Promenade pour penser à autre chose! (Pv Sven)(fini)

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Pourquoi ne le vouait-il put depuis quelque temps? Et ce qui faisait le plus mal à Walter, c'était qu'il se demandait si réellement il l'aimait! Kate lui avait fait quelque sous entendu, mais Walter se demandait si cela en valait vraiment la peine. Il le voyait jamais et Van Nolen venait seulement lorsqu'il avait quelque chose à faire dans cette école. Il arriva dans le park pour se remettre en question. Et si tout les sentiments qu'il éprouvait était qu'en fait une passe d'une crise d'adolescence qu'il n'avait encore la jamais fais? À vingt faire encore se genre de truc? Oui, c'était possible. Lorsque Walter prit place sur un banc, il remarqua qu'il était tout seul. Il leva alors la main et le banc fut immédiatement entouré de fleur. Il avait dans sa poche son masque de fleur, au cas où. Flowery caressait délicatement les petites plantes. Voila quelque chose des plus merveilleux en se monde... les fleurs. Elles étaient si douces et si belles. Chacune apportaient un petit plus sur cette planète... mais aucun mortel n'arrivait à comprendre cela. Il voyait tant d'adulte, tant de jeune, tant d'adolescent détruire, saccager et arracher les plantes, les arbres et les mauvaises herbes. Les gens ne comprenait pas que les plantes vivaient tous en harmonie.

Si une personne viendrait, Walter ne saurait le voir, trop préoccupé par ses petites chéries. Le vent lui apportait le murmure de la forêt... Non c'était la forêt elle même qui lui murmurait sa douce mélodie. Voici la seule façon d'apaiser Dragonis, l'Entité qui vivait en lui. C'était étrange... Parfois, il parvenait à voir certaine chose dans ses rêves, mais lorsqu'il tentait de voir plus, tout redevenait noir et Walter se réveillait en sursaut. Cette chose qui vivait en lui ne cessait de lui pourrire la vie. Walter voulait bien être en symbiose avec ce Dragon, mais lui ne le désirait pas. Que pouvait-il faire d'autre? Il avait pas le choix de laisser l'autre en faire à sa tête. Il détestait cela, mais rien ne pouvait lui permettre de l'empêcher.

-Si seulement vous pouviez enlever cette chose qui vie en moi...

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Sven était plutôt satisfait de lui. Le concert avait été un triomphe colossal, comme à chaque fois. Etait-ce parce qu'ils appréciaient la musique ou parce qu'ils appréciaient le chef d'oeuvre musical que ces imbéciles pédants du gratin de Nex-York avaient clamé leur admiration en de multiples salves d'applaudissements ? Sven l'ignorait, mais ne s'en souciait guère. Ses musiciens et ses danceurs avaient fait du bon travail. Aveugles sur l'étroit pont de la musique, ils s'étaient laissés guider par la baguette de Sven, habile chef d'orchestre. Mais Sven savait qu'ils ne remercieraient jamais assez le père de cette merveille musicale : le compositeur ! Le jeune danois avait rencontré le musicien russe alors que celui-ci n'était qu'un adolescent tiraillé par les affres douloureux de la pasion. Il l'avait vu grandir dans une Russie en pleine mutation. Et quel génie de la musique était-il devenu !

Oui, la Casse-Noisette était un ballet d'une brillante intelligence. Mi-sérieuse, mi-ludique, l'oeuvre se présentait comme un conte pour enfants, que seul l'adulte vieillissant peut comprendre totalement. Mais pourtant, seuls les enfants avaient la fantaisie nécessaire pour comprendre la détresse du soldat de plomb au bras cassé, pour craindre la furie du roi des Rats, pour apprécier la beauté innocente de la fée Dragée. Un sourire éclaira le visage de Sven. Il se revoyait encore, riant silencieusement tout en jouant lui-même du célesta lors de la séquence de la Danse de la Fée Dragée. Un exercice très difficile, lorsque le chef d'orchestre quitte son estrade pour accompagner musicalement les musiciens. Mais il avait l'habitude. N'était-il pas lui-même un virtuose auprès de nombreux instruments ?

Les vaines lueurs des candélabres peinaient à éclairer convenablement Central Park. Sven connaissait le chemin jusqu'à son hôtel, il n'était donc pas trop dérangé par l'obscurité ambiante et menaçante. Il n'avait pas tenu à prendre un taxi ou à accepter d'être raccompagné en limousine, préférant largement cette petite promenade en solitaire au clair de Lune. Où donc était-elle, cette vieille amie ? Elle se cachait derrière un nuage, sourire goguenard et éternel dans le ciel étoilé. Sven se rappelait du temps où l'on prêtait des propriétés mystiques au premier des satellites de la planète Terre. Les temps avaient bien changé, depuis. L'homme peinait à se plonger avec humilité dans les torrents psychédéliques de l'imaginaires, préférant se protéger derrière une carapace dédaigneuse et lasse. Peut-être était-ce pour cela que Sven appréciait davantage la compagnie des enfants. Avec eux, le réel ne connaissait aucune limite.

Alors qu'il marchait tranquillement, il trébucha. Assez lamentablement, il tomba sur le sol. Le dos quelque peu douloureux, il se releva en pestant, tenant précieusement l'étui à violon qu'il transportait. Il espérait avec une certaine anxiété que l'instrument n'avait pas été abîmé par cette malheureuse et pitoyable chute. Mais alors qu'il reprenait ses esprits et arrangeaient les plis naturels de sa coiffure, il remarqua qu'il n'était pas seul et qu'un étranger avait été le spectateur silencieux de sa chute. Agacé, Sven détestait paraître ridicule. Mais il savait également que s'il ne tuait pas, le ridicule rendait plus fort. Il s'inclina donc en direction du mystérieux spectateur, assis sur un banc tout proche mais drapé d'un manteau de nuit, et s'exprima d'une voix claironnante, colorée de cet accent scandinave qui ne le quittait jamais.

"Voilà ce qui arrive, quand on ne regarde pas où l'on marche ..."

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Walter discutait légèrement avec ses plantes. Si une seule personne serait pour l'écouter, il l'entendrait parler dans une autre langue, dans un langage très mélodieux. Walter ignorait parfaitement qu'il prenait un tout autre langage. Pour lui, c'était de l'anglais pure et simple. Mais, alors qu'il était en train de complimenter les fleurs qui étaient quelque peut plus grande que la normal, il entendit une personne tribucher. Il leva alors la tête et les plantes le rassurèrent en lui disant que c'était qu'un homme. Il se leva donc, en excécutant un mouvement de sa main, ce qui fit disparaitre les plantes. Il se dirigea vers lui et l'aida à se relever. Une conversation s'engagea alors et Walter, de son accent Italien, répondit au jeune homme.

"Voilà ce qui arrive, quand on ne regarde pas où l'on marche ..."

-Je vous comprend... Vous allez bien? Si jamais vous avez mal et que cela dure durant quelque jours, prenez de l'Aloès Vera et infuser ses feuilles dans de l'eau bouillante pendant deux heures et fait refroidire. Buvez et après quelque jours, vous vous porterez mieux.

Walter souriait. Il ne pensait pus réellement au fait qu'il était rechercher. C'était ainsi qu'il était. Lorsqu'une personne se blessait ou tombait, il se devait de l'aider et cela, en mettant de côté toute pensé qui parcourait son cerveau avant. Il recula alors pour regarder cet homme. Sa peau était vraiment blanche et quelque chose chez lui était étrange. S'était peut-être Dragonis qui jouait d'intermédiaire, lui qui possède tant de pouvoir. Et sans permettre à Walter de faire quoi se soit, le dragon bougeait pour traverser son visage, voir cet homme et retourner sur le dos. Un mauvais frisson parcouru le dos de Walter. Parfait... Dragonis allait lui pourrire la vie jusqu'à sa mort... si il le laisserait mourire... Il chercha alors une excuse.

-Avez vous adorez mon tour? Cela impression généralement les gens lorsqu'ils voient cela...

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-Avez vous adorez mon tour? Cela impression généralement les gens lorsqu'ils voient cela...

Mais le jeune danois n'avait pas réagi. Eternel observateur de l'humanité, il avait appris à se contrôler avec tant de brio et de facilité qu'il ne se laissait jamais aller à la vaine et frivole surprise. Naturellement, les tatouages mouvants n'étaient pas communs, et Sven doutait qu'aucun tatoueur New-Yorkais eût pu en faire un doté d'une telle capacité. Une vieille légende chinoise raconte que les tatouages guerriers dont se fardent les gardes de l'Empereur du Milieu sont à l'image de la vaillance du preux soldat. Mais aucune légende ne traitait d'un tatouage voyageur. Sans doute Sven venait-il de faire une découverte des plus étonnantes. Toutefois, il restait sur ses gardes, conscients qu'il serait très néfaste de se laisser aller à l'observation insouciante d'une chose, fût-elle si merveilleuse.

Il fronça les sourcils et retroussa ses lèvres. Qui donc était ce jeune homme qui, suite à sa lamentable chute, s'était empressé de s'inquiéter de lui ? Un bon samaritain doté de sacrés prédispositions pour l'herbologie, apparamment. Elevé par des moines dans un misérable monastère danois du Moyen-Âge Sven connaissait très bien les usages multiples que l'homme savait faire des plantes et de leurs vertus. N'avait-il pas, un temps, exercé la fonction d'Apothicaire à la Cour de Joseph II, l'empereur Mélomane ? Sven connaissait les bienfaits des plantes sauvages, si souvent méprisés ou ignorés des hommes. Ils connaissaient également leur dangerosité et savaient les poisons qui sont les messagers silencieux et invisibles de la mort. La cigüe, le curare, la belladone ... Combien de poison Catherine de Médicis avait-elle manipulé devant ses yeux ébahis par la troublante beauté de cette femme de pouvoirs ? Sven n'aurait su les compter aujourd'hui.

"C'est impressionnant, en effet. Et peu courant. Je vous remercie, mais tout va bien. La douleur n'est jamais qu'un signal fugace, elle partira d'elle-même."

Mais Sven s'interrompit. Il avait subitement remarqué les épaisses lianes qui entouraient le bras droit de son vis à vis, courant sous son T-shirt plutôt étroit jusqu'à l'omoplate. Ainsi, ce jeune homme si généreux était un mutant. Un mutant capable de communier avec la nature, semblait-il ... Pouvait-il manipuler les végétaux ? Accroître leur taille ? Catalyser leur croissance ? Communiquer avec eux ? Sven n'aurait su le dire, trop d'informations manquaient à son analyse de l'individu qui lui faisait face. Il le regarda avec attention, et de froncés qu'ils étaient, ses sourcils formèrent deux domes parfaits au dessus de ses yeux écarquillés. Il reconnaissait devant lui ce jeune homme recherché par les autorités américaines. Sven n'avait pas en mémoire les crimes dont Walter Zaccarie s'était rendu coupable, mais il se rappelait très bien qu'il s'agissait de crimes affreux, indescriptibles dans leur démence.

Alors que tout autre que lui aurait pris ses jambes à son coup, Sven ne bougea pas. Il reprit une expression faciale imperturbable, serrant contre lui son étui à violon. D'une voix parfaitement calme, il s'adressa poliment au jeune homme.

"Je m'appelle Sven Jorgensen. Mais vous, vous n'avez guère besoin d'être présenté ... monsieur Zaccarie. Votre "triste" réputation vous précède, n'est-ce pas ? Pourtant je peine à croire, après notre brève introduction, que vous soyez celui dont tout le monde parle et que tout le monde craint ..."

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"Je m'appelle Sven
Jorgensen. Mais vous, vous n'avez guère besoin d'être présenté ...
monsieur Zaccarie. Votre "triste" réputation vous précède, n'est-ce pas
? Pourtant je peine à croire, après notre brève introduction, que vous
soyez celui dont tout le monde parle et que tout le monde craint ..."

Avant, Walter aurait pris ses jambes à son cou pour fuire, mais il était temps pour lui de maturer et de posséder un peu plus de caractère. Ainsi, sa réputation le précédait et le précéderait jusqu'à sa mort. Tous le connaîtrait comme étant un des mutants des plus dangereux et meurtrié, mais cela, personne ne chercherait à réellement écouter la vériter. L'humanité était si stupide, mais pour que cet homme, se Sven, ne puisse pas prendre la fuite, cela devait signifier deux chose : Il était un chasseur de prime ou il était un mutant. Le deuxième choix était plus probable. Il ignore comment un humain aurait pour le capturer, même avec un sédatif car, lorsqu'il aurait perdu connaissance, l'Entité aurait pris alors la place... et Bonjour les feux d'artifices. Walter ferma les yeux et réfléchisa à ce qu'il allait dire...

-Humm... comment vous expliquer... j'ignore si vous connaissez les Entités, les êtres qui peuvent prendre possession d'un corps humain ou mutant... ET bien... cette chose que vous avez vue est en fait l'hote qui vie en moi... Et c'est cette chose qui à causer la mort ou utiliser ses pouvoirs contre les homo-infériors... Vous êtes libre de me croire ou pas... La vita è così ingiusta con me… (La vie est si injuste avec moi)

Que pouvais faire d'autre le recherché ? Plus rien n'avait d'importance en fait. Que le monde le save ou pas, la seule chose qui importait était de pouvoir enfin se débarasser de cette Être qui vie en lui et Walter ignorait toujours qui il était... La seule pensé qui traversait l'esprit de Walter :

*Puis-je m'enfuir de cet homme? Quel pouvoir possède t-il?*

*Tu ne comprend pas que tu ne pourra jamais te débarasser de moi Walter Zaccarie? Je suis ici et je le resterai, que cela te plaise ou non! Je suis et je resterai... HA HA HA... Le paure... regarder le! Il est rechercher par toute forme d'autorité. Laisse moi la place... et tu sera enfin en sécurité...*

-Plutot crever que de te laisser sortire...

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-Humm... comment vous expliquer... j'ignore si vous connaissez les Entités, les êtres qui peuvent prendre possession d'un corps humain ou mutant... ET bien... cette chose que vous avez vue est en fait l'hote qui vie en moi... Et c'est cette chose qui à causer la mort ou utiliser ses pouvoirs contre les homo-infériors... Vous êtes libre de me croire ou pas... La vita è così ingiusta con me…

"Amato non sarai si a te solo pensarai, jeune homme. Et je vous prierais de ne pas parler d'homo-infériors. Je vais vous paraître archaïque, mais nous sommes tous des homos sapiens. Parmi eux se trouvent des imbéciles, n'est-ce pas ?"

Le ton de Sven était dur, presque cassant. Il éprouvait beaucoup d'aversion pour ces mutants qui, dotés de capacités extra-ordinaires, s'estimaient supérieurs à leurs frères humains. En se conduisant ainsi, ces idiots ne valaient pas mieux que les conquistadors espagnols, que les esclavagistes européens ou que les nazis allemands. Si Sven concédait que la communauté mutante devait se prémunir des affronts, des insultes et des assauts de l'humanité, il n'admettait pas que ce combat pût se baser sur une idéologie de la supériorité. Deux ennemis se devaient, en toute circonstance, de se respecter. Bien sûr, il savait que les humains n'étaient pas exempts de tout reproche. Au contraire, beaucoup d'entre eux ne valaient pas mieux que ces mutants soit-disant supérieurs. Mais en tant qu'observateur du monde et de son évolution, Sven avait pour eux de compassion.

-Plutot crever que de te laisser sortir...

Un monologue psychique, n'est-ce pas ? Mais comment dit-on, déjà ... Ah, oui ! Chi la dura la vince !"

Tout en disant cela, Sven repensait à ses voyages en Italie. Il aimait beaucoup ce pays qui avait vu naître tant de génies, tant de talentueux aujourd'hui endormis dans le Panthéon des Grands Hommes. Nicolas Machiavel, Antonio Vivaldi, Léonard de Vinci, Dante Alighieri ... Tous avaient offert un peu de leur génie artistique à l'humanité. Politique, littérature, musique, science ... pas un seul domaine n'avait échappé à leur griffe si caractéristique. Et pourtant, dans la mémoire du jeune danois, c'est un voyage qui semblait s'attarder plus que les autres. Il se rappelait son escale à Venise, en 1578. La prestigieuse république méditerranéenne venait de détruire les salines de Trieste, et l'on racontait à qui voulait l'entendre qu'une étrange malédiction s'était abattue sur la ville bâtie sur les eaux de la mer Adriatique.

Aussi loin qu'il pouvait s'en souvenir, Sven revoyait très clairement la grosse Marcelizza, tenancière de petite vertu d'une auberge près du palais Ducal, lui contait cette étrange histoire. Tous les soirs, lorsque les chats - sacrés à Venise, parce qu'ils avaient sauvé la ville d'une peste infâme - sortaient pour leur chasse, des meurtres affreux ôtaient la vie de jeunes adolescents à peine entrés dans l'âge adulte. On les retrouvait totalement nus, marqués de nombreuses morsures impossible à identifiées. Etait-ce un loup ? Impossible, les mâchoires étaient trop petites. Etait-ce un serpent ? Pas du tout, aucune trace d'infection dûe au venin du reptile maudit. L'heure fut grave quand les apothicaires du Doge eux-mêmes déterminèrent la race de la créature maléfique qui perpétuaient de telles atrocités. Il s'agissait d'un humain.

Une vague de panique s'était abattue sur Venise, et la ville connue dans toute l'Europe pour son euphorie permanente devint plus morne que le plus austère des cloîtres. Personne n'osait plus sortir le soir, et rares étaient ceux qui s'adonnaient, en journée, à de frivoles promenades à travers les rues ensoleillées de la perle des cités italiennes. Chaque soir, le scénario était le même. La garde ducale, durant sa ronde, retrouvait le corps mutilé d'une innocente victime morte un peu plus tôt dans la soirée. Des mesures furent prises, et après plusieurs jours d'inquiétude croîssante, un éventuel coupable fut arrêté. Interrogé, torturé, emprisonné, il avoua tout ses crimes et les décrivit avec tant de fierté et de précisions que ses juges peinèrent à garder leur impartialité. Il n'échappa guère à la peine capitale, et Sven était au côté du Doge lors de la mise à mort. Il se souvenait parfaitement de l'expression parfaitement calme du condamné lorsque celui-ci reçut le supplice de la roue sous l'oeil avide d'une foule contenue par la peur.

Et plus que tout, Sven se souvenait de ce tatouage étrange sur le torse nu du condamné. Un tatouage représentant une étrange créature issue de l'imaginaire orientale. Un tatouage représentant un dragon. Un tatouage qu'il avait cru, l'espace d'un instant, voir onduler sur la poitrine ensanglantée du malheureux condamné à mort.

"Où avez-vous eu ce tatouage ? Je vous suggère de me répondre. Il serait regrettable pour vous que je donne l'alerte."

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"Amato
non sarai si a te solo pensarai, jeune homme. Et je vous prierais de ne
pas parler d'homo-infériors. Je vais vous paraître archaïque, mais nous
sommes tous des homos sapiens. Parmi eux se trouvent des imbéciles,
n'est-ce pas ?"

-Désoler... mais... ne pensez pas que je me crois supérieur à eux... mais après tous ce que les stupides humains mon fait subir... J'ai peu d'estime pour eux. Si vous connaissez un seul humain qui ne porte pas de jugement à nôtre égard, alors je réviserai mes croyances...

Walter n'était pas quelqu'un de très méchant, mais parfois, la personnalité de Dragonis empiétait parfois sur celle de Walter, mais ça, personne le savait et s'était ce qui frustrait le plus Walter. Au moins, il ne sentait pas que quelque chose serpentait dans son corps. Cette idée aurait été encore plus écœurante pour Walter. Juste à l'idée d'avoir un de ses trucs comme le verre solitaire... cela répugnait Walter. Il préférait tant quant à lui avoir cette entité en lien avec la nature. Cet chose était réellement torturé par ce qu'elle avait put vivre, mais se qu'elle avait vécu était toujours inconnu du mutant. Il fixait les plantes autour de lui...

Il se rappelait d'être venu ici avec son ex copine. Elle c'était jouer de lui et servit pour rendre son ex petit ami jaloux de Walter... et c'était ce qui lui à causer sa mort... Plus il y pensait et plus il trouvait que c'était la faute de cette pimbèche. Si cette idiote n'aurait pas fait cela, Dragonis n'aurait pas surgit ainsi pour tuer cet humain. Une personne pouvait tellemet être stupide en amour et sa, Walter savait que sa allait dans les deux sense. Enfin... Pour heure, il aurait bien voulu disparaitre...

Un monologue psychique, n'est-ce pas ? Mais comment dit-on, déjà ... Ah, oui ! Chi la dura la vince !"

-Je vois... vous avez sûrement beaucoup voyager... Vôtre accent n'est pas américain... venez vous d'un coin spécial de l'Europe?

Walter quand à lui était d'origine de l'Italie. Il y était née et vécu pendant plusieurs année avant de finalement revenir en Amérique. Sérieusement, Walter préférait retourner en Italie. Cet endroit était si charmant, beau et grand. Là bas, toute sa famille y était, cousin, cousine, oncle et tante et tous était mutant. Il avait aussi une petite préférance pour le frère de sa mère, celui qui était homosexuel. Il avait toujours un petit quelque chose à donné à Walter et il l'amenait toujours dans les plus beaux endroit qu'il connaissait. C'était le seul de ses oncles qui n'était pas de la mafia aussi... Pas que Walter déteste cela, mais, il ne voulait pas être mêlée à toute ces choses.

"Où avez-vous eu ce tatouage ? Je vous suggère de me répondre. Il serait regrettable pour vous que je donne l'alerte."

Walter fixa cet homme. Il l'aurait bien frapper pour lui faire ravaler ses paroles... mais... L'ambiance devint alors calme. Son corps fut parcouru par des lianes de roses, ses yeux s'illuminèrent d'un vert fluo. Des lianes jaillirent du sol à une vitesse folle et aggripèrent les bras de Sven. Dragonis savait à qui il avait affaire et c'est pourquoi qui ordonna au plante d'absorber immédiatement toute forme de lumière. L'entité s'approcha du jeune homme et prit son menton...

-Petite luciole... cela fait si longtemps que je ne t'ai pas vue... à ce que je vois tes pouvoirs ton bien conserver. Tu es toujours aussi magnifique... A tu aimer le spectacle qui ta été offert? C'était beau de voir le visage que tu a fais... J'ai pas contre jamais compris quel était ton pouvoir... j'ai sentis et j'ai vue que cela avait un lien avec la lumière...

Dragonis se mit a rire et recula. Il fixait d'un regard noir le mutant devant lui. Plus de quatre cent ans avait passée depuis sa rencontre avec ce mutant. Il avat oublié comment il avait rencontré cet homme... mais il se souvenait de l'avoir vue lors de la mort de cet homme, de ce mortel. Il avait alors espionner pendant quelque temps cet homme, voir si il serait un hôte parfait... mais en vain... Quelque jours lui ont suffit de comprendre que cet homme n'était pas le corps idéal... bref, aucune personne ne le fut depuis se jour... depuis la naissance de cet homme... depuis son réveille forcer par sa famille... Il éclata alors de rire...

-Que c'est drôle...

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-Petite luciole... cela fait si longtemps que je ne t'ai pas vue... à ce que je vois tes pouvoirs ton bien conserver. Tu es toujours aussi magnifique... A tu aimer le spectacle qui ta été offert? C'était beau de voir le visage que tu a fais... J'ai pas contre jamais compris quel était ton pouvoir... j'ai sentis et j'ai vue que cela avait un lien avec la lumière...

Sven demeurait impassible. Sur ses gardes depuis le début, il aurait pu fuir à l'autre bout de la terre avant même que Dragonis ne songe à se manifester. Quand les lianes s'enroulèrent autour de ses bras, il n'opposa aucune résistance, préférant feindre un état de faiblesse qui flatterait l'orgueil démesuré de l'entité qui possédait le corps de Walter Zaccarie. Le jeune homme se recula, fixant d'un regard noir le jeune danois qu'il croyait maîtriser. Dragonis éclata d'un rire froid et sans saveur, diabolique et résonnant comme dans une sombre caverne. Sven jeta un oeil dédaigneux en direction des lianes qui jaillissaient en continu du sol, resserrant toujours un peu plus leur mortelle étreinte. Le terrain donnait l'avantage à son adversaire, mais Walter ignorait tout des pouvoirs particuliers de Sven. Si Dragonis se souvenait de lui et avait repéré son lien avec la lumière, que dirait-il de cela ?

-Que c'est drôle...

Une légère radiance lumineuse enveloppa le corps de Sven qui avança d'un pas, laissant derrière lui les lianes qui s'entravaient elles-mêmes. Durant quelques instants, elles cherchèrent à le contraindre à nouveau, mais chacune de leurs tentatives demeura sans succès. Sven réajusta son costume et posa son étui à violon sur le sol. Il devait protéger l'instrument des noirs desseins de la brute qu'il avait en face de lui. Avec un leste mouvement du poignet, Sven agita sa main en direction de Walter. Il avait pris la première position d'escrime, celle dite du "Garde Suisse". Simple bravade, mais il se plaisait à ce jeu subtil. Il n'avait pas conscience de l'ampleur des pouvoirs de l'entité qui lui faisait face, mais il savait qu'il devait s'attendre au pire. Au moindre geste brusque de la part de Walter, à la moindre menace, Sven aurait disparu dans un tourbillon de lumière.

"Vous avez du talent, jeune homme. Comme vous pouvez le constater, j'ai moi-même les miens. Que voulez-vous, nous jouons avec les jouets que la Fortune nous donne ... Maintenant, contrôlez vous. Ce petit jeu ne m'amuse pas."

Sven détestait ce genre de petits amusements inutiles et frivoles, si semblables aux tournois médiévaux. C'était d'un ennui ! Evidemment, ce Dragonis était une entité très puissante prisonnière d'une dépouille mortelle. Evidemment, il était doté de pouvoirs qui dépassaient l'entendement humain. Evidemment, il surpassait Sven en bien des endroits. Mais au diable ces créatures surpuissantes ! Si ces êtres dotés de capacités extraordinaires avaient une intelligence digne de leurs pouvoirs, ils en feraient usage autrement qu'en cherchant à détruire toutes les formes d'existences qui croisent leur chemin. Ce n'était naturellement qu'une supposition, mais toutes formes de vie supérieurement intelligente à l'élite humaine ne devrait-elle pas être pacifique, puisque supérieurement intelligente ? Quelle ironie du sort funeste !

"Vous allez très certainement me tuer ce soir, alors faîtes vite. Ce n'est pas que je suis pressé, mais tout de même !"

Invité

"Vous avez
du talent, jeune homme. Comme vous pouvez le constater, j'ai moi-même
les miens. Que voulez-vous, nous jouons avec les jouets que la Fortune
nous donne ... Maintenant, contrôlez vous. Ce petit jeu ne m'amuse pas."

-Vous me faites rire... n'avez vous pas encore compris que je ne joue pas? Que Walter n'est pas en mesure de comprendre un seul de vos dire qui sortira de ces fines lèvres? Walter fait un petit somme pendant que moi, Dragonis, est en se moment en train de discuter avec vous?

Dragonis bougea de sorte à s'assoir et une chaise en écorce surgit du sol. Le mutant amena sa jambe droite sur celle de la gauche pour ainsi former un triangle. Son bras gauche sur un manche de la chaise, Dragonis déposa sa tête sur sa main, alors que son autre main se posa sur sa jambe, il fixa l'homme devant lui. Il l'avait surveiller durant quelque temps car celui-ci s'était intéressé un peu trop à son histoire. Mais sa surveillance ne dura pas longtemps... un fils qu'il ignorait l'existance avait perpéturer une descendance et celle-ci avait enfin trouver un moyen pour emprisoner le Dragon, mais Dragonis proposa un marcher... Il serait sage et promettait de mettre a leur service leur pouvoir le jour où il sentirait qu'un héritier serait digne de son pouvoir. Et lorsque Walter fut conçu, Dragonis sentit bien que son héritier était sur le point de venir... ce qui fit pousser la famille à procédé à un rituel pour ainsi permettre au dragon de prendre possession du corp de Walter. Il adorait ce magnifique corps qui était parfait pour son pouvoir. Il ignorait par contre que cela entrainait un certain incontrôle pour Walter, qui parfois pouvait perdre le contrôle de ses pouvoirs car ils évoluaient trop vite.

Dragonis ne semblait cependant ne pas démontré de signe de supériorité... tout le contraire. Il savait que cette personen serait insensible à ses attaques. Il n'était pas la pour tuer ou quoi se soit. Au contraire... Dragonis, qui fut connu sous le nom de Mervyl, adorait et vouait un respect pour les mutants. Il fit alors un sourire tout neutre.

-Alors... qu'avez vous appris sur moi? Et ne tourner pas autour du pot ou ne cherchez pas à faire ramener Walter... se seras peine perdu...

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-Vous me faites rire... n'avez vous pas encore compris que je ne joue pas? Que Walter n'est pas en mesure de comprendre un seul de vos dires qui sortira de ces fines lèvres? Walter fait un petit somme pendant que moi, Dragonis, est en ce moment en train de discuter avec vous?

Sven fit un geste las de la main. Il ne voulait pas en entendre davantage. Cette créature avait tout pour lui déplaire : une arrogance concupiscente et une conduite désagréable. Heureux le Créateur qui enseignera aux êtres les plus abjects quelques rudiments de savoir-vivre ! Le jeune danois eût aimé mettre ceci sur le compte des origines américaines de la … chose qui lui faisait face, mais de ce qu’il venait d’entendre, cette entité démoniaque était originaire d’Europe … ou des pays de l’Extrême-Orient, peut-être ?

Sven se rappelait des longues recherches effectuées à travers le monde et se revoyait dévorant les précieux manuscrits disponibles dans les plus grandes bibliothèques. Beaucoup faisaient référence à des faits divers particulièrement sanglants, mettant chaque fois en scène un meurtrier aux méthodes sanguinaires et barbares, ne laissant de ses victimes qu’un tas de chair informe, vague vestige de la créature vivante qu’il fut. Même si chaque fois, le coupable était arrêté et sévèrement puni – par la peine de mort, la plupart du temps – ces meurtres se répétaient à travers la planète, en des époques différentes, et un point commun reliait chaque assassin : le tatouage représentant une créature merveilleuse jaillie de l’imaginaire populaire chinois. Un autre que Sven aurait vu là une curieuse coïncidence propulsant ce fait divers parmi les légendes urbaines. Mais le jeune danois percevait sans vraiment le reconnaître la trace d’une entité irréelle et pourtant bien vivante.

-Alors... qu'avez vous appris sur moi? Et ne tourner pas autour du pot ou ne cherchez pas à faire ramener Walter... se seras peine perdu...

-Vous semblez très fier de votre état, quoique vous soyez … Mais si je puis me permettre … je ne vois qu’une bête farouche lamentablement entravée dans une cage.

Oui, tout puissant que fut ce Dragonis … il n’était jamais plus qu’un dragon endormi, prisonnier d’une cage trop étroite. Ses manifestations à travers le corps du jeune Walter Zaccarie n’était qu’une pale copie de l’existence … Comment pouvait-il supporter pareil état de frustration permanente et d’inachèvement perpétuel ? Etait-il lié à ce corps étranger et mortel par un serment si ancien et si puissant que lui-même ne pouvait s’en défaire ? Ou peut-être … était-il condamné à errer de corps en corps, parasite symbiotique incapable de vivre pleinement, purement et simplement ? C’était également concevable.

Après tout, il en allait ainsi dans bien des histoires de fantômes racontées aux enfants pour les effrayer et, dans une large mesure, les éduquer. La peur est le meilleur des professeurs : elle force les exploits et sauve la vie de ses élèves. Elle distingue le couard du brave au moins autant qu’elle distingue le vivant du mort. Mais depuis bien des années, Sven avait renoncé à la peur. Sa compagnie devenue déplaisante, il l’avait enfermée dans la plus haute tour de son château avec tous les souvenirs qu’il voulait confiner au plus profond de sa mémoire. Il avait eu peur de la grande vague mongole qui déferla sur l’Europe à la fin du Moyen-âge … Il avait eu peur quand s’était élevée la fureur révolutionnaire qui ravagea l’Europe à la fin du XVIIIème siècle. Par la suite, il avait appris à tout prévoir, à tout calculer, si bien que la peur ne trouvait plus rien à surprendre.

- Je sais de vous ce que tout amateur de faits divers est susceptible de savoir. Votre histoire alimente bien des légendes. Certains vous voient comme un démon particulièrement virulent, d’autres comme l’incarnation d’une divinité qu’il faut vénérer. Pour l’un comme pour l’autre, je n’ai jamais eu beaucoup de temps ni d’affection.

Sven se demandait si cette rencontre était fortuite ou fruit d’un processus plus complexe appelé le destin. Mais il n’y croyait pas. Le destin, le hasard, la fortune, la fatalité … autant de moyens de revendiquer vos succès sans avoir à assumer vos échecs. Rien de plus.

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-Vous semblez très fier de votre état, quoique vous soyez … Mais si je puis me permettre … je ne vois qu’une bête farouche lamentablement entravée dans une cage.

Sven avait raison... Dragonis était enfermer dans se corps, sans possibilité de sortir de cette enveloppe charnelle. Il était ici à cause de cette famille... de sa descendante imprévue. Ce fils qui avait la possibilité de créé des légendes, des histoires, des faits et ensuite de les rendre réalité avait créé une légende sur son père, ensuite un fait et une obligation... La légende racontait l'histoire d'un dragon qui était roi et maitre de la nature. Que son pouvoir pouvait s'étendre au delà des horizons vou... Mais cette histoire restera à jamais mystérieuse et secrète de Mervyl. Il ne modifia pas son visage, ne cherchait pas à fuir ou à se frustrer. Cet homme avait raison... un air maussade remplaça le visage de l'entité, de l'être puissant...

-Il est vrai que je suis enfermer dans se corps... que je ne devrais ne plus avoir de raison de vivre... Mais cette colère me permet de vivre... un jour la nature retrouvera enfin sa vrai beauté. Vous qui êtes aussi vieux que moi... vous savez de quoi je parle... Vous vous souvenez quand nous pouvions nous promenez dans les bois sans tomber sur un de ses déchets de plastique ou de verre ? Souvenez vous de tout ses fleurs aussi merveilleuse que l'Aurore elle même qui ont disparu ? Souvenez vous comment la vie étaient aussi simple que maintenant et tellement moins polluer... On ma déjà dit un jour '' La forêt ... n'est autre que la
mémoire du monde. Chaque racine, chaque pousse, chaque branche et
chaque feuille dissimule un secret, une histoire à raconter pour celui
qui sait écouter... mais le temps est l'ennemi de ce qui fut autre fois''... en d'autre mot... le temps à jouer sur la nature et les hommes ont détruit ce qui avait de plus magnifique sur ce monde... J'aimerais savoir quel est vôtre destin à vous...

Les yeux du Mutant se fermèrent. Il revoyait tout ses crimes qu'il avait commis, tout ce sang verser en nom de la forêt... et si elle ne voulait pas cela? Et si en réalité... son message de vengeance était tout autre? Mais que voulait-elle lui dire? Il secoua la tête... Non... elle réclamait le sang des prêcheur... Il existait pour cela... Oui ! Son destin était d'exterminer toute forme humaine et de ramener la nature à ce qu'elle était. Cette mère qui veillait sur nous réclamait l'aide de son fils... de son seul fils qui la comprenait... enfin, c'est ce qu'il croyait. L'esprit de Walter saisit ce moment de faiblesse de l'entité pour revenir à la surface. Le corps se propulsa vers le sol, par la faute d'une liane et un étrange combat surgit. Deux gigantesque lianes sortit du sol pour s'affronter un peu comme un duel d'épée. Un était Noire ébène alors que l'autre était Rouge sang. Le combat dura pendant plusieurs minutes pour faire de Walter le vainqueur. Épuiser, il prit place sur la chaise...

-Que... que lui à tu dis pour qu'il puisse ainsi baisser sa garde?

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-Que... que lui à tu dis pour qu'il puisse ainsi baisser sa garde?

Sven n’avait pas réagi, spectateur immobile du duel endiablé des deux entités végétales. Il trouvait cette situation quelque peu embarrassante et remerciait l’heure tardive qui à coup sûr éloignait les badauds et les curieux. Au dessus d’eux, un ciel nuageux colorait la nuit d’une teinte noirâtre, à la manière d’une veille d’orage. Aucun spectateur divin ne venait percer le ciel de ses yeux lumineux. Les étoiles … Un autre que Sven pouvait-il les comprendre ? Probablement pas. Sven avait vu et goûté à toutes les innovations astronomiques. De simples diamants jetés dans l’azur des cieux, les étoiles étaient devenues des bulles de gaz situées à des milliers de kilomètres de nous. Mais dans le cœur nostalgique du jeune danois, les étoiles restaient des sœurs silencieuses, des amies à jamais prisonnières d’un silence cruel … C’est long vieillir, au bout du compte. Plus encore peut-être quand le temps passe sans jamais écorcher le visage de celui qui sait qu’il ne mourra jamais. A quoi bon la jeunesse éternelle s’il faut se priver de l’instant présent, de sa tiédeur maligne, de sa passion dévorante et délicieuse ? Sven avait maintes fois souhaité vieillir comme tous les autres, maintes fois souhaité connaître l’accablant frisson du temps qui passe … Mais comme un animal qui tente en vain d’attraper le vent qui s’enfuie, Sven n’avait jamais vu ses désirs assouvies.

« Je lui ai simplement rappelé la misère de sa condition … qui n’est, je crois, que le miroir inverse de la vôtre. Est-ce que tout va bien ? »

Le ton de Sven était dur, mais il se voulait rassurant. Si le musicien n’avait aucune sympathie pour les entités démoniaques qui s’amusent à polluer l’esprit des autres, il demeurait généreux et bon de nature, prêt à aider tous ceux qui semblaient dans le besoin. Et Walter Zaccarie faisait partie de ces infortunés que la fortune mettait sur son chemin. Que pourrait-il faire pour lui, toutefois ? Sven ne connaissait aucun exorciste qui ne fût un charlatan de la pire espèce … Il reprit son étui à violon dans ses bras et s’approcha du jeune italien. Il avait le teint pâle et la mine défaite. Quelques reflets lumineux se perdaient dans sa chevelure brune. Ses lèvres tremblaient. Il ressemblait beaucoup, même s’il était naturellement plus vieux, à ces chérubins si courants dans les tableaux du grand peintre Raphaël. Il avait ce même air espiègle et profond à la fois … Sven revoyait en lui le spectre d’un jeune français qu’il avait connu à la cour du Vert-Galant, qu’il avait beaucoup aimé et auquel il s’était attaché au point de faire pour lui ce qu’il ne ferait jamais pour aucun autre.

Dissipant ces images douloureuses de son esprit, Sven caressait lentement son étui à violon. La soirée avait été triomphale. Il avait pourtant l’impression qu’elle ne faisait que commencer. Sven repensa alors aux paroles de Dragonis. Les hommes malmenaient la nature depuis très longtemps, et depuis très longtemps Sven n'avait revu aucune forêt digne de ce nom ... aucune forêt immaculée, aucune forêt préservée de la main délétère de l'Homme ... Même la forêt amazonienne n'était plus à l'abri des folies humaines ... Mais n'était-ce pas d'erreurs que l'Homme apprend à mieux faire ?

« Puis-je vous ramener quelque part ? Je devais rentrer en limousine, mais j’ai préféré la marche … que voulez-vous, on a chacun nos petits caprices … »

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Walter ne comprenait pas ce qui lui arrivait... Pourquoi simplement cette personne avait-elle réussi à apaiser le monstre qui vivait en lui? Cette entité qui autre fois fut considéré comme un dieu? Enfin, ça Walter l'ignorait, mais cela avait peu d'importance pour le moment... Il fixa le jeune homme. Il était très beau, mais un peu trop mystérieux. Walter leva les yeux vers le ciel et regarda les étoiles. Elles étaient magnifique comme à chaque fois. Il rebaissa les yeux et l'homme lui proposa de peut-être le reconduire, mais Walter voulait marcher seul. Il y avait tant de chose d'inexpliqué et de si compliquer. Il irait voir ce demain cet homme, Noah, celui qui s'occupe de l'entrainement des mutants. Il en avait besoin. Si une personne pouvait le conseiller, c'était sûrement ce professeur. Ensuite, développement de l'esprit serait à envisager. Cette chose qui vivait en lui avait tant de mystère et tant de secret que Walter devait encore découvrir et il ne pouvait put vraiment se permettre le contrôle de lui même.

Il se leva alors de la chaise, qui celle-ci disparu dans la Terre comme elle en était sortit. Quelque chose coulait en lui, quelque chose de nouveau. Il pouvait ressentir cette puissance que le Dragon possédait... et cela terrifiait Walter. Comment pourrait-il avoir une si grande puissance? De grand pouvoir signifie de grande responsabilité. Il sourit au jeune homme et dit :

-Merci de vôtre offre... mais je marcherai un peu seul si cela ne vous dérange pas... mais on peut se revoir si vous voulez. Vous savez des choses que j'ignore moi même et cela pourrait m'aider. Je sens que vous possédé une maturité ou un état d'âme qui pourrait n'être profitable.

Il alla chercher son sac qui était contre le banc et en sortit un papier et un crayon pour y écrire le numéro de son cellulaire. Il remit le reste dans son sac, le mit sur son dos, de sort à le tenir que d'un côté et alla donner son numéro à l'homme et sourit. Il se pencha vers le sol et fit tourné sa main légèrement et une fleur en sortit. Il fit sortir du sol une fleur qui était disparu depuis longtemps. C'était cet arbre qui lui avait parler de cela. Ses pétales étaient presque transparante comme du crystal et la lumière de la lune faisait changer la couleur des pétales. Il déposa sa main sur la tige de la fleur et celle-ci se coupa d'elle même et se releva et la donna à l'homme.

-Merci infiniment...

Et il partit...

» La mort est une chose...la vie en est une autre{Julien}
» Le beau & la pauvre chose [pv]