avec la conversation présente. Il se devait d'écouter, ne serais ce que par politesse. D'autant que c'était très intéressant.

"Passionnant... Et incroyable. C'est fou comme les pouvoirs mutants peuvent être varié et et dote les personne de capacités étranges et incroyable... mais contrairement à ce qu'en pense certain, elle ne nous définisse pas..je pense même que c'est nous qui les définissons. "

Puis il se livra à un petit exercice mental. En quelques instant il se rappela ce qu'il avait vu dans un magazine d'astronomie. L'étoile la plus proche du soleil était Proxima Centauri... et elle se trouvait à prêt de 4,3 année lumière...

"Je suppose que vous ne respirez pas dans le vide ? Ça aurait fait de vous un homme recherché par la nasa ! "

Il eut un nouveau reniflement ironique. C'était bien tout le paradoxe d'avoir des pouvoirs... Soit on en devenait dépendant, et on était entièrement définit par eu, soit on les refusait, et on refusait une par de soi. Dure de trouver un juste milieu. Peut être que c'était impossible. Mais c'était un des défi qu'il avait envie de relever. Peut être avait il bien fait de venir ici, tout compte fit. Il se redécouvrait...Toujours aussi plein d'échec, mais ayant envie d'essayer à nouveau...Surement pour aller vers de nouveau échec, mais ça, c'était l'avenir.

"Comme vous le devinez, rien de bien méchant ... Quoique certains de mes anciens ennemis ont eu bien du mal à me nuire, grâce à ces quelques talents ..."

Ça, Mark voulait bien le croire. Pouvoir échapper à tout le monde et encaisser des tirs d'arme à feu à bout portant, ça limitait quand même les possibilités des ennemis. Restait le poison... Il avait vraiment une de ces vision de la vie. Mais enfin. Apparemment l'homme ne semblait pas plus intéressé que ça par ses propres pouvoirs. Donc, Mark ne voyait aucun intérêt à lui en parler. Par contre il avait vraiment envie de faire ce fichu test...

"Puis je vous demander quelque chose ? Je voudrais tester un appareil.. Enfin, si vous êtes d'accord..."

Franchement si quelqu'un lui avait poser une telle question, il se serait refuser la permission. Franchement, il fallait qu'il apprenne à discuter avec les gens. Tout le monde ne pouvait pas être pas être un collègue scientifique, ni un membre de sa famille. Il allait devoir apprendre. Car ça il n'avait jamais su. Peut être un des désavantage de grandir dans un camp militaire.
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MessageSujet: Re: Une rue, la nuit...[fini]   Une rue, la nuit...[fini] Icon_minitimeLun 25 Aoû 2008 - 20:27

"Passionnant... Et incroyable. C'est fou comme les pouvoirs mutants peuvent être varié et et dote les personne de capacités étranges et incroyable... mais contrairement à ce qu'en pensent certains, elle ne nous définisse pas..je pense même que c'est nous qui les définissons. "

*Vous ne croyez pas si bien dire ...* songez Sven avec une certaine satisfaction. Ainsi, le jeune danois avait vu juste. Mark Snov appartenait donc à cette catégorie d'êtres humains conscients et responsables qui savait que la périphérie n'existe qu'avec la surface. Quiconque s'arrête à la clôture se prive des délices qui parsèment le pré, en d'autres termes, en d'autres mots. Mais le faux policier était-il du genre à s'arrêter pour franchir la clôture, ou du genre à passer craintivement son chemin, préférant errer indéfiniment entre les différentes aires ? Sven était convaincu d'une chose, et il n'avait nul besoin de raisonnement plus complexe qu'une simple conviction : brusquer le jeune homme en l'assaillant de questions n'était pas une bonne idée. Sincère, il y répondrait mais se sentirait mal à l'aise. Menteur, il donnerait des réponses alambiquées qui éloigneraient suffisamment le jeune musicien de la vérité pour le dégoûter d'un nouveau voyage vers les eaux claires de la réalité.

"Je suppose que vous ne respirez pas dans le vide ? Ça aurait fait de vous un homme recherché par la nasa ! "

Curieusement, Sven haussa les sourcils. Non de surprise, non d'étonnement, non de mépris, mais d'une curiosité ravivée. Il n'avait jamais songé à voyager dans l'espace. Etait-ce seulement possible ? Il en doutait. Les généticiens qui avaient eu la chance de l'étudier avaient été formels et catégoriques : le métabolisme de Sven était une sorte de mariage de la lumière et de l'être humain. Un être humain ne pouvait vivre dans le vide ... il ne le pouvait. De plus, le vide sidéral était ... vide d'oxygène. Comment eût-il pu respirer, dans de telles conditions ? Mais Mark avait raison. S'il avait possédé une telle qualité, nul doute que les gouvernements auraient cherché à mettre la main sur lui ... à condition que ceux-ci eussent vent de son existence. Or si le jeune danois avait cultivé une précieuse chose au cour de ses siècles d'existence terrestre, c'était bien l'anonymat à l'égard des formations politiques, si nombreuses, qu'il avait confronté.

"Puis je vous demander quelque chose ? Je voudrais tester un appareil.. Enfin, si vous êtes d'accord..."

Sven darda son vis à vis d'un regard amusé, plissant légèrement les lèvres à la manière d'un enfant avide de voir quel nouveau tour le prestidigitateur va exhiber pour amuser son public transi d'admiration. Il se prêtait volontier aux expériences en tout genre, expériences que Sven multipliaient souvent pour échapper à l'ennui qui guette tous les voyageurs immortels.

"Vous avez beaucoup de sagesse ... pour un scientifique. Ce cher William Shakespeare n'avait-il pas lui-même quelque mot d'esprit taquin pour vos confrères ? Sans doute le vieux brigand savait-il qu'un jour viendrait où les savants comprendraient les implications de leurs prédispositions, de leur génie .I. De quel appareil s'agit-il ? Une de vos merveilles, je suppose ? Je vous en prie, faîtes ce test, et si je puis vous aider d'une façon ou d'une autre ... dîtes-le !"

Comme toujours, sa voix était colorée d'un fort accent danois.
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Mark Snov
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MessageSujet: Re: Une rue, la nuit...[fini]   Une rue, la nuit...[fini] Icon_minitimeMar 26 Aoû 2008 - 10:03

Son vis à vis semblait priser le silence plus que la parole. A chaque fois comme Mark avait parler, le jeune touriste, Sven puisque tel était son nom, n'avait pas essayé de rebondir, non plus qu'il avait tenté de poser des questions. Décidément, plus il passait de temps avec cet homme, plus il le trouvait, comment dire ? Décalé ? Pas à sa place ? Il avait la même impression que de voir une œuvre d'art moderne au milieu d'œuvres de la renaissance... Ou plutôt l'inverse, après réflexion. Mais la encore, ce n'était pas ses affaires, et il se devait de faire preuve de discrétion. Du moins, le pensait il. S'afficher, il n'avait jamais apprécié. Il préférait être un fantôme, ou plutôt une banshie (vu qu'il portait malheur) qui traversait le vie, plutôt que d'être le point focal de tous les regards. Ba, le revoilà repartit dans des médiations métaphysique à deux sous. Il fallait vraiment qu'il arrête ça. S'il continuait dans cette voie, il serrait encore en train de réfléchir quand un camion arriverait pour l'écraser. En tout cas, sa boutade sur le voyage dans l'espace avait eu d'avantage l'air de faire réfléchir le jeune Sven, plus qu'autre chose. Il n'avait vraiment pas de sens de l'humour. Voila un truc qu'il allait aussi devoir travailler. Enfin, s'il se décidait à vivre en société, ce qu'il faudrait bien, à un moment ou à un autre. Par contre, sa proposition semblait rencontrer un succès plus franc. Le jeune homme semblait à la fois intrigué et amusé par la proposition. On aurait dit un enfant qui découvrait un jolie paquet le soir de noël.

"Vous avez beaucoup de sagesse ... pour un scientifique. Ce cher William Shakespeare n'avait-il pas lui-même quelque mot d'esprit taquin pour vos confrères ? Sans doute le vieux brigand savait-il qu'un jour viendrait où les savants comprendraient les implications de leurs prédispositions, de leur génie .I. De quel appareil s'agit-il ? Une de vos merveilles, je suppose ? Je vous en prie, faîtes ce test, et si je puis vous aider d'une façon ou d'une autre ... dîtes-le !"


Ba, vu comment il parle, on à l'impression qu'il l'a rencontré, Shakespeare. Ce qui est bien entendu totalement impossible. Nan, disons plutôt que c'était très improbable. Enfin, si ce type avait eu le don de vivre très longtemps, il le lui aurait surement dis quand ils avaient abordé la question des pouvoirs. Quoi que, pas forcément. Bon, il fallait qu'il se reconcentre : il avait fait une proposition, qui contre toute attente avait été acceptée, il ne fallait pas qu'il déçoive son public, même s'il ne s'agissait que d'une unique personne. Il parvint, clopin, clopan, à se coller contre le mur. Il posa sa canne contre celui ci, puis fit glisser son sac à dos de ses épaules. Il le prit dans ses bras comme un bébé, et commença à fouiller dedans. Alors, ça c'était un tuyau, ça c'était une pièce de moteur, ça c'était un électrode ? Qu'es ce que ça fichait la ? Dire qu'il avait perdu une heure à le chercher, la veille. A le voila. Il sortit un appareil à l'air étrange. Il s'agissait d'un sorte de cylindre assez peu épais, avec une DEL en son centre. SUr le pourtour était attaché un grand nombre de filament presque translucide, qui pour le moment pendouillait tristement. Il pressa sans attendre le bouton qui enclenchait normalement la mise en route de l'appareil... Normalement, il allait clignoter, jusqu'à ce que son doit entre en contact avec un des filament. Ensuite... Et bien si ce type était comme la voisine, l'appareil se remettrait à clignoter. Du bout d'un de ses doigts mécanique, mark actionna le bouton, et les filaments se mirent à flotter, et après un contact du bout de sa main droites, il cessèrent immédiatement de tourbillonner, et retombèrent lamentablement... Après quelques instant sans qu'il ne se passe rien, Mark tenta de rapprocher l'appareil de Sven, en le tendant à bout de bras... Rien. Bon alors, soit il c'était trompé sur tout la ligne, soit il y avait une panne quelconque. Pour un raison quelconque, Mark était convaincu que la deuxième hypothèse était la bonne. Il se concentra alors sur l'appareil, le tournant et le retournant, ouvrant même la petite trappe qui permettait de réparer:

"Zut ! C'est trop bête ! Il y a une soudure qui a lâchée ! Un instant, je répare ça..."

D'un impulsion mentale il activa la focntion fer à souder de sa prothèse. Quelques instants plus tard, les filaments recommençaient à batifoler, mais différemment, ils semblaient tous être attiré par la présence de Sven... Ça fonctionnait ! Il avait réussit, voila une preuve qu'il pouvait faire quelque chose d'utile. Enfin, ça aurait quand même été mieux si ça avait fait ça du premier coup.

"Merci ! beaucoup ! Votre aide m'a été d'une grande utilité... C'est amusant, la réaction est un peu plus faible qu'avec moi, mais beaucoup plus qu'avec ma voisine... Je pensais qu'il y aurait une réaction plus importante qu'avec moi, c'est bizarre... Vous avez déjà rencontré d'autre mutants ? Il faudrait que je fasse le test avec eu aussi ! ...euh, si ça ne vous dérange pas bien sur..."

Il avait ajouté la dernière phrase comme après réflexion. Il était repartit dans un monde de chercheur, et n'avait pas supposer que l'autre avait surement d'autre chose plus importante à faire que d'écouter les délires d'un savant fou tout en restant au froid dans une pauvre ruelle mal éclairée. Il fallait vraiment qu'il se calme. il y avait surement des cachets, pour ça.
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MessageSujet: Re: Une rue, la nuit...[fini]   Une rue, la nuit...[fini] Icon_minitimeMar 26 Aoû 2008 - 13:14

Durant quelques instants, le jeune homme fouilla dans son sac à la recherche du précieux outil qu'il souhaitait tester. Très intéressé, Sven s'était approché pour mieux voir ce qui allait arriver. Etait-ce une machine dangereuse ? Une sorte de détecteur ? Un sondeur de vérité ? Toutes sortes d'idées allaient et venaient dans sa tête, véritable ballet spectral se déchaînant avec grâce et fébrilité. Il avait hâte de voir à l'épreuve les multiples talents de Mark Snov, personnage curieusement distingué. Maladroit, penaud et malchanceux, le faux policier mais vrai scientifique avait tout du jeune premier quelque peu malmené par une existence dépourvue de tranquillité. Sans plus d'ambage, Sven éprouvait pour lui une sorte de compassion latente, à peine murmurée.

C'est alors que Mark sortit le précieux et fameux appareil de son sac. Les yeux de Sven se posèrent avec une avidité non feinte sur l'étrange instrument cylindrique garni de multiples extensions translucides et flottant autour. Il le manipula quelques instants, mais quelque chose semblait ne pas fonctionner. Conscient qu'il était inutile de suggérer quoique ce soit, Sven prit le parti de garder le silence ... d'autant plus qu'il ignorait lui-même d'où pouvait bien provenir le problème en question.


"Zut ! C'est trop bête ! Il y a une soudure qui a lâchée ! Un instant, je répare ça..."

Naturellement, Sven le croyait sur parole. Le jeune danois, s'il avait eu le temps d'étudier de nombreux domaines de la Science au cours des derniers siècles, n'avait jamais vraiment pris le temps de s'enrichir de connaissances dans les vastes domaines de la robotique. Pourtant, son goût pour les choses de la science était indiscutable. N'avait-il pas entretenu une longue de vaste correspondance avec d'éminents scientifiques, tels Isaac Newton ou Louis Pasteur, Pierre Curie ou Albert Einstein ? Sven aimait la science, et sa nature scientifiquement exceptionnelle n'y était pas étrangère. Il s'était, parfois, soumis à des expériences orchestrées par quelques scientifiques farfelus rejetés par leurs confrères, mais digne d'une confiance inaliénable. Mark Snov était un mutant en plus d'être un scientifique passionné et zélé. Sven ne craignait rien de lui, et de toute façon, le jeune danois aurait pu fuir à n'importe quel instant.

"Merci ! beaucoup ! Votre aide m'a été d'une grande utilité... C'est amusant, la réaction est un peu plus faible qu'avec moi, mais beaucoup plus qu'avec ma voisine... Je pensais qu'il y aurait une réaction plus importante qu'avec moi, c'est bizarre... Vous avez déjà rencontré d'autre mutants ? Il faudrait que je fasse le test avec eu aussi ! ...euh, si ça ne vous dérange pas bien sur..."

Mark faisait preuve d'un enthousiasme débordant et tout à fait inapproprié, mais Sven était plus amusé qu'ennuyé par ce comportement enfantin. Il lui plaisait d'avoir servi de cobaye à une expérience qui, du moins il l'espérait, servirait à rassurer le jeune scientifique au sujet de la validité de son "art" et de sa propre vision de lui-même.

"J'ai déjà rencontré d'autres mutants, en effet. J'ai même eu le privilège immense d'oeuvrer en secret pour le bien des mutants orphelins ou lésés par l'existence, au Danemark. Je sais à quel point l'on se sent seul, désemparé et incapable de quoique ce soit, quand on est abandonné par la vie ou ..."

Sven s'interrompit. Une ride fugace zébra son front avant de disparaître au creux de ses tempes claires. Il aurait souhaité finir sa phrase, mais l'idée d'évoquer une expérience qu'il avait lui-même vécue il y avait des années de cela ne lui plaisait guère. En effet, il n'y a peut-être rien de pire, pour un enfant innocent et ignorant des tourbillons de la vie, que d'être abandonné par ses propres parents. Sven avait eu la chance d'être recueilli, aimé et aidé par les moines les plus généreux de la Terre, mais tous les autres "orphelins" avaient-ils eu cette même chance ? Combien d'enfants, aujourd'hui encore, attendaient le retour de ces parents qui, pour une raison ou une autre, les laissèrent un soir sur le bord de la route, seuls et désarmés face à l'univers s'obscurcissant des ténèbres de la nuit silencieuse ? Trop nombreux, ils étaient trop nombreux. Un sourire jaillit sur le visage momentanément tourmenté de Sven. Mark avait-il perçu le trouble dans lequel le jeune danois s'était lui-même plongé ? Peut-être. Sven savait qu'il était idiot et peu prudent de se laisser aller à la douloureuse nostalgie en présence d'un parfait inconnu, aussi poursuivit-il sans plus attendre. Mais d'une voix moins assurée, plus sombre.


"J'ai rencontré plusieurs mutants, à New-York, depuis mon arrivée. D'ailleurs, comme vous le voyez, j'arrive tout juste !"

Tout en parlant, il désignait sa valise, qu'il tenait toujours aussi fermement.
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Mark Snov
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MessageSujet: Re: Une rue, la nuit...[fini]   Une rue, la nuit...[fini] Icon_minitimeMar 26 Aoû 2008 - 16:16

Franchement, ce mystère l'intriguait : comment se faisait il que l'appareil réagissait avec plus ou moins de puissance ? Peut être que ça dépendait du fait qu'une personne utilise ou pas ses pouvoirs. Ou alors il existait plusieurs niveau de puissance parmi les mutants. Ce qui serrait également assez logique, vu qu'une personne possédant la capacité de contrôler le temps était quand même plus efficace qu'un type ayant trois tête, par exemple. Il faudrait qu'il valide cette théorie. Mais pour se faire, il faudrait mesurer avec une plus grand précision. L'appareil mesurait les champs électrique que le cerveau émettait. Pour une raison quelconque, le cerveau mutant semblait émettre un champ électrique différent. Le principe de l'appareil était donc de les détecté. Mais en raison même de sa nature électrique, le champ ne pouvait être détecté que sur une très courte distance : moins de deux mètre, pour être précis. Donc, ce champ devait aussi varier en fonction de la nature de la mutation, ou de sa puissance. Ce qui voulait dire qu'il s'agissait en fait d'une empreinte aussi fiable qu'une empreinte digitale. C'est à dire pas tant que ça. Il doutait de réussir à convaincre le jeune touriste de se soumettre à une analyse électro encéphalographique plus poussée. Ba, il aurait sans doute une autre occasion. Mark se reprit soudain. Il venait de retomber dans ce qui appelait "son état scientifique". Il ne se souciait plus des conséquences, seulement de la recherche, de trouver, sans penser à rien d'autre. Il ne faisait plus attention aux autre dans cet état. Pour être exact, il faisait encore moins attention aux autres que d'habitude. Il se raccrocha à se que son interlocuteur était en train de dire, conscient qu'il en avait loupé un bon morceau, et qu'il ne fallait pas qu'il rate aussi la fin.

"...d'œuvrer en secret pour le bien des mutants orphelins ou lésés par l'existence, au Danemark. Je sais à quel point l'on se sent seul, désemparé et incapable de quoique ce soit, quand on est abandonné par la vie ou ..."

Alors il en avait rencontrer. Plusieurs... Peut être même des dizaine. Et lui, en pauvre raté qu'il était, ile seul mutant qu'il avait rencontré en dehors de son pays natal. Il faut dire que dans son pays d'origine, il n'avait pas trop le choix, tous les mutants étant rassemblé dans des camps, ne pas en croisé aurait semblé bizarre. Mais il n'était en mesure de se réjouir de se fait, à l'époque, il était un peur trop occupé à survivre à des conditions extrême et à un entrainement intensif. Des broutille quoi. Il aurait du faire plus attention. Il faudrait qu'il trouve un moyen de se rapprocher un peu de la communauté mutante, histoire de pouvoirs améliorer sa machine. Puis mark décida que le risque n'en valait pas la peine. Si la vie le mettait en relation avec des mutantz, il en profiterait... Mais sinon, il se contenterais de gérer sa vie, qui était bien assez compliqué comme ça, sans en plus devoir en rajouté. Côtoyer des mutants déclaré ne lui paraissait pas être une bonne idée pour vivre vieux et avoir beaucoup d'enfant. Nan, tout compte fait... Pas d'enfants. Il se décida enfin à répondre à son interlocuteur :

"Je crois que je comprend un peu. Être séparé jeune de ses parents n'est déjà pas facile, ne pas les connaitre doit être terrible... Je vous sens très concerné, monsieur Jorgensen... ?"


Mouais, voila, c'était surement pas la question la plus habile du monde, mais au moins ça relançait la discutions. Mais il aurait peut être mieux valut qu'il se taise.. Après tout, c'était la vie de cet homme et pas la sienne. Il avait déjà assez de soucis comme ça. Et cet homme aussi probablement. Il ne devais quand même pas avoir le monopole du malheur... Ou peut être que si ? Mais même si c'était le cas, la décence voulait qu'il s'abstienne de pourrir la vie de cet homme, en lui racontant les malheur de la sienne.

"J'ai rencontré plusieurs mutants, à New-York, depuis mon arrivée. D'ailleurs, comme vous le voyez, j'arrive tout juste !"

Ce qui était surement un moyen de lui rappeler qu'il n'allait pas rester la toute la nuit en sa compagnie, même si elle avait été la plus charmante du monde, ce qu'elle n'était pas. Bon, il n'y avait qu'une seul chose à faire dans es cas la. Le planter la. Euh, non, le raccompagné à sa hôtel. Même si la première solution aurait quand même été plus simple. Mais au moins, il pouvait ainsi faire de la marche, comme lui avait recommandé son docteur.

"Je peux peut être vous raccompagné jusqu'à votre hôtel, si vous voulez ?"

Avec un peu de chance il refuserait, et Mark n'aurait qu'une petite heure de marche pour rentrer chez lui. Ou alors, s'il avait vraiment de la chance, ça lui réduirait son temps de parcours, et il aurait de la compagnie. Mais il n'avait jamais de chance. Il fonctionnait comme un trèfle à quatre feuille en négatif. Sauf que lui, il ne tenait pas de la légende, ni de l'anecdote. Du moi, selon son avis propre.
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MessageSujet: Re: Une rue, la nuit...[fini]   Une rue, la nuit...[fini] Icon_minitimeMar 26 Aoû 2008 - 17:15

"Je crois que je comprend un peu. Être séparé jeune de ses parents n'est déjà pas facile, ne pas les connaitre doit être terrible... Je vous sens très concerné, monsieur Jorgensen... ?"

Sven n'avait pas réagi à cette question pour le moins indiscrète, pour des raisons qu'il désirait garder secrète. Mais il devinait avec une certaine lassitude que son vis à vis avait compris, ou du moins se doutait de quelque chose concernant la tragédie qui devait marquer à tout jamais l'enfance de Sven d'une trace indélébile, inoubliable. En guérirait-il jamais ? Probablement pas. Ces blessures ne sont pas comme les souillures terrestres qui viennent balafrer temporairement les corps évoluant dans le tumulte de la vie. Celles-ci se pansent, se soignent, se referment, s'éteignent dans la nuit du souvenir fuyant. Mais celles-là, les blessures de l'âme, se soignent mais ne se referment pas, se pansent mais jamais ne s'éteignent, car il n'y a pas un jour où le soleil n'y jette sa lumière tel un doigt accusateur sur un forfait odieux. Un temps, les substituts peuvent suffire à apaiser la douleur. La foi, l'ambition, le travail, l'art, les paradis artificiels ... toutes ces inventions humaines sont autant de murs invisibles que l'homme blessé dresse autour de lui pour se protéger des blessures de son âme ... sans se douter qu'ainsi murmurant, il s'emmure à tout jamais.

"Je peux peut être vous raccompagné jusqu'à votre hôtel, si vous voulez ?"

Un sourcil dressé signalait à son vis à vis qu'il n'était pas d'accord.

"Monsieur, je préfèrerais largement vous accompagner jusqu'au votre ... ou jusqu'à vos appartements, si vous êtes un résident de cette belle cité. Ce n'est pas que je crains de vous voir me suivre à travers New-York - il eut un rire courtois mais contenu - mais il est tard, et vous m'avez l'air fatigué. Je préfèrerai largement vous raccompagner le premier. Ainsi, j'aurais tout le loisir d'en apprendre davantage sur votre "science", et peut-être même d'être le témoin de ses évolutions dans un futur proche ? Avec votre permission, naturellement, et s'il ne s'agit pas là d'un ... comment dit-on, déjà ? un "secret défense ?""

Le ton de Sven, s'il versait dans la plaisanterie de convenance, était ferme et signifiait clairement qu'il n'abandonnerait pas le faux policier dans les rues sombres et dangereuses de New-York. Bien sûr, il ne doutait pas pour la sécurité de Mark, qu'il jugeait tout à fait apte à se défendre lui-même contre d'éventuels dangers. Mais il préférait rester quelques temps encore avec lui, pour être bien sûr qu'aucun ennui ne vînt troubler davantage une soirée déjà bien agitée. Sven ne voulait pas que Mark eût l'impression d'être sous-estimé ou considéré comme incapable de se débrouiller seul. C'est pourquoi il avait préféré être clair et sincère : le jeune savant avait éveillé sa curiosité, et à moins qu'il ne le congédiât clairement, purement et simplement, le jeune danois chercherait à en apprendre toujours plus jusqu'à avoir épuisé la source florissante qu'il venait de découvrir.

"Puis-je me permettre une question quelque peu ... indiscrète ?"

Sven posait rarement des questions inappropriées, préférant largement deviner les réponses plutôt que de les quémander. Mais il savait également comment mener une conversation, et comment tirer profit de toutes les situations, y compris sans léser l'interlocuteur. C'est ainsi que poser une question s'avérait nécessaire : il ne devait pas effrayer Mark Snov en jouant le rôle de celui qui devine tout et qui peut tout comprendre. En posant cette question, Sven espérait que les éventuels soupçons de Mark à son égard seraient diminués, voire dissipés. Toutefois, il savait qu'il ne pourrait pas inspirer pleine confiance immédiatement. Lui-même se méfiait quelque peu de Mark. Il ne le considérait pas comme un ennemi potentiel, comme un danger à surveiller. Mais plutôt comme un individu intéressant par bien des aspects, mais également imprévisible et donc difficile à manoeuvrer. Un sourire déforma les lèvres roses du jeune danois. Quand donc allait-il cesser de tout calculer ?

Mais avant que Mark eut le temps de répondre, un cri attira l'attention des deux promeneurs dans une ruelle adjacente et totalement recouverte par un manteau de ténèbres.
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MessageSujet: Re: Une rue, la nuit...[fini]   Une rue, la nuit...[fini] Icon_minitimeMer 27 Aoû 2008 - 9:05

Bon... et bien.. Le jeune homme avait esquivé sa question. On allait pas en faire un drame en cinq actes, non ? D'ailleurs, à bien y regarder, il aurait surement fait pareil. Il se mêlait de ce qui ne le regardait pas,. Et même, il était en quelque sort en train de rompre sa promesse : il ne devait pas s'attacher, à qui que ce fut, pour éviter qu'il n'arrive malheur à celui ou celle à qui il s'attacherait. Il ne devait pas se permettre ce genre de sentiment. Même s'il trouvait finalement que ce jeune étranger était sympathique, ce n'était pas une raison. il n'avait pas formulé cette promesse sans avoir de très bons motifs. Et aussi des exemples. Il se devait donc de respecter ses deux engagement. Mark jeta un coup d'œil à la dérobé, vers Sven. Celui ci semblait aussi perdu dans ses pensées, ou dans ses souvenir, allez savoir, que lui même. Il était difficile de déterminé l'émotion qui dominait, entre la tristesse, nostalgie, et peut être même regret. Quoi de mieux qu'un mélancolique pour juger un autre mélancolique ? Peut être que cet homme n'avait pas un travail qui lui permettait de se forger un bouclier protecteur contre les agressions du monde... Bouclier que Mark avait perdu, le laissant impuissant face aux menace que le monde pouvait lui opposer...Puis Sven reprit la parole. Mark écouta avec attention : c'était sur la réponse de cet homme qu'allait se jouer son temps de marche :



"Monsieur, je préfèrerais largement vous accompagner jusqu'au votre ... ou jusqu'à vos appartements, si vous êtes un résident de cette belle cité. Ce n'est pas que je crains de vous voir me suivre à travers New-York - il eut un rire courtois mais contenu - mais il est tard, et vous m'avez l'air fatigué. Je préfèrerai largement vous raccompagner le premier. Ainsi, j'aurais tout le loisir d'en apprendre davantage sur votre "science", et peut-être même d'être le témoin de ses évolutions dans un futur proche ? Avec votre permission, naturellement, et s'il ne s'agit pas là d'un ... comment dit-on, déjà ? un "secret défense ?""

Ça c'était une bonne nouvelle. Voir même une très bonne. A deux, il y avait peut de chance d'avoir des ennuis, et il pourrait avoir quelqu'un avec qui discuter de ses projets. Quelqu'un qui ne serrait pas un pilier de bar qui hocherait la tête, dans l'espoir que ça lui valent un nouveau verre de Whisky. Ce que ça lui valait effectivement, mais c'est une autre histoire. Bien sur l'homme avait peut être ses raisons propres de ne pas vouloir se faire ramener, la plus rassurante étant qu'il ne vouait pas qu'on sache ou il était descendu, la moins rassurante étant qu'il avait l'intention de profiter du trajet pour le voler. Mais Mark avait décidé que cette dernière hypothèse était des plus improbable : une personne avec des dons aussi puissant ne se serait pas embarrassé de subtilités...A moins bien sur qu'il n'aime jouer au chat et à la souris avec ses proies. Mark sentait bien que s'il continuait dans cette voie la, il n'arriverait jamais nul part. Il prit donc la parole, essayant d'avoir lui aussi un ton enjouée :

"Je dois dire que vous me retirez une sacrée épine du pied. Je ne suis pas encore capable de tenir de trop longue marche. Je vous suis donc extrêmement gré. J'ai un certain nombre de projets... Mais je les ai un peu tous mis entre parenthèse, afin de pouvoir m'occuper au mieux de mon nouveau magasin. Je suppose que vous n'avez pas besoin d'aucun type de technologie ? Et ce que je fais n'est pas secret défense, au contraire, même."


Ça ne coutait rien de demander. Pour être honnête, il fallait bien qu'il puisse se nourrir, et les bonnes intention, c'était comme l'amour et l'eau fraiche, on pouvait s'en nourrir, mais pas longtemps. Par contre, un peu d'argent ça permettait d'avoir une nourriture un peu plus substantiel. Mais ça ne durait pas longtemps non plus, il fallait bien l'avouer. Mais s'il économisait suffisamment, peut être qu'il pourrait avoir une vie décente pour ses vieux jours. Non mais, écoutez le... Ça faisait vraiment ambition petit bourgeois.. Il ne se satisferait jamais de quelque chose d'aussi simple. Mais alors de quoi se satisferait il ?

"Puis-je me permettre une question quelque peu ... indiscrète ?"

Ça voulait dire quoi ça ? Il voulait lui demander son age ? Son adresse ? Le nom du chiwawa de sa belle mère ? Ba, tout compte fait, sauf s'il s'agissait de son code de carte bancaire, il n'avait pas grand chose à caché. Ça ne lui coutait donc pas grand chose de répondre par l'affirmative...au pire il prétexterait un claquage de la langue pour ne pas répondre. Et mais c'était de l'humour, ça ?? Il faillait qu'il se surveille de prêt, il était en train de se surprendre lui même. Bientôt il allait se balader déguisé en clown. :

"Oui, je n'y..."

Avant qu'il n'ait eu le temps de finir de répondre, un cri retentit dans la nuit. Pour ce qu'il en savais, il aurait pus provenir de n'importe ou... Non, il provenait d'une ruelle adjacente. Bien sur, ils auraient pus passé leur chemin, ce qu'aurait fait les trois quart des New-yorkais. Bien sur, ils auraient pus appelé la police, comme l'aurais fait un quart des New-yorkais. Mais Mark ne pouvait pas laisser quelqu'un souffrir comme il avait lui même souffert. Il se devait d'y aller. Il rangea d'un geste brusque son appareil dans son sac, plaça se dernier sur ses épaules, et partit aussi vite que le lui permettait ses jambes, dans la direction du cri. Conscient que dans son état il arriverait trop tard, et se maudissant pour ça. Il ne jeta même pas un regard en direction du touriste, conscient que personne n'irait se jeter comme il le faisait dans la gueule du loup.

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MessageSujet: Re: Une rue, la nuit...[fini]   Une rue, la nuit...[fini] Icon_minitimeJeu 28 Aoû 2008 - 7:32

"Je dois dire que vous me retirez une sacrée épine du pied. Je ne suis pas encore capable de tenir de trop longue marche. Je vous suis donc extrêmement gré. J'ai un certain nombre de projets... Mais je les ai un peu tous mis entre parenthèse, afin de pouvoir m'occuper au mieux de mon nouveau magasin. Je suppose que vous n'avez pas besoin d'aucun type de technologie ? Et ce que je fais n'est pas secret défense, au contraire, même."

Cette proposition naïvement mal dissimulée fit sourire le jeune danois. Mark Snov ne devait pas avoir beaucoup d'expérience ni de pratique des relations humaines. Sans doute avait-il bien fait de choisir les sciences. Il n'aurait jamais eu le tact nécessaire pour la politique, l'hypocrisie indispensable pour la diplomatie, et la patience souveraine pour l'oeuvre sociale. Sven, toutefois, ne se sentait guère offensé par une question aussi déplacée et terre-à-terre. Le jeune scientifique avait-il besoin d'argent pour esquiver les douloureuses fins de mois de vache maigre ? Probablement. Le consumérisme ambiant était impitoyable, et curieusement, plus l'on était scolairement qualifié, plus les difficultés devenaient nombreuses. Bien sûr, il existait de richissimes scientifiques bien à l'abri du besoin dans leur prestigieux laboratoire. Mais il existait également nombre de scientifiques hautement qualifiés qui survivaient péniblement, rompus et tristes au fond de leur laboratoire de misère. Etait-ce un vieux hangar, véritable nid de tétanos ? Etait-ce un grenier miteux où cohabitaient blattes et rats ? De telles injustices irritaient Sven. C'est donc tout naturellement et sans le moindre ambage qu'il répondit franchement et avec une certaine excitation :

"Pour tout vous dire, je suis très intéressé. J'ai toujours été, depuis ma rencontre avec Johannes Kepler, fasciné par les innovations techniques et technologiques, et ..."

Mais il s'interrompit. Il en avait trop dit. Avec un peu de chance, Mark Snov ignorait tout du prestigieux astronome allemand qui avait confirmé les théories héliocentriques du système solaire de Nicolas Copernic. Mais vu qu'il avait face à lui un homme de science, ces chances étaient minimes. Il reprit donc la parole très rapidement, espèrant que cela chasserait tout soupçon de l'esprit de Mark.

"... et pour tout vous dire, il m'est souvent arrivé de donner dans le mécénat. Si vos projets me semblent particulièrement intéressants et captivants, nous pourrions même parvenir à un accord. Maintenant ... Puis-je me permettre une question quelque peu ... indiscrète ?"

"Oui, je n'y..."

En entendant le cri qui provenait d'une sombre et proche ruelle, Mark s'était élancé. Il ignorait sans doute que Sven s'élança à sa suite, le dépassant de quelques mètres. Il faisait trop sombre pour distinguer quoique ce soit, et Sven ne voyait plus son camarade derrière lui. Il avança de quelque pas et concentra toute sa réflexion sur l'intégralité de son corps. Quelques instants plus tard, il y eut un léger rayonnement lumineux qui envahit la ruelle. Puis, le rayonnement se dissipa, mais de l'intégralité du corps de Sven émanait une légère lueur, pas plus lumineuse que la flamme timide d'une vieille torche. Ce qu'il vit alors, face à lui dans la ruelle, lui retourna le coeur et il eut une moue dégoûtée.

Une créature anthropomorphe - était-elle humaine - était penchée sur le corps inerte d'une jeune femme d'environ la trentaine, qui portait un tailleur bleu clair et serrait fermement son sac à main de mauvais cuir entre ses bras immobiles. La créature anthropomorphe, surprise par la lumière, recula d'un pas et tourna son affreux visage vers les deux intrus. Elle avait des yeux luisant comme deux billes d'or, sa peau semblait couverte d'écailles épaisses comme la carapace d'une tortue, ses cheveux ressemblaient davantage à des épines huileuses, et ses doigts étaient garnis de griffes. Comble de l'anormalité, la créature était vêtue d'un jean délavé et d'une t-shirt déchiré. Sven devina qu'il s'agissait d'un mutant au physique particulièrement ingrat. Le mutant hideux s'exprima d'une voix curieusement normale, voire flûtée.


"Partez ... Vous n'avez rien à faire ici ..."

Sven s'arrêta net. Il ne voulait pas risquer de brusquer la créature, le mutant, qui pouvait violenter la jeune femme à tout moment. Ses yeux allaient de la créature, du mutant à sa victime. Que s'était-il donc passé ? S'agissait-il là d'un criminel de sang-froid, affreusement sans scrupule ? Sven n'en était pas convaincu. Au contraire, le mutant difforme semblait inquiet, peu sûr de lui. Un peu à la manière de celui qui s'apprête à faire une bêtise mais qui hésite.

"Que se passe-t-il ici, monsieur ?"

Sven ne mesurait pas toute l'idiotie de sa question. Il n'avait pas vraiment réfléchi, cherchant à gagner du temps pour comprendre ce qui arrivait. Il posa sa valise sur le sol et réfléchit un instant. Le mutant était-il ... un mâle ? Il n'aurait su le dire.


Dernière édition par Sven Jorgensen le Sam 30 Aoû 2008 - 8:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une rue, la nuit...[fini]   Une rue, la nuit...[fini] Icon_minitimeJeu 28 Aoû 2008 - 12:14

... Il n'avait rien réussit de mieux qu'a arracher un sourire au jeune danois. Pas de quoi en faire un fromage, et surtout, pas de quoi acheter un fromage. Comme il le disait souvent, surtout maintenant qu'il n'était plus un salarié mais son propre patron : les bons sentiments, c'est bien, mais un peu d'argent, c'est quand même mieux. La morale de celui qui a faim, en quelque sorte ... Mais il trouvait quand même terrible de voir que sa morale était aussi malléable dès que son estomac pesait dans la balance. Il se promit intérieurement de se montrer nettement plus ferme en ce qui concernait ses deux promesse clé. Il ne devrait jamais les enfreindre pour des raison aussi bassement matériel... D'ailleurs, il ne devrait jamais les enfreindre tout. Qu'il ait même pus songer à les enfreindre était quelque chose d'absurde. Bien sur il voulait avoir un peu de contact humain, mais il devait d'abord songer aux autres, à ceux qu'il mettrait ainsi en danger, s'il agissait comme ça. Dit comme ça, ça paraissait héroïque, digne d'un preux chevalier. Mais en réalité, c'était d'avantage pour se protéger lui même, pour éviter de recevoir d'autre blessures au cœur. De son point de vu il s'agissait d'avantage de lâcheté que d'autre chose. Peut être était il trop intelligent pour tenir un raisonnement idiot ? Ou peut être n'avait il tout bêtement pas la foi, ce qui lui aurait permis de croire, même s'il percevait clairement les failles de telles raisonnement. Mais il n'avait jamais rencontré la croyance... Quoi que la science elle même laissait une bonne place à la croyance. Mais bon. Soudain, le jeune Danois repris la parole :

"Pour tout vous dire, je suis très intéressé. J'ai toujours été, depuis ma rencontre avec Johannes Kepler, fasciné par les innovations techniques et technologiques, et pour tout vous dire, il m'est souvent arrivé de donner dans le mécénat. Si vos projets me semblent particulièrement intéressants et captivants, nous pourrions même parvenir à un accord. Maintenant ... Puis-je me permettre une question quelque peu ... indiscrète ?"

Keppler ? Il n'avait pas eu une subite illusion auditive ? il parlait bien de Keppler, celui des trois lois ? Mais, ce n'était pas un savant mort, ça ? Mais eu du.. 16e ? 17 e ? Nan, il ne devait pas pouvoir s'agir du même, c'était complètement impossible. A moins que le jeune homme, qui ne serait alors plus un jeune homme, mais un vieil homme, avec une apparence de jeune... Ce serait vraiment incroyable. Son histoire serait sans doutes un des témoignages les plus importantes de l'histoire de l'humanité et... Il se montait quand même sacrément la mayonnaise pour une histoire de homonyme. Rien qui n'était bien folichon. Ba, il pouvait toujours poser la question, il aurait juste l'air un peu bête, c'est tout... Il commença par répondre à la question, puis allait continué quand il fut interrompu par le cri. Il se précipita donc dans la direction de celui ci, aussi vite que faire ce peut quand on se remet de deux ans sans avoir marché,. Soudain, une lueur apparut devant lui. C'était quand même pratique de pouvoir allé à la vitesse de la lumière... Et aussi d'éclairer la scène. Quelques instants plus tard, après que les écho caractéristique d'une canne aient finit de se dissiper. Mark ne pouvait pas voir l'expression de Sven, car 'était u peu comme regarder une flamme directement, mais il se doutait que sa réaction devait être assez proche de la sienne : du dégout, un peu de peur, et beaucoup de surprise. Mark se demandait ce qui c'était passé :
1) Le mutant avait agréssé la jeune femme.
2) la jeune femme avait agressé le mutant
3) Autre
Son sac se mit à sonner légèrement. Comme s'il avait eu besoin d'aide pour deviner que tête d'épine était un mutant. Dans une autre situation, ça aurait été un plaisir de voir comment réagissait l'appareil, mais la, tout de suite. Ce type lui rappelait un des membres des tête d'os, les commando de la mort mutant, de son pays... Ex pays. Bon, il fallait se concentrer sur ce qu'il se passait. Sortir son arme ne ferrais rein d'autre que d'attirer le malheur sur la tête d'une autre personne. Qu'il ne la connaisse pas, ne rendait pas ça plus facile. Le jeune (ou peut être pas) Sven, prit la parole, après que le mutant leur ait dit de partir... Ce qui n'aurait peut être pas été une mauvaise idée, en d'autre circonstance...

"Nous pouvons vous aidez.. S'il vous plait ne faites rien que vous regretteriez..."

La première phrase, c'était un mensonge pur et dur. Mark ne voyait pas vraiment comme il pourrait apporte la moindre aide à cette créature. Par contre, la deuxième phrase était vrai. Si cette créature le désirais, Mark pouvait lui donner tout une liste d'exemple...
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MessageSujet: Re: Une rue, la nuit...[fini]   Une rue, la nuit...[fini] Icon_minitimeJeu 28 Aoû 2008 - 21:24

"Nous pouvons vous aidez.. S'il vous plait ne faites rien que vous regretteriez..."

Mais que pouvait-il faire ? Tuer la jeune femme inerte et s'enfuir ? Ce n'était guère une bonne idée, car il courait ainsi au devant de graves ennuis. S'enfuir ? C'était peut-être sa seule solution. Parlementer et partager son éventuel butin ? Peut-être la créature n'était-elle pas en état de réfléchir avec autant de précisions. Elle tremblait à la manière d'un roseau caressé par la brise matinale. Ses bras tenaient leur garde sur son torse, et ses yeux paraissaient froncés - la créature n'avait, semblait-il, aucun sourcil. Sven observa tout autour de lui. Aucune issue n'était possible sur aucun côté de la ruelle. Le mutant devait repartir d'où il était venu ou tenter un passage en force du côté de Mark et Sven. Une mauvaise idée, car il s'exposait à des représailles de la part d'individus supérieurs en nombre. Mais cette créature avait peut-être des capacités qui lui permettaient de fuir autrement ? Peut-être pouvait-elle voler ? Grimper ? Courir plus vite qu'un individu normal ? Sven allait prendre la parole, mais la créature ne le laissa pas prononcer un seul mot.

Elle s'accroupit à côté du corps sans vie de la jeune femme et saisit entre les énormes doigts crochus de sa main droite le cou blanc comme le nacre. Il serra légèrement et tourna ses gros yeux jaunâtres vers les deux empêcheurs de tourner en rond. Il émit un grognement furieux et s'exprima avec la même voix flûtée.


"Si vous faîtes quoique ce soit je ... je la tue ... "

Très rapidement et avec une agilité déconcertante, il se positionna à califourchon sur le corps de la jeune femme. Celle-ci semblait totalement perdu dans le pays des rêves et parfaitement indifférente à une situation qui, pourtant, la concernait de très près. N'était-elle pas, d'ailleurs, l'un des principaux personnages de ce petit drame urbain ? Sven tourna son regard vers Mark Snov. Le jeune scientifique, pétri d'un courage inhabituel chez un individu de son genre, semblait prêt à faire usage d'un de ses prodigieux appareils à tout moment. Mais Sven savait, et savait que Mark le savait aussi, qu'un simple somnifère ne suffirait pas à maîtriser le brigand dont la peau couverte de ce qui ressemblait à des écailles semblait plus résistante qu'une armure de qualité moyenne. Toutefois, le jeune danois n'était pas inquiet à ce sujet. Il savait que, comme tous les scientifiques dignes de ce nim, le jeune Mark avait plus d'un tour dans sa besace.

"Je voulais juste ... un peu d'argent ..."

La créature avait murmuré, ou plutôt maugréé tout en contemplant sa victime d'un air las. Sven fronça les sourcils. Est-ce ainsi que les mendiants américains se comportent ? En agressant les passants qui refusent de leur donner l'aumône ? Probablement pas. Mais que s'était-il donc passé ? A bien y réfléchir, vu sous cet angle, cela semblait évident. Sans doute le mutant avait-il accosté la jeune femme au détour de la ruelle pour lui demander de quoi se nourrir. Sans doute la jeune femme, prise de répulsion devant sa misérable apparence, avait-elle hurlé et chercher à fuir. Sans doute avait-il mal réagi à cette insulte involontaire. Et il en était là, face à celle qui allait devenir, peut-être, sa victime. Mais était-il du genre de ces psychopathes sans scrupule qui assassinent de sang-froid. Sven en doutait. Mais il restait sur ses gardes.

"Vous n'êtes pas obligés de faire ça."
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MessageSujet: Re: Une rue, la nuit...[fini]   Une rue, la nuit...[fini] Icon_minitimeLun 1 Sep 2008 - 9:15

Ce mutant était vraiment trop étrange. Il avait presque perdu tout contact avec l'apparence humaine. Il était, il n'y avait pas d'autre mots, monstrueux Et cette apparence même posait problème : comment était il arrivé la ? Logiquement, il n'aurait pas du faire plus d'un pas dehors sans déclencher une émeute. Même de nuit, il ne pouvait aller trop loin de chez lui. On était en plein New York, que Diable ! S'il y avait bien une ville éclairée au monde c'était celle ci. Après Los Angeles, peut être, mais quand même ! Ce type devait donc être tout prêt de chez lui... Ou alors il avait un moyen de se déplacer sans être vu, comme les égouts par exemple. Géniale, il venait de rencontrer sa première tortue Ninja. C'était bien le moment d'essayer de faire de l'humour ! Il lui fallait rester sur ses gardes, et surveillé cette créature. Il ne devait pas laisser arrivé à cette femme ce qui était arrivé à Marie. Elle avait peut être un mari, peut être même des enfants. Ils ne devaient pas souffrir comme lui avait souffert ! Il devait y avoir u moyen, n'importe lequel, pour que ça se termine bien...

"Si vous faites quoique ce soit je ... je la tue ... "


Bon, alors autant pour son idée d'aller chercher un quelconque gadget dans son sac, la femme serait more avant. Mais ce qu'il avait dit... On n'aurait pas dis que ce type ... ou cette femme, allé savoir, était convaincu. On aurait plus tôt dit que ces paroles cherchaient plus à le convaincre lui même qu'a les convaincre eux. Par contre, il c'était déplacé, et occupait maintenant une position stratégique. Bon... comment pouvais il faire pour atteindre son sac, sans que l'autre le remarque... Il y avait dans son sac une bombe spéciale, qui émettait un rayonnement particulier, qui attaquait le cerveau et plongeait dans une sorte de coma, pendant plusieurs heures, sauf si un stimulus particulier était appliqué. En théorie, Sven devait y être immunisé, vu que son pouvoir le transformait en lumière... Du moins, en théorie. Quand à lui même, il n'aurait aucun mal à détourner le regard, et a fermer les yeux. Ça devrait suffire... Normalement. Ce plan était décidément extrêmement mal conçut.

"Je voulais juste ... un peu d'argent ..."

Ca allait foiré, c'était sur. Mais il fallait qu'il fasse un essai, sinon il le regretterais toute sa vie. Ca le torturerait, il en souffriait comme il avait souffert des autres malheur qu'il avait eu. Mais ce n'était pas une raison pour devenir téméraire. Ça pourrait couter la vie aussi aisément à la jeune femme que s'il n'avait rien fait. Profitant que l'attention de la créature était tournée vers ce qu'elle disait, Mark pus dire quelque chose, dans un souffle :

"Je peut faire un truc, si vous détournez son attention"

Mark commença à reculer lentement, histoire de ne plus être autant éclairé par Sven. Il reculait pas à pas, sans faire de bruit, ce qui n'était pas une mince à faire quand on marchait à l'aide de béquille...Il était maintenant reculé d'un mètre, une mètre 05...10...15.. Il devait reculer. Mais pendant qu'il faisait ça, il n'arrêtait pas de penser en boucle à ce qui allait ce passer, s'il échouait de sa réaction face à un nouveau drame. Il ne fallait quand même pas oublier cette satanée malchance ! Il était sur que rien n'allait fonctionner, que son gadget allait tomber en panne, que la créature y serait immunisée... Ou peut être pire, que les réactions sur son cerveau serraient trop grande et qu'il aurait ainsi causé la mort de cette pauvre créature, qui n'avait certainement pas demandé à avoir un corps pareil. En même temps, qui se réjouirait d'avoir une telle tête? Personne. Du moins personne de relativement sain d'esprit...
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MessageSujet: Re: Une rue, la nuit...[fini]   Une rue, la nuit...[fini] Icon_minitimeLun 1 Sep 2008 - 9:59

"Je peux faire un truc, si vous détournez son attention"

Sven opina de la tête et reporta son attention vers l'affreux mutant. Peu importait ce qu'allait tenter Mark, Sven avait confiance en lui. Allait-il faire usage de l'un de ces multiples gadgets ? C'était presque sûr. Sven songea avec amusement qu'il venait peut-être de rencontrer, ce soir-là, la version mutante du héros de dessin animé Inspecteur Gadget, quoique Mark eût l'air nettement plus au courant que le policier maladroit et naïf. Il fallait se concentrer. Un meurtrier de sang froid est prévisible, mais un criminel hésitant ne l'est pas. Face à toutes les éventualités et au mystérieux plan de Mark, Sven songea qu'il fallait avant toute chose gagner du temps pour permettre à son compère de mettre en oeuvre ses talents. Sven avança d'un pas tout en gardant les mains bien en évidence. Il rayonnait toujours mais concentrer sa luminosité vers l'avant, dissimulant derrière lui le jeune scientifique qui reculait toujours.

"Nous pouvons vous aider, et pas seulement en vous donnant un peu d'argent."

Sven espérait que l'appât du gain ferait son effet. Mais l'argent était-il vraiment la solution pour cet homme, ce mutant à l'apparence si différente de la normale qu'il était certainement condamné à vivre loin des autres, loin de tout miroir ? Le jeune danois pouvait presque imaginer l'intérieur des quartiers privés de ce mutant ... tous ces miroirs brisés ... toutes ces photographies déchirées ... tout lien avec le monde extérieur détruit par la colère, la rancune et la rage. Ou le chagrin, peut-être ? Sven imaginait très bien le dépit et le désarroi quotidien de cette créature hideuse, prisonnière à jamais d'une apparence dont elle n'avait certainement pas voulue. Dans sa grande mansuétude, le Créateur fait preuve d'un humour des plus douteux ... Peut-être était-ce pour cela qu'avec l'âge, Sven avait perdu la foi.

L'affreux mutant se redressa, parfaitement prêt à se défendre mais soudainement intéressé. Ses yeux jaunâtres et luisants allaient du corps inerte de la jeune femme au mutant qui lui faisait face. Qui était cet homme à l'accent bizarre dont émanait un rayonnement lumineux ? Il parla, ou plutôt cracha ces paroles de sa voix flûtée et suraigue.


"Donnez moi votre fric et je me casse ..."

Sven dodelina de la tête. Il tira son portefeuille d'une poche intérieure de sa veste et en tira une liasse de billets. Le jeune danois étant quelqu'un de plutôt sécurisant, il ne se déplaçait jamais sans un peu de liquide sur lui ... traces historique d'une enfance misérable, sans doute. Il tendit devant lui bien en évidence la main qui tenait l'argent, et l'agita en direction de la bête humaine.

"Venez le prendre. Eloignez vous de la demoiselle , prenez l'argent, et partez si vous le désirez. Mais vous pouvez également le prendre et rester avec nous. Nous pouvons vous aider."

Sven détestait mentir, mais il excellait dans cet art intemporel. Il n'avait aucunement l'intention de jouer les nourrices pour mutants désoeuvrés, ni même les chaperons pour mutants en ballades. Mais il savait que cette proposition attirerait l'attention du mutant qui, de ce fait, ne prêterait pas attention au temps qui défilait, et qui donc laissait à Mark tout le loisir de mettre son plan à exécution. L'affreuse créature recula d'un pas puis se dirigea très lentement vers la main tendue. L'aurait-il saisie ? Sven s'interrogeait quand, tout à coup, Mark agit ...
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MessageSujet: Re: Une rue, la nuit...[fini]   Une rue, la nuit...[fini] Icon_minitimeMar 2 Sep 2008 - 11:51

Mark étais presque parvenu à reculer suffisamment pour que le mutant ne puisse plus le distinguer correctement. Il essayait de se fondre dans l'obscurité, comme il avait apprit lorsqu'il était jeune. Il avait du rater la leçon qui parlait de rester discret en se baladant en béquille. Surement un jour où il était malade, comme de bien entendu. Sauf qu'il n'avait jamais été malade, mais ça, ce n'était qu'un point de détails. Lentement, le plus discrètement possible, il bascula son sac de façon a pour fouiller dedans. Une chance, ce qu'il cherchait se trouvait au dessus du sac. Pas besoin de trop chercher et donc de faire trop de bruit. Il sortit tout doucement ledit objet, qui avait la taille d'une balle de tennis. Il était en plexiglas transparent, et laissait apparaitre un mécanisme complexe, même si dans l'obscurité qui environnait Mark, il était difficile de distinguer quoi que ce soit. D'autant plus que Sven avait modifié la façon dont il émettait son rayonnement.

"Nous pouvons vous aider, et pas seulement en vous donnant un peu d'argent."

Parfait, il l'attirait sur le terrain de la discutions, le plaçant dans une position ou il serait obligé de réfléchir, de se concentrer sur Sven. Par contre, l'usage du nous risquait de lui rappeler que Sven n'était pas apparut seul. Il fallait par conséquent qu'il se dépêche. Il entrepris de régler son appareil pour qu'il se déclenche moins d'une seconde près qu'il ai presser le bouton. Il fallait qu'il attende le bon moment... Et qu'il prie la première entité qui voudrait bien l'écouter de faire en sorte que ça fonctionne. Puis la créature exigea que Sven et lui remette leur argent. Et puis quoi encore ? Il avait déjà bien assez de mal à payer ses fins de mois, il n'allait pas en plus donner ce qu'il avait si durement acquis... Mais Sven répondit par l'affirmative, et la créature tendit la main. C'était le moment le plus propice ! La créature penserait surement qu'il jetait son porte feuille de loin, de peur de s'approcher. D'un mouvent fluide et assez peu ample, Mark projeta son appareil et détourna immédiatement les yeux. Il ferma ses paupière aussi fort qu'il le pus, mais vit quand même le flash aveuglant... Mais il n'eut aucune séquelle. Il rouvrit les yeux pour voir que la créature était tombée au sol. Une chance, son appareil avait fonctionner...et Sven était encore dbout. Donc tout allait bien:

"...Ça a fonctionné, super. Maintenant une nouvelle question se pose : on fait quoi de lui ? Si on le laisse la, il va se faire lyncher... Mais je ne vois pas vraiment quoi faire de lui... Quelle pitiée. Si seulement il existait un endroits ou les êtres comme lui pouvaient vivre en paix."


Mark doutait qu'un tel endroit puisse exister. Pourtant ça ne coutait rien de rêver. Ça avait l'ai d'être un rêve, un idéal, peut être ? En tout cas quelques chose d'honorable auquel consacré sa vie. Il aurait bien tenté de faire ça, s'il n'avait pas été sur que sa malchance légendaire aurait tout fait capoté. Et puis il aurait du se lier à des gens, et ça il avait promis qu'il ne le ferrais plus. Il ne voulait plus connaitre cette douleur, ni retomber dans son enfer personnel, peuplé de regret, de remords et de bouteilles d'alcool. Et ... il n'avait certainement pas le charisme nécessaire pour rassembler des mutants, ni pour se faire obéir d'eux. Il n'était rien d'autre qu'un type raté, une sorte de minable, en fait. Un nul incapable de protéger ce à quoi il tenait, ni même à poursuivre un rêve.
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MessageSujet: Re: Une rue, la nuit...[fini]   Une rue, la nuit...[fini] Icon_minitimeMar 2 Sep 2008 - 13:42

Alors que le mutant au visage affreux et au corps en parfaite harmonie avec sa laideur naturelle s'apprêtait à se saisir de l'argent offert gracieusement par un jeune danois qui commençait à se demander pourquoi il était venu jusqu'aux Etats-Unis, une sorte de petit sphère translucide fendit l'air derrière lui. Sven écarquilla les yeux, et la créature qui lui faisait face eut un mouvement de recul. Alors, un puissant rayonnement lumineux envahit chaque recoin de la ruelle, entourant Sven d'une aura de lumière qu'il jugea très agréable, quoique légèrement irritante au niveau des extrémités - il ne s'agissait pas uniquement des doigts ! Quand la lumière se dissipa, Sven éprouva une sensation curieuse, un peu comme s'il sortait d'un bain parfumé à la lavande. Secouant la tête pour reprendre pleinement ses esprits, ce qu'il vit ensuite lui arracha un petit sourire.

"...Ça a fonctionné, super. Maintenant une nouvelle question se pose : on fait quoi de lui ? Si on le laisse la, il va se faire lyncher... Mais je ne vois pas vraiment quoi faire de lui... Quelle pitiée. Si seulement il existait un endroits ou les êtres comme lui pouvaient vivre en paix."

"Vous êtes très surprenant, monsieur Snov ! Plus qu'un magicien, vous avez plus d'un tour dans votre sac, si je puis me permettre ..."

Sven ne préféra pas répondre tout de suite aux dernières remarques du jeune scientifique, conscient qu'ils devaient s'occuper des ces problèmes là maintenant qu'ils venaient de neutraliser un individu potentiellement dangereux pour les autres et pour lui-même. Existait-il un endroit sûr pour les individus si différents qu'ils susciteraient la crainte et la terreur à la première apparition publique ? Sven avait vu des lépreux, des pestiférés, des êtres difformes brûlés vifs, pendus ou écartelés alors qu'ils n'avaient rien de spécial à côté de la créature qu'ils venaient de confronter. Sven savait mieux que quiconque, peut-être, qu'il n'existait nulle Cour des Miracles nulle part, nulle asile sûr les créatures que la société n'accepterait jamais. Du haut du trône où il s'est confortablement assis, l'être humain voit tout et ne laisse rien passer qui pourrait entâcher son image, enfant gâté et mal élevé.

"Laissez-moi réfléchir un instant ..."

Sven s'approcha des deux corps étalés à même le sol, et se pencha sur celui toujours inerte de la jeune femme. Pour combien de temps était-elle encore inconsciente ? Il n'aurait su le dire, n'étant pas médecin. Elle semblait pourtant bien partie pour une nuit d'inertie complète. Sven songeait déjà à ses questions quand elle s'éveillerait. Tout cela n'avait-il été qu'un cauchemar affreux ? C'est très probablement ce qu'elle préférerait penser. Ensuite, sa palpitante existence de petite employée modèle reprendrait son cours normal. Le jeune danois se tourna vers le corps sans vie de la créature. Dormait-elle ? Etait-elle paralysée ? Morte ? Sven écarta cette possibilité. Elle respirait encore, et Mark Snov n'était certainement pas un meurtrier. Il observa autour de lui et repéra alors une échelle rouillée qui menait à un balcon en très mauvais état. Là, une fenêtre ouverte indiquait très certainement d'où cette créature avait jailli pour attaquer sa cible infortunée.

"Je vois ..."

Sans prendre le temps d'expliquer ce qu'il comptait faire, Sven attrapa les ... pieds ? Etaient-ce des pieds ? D'énormes chaussures trouées revêtaient ce qui avait dû être des pieds, autrefois ... Mais ce n'était plus à présent que deux masses osseuses garnies de griffes épaisses, tranchantes et sales. Fermant les yeux de dégoût, Sven entreprit de tirer le corps inerte du mutant vers le mur où serpentait l'échelle. Quand il s'éveillerait, il trouverait son chemin jusqu'à son foyer ... Mais, était-ce bien sûr qu'il vivait là ? Après tout, ce n'était peut-être qu'une misérable coïncidence. Alors qu'il peinait à tirer ce corps incroyablement lourd, Sven regardait autour de lui mais ne remarqua aucune bouche d'égoût suffisamment large pour avoir permis à la créature d'en sortir. Finalement, peu importait sa provenance. Là où il le laissait, le mutant était à l'abri des regards et saurait se débrouiller, une fois revenu à la vie.

Quand Sven se redressa, il éprouva un mal de dos terrible. Il n'était décidément pas fait pour ce genre de choses ! Adossé lamentablement contre le mur, drappé d'ombre et d'obscurité, la créature lui inspira une grande pitié. Sven inséra dans l'une des poches du pantalon de cette malheureuse personne l'argent qu'il lui avait promis. N'était-il pas un homme de parole ? songea-t-il en souriant bêtement. Son attention se reporta sur la jeune femme inerte, désespérément indifférente à toute l'agitation qui entourait sa situation. Que pouvaient-ils faire ? La laisser là était hors de question. Elle ne semblait pas très lourde, mais Sven n'avait guère envie de la transporter nulle part. Il jeta un coup d'oeil en direction de Mark mais n'attendit pas son approbation. Il tira de sa poche deux gains de daim qu'il enfila avec délicatesse. Le jeune danois se saisit du sac à main de la demoiselle et, après avoir fouillé à l'intérieur de ce qu'il jugea être un inadmissible capharnaüm, en tira un téléphone portable heureusement allumé.


"Les américains ... Il n'y a qu'eux pour enregistrer le numéro de la Police dans leur répertoire !" ajouta-t-il en direction de Mark Snov.

Sven porta le cellulaire jusqu'à son oreille. Peu après, une voix nasillarde répondit.

"Police secours ?"

"Allô ... J'appelle car je viens de découvrir une personne inerte étendue sur le sol. Une jeune femme de moins de trente ans, à l'angle de la cinquième avenue et de la cinquante-neuvième rue ... Non son état n'est pas grave ... Oui très bien ... non, je ne suis pas secouriste ... non aucune trace apparente d'agression ... très bien, merci !"

Sven raccrocha et reposa le combiné dans le sac; qu'il passa autour du cou de la jeune femme. Résigné, il la prit en marquise et se dirigea vers Mark qu'il invita à le suivre.

"Et si vous pouviez prendre ma valise ... Voilà ce que je vous propose. Nous allons la laissé sur un banc là où j'ai donné son signalement à la police. Il y seront dans approximativement quinze minutes, mais c'est tout proche donc nous y serons avant eux. Je vais rester là-bas et je leur donnerai une version édulcorée de cette histoire. Si vous ne souhaîtez pas rester, vous pourrez rentrer chez vous. Mais quoiqu'il en soit ..."

Il eut un petit rire amusé.

"Vous ne repartirez ni sans ma carte ni sans un petit accompte de mes futurs investissements dans votre magasin."
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Mark Snov
Neutre Delta
Mark Snov


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MessageSujet: Re: Une rue, la nuit...[fini]   Une rue, la nuit...[fini] Icon_minitimeSam 6 Sep 2008 - 9:41

Mark se plia à toutes les demande de son ingénieux interlocuteur. Celui ci semblait avoir des ressource insoupçonnable quand il s'agissait de détourner l'attention de la police. Il était très intelligent. Mark étaiot tout à fit d'accord sur le fait d détourner l'attention de la police, vis à vis de la pauvre créature qui était étendue la. Elle n'avait après tout rien fait de mal. Mark espérait de tout cœur qu'il en eu été ainsi, même s'ils n'étaient pas intervenu. Il l'espérait vraiment. Il attendit que Sven ait finit de passer son coup de téléphone, puis il l'aida du mieux qu'il pus. Même s'il fallait bien avoué qu'il n'avait rien fait de plus conséquent que de porter une valise. Il n'était peut être pas très utile dans ce genre de situation. ce qui lui fit maudir une fois de plus ses jambes, et puis la malchance qui le plaçait sans cesse dans des situation anormale et ingérable. Il déposèrent la jeune femme sur un banc, quelque instant plus tard, à l'endroit approximatif que Sven avait indiqué à la police. Il ne mirent pas très longtemps à s'éloigner, préférant évité les questions de la police. Mark étant un citoyen d'un autre pays, de même pour Sven, ils seraient donc des suspect de choix, même s'ils avaient appelé la police. Puis il prit finalement la parole :

"Je vous remercie, monsieur pour tout ce que vous avez fait... je vous remercie aussi pour tout ce que vous allez faire. Je suis a jamais votre débiteur. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, à n'importe quel moment, vous pouvez compté sur mon aide. "


Ce qu'il avait fait ressemblait dangereusement à un attachement. Chose qu'il c'était promis de ne plus faire. Mais avait il réellement le choix ? Pouvait il remercié cette homme d'une autre façon ? Il ne le pensait pas. Dire autre chose aurait été une offense à sa générosité, à ses principes moraux, à sa vie. il ne pouvait pas ne pas dire ça. Même s'il n'était pas convaincu que c'était une bonne chose de le dire. Ba, s'il avait de la chance, Sven ne lui demanderait rien ou alors quelque chose de pas trop dur. C'était l'avenir, après tout. Il n'avait qu'a attendre, il jugerait le moment venu. pas la peine de se faire de nœuds au cerveau pour quelque chose qui n'arriverait peut être jamais. Il se remit en marche, lentement, avec difficultés. Son médecin serait content : il avait fait plus que ce qu'il ne fallait comme temps de marche. Et un peu d'adrénaline ne pouvait pas nuire à une prompte guérison. En tout cas il ne ferais certainement pas ça tous les soirs. Encore au moins une demi heure de marche. Il était épuisé d'avance.
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