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| Besoin de se vider[Diane] | |
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Invité Invité
| Sujet: Besoin de se vider[Diane] Jeu 28 Aoû 2008 - 17:10 | |
| - Franchement, la vie à tel un sens quand on y pense ? On suie un chemin déjà tracé depuis notre naissance, on ne pense pas à la changer, on pense seulement à avancer… es que c’est une bonne idée ? On devrait savoir changer sa vie, on le peut, on a la force en nous pour. Certain pensent le contraire, se disent tros faible pour cela, mais ils ont tellement tore de pensés cela. On est tous maître de notre vie, de notre destin, si notre chemin tourne à gauche on peut tourner à droite. A nous de choisir. On peut ignorer les ordres qui nous sont donnés, ignorer les gens qui nous entourent, ignorer le sens de nos vies. Nous sommes encore et toujours le maître, ceux qui s’en rendent comptes sont bien plus forts que les autres. Dolce le savait lui, il savait qu’il était le maître se qui le rendait sûr de lui, courageux et sans peur. Prétintieu ? Non, réaliste ! Il savait se qu’il voulait depuis le début, il savait qui il était depuis bien longtemps maintenant… Pouvez-vous dire la même chose ? Non, ou que très peut, mais qu’importe les autres. Dolce était la dans sa chambre, il regardait par la fenêtre, sa chambre était recouverte de plantes magnifique car il ne se sentait bien que parmi elles. La vie lui avait donné ce merveilleux don qu’il avait en lui…Le contrôle de la vie végétale. Qu’elle merveilleuse chose, il le savait, il savait faire tellement de chose grâce à cela. Le jeune homme fixait un point dans l’horizon d’un air rêveur, il avait besoin de sortir, de se défouler, il allait devenir fou ici dans sa chambre.
Le jeune homme regarda alors autour de lui, il était en jeans, il attrapa un tee-shirt noir et le mit sur lui. Ce tee-shirt était sans manches, on pouvait voir sur son corps deux tatouages qui étaient visibles avec ses vêtements. Un le long de sa gorge en signe de dragon, un autre sur son épaule en signe de racine qui entourait son bras comme un serpent vénéneux. Dolce attrapa son mp3 et mit ses écouteurs dans ses oreilles et il sorti de sa chambre, il ferma calmement la porte et alluma sa musique qui alla à fond dans ses oreilles. Une fois la porte fermée il se mit à courir calmement, il s’en foutait des regards posés sur lui, on devait se demander pourquoi il courrait… Il courrait comme sa, il avait besoin de se vider la tête de beaucoup de chose, des choses étranges mais tellement simple pour lui et douloureuses en même temps… Ses choses c’était quoi ? Son passée, son lourd passé mais aussi quelques petits trucs bien naturel. Comment allait sa vie, dans qu’elle sens car même si il contrôlait celle-ci il ne savait jamais se qui allait se passer à l’avance… dommage ! Le jeune homme courrait de plus en plus vite, il ne s’en rendait même pas compte, il n’avait plus qu’une idée…Fuir ses démons ! Sa musique le motivait. Le jeune homme vit une chaise, celle-ci était mise en travers de son chemin mais il sauta au dessus avec agilité et descendit des escaliers en même temps. Il arriva bientôt aux souterrains, un endroit qu’on devait connaître où on se perdait dedans.
Dolce courrait, il voyait les tuyaux défilés devant ses yeux, les mûrs qu’il frôlait pas moment, les gens qu’il ignorait aussi bien que facilement. Il courrait depuis maintenant quelques temps, une demi heure facile et la transpiration se faisait sentir sur son corps bien musclé. Il ne se stoppait pas pour autant, il avait encore besoin de courir quitte à faire tout les souterrains de cette confrérie. Le jeune homme se perdit peut à peut dans ses pensées, il ne vit pas la personne non loin et faillit lui foncer dedans, heureusement, il l’évita de justesse et freina brusquement. Bon, la c’était de sa faute… Certes, Dolce avait l’air d’un vraie rebel, méchant garçon se qu’il n’était pas réellement. Oui, il était bagarreur et parfois sadique, mais il était poli et savait bien s’y prendre avec les gens. Il se stoppa donc et se retourna, il vit que c’était une demoiselle, heureusement qu’il n’avait pas foncer dedans sa aurait pu être douloureux. Il fit un léger sourire calme et avec une pointe de charme comme toujours, il fit alors
« Je suis désolé, rien de casser ? »
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Besoin de se vider[Diane] Jeu 28 Aoû 2008 - 17:38 | |
| Il y a des instants où on ne pense plus à rien, où tout se brise et qu'il faut plutôt se perdre ailleurs, dans un ailleurs. Elle le savait ce jour là, Diane était parfaitement consciente que ce jour lui ferait encore défaut, qu'elle ne serait toujours pas d'une joie de vivre intense et qu'elle parviendrait difficilement à cacher ses cicatrices. Dans une confrérie comme celle-ci, laisser une cicatrice béante reste plutôt un signe de faiblesse et une plaie ouverte aux coups de ses coéquipiers alors autant les éviter, autant se passer de cette cruauté et faire preuve de plus de rigueur qu'habituellement, plus de droiture, se fermer un peu plus aux autres. N'était-elle donc au final que ce genre de femme qui se referme chaque jour un peu plus sur une couverture idiote? C'est l'impression qu'elle conservait alors, brulante et désagréable sensation. Qu'était-elle donc? Un iceberg brulant sous le feu de ses convoitises et désirs? L'image aurait pu être amusante, pour preuve elle fit naitre un sourire sur les lèvres de Diane avant que celle-ci ne se décide enfin à réagir, allongée dans ce dortoir qu'elle risquait de quitter au profit du luxe auquel elle s'était habituée.
S'extirper d'un lit trop dur, d'un lit qui vous brise le dos pour vous rappeler à quel point vous êtes parfois humain, voilà la difficulté la plus inhumaine de cette horrible journée. Les pieds enfin posés au sol Diane prit le temps d'observer les quelques autres confréristes plus ou moins jeunes avant d'étouffer un large soupir et de se décider à se glisser dans un jean et un haut à manches assez longues pour lui donner cette sensation de chaleur et de protections. Peu de maquillage aujourd'hui, pas aujourd'hui, dans ce regard maussade la sensation de solitude et de lassitude empêche bien vite Diane de penser à la possibilité de se rendre plus agréable au regard des autres et puis après tout aujourd'hui elle le sait les larmes seront encore nombreuses tant qu'elle ne retrouvera pas sa contenance habituelle, autant ne pas faire couler trop de mascara! Après tout, certaines choses sont inutiles. Moment maussade, moment passé, le faire passer au plus vite d'ailleurs. Elle le sent au bord de cette joue aux couleurs ensoleillées, elle sent que cette larme ne prendra que peu de temps à reprendre ses droits et à rougir lentement ses si beaux yeux bleus. Il n'est pas temps, Diane claque cette maudite porte quitte à réveiller les autres, quitte à réveiller ces inconscients et se met à courir, à laisser son souffle saccadé et la chaleur qui l'envahit assécher ses larmes naissantes.
Où aller? A dire vrai elle l'ignore parfaitement, elle préfère prendre le soin d'oublier toute destination et descend les marches avec un plaisir non dissimulé: elle y perd ses craintes et doit se sentir vivante, vivante quand elle fuit. Voilà qu'elle se retrouve dans les souterrains à courir encore et toujours pour se perdre dans ce dédale et enfin cesser brutalement sa course. Un sourire renait, un dernier soupir et voilà qu'elle passe le bout de ses doigts sur ses joues pour en détacher les dernières larmes avant d'étouffer un rire, un rire léger et plutôt agréable. Dans cette grande amertume, cette course contre une douleur atroce voilà qu'elle comprend enfin ce qu'elle peut en tirer: elle n'est pas si détestable, cette peste qu'elle s'efforce d'être est après tout un autre loup et en croisant ces autres prédateurs peuplant la confrérie la situation peut être reconsidérée. Dans ce flot de pensée et d'égards qu'elle se porte enfin voilà qu'elle se sent bien, à l'aise, et se resserre un peu plus dans ce haut qui lui confère une chaleur et un bonheur intense. Les yeux fermés elle respire tranquillement et admire la sérénité qui commence à naitre en elle.
C'est dans ces instants qu'on oublie tout et que plus rien n'a d'importance, plus rien, tant et si bien qu'elle n'entend pas le pas rapide qui s'approche pour soudainement la frôler et la tirer brutalement de cette rêverie. Le monde réel redevient insipide et ce visage d'ange obtenu à force de douleur reprend lentement l'air le plus hautain possible en une demi-seconde. Si elle le pouvait, si elle pouvait haïr l'être qui avait gâché son seul instant de bonheur, elle le ferait sans doute mais la raison possède son charme. Il n'y a pas à haïr juste reprendre le dessus sur soit et porter son attention sur ce trouble-fête pour enfin entendre quelques excuses plutôt surprenante pour un membre de la confrérie. C'est le sourcil relevé signe de sa surprise que Diane reprend enfin ses esprits et, la bouche pâteuse, finit par articuler quelques mots froids et avec le plus de distance possible à l'apollon aux airs de gentleman qui s'amuse alors à lui faire face.
-Non rien de cassé et heureusement... Ça vous arrive de regarder où vous allez?
En elle même la phrase est malheureuse, après tout elle non plus n'avait pas porté d'égard à ce qui pouvait l'entourer à cet instant là mais qui d'autre pouvait être une victime mis à part elle? Elle et son air agacé, sa voix si froide mais ponctuée de pointe de chaleur et de colère, elle était une victime parfaite à son sens et n'avait là pas le droit de jouer les adorables gamines. |
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