Wanted A Girl In The Night [Ivy ...]

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[Tu m'excuseras, c'est court et j'ai manqué d'inspiration, j'aime pas les premiers post u_u]

1h17 du matin. Une boîte de nuit. Une cible.

Le videur à éprouvé quelques difficultés à me laisser pénétrer dans l'enceinte. Je correspond pas vraiment aux genres de personnes qui ont l'habitude de fréquenter ce genre d'endroit. J'ai dû, dans un immense effort, jouer la carte de la séduction. Les hanches ondulantes, poitrine bien en avant, sourire charmeur... Si avec ça j'étais pas rentrée... La scène aurait vite viré au carnage. J'ai de la patience, mais que l'on m'empêche de faire mon job, y a des limites. Mais passons, je suis à l'intérieur, c'est tout ce qui m'importe à l'heure actuelle. J'ai du troquer mes lunettes noires contre un bandeau pour cacher mon oeil. Je sens le poids de quelques regards indiscrets sur moi auxquels je ne prête guère d'attention d'ailleurs. Si j'avais gardé mes lunettes, on m'aurait sans doute prise pour une personne atteinte de cécité, ou pour quelqu'un qui voulait juste frimer, ou quelque chose d'autre d'ailleurs. J'essaie tant bien que mal de faire abstraction de tout ce qui m'entoure, la seule chose qui compte, se focaliser sur son objectif. Mais celui-ci, a première vue, n'a pas l'air très présent. Et, histoire de l'attendre dans le plus vif des intérêts, le bar me semble assez sympathique pour combler cette attente.

" Une bière..." Je pivote sur mon siège, tout en m'appuyant sur le zinc, j'observe la salle. Comment l'interpeller au milieu de cette foule ? Je suis pas sûre que déclencher une esclandre soit la meilleure des choses. J'esquisse un léger rictus en coin. Le bruit d'un verre qu'on pose sur le comptoir parvint jusqu'à mes oreilles et sans même me retourner l'attrape, portant l'élixir à mes lèvres. Cette bière est la plus dégueulasse qu'il m'est été donnée de goûter. Rien ne vaut celles que l'on trouve dans les bars dignes de ce nom. Je soupire discrètement. La nuit s'annonce plus que longue. Une de mes mains s'enfonce dans la poche intérieure de ma veste pour en sortir un paquet de cigarettes "Red Apple". J'en coince une entre mes lèvres et demande au barman de me refourguer des allumettes. La nicotine, la bière et mes armes. Tout ce que j'aime. Si l'on omet l'endroit où je me trouve, cette soirée s'annonçait particulièrement plaisante. De toute manière la seule chose que je puisse pour le moment c'est d'attendre et pas trop longtemps j'espère...

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[Pas de soucis^^]

Spoiler:

Une atmosphère étouffante sur la piste, qu'avait-il donc tous à rôder autour d'elle de cette manière? Pas besoin de chercher plus loin pour deviner cette exitation masculine qui tournait tout autour d'Ivy. La jeune femme se déhanchait irrésistiblement sur la piste de danse, drapé du rebord de sa petite et courte robe noire voltigeant au gré des mouvements de ses courbes onduleuses, y apportant de temps à autres ses mains descendant lascivement de son bassin pour caresser ses cuisses langoureusement. Complètement hypnotisée par la musique, son visage se perdait parmi les mèches de sa chevelure blonde et il ne suffit que les basses de la techno, faisant vibrer la salle, s'accentuent pour qu'Ivy se lache encore un peu plus, balançant sa tête de gauche à droite et de l'avant vers l'arrière, projetant la pointe de ses longs cheveux autour de sa figure, ne dévoilant plus que son menton symétrique et sa bouche pulpeuse.

Hou, quelle euphorie, il lui fallait un autre verre pour se désaltérer. Ivy pencha sa tête en arrière, passant ses doigts entre quelques une de ses mèches, les englobant de ses mains afin de les replacer comme il le fallait. Elle descendit du podium où elle s'était installée, disparaissant dans la fumée des fumigènes, adressant un ultime clin d'oeil d'au revoir à sa partenaire de danse du moment avec qui elle s'était suffisamment amusée sur la piste pour la soirée.

Dans une démarche langoureuse, Ivy n'eut aucun mal à se frayer un chemin jusqu'au bar, ne suffisait qu'à poser sa main sur le dos d'une personne faisant obstacle pour qu'il ou elle se retourne, regarde et s'écarte. La beauté froide d'Ivy avait quelque chose d'autoritaire, mais c'est plutôt cette lueur maligne qui illuminait ses yeux d'un vert clair et perçant qui forçait à la laisser passer... Sa silhouette se découpa dans la salle, la beauté germanique émergeant à nouveau de la brume.

Miss Schneider s'avança vers le bar, chacun de ses pas en osmose avec la musique, à croire qu'il s'agissait d'un défilé de mode, mais ce n'était que l'ambiance "The Night" qui voulait cette illusion. Un regard en coin pour ces badauds qui ne semblaient n'avoir jamais vu une femme et Ivy s'arrêta net, sentant une main frapper ses fesses. Son sang ne fit qu'un tour, elle en fronça les sourcils, sa main gauche semblant se raidir, laissant pousser à l'extrémité de ses ongles d'infimes lames de chitine grisâtres, imperceptibles si l'on y fait pas attention. Une fraction de seconde suffit et la belle se retourna pour coller une violente gifle qui sifflait encore sur la joue et aux oreilles du malotru, lui laissant quatre fines empreintes de griffes sur le visage qu'il n'oublierait pas de sitôt.

"Une Margarita"

Ivy s'installa au bar, laissant le pauvre type en plan, ayant bien sûr rétracter ses ongles crochus, paraissant tout ce qu'il y avait de plus normal. Elle s'était assise tout juste à côté de Cassandra, prononçant sa commande. Ironie du sort, elle ne se doutait pas que sa voisine avait un contrat sur sa tête... par contre, son visage lui était familier, peut-être l'avait-elle déjà croisée au cours de l'une de ses filatures lorsqu'elle la suivait? Ivy tourna son visage dans sa direction... Oui, elle l'avait déjà vue, une bouille et une silhouette comme celle-là ne s'oublie pas, mordillant sa lèvre inférieur dans une expression discrètement lubrique. Son regard se perdit quelques secondes sur ces formes avantageuse qui s'offraient à ses yeux et revinrent immédiatement sur le visage de l'inconnue.

"Original, le bandeau. Herrlich..."

Un brin de provocation dans le timbre de sa voix et le barman lui servit enfin son cocktail. Ivy pivota sur son siège et fit face à Cassandra, jambes croisées, se saisissant de son verre d'une main et de sa paille de l'autre, la remuant pour agiter les glaçons.

"Tu sais, si tu voulais mon numéro, il n'y avait qu'à me le demander au lieu de me suivre toute la soirée."

Un sourire en coin s'esquissa sur sa joue, son ton n'avait rien de compatissant, ni d'intéressé, juste un soupçon de moquerie et d'ironie dévoilant un petit accent Allemand très léger et sexy.

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Elle était là depuis bien plus longtemps que je ne l'aurais cru. Faut dire, je suis pas pressée non plus, j'ai tout mon temps. Qu'elle se montre maintenant ou plus tard, quelle importance. Je suis pas payée à l'heure, fort heureusement. J'aurais perdu toute crédibilité depuis des années. Je l'observe un moment en train de se déhancher de façon provocante au milieu de la piste de danse, entourée de mâles en rut. Un léger haussement d'épaule et ma chope de bière me parut plus intéressante sur le moment. D'un geste rapide et sec, ma cigarette en fin de vie vint s'écraser dans un cendrier. Entre temps, Ivy Schneider eut le temps de se faufiler parmi la foule pour arriver jusqu'au bar. Et une margherita, une. Jusqu'à ce qu'elle m'adresse la parole je jouait la carte de l'indifférence la plus totale. Soit elle s'était aperçue depuis longtemps que je la suivait, soit elle n'en savait strictement rien et là, je pouvais toujours attendre que d'une elle me remarque et de deux qu'elle m'adresse la parole. Baah, quel dilemme. Non, en fait, rien de tout ça. Rien n'était un réel problème tant qu'on avait la solution. Et j'ai toujours la solution. Un sourire de satisfaction étira mes lèvres de façon très subtile. Fallait pas qu'on s'aperçoive que je pouvais avoir un visage agréable. Non mais ho.

Lorsque vint le moment fatidique de la confrontation, du moins, si l'on pouvait appeler ça comme ça, je pris la peine de me tourner vers Ivy. Toujours accoudée contre le zinc, ma main libre vint soulever le cache qui recouvrait mon oeil.

" Tu préfères la version originale peut-être ... ?"

Mes doigts relâchèrent le cache qui claqua sur l'oeil.

" Je n'ai pas besoin de ton numéro. Je tue pas par téléphone. Ajoutais-je d'un ton cinglant pour répondre à la désinvolture de la donzelle.

" A toi de choisir. Je te laisse t'amuser toute la nuit jusqu'à l'aube et après je te descend ou, tu décides d'en finir ici et maintenant. C'est un compromis raisonnable tu ne trouves pas ?"

Le seul réel problème que je pourrais rencontrer dans toute cette histoire, c'est surement le fait que je connaisse pas ses pouvoirs, du moins, j'en ai déjà eut un aperçut il y a de ça quelques minutes, lorsqu'elle a ... griffé cet homme qui s'était un peu trop approché d'elle. Mais, un pouvoir renferme tellement de facettes... Hmm, allez, je n'ai aucun soucis de ce côté là. Je lui lance un regard de défi avant de terminer d'une traite ma chope de bière. Et si le barman crois que je vais payer pour ça, il se met le doigt dans l'oeil jusqu'à l'omoplate.

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"Je préfère" répondit Ivy, sourire en coin, lorsque son interlocutrice dévoila son oeil bionique suite à sa réplique. Semblant ne pas la surprendre ni la dégouter, impassible. En fait, elle adorait ce genre de mutant au physique peu banal, ça avait quelque chose de terriblement attrayant, d'intéressant, qu'avec-t-il donc tous à voiler leur véritable nature? Soucis de conformité? De peur? De timidité...? Cyborgs ou mutants, ils étaient bien plus "unique" que ces espèces de primates se disant humains, chacun avait ce petit quelque chose qu'aucun n'aurait jamais.

Ivy sirota tranquillement son cocktail tandis qu'elle écoutait cette étrange femme lui soumettre, c'est le mot, ce qui allait désormais être son nouveau programme pour cette nuit. La tuer !? La jeune femme en cessa aussitôt de boire, manqua de peu d'avaler de travers. Elle dévisagea l'inconnue, ses yeux verts printemps détaillant chacune de ses expressions. Ferme, autoritaire, brève, implacable, limite extrême : Tuer une Schneider en public? Lui proposer un affrontement ici même dans cette boîte de nuit? Ou plutôt trop confiante : la descendre, comme si c'était si simple. Quelle folie! Où s'amusera-t-elle ensuite si à chaque fois un chasseur de primes commençait à saccager ses endroits préférés? On ne l'accepterait plus nulle part, ce serait embêtant...

"Me tuer?" Un petit rire s'échappa de la bouche d'Ivy.

"Pourquoi? Mes petits délis sont une plaie pour l'humanité? Ma condition de mutante me condamne irrémédiablement à mort sans avoir droit à un jugement équitable?
Quoiqu'il en soit tes employeurs sont trop naïfs, chérie... Où se trouve donc ces super-assassins qui te servent de coéquipiés? Ne me dit pas que tu es venue seule..."

Elle devait admettre que l'inconnue aux allures de guerrière des temps modernes avait un sacré cran, voir même un sacré culot d'atterrir comme une fleur au beau milieu d'une boîte de nuit pour lui annoncer qu'elle honorera l'un de ses contrats... Ne pouvait-elle pas attendre qu'elle rentre chez elle? Ses motifs lui échappa, mais très vite Ivy s'y tirer amusement de cette situation cocasse.

"Un compromis raisonnable mh? Ce n'est pas un compromis, au final c'est une exécution dans les deux cas. Mais pour te faire plaisir, je vais faire un choix."

Délicatement, Ivy posa son verre sur le comptoir du bar, soufflant sur l'une de ses fines mèches qui venait glisser le long de son visage. Elle fit rouler ses yeux en direction du regard de Cassandra, lueur maligne dans ses prunelles à croire qu'elles flamboyaient.

"Je vais m'amuser toute la nuit jusqu'à l'aube, mais pas toute seule."

Miss Schneider appuya ses mots d'un geste délicat de sa jambe venant frôler celle de Cassandra. La caressant tendrement de la plante de son pied déchaussé.

"Tu en redemanderas jusqu'à ce que tu me supplies d'arrêter."

Insinuant par là que la nuit serait torride... Ivy fit glisser son pied de toute sa douceur jusqu'à la cuisse de Cassandra. Sa jambe nue fléchie se tendit petit à petit, dévoilant par ce mouvement son innocente petite culotte lorsque le rebord de sa courte robe se replia légèrement sur lui-même. Elle s'approchait dangereusement de son entre-jambe tel un serpent sinueux en conquête de la brousse, sourire salace au coin des lèvres. C'était osé, inutile de dire que déjà des regards intéressés se posèrent sur elles. Soudain, revirement de situation ! Ivy poussa violemment le siège de Cassandra de cette même jambe pour que celle-ci tombe littéralement à la renverse. De suite, elle se leva, empoignant fermement son propre tabouret à bout de bras, le brandissant au-dessus de sa tête pour enfin l'écraser sur Cassandra!
Ne cherchant pas à savoir si oui ou non Cassandra était hors course, Ivy prit la poudre d'escampette, amusée. Tant son interlocutrice que les videurs voudront très certainement mettre la main sur elle. Que faire? C'est très simple : ne faire qu'un avec la foule, dans la fumée des fumigènes, sous l'éclats des projecteurs et attendre... déambuler parmi les danseurs.

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Découvrez The The!

Lui montrer mon œil bionique ne la perturba aucunement. Je n’en attendait pas moins par ailleurs. Voir un adversaire déstabilisé avant même un combat rendait la tâche beaucoup moins drôle et moins excitante. Intérieurement je souriais. M’aurait-on confié une cible digne de ce nom à abattre ? Ça, je n’en savais rien et je n’en saurais rien avant que le combat ne soit engagé. Même lui annoncer que j’étais la pour la tuer semblait la faire rire. Soit. Ris tant que tu peux. Peut-être que ce soir je n’arriverais pas à la tuer, mais j’ose espérer que lui infliger quelques blessures plus ou moins graves sera d’actualité. Je m’en verrais profondément vexée si ce n’était pas le cas, mon orgueil en prendrait un coup.

Pour la suite des évènements il devenait indispensable que j’enlève son bandeau. Cet œil bionique me permettait d’avoir une vision beaucoup plus précise et, sur une longue distance, il était un outil indispensable pour viser une quelconque cible si je voulait être sûre de la toucher. Les gens autour de nous ne semblaient pas nous prêter la moindre attention, sauf peut-être sur Ivy. Il fallait bien l’avouer, cette fille était sacrément bien foutue. Bah, mettons ça sur le compte de ses longs cheveux blonds, ça donne des airs de fille facile. J’esquissa un léger rictus lorsqu’elle me parla de ses petits délits.

« Il n’est pas question de ça Barbie. D’ailleurs, je me fiche complètement de ce que tu ais bien pu faire pour que je sois là devant de toi. Si je suis là, c’est juste que c’est pas bon signe. Et crois-moi, il n’y a que moi ici. Je n’ai pas de larbins avec moi, je n’en ai pas besoin. Mon simple nom sous-entend déjà la qualité de mon travail. Si tu n’en es pas encore convaincue tu le seras bientôt… »

C’est alors que pour la première fois depuis longtemps, je lui sorti un sourire véritable signé email diamant. Il fallait en profiter c’était un moment rare et privilégié. Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, ce sourire s’effaça aussi vite qu’il n’était apparu. Fallait pas pousser. C’est alors que je sentis quelque chose contre ma jambe. Mon regard s’abaissa légèrement avant de voir les agissements de Ivy. A ce moment précis je compris ce qui allait venir. Mon regard se planta dans le sien aussi froid que la lame d’un poignard, le reste de mon corps ne bougeait pas. Jusqu’à ce que la demoiselle pousse avec violence le siège sur lequel mon précieux popotin reposait. Pour quelque un de non entraîné la seule solution qui s’offrait s’était simplement de se ramasser la trombine. Pour ma part, il en était tout autrement. Lorsque le siège commença sa course folle vers le sol, mon réflexe fut de m’appuyer contre le zinc avec mon bras afin d’effectuer une pirouette pour éviter moi-même de tomber, j’évitais par la même occasion et de justesse le siège sur lequel Ivy était assise quelques minutes plus tôt et qu‘elle avait lançé sur moi. Ivy profita de ce moment pour se faufiler parmi la foule en délire. Certains avaient observés la scène de loin, mais trop bourrés semble-t-il pour s’en préoccuper plus que cela. Le barman ayant déjà averti les videurs de ce qui se passait. Je n’avais plus choix. La foule devait se disperser afin que moi, je puisse poursuivre ma cible. Ma main s’enfonça de nouveau dans la poche intérieur de ma veste, mais cette fois, ce n’était pas pour prendre mon paquet de clopes, non. Une arme. Un magnum pour être précise. C’était la seule arme que je puisse amener sans me faire repérer. Il est évident que cacher un bazooka m’aurait été beaucoup plus difficile. Ceci dit, j’ai encore quelques astuces. Les armes à feu ne sont pas nécessaire à la mort. Tout objet se trouvant sur mon chemin peut faire office d’arme. Bien utilisé, ils peuvent parfois s’avérer plus utiles. Je jubilais.

Le bras levé j’entrepris de tirer un coup en l’air afin d’affoler l’assemblée. J’avais dans l’espoir que tous rejoindraient la sortie. Ma cible aurait sans doute le même réflexe. D’un sens cela pouvait s’avérer utile. Se battre à l’extérieur offrait beaucoup plus de possibilité. De plus, ma moto était garée juste devant l’entrée et dans les sacoches se trouvaient d’autres armes, plus destructrices que ce simple magnum.

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Ivy se dissimulait parmi la foule, d'une démarche sereine, répondant par un sourire enjoué à ceux et celles qu'elle croisait, se déhanchant par moment tandis qu'elle marchait. Elle s'enfonça, de cette manière, plus encore sur la piste, jouant son rôle de cliente parmi tant d'autre qui se fond dans la masse. Voir quelqu'un qui bouscule et cours dans la foule est bien trop voyant, c'est un peu comme un imense champ de maïs, percuter ses tiges n'est pas très discret même lorsqu'il y a du vent. Même si elle avait l'air de s'amuser, Ivy n'en resta pas moins attentive à ce qu'il entourait : c'était bien beau de se dissimuler parmi les gens, encore fallait-il aussi que son nouvel adversaire n'utilise la même ruse pour la surprendre dans son propre piège...

Quoiqu'il en soit, cette dernière lui avait dit être seule, qu'elle n'avait besoin de larbins pour mener à bien son job. Si elle n'avait pas mentit, soit cette femme est complètement folle dans son trop plein de confiance, soit témoignait un talent certains dans son métier. Hors, Ivy n'a pas l'habitude de se trouver dans le rôle de "gibier", une position qui ne lui allait pas du tout et s'arrangerait pour retourner la situation à son avantage sans aucun doute. Pour l'heure il fallait trouver un terrain beaucoup plus étroit que cette salle pour ne plus laisser aucune chance d'esquive à cette athlète qui lui fait face, un couloir? Ivy doucement se dirigea vers une porte arrière illuminée d'une pancarte verte indiquant une sortie de secours.

Mauvaise idée le couloir par contre car Ivy entendit une détonation dans la boîte, un coup-de-feu! Il y allait y avoir du sport... Déjà les clients sortaient de leur transe, cris de jeunes filles, précipitations des plus couards et autre dealers qui avait peur d'une rafle policière sur le night club, de fils en aiguille la foule courrait dans tous les sens, d'abord formant une espèce d'onde de choc autour de Cassandra, s'éparpillant le plus loin possible d'elle, des types trop plein s'étallant au sol pour laisser appercevoir le courageux personnel de sécurité qui se tenait sur ses gardes, approchant lentement de la cyborg, matraques téléscopiques au poing.

C'était le moment de faire pareil, Ivy se dépêcha de rejoindre la sortie de secours... seulement il y avait un petit soucis, la sortie était si étroite que les gens se bousculaient comme des moutons appeurés, se piétinant les uns les autres. Si elle ne se dépèche pas de trouver une solution, bientôt la piste sera totalement vidée, tous aux portes, la laissant bêtement en plan au milieu de la salle, à portée de vue de la chasseuse de tête. Ne cédant pas à la panique, analysant la situation, Ivy se recouvrait peu à peu de cette matière particulière que crée son corps. D'abord son visage: ses yeux devinrent aussi noir que le charbon, ses tempes et sa machoir revêtirent une membrane grise éfilée comme des racines poussant depuis sa longue chevelure blonde se propageant jusqu'à recouvrir son cou et sa nuque. La matière déscendit encore, craquelante, protégeant sa colonne vertébrale, enserrant ensuite ses côtes formant une espèce de petit corsage de lianes compact qui s'imposaient sur sa poitrine tel une paire de mains baladeuses. Rapidement les filaments tranchants rejoignirent le haut de son bassin, formant un string organique garnissant ses cuisses de rares fils grisâtres qui plutard créèrent une paire de longues "bottes" à talons aiguilles tous ce qu'il y de peu commun, ses genoux chacun garnit d'une sorte de coque faisant office de lame. Ses mains également subirent cette métamorphose, des gantelets de "chitine" se formaient, façonant à ses mains de terribles serres accérées, doigts crochus et compagnie. L'aspect générale n'inspirait plus du tout à se tenir trop prêt d'elle d'un coup... ces étranges lianes tranchantes garnies de pointes filant vers le ciel sur ses épaules sembalit pouvoir en pièce n'importe quel imbécile qui ne ferait que les éfleurer : L'exo-squelette d'Ivy. Sa robe finit à ses pieds, en lambeau.

Des parties de son corps étaient encore nues, comme son ventre, son décolté, fesses et ses cuisses et l'avant de son visage. La jeune Allemande n'avait pas peur de se prendre une balle dans ces zones, son organisme réagirait en conséquence. Elle serait blessée, oui, mais serait remise sur pied par ses créations et guérirait plus tard. Inutile donc de perdre plus de temps. Une experte du combat à distance face à une experte du combat rapproché, combat intéressant, difficile à l'heure actuelle de définir qui à l'avantage sur l'autre, Ivy s'arrangeant pour ne pas rester à découvert et se prendre une balle.

"Let's Rock" murmura Ivy, empoignant par la gorge deux fuyards alors qu'elle faisait mine de passer entre eux. Elle enserra leur petit cou entre ses griffes, semblant nullement génée par leur course, les stopant net. Enfin, la piste était libre, laissant appercevoir une Ivy mutante balançant dans les airs l'un après l'autre les deux innocents droit en direction de Cassandra, leurs cris s'approchant rapidement de la cyborg "Haaaaaaah!!"

L'ainée des Schneiders profita de cette diversion, laissant Cassandra s'entrenir avec la sécurité et ces deux nouveaux amis virvoletant maladroitement dans sa direction. Pour tout dire, les videurs semblaient ne plus savoir où donner de la tête... Une mutante garnie de pointes à la force décuplée ou l'une de ses homologues armée d'un magnum au regard bionique ? Ivy quant elle ne se posait pas de questions, comme dit elle profita de tout ce remue ménage pour courrir en direction d'une porte qui devait donner sur l'étage, laissant tomber la sortie pour le moment car elle exposerait son dos à son adversaire. Sa course était rapide et agile, d'une célérité sans égale, sautant au dessus des tables, des sièges, prenant appuis sur l'épaule d'un agent de sécurité rencontré, poussant sur sa jambe d'appuis pour qu'il se fracasse la machoir sur le sol tout en passant par-dessus son corps d'une pirouette méthodique. Ou encore, elle perforait les collègues de se dernier de coups de coude aiguisé dans le bide, les basculant sur son dos aussi doux qu'une lame de razoir et les éjectant par la suite -façon footballeuse américaine- les envoyant balader derrière elle d'un revers du bras favorisant l'ejection et ne ralentissant guère sa course. Tout obstacles était bon pour ralentir la tueuse à ses trousses... au moins comme ça, si elle tirait il y avait des chances qu'elle zigouille un videur à sa place... Elle arriverait à la porte dissimulant les escaliers quoi qu'il en coute.

Spoiler:

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« Suddenly, i’m dangerous. »

C’est fou comme un si petit endroit avec tant de monde peut se transformer en terre de chaos au bruit seul d’une simple détonation. L’agitation et les cris que provoquait la peur me cassait les oreilles. Une grimace d’agacement se figea sur mon visage. D’un geste rapide de la main je remis en place quelques mèches blondes me tombant dans les yeux. Dans tout ce bordel je devais à la fois garder un œil sur Ivy et de l’autre avoir l’œil sur ces foutus gorilles de videurs. Plusieurs solutions s’offraient à moi. Soit je liquidais les videurs d’un seul tir soit je me lançais dans l’immédiat à la poursuite de mon objectif. Cependant, le fait de la voir se métamorphoser me convainquit sur le moment de ne pas l’attaquer. La foule était encore beaucoup trop dense et l’agitation qui en émanait trop déstabilisante. J’aime me battre, mais quand je le décide et quand je trouve que le moment est propice à la baston. Là, je dois m’occuper des videurs. D’une rapidité et d’une souplesse exemplaire, je passe en l’espace de quelques secondes de l’autre côté du bar, de une, cela apportait protection par rapport à tout objet non identifié envoyé dans ma direction et de deux, le bar me donnait l’occasion de trouver n’importe quoi de tranchant ou non comme arme supplémentaire. Des pailles, des allumettes, des bouteilles, des verres… Tout ce qui me passait sous la main pouvait mettre utile. Je préférais économiser mes balles pour ceux qui en valaient la peine, telle que Ivy.

Pour les autres, je leur réservais les trucs de pacotilles, les trucs qui font mal où vous avez le temps de ressentir la douleur, le genre de trucs qui ne tuent pas mais qui laisse des séquelles si on les envoies là où il faut. J’entrepris de coincer mon flingue dans la ceinture de mon jean, juste le temps de m’occuper de la sécurité. Des gars bien inoffensifs qui n’auraient jamais dû se trouver sur mon chemin. Je gardais tout de même un œil sur Ivy, il ne fallait tout de même pas qu’elle en profite pour se tailler. J’aurais perdu une soirée et ça, ça m’aurait vraiment mit de très mauvaise humeur, moi qui suis d’humeur plutôt charmante ce soir… Trêves de plaisanteries et de réflexion. Plus d’action. Le maître mot. Attrapant ce qu’il y’avait à ma portée, c’est-à-dire des allumettes, j’entamais les hostilités envers les videurs. Deux allumettes dans chaque main, deux videurs, deux yeux, une allumette dans chaque œil. Dans un premier temps, je n’avais pas le temps de m’occuper de leur mort, dans un second temps, je n’étais pas venue ici pour les buter eux. J’observais Ivy toujours plus rapide à foutre un bordel monstre dans la boîte de nuit. Qu’on vienne pas dire après que c’est moi qui ait tout cassé. Je pourrais encore aller porter plainte pour diffamation. Ce qui me donnerait une raison de plus pour lui botter l’cul.

Ivy prenait le temps de m’obstruer le passage de tout ce qui obstruait le sien. Tables, chaises, agents de sécurité qu’elle se chargeait à ma place de mettre hors d’état de nuire. J’esquivais sur la droite, la gauche, ou sautait encore par-dessus les obstacles, remerciant mes coéquipiers d’antan de m’avoir initié aux arts subtiles japonais. Mon bras cybernétique légèrement levé devant mon visage stoppait les objets que je ne pouvais éviter, ils venaient parfois à se briser s’ils étaient en bois. De mon autre main, j’avais repris fermement mon arme. Accentuant mon mode de tir avec mon œil bionique, je visais sans pour autant vraiment tirer pour le moment. Trop d’obstacles et de personnes, je risquais de toucher tout et n’importe quoi excepté ma cible.

« Tu ne pourras pas toujours t’enfuir tu sais ! Plutôt que d’essayé de me barrer le chemin, tu ferais mieux de m’affronter ici et maintenant ! »

Ivy se trouvait devant une impasse, ou non d’ailleurs, tout dépendait du point de vue adopté. Une porte d’un côté, moi de l’autre. Les flics ne tarderaient sans doute pas à débarquer dans cet endroit. Quel était le mieux ? Je n’en savais rien. Ce que je savais c’était que même si les flics faisaient une descente ils n’avaient aucune chance. Alors au fond, je m’en fichais royalement. Je pouvais mener plusieurs choses de front. Pointant mon arme sur Ivy je tirais 4 coups. Ce n’étaient pas des coups mortels que je voulais porter en début de combat. Sinon, je l’aurais abattu depuis longtemps à distance sans risquer qu’elle me repère. Ce n’était que des tirs qui portaient à l’immobiliser, stopper sa course.

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Lui barrer le chemin s'en doute, mais s'enfuir? Il n'en était pas question maintenant tout comme il n'était pas question de la combattre dans un terrain qui était aussi favorable pour son adversaire. C'était un coup à se faire cribler de balles tant il y a peu de couverture. Ivy se disait qu'une fois dans un milieu propisse pour elle elle fera regretter cet air si sûr d'elle qu'avait Cassandra de pouvoir la tuer. Lorsque celle-ci la défiait, Ivy tourna légèrement son visage, oreille tendue et yeux rivés sur cette arme à feu que son opposante braquait dans sa direction. La mutante acceléra alors le pas, allant aussi vite qu'une sprinteuse olympique bien qu'elle ne semblait pas essoufflée, au contraire un sourire fendit son visage, ses yeux revenant droit devant elle arborant une expression confiante et maligne, se tenant droite, ses bras faisant contre poid ressemblait à deux faux se balançant rapidement sur ses flancs, toute sa musculature en contraction tant elle exerçait une force énorme. Elle longea alors le mur, direction la porte menant à l'étage, elle y était presque! Maintenant qu'elle exposait ses côtés elle aurait plus de chance d'y parvenir vu que la zone qu'Ivy laissait visible est mieux protégée.

Le problème avec les armes à feu c'est qu'il est impossible pour qui n'en possède le pouvoir d'en éviter les projectiles... La seule manière est d'anticiper le tir à l'avance, chose ardue tenant plus de la chance, voir de l'instinct, qu'autre chose. La jeune mutante, ne pouvant regarder devant elle et détailler les mouvement de la tueuse d'aussi loin, se concentra sur le moindre bruit de détonnation.
Ca y est, Miss Lane avait tiré! Le première balle fila droit dans sa direction, percutant la chitine de son talon, ricochant sur celle-ci et projetant quelques infimes débris de la carapace qui semblait toujours intactes, l'arme à feu ne faisant pas grand mal à ces endroits bien protégés. C'était le signal : tandis que trois autres balles n'attendait plus qu'a faire mouche, Ivy, dans sa course, posa un pied sur le mur, courrant sur la parois de la salle avec autant d'agilité qu'un Yamakazi des temps modernes, traçant avec sa main côté mur un trait épais creusé avec ses seules griffes, émettant le bruit peu engageant d'une lame torturant le béton aussi facilement qu'une guillotine prononçant la sentance. La seconde balle vint alors creuser un petit cratère dans la façade entre ses jambes la frolant de justesse. Ivy bondit alors vers l'encadrement de la porte, laissant derrière elle un plâtre fissuré formant comme un dessin de toile d'araignée imagé.
La troisième laissa une trainée de sang sur sa fesse dénudée. La mutante serra les dent alors qu'elle arrivait enfin à destination. La dernière balle perfora sa cuisse à peine avait elle atteint le planchet des vaches. Tout s'était passer très vite, elle en tomba à genoux glissant devant la porte, la souffrance grimaçait sur son visage. Ca y était? Etait-elle maintenant immobilisée pour du bon et à sa merci?

Non, ça ne serait pas si facile de l'abattre. Rapidement l'organisme mutant d'Ivy réagit déjà de lui même, créant une fine carapace membraneuse et moulante sur l'entierté de sa jambe blessée. Cette capacité faisait autant office de protection que de muscles et tandons de ramplecaments, une prothèse extérieur qui faciliterait plus tard la guerrison, dans quelques jours ce ne serait plus qu'un mauvais souvenir. Sans cette prothèse naturelle elle devra user de béquilles pendant un moment, certes, mais ça aurait pu être plus grave.

"Un plaisir, chérie"

Ivy se redressa, adressant un salut de la main partant de son front à Cassandra comme le ferait un militaire au repos. Une provocation de plus, faisant la maline en lui intimant qu'elle se faisait la malle. Son autre main s'empara de la poignée de porte et vérrouillée ou pas, Ivy poussa simplement, la défonçant avec aise comme si elle avait été dévérouillée, brisant un morceau de bois situé au niveau du verrou de la serrure.
Ivy disparu ainsi de la vue de son adversaire, lui préparant la plus sournoise des embuscades. Elle voulait sa peau jusqu'à en racler le sol de ses dents? Elle sera servie. Ivy referma la porte derrière elle. Fit naître à partir des côtes de son exo-squelette des lianes grises de lames qui vinrent l'aider à escalader rapidement et discretement la parois au-dessus de la porte. Elle projetta l'un de ses nouveaux membres accéré dans le but d'éclater le néon éclairant l'escalier pour se dissimuler ainsi dans l'ombre, attendant silencieusement cette chasseuse devenue maintenant sa proie. Quelques lames tentaculaient autour et devant elle, prête soit à se défendre si jamais par un miraculeux hasart elle savait où elle se trouvait, soit à l'entraver dès son entrée l'attrapant par surprise, qui sait.
Elle verrait bien le moment venu après tout. Ivy etait dos tourné vers le plafond, attendant la suite des évênements.

Invité

Spoiler:

« Le risque, c'est la vie même. On ne peut risquer que sa vie. Et si on ne la risque pas, on ne vit pas. » N.N

Juste après avoir tiré avec mon arme, les conséquences de mon acte ne tardèrent pas à se montrer. J’avais réussi à la blesser mais les blessures qu’avaient engendrés les balles n’étaient que pour les ¾ superficielles. Peut-être la dernière que j’avais tiré allait ralentir sa course ? Visiblement, non.
Cela l’avait certes stoppé quelques secondes, mais ce qui apparu sur son corps après, formait une sorte de carapace la protégeant. Ce qui la remit vite sur pied. Sa vitesse n’avait pas chuté pour autant. Stoppant ma course pour la regarder évoluer sur le mur maintenant mansarder, je réfléchissais à la façon la plus brutale de l’arrêter. Mes balles ne faisaient que l’effleurer, sauf une, qui lui traversa la cuisse, mais une balle sur 4.. Avouez que ce n’est pas jouissif… C’est même frustrant pour quelqu’un qui est censé ne jamais, du moins à 0,08%, rater ses cibles. Sur un ton provoquant elle me balança une courte phrase qui me fit sortir de mes gonds, puis quoi encore ?! Les victimes ne sont pas censées éprouver un quelconque plaisir là dedans. Bien que le ton employé trahissait un léger énervement de sa part.

Je prie soin de recharger mon arme. Avec une balle dans le chargeur, c’était tout à fait possible de l’abattre, mais si elle était capable d’en éviter autant prendre ses précautions. Durant ce laps de temps, elle disparut derrière la porte qui se referma après son passage. Mon arme pointée sur cette dernière j’avançais sur mes gardes vers ladite porte. Une fois assez près, c’est un royal coup de pied de ma part qui envoya valser cette porte qui me séparait de ma proie. Derrière, le noir. Problématique en soi pour discerner quoique ce soit. Etait-elle là, à se tapir dans l’ombre, avait-elle fuit ? Répondre à ces questions était impossible si je ne faisais pas le premier pas dans l’obscurité.

« Dommage que je ne sois pas dotée d’une vision infrarouge… »

J’entrais dans ce qui allait être mon sanctuaire ou quelque chose d’autre. Que cela m’importait, après tout… Afin de me préserver au maximum d’une quelconque attaque, je vidais mon chargeur dans tous les recoins de la cage d’escaliers. Bas, côté, en face, haut, et me plaquait contre une parois de mur, avançant à pas de loup sur les marches, l’oreille aux aguets, à l’écoute du moindre bruit, de la moindre respiration qui pourrait m’indiquer l’endroit où elle se trouvait, si elle se trouvait ici par ailleurs.

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