Je chante, oui bon [Autres occupantes]

Maiwenn venait d'entrer une nouvelle fois dans sa chambre. Enfin, ce qui devait être sa chambre. Ce n'était franchement pas du luxe. La lumiére était trop forte, tirée des néons (sans doute piqués en douce à un garage). Les couvertures était en laines et grattait atrocement, ce qui empechait de dormir. Quand aux fenêtres... Mieux valait ne rien en dire.

Mais néanmoins, lorsqu'elle y entrait elle était soulagée, de se sentir chez elle. Il y avait trois autres filles qui partageait la chambre. Une blonde et deux brune. Elle avait du leur dire bonjour une fois, mais commme la plupart des Confréristes, ces filles passaient généralement leurs nuits dehors pour revenir tôt.

Il était environs vingt-deux heure et Maiwenn n'avait pas mangé. Sans pour autant souffrir de la faim.

Elle s'était installé dans son petit coin de la chambre, prés de la fenétre, le plus lojn des autres. Elle n'aimait pas la proximité des lits dans les dortoirs. Elle prit son MP4 et mit la musique. LEs sons vibrérent en elle comme un carresse. Cette sensation, c'était comme si on prenait une dose d'héroïne sans les nombreux inconvéniants. Elle n'y était pas dépendante par exemple. Le morceau était "I want what want".

- Listen, we got your number
Our spell, is putting you under
Coz we movin just like thunder
As we dance the uh la la

Move, move yeah
move your body
Don't stop,
I really wanna party
Spin me to the music
And so and so and so

I want what I want
I want what I need

I get what I want
I like it just like that

Listen, we got the motion
Our spell, it works like a potion
Coz we need all your devotion
As we dance the uh la la

Move, move, yeah
move your body
Don't stop
I really wanna party
Spin me to the music
And so and so and so

I want what I want
I want what I need

I get what I want
I like it just like that

I want what I want
I want what I need

I get what I want
I like it just like that

Sa voix parti en fléche rejoindre le rythme pour chanter les paroles qu'elle connaissait si bien. Elle n'écoutait plus les bruits extérieur. Mais quelqu'un l'écoutait, lui.

Spoiler:

Soudain, quelque chose qu'elle n'avait pas décelé jusque là la frappa de plein fouet. Une respiration. Infime. Elle se retourna et ouvrit grand les yeux d'étonnement.SAmaël, l'illusionniste de l'église était tranquillement allongé sur un des lits et paraissait très concentré sur les sosns produits par sa voix à elle.

Elle pensa fugitivement à la possibilité qu'il ne soit qu'illlusion, mais son souffle était trop réel pour être un son imité. Apparement, il cherchait à comprendre le son. Pourtant elle ne faisait rien avec, c'était juste sa voix, rien que sa voix, sans triche. Il n'avait pas encore compirs qu'elle ne chantait plus parce qu'elle le voyait. Cynique, elle lança d'une voix franchement irritée :

- Tu veux un cours ou quoi ?

Pour qui ce prenait cet horripilant illusionnistre, dans une chambre de filles (SA chambre en prime) à écouter sa voix ? Maiwenn n'était pas vraiment en colère, elle ne comprenait pas l'attitude de Samaël. En quoi les sons pouvait servir dans son iollusion ? Il arrivait déjà à reproduire des voix ? Certe celle de Maiwenn était un peu plus... spécial. Mais c'était génétique, techniquement impossible à reproduire. Quoique...

Elle ignorait les limites de cet illusionniste ci. Elle en avait connu un, peut être pas vraiment talentueux. En tout cas, Samaël avait l'air de chercher un truc dans la musique. Quoi ?

Samaël eut l'air de réfléchir à sa réponse. Comme si il envisageait vraiment de prendre un cours de chant avec elle. Ce qui aurait été pour le moins surprenant. A la Confrérie, survivre était plus une affaire de tripes que d'amitiés. La Syrène aurait été déstabilisée si il aurait accepté sa soi disante proposition, plus reproche et proposition d'ailleurs...

« Shhhhh... tu as une voix magnifique, continue à chanter... c'est merveilleux... »

Plusieurs sentiments rentrèrent d'un coup dans l'esprit de la jeune fille, créant un bouchon gigantesque l'empêchant de trouver une réponse approprier.

La colère d'abord, obstruant la route directe pour la réponse, pour qui se prenait Samaël à lui demander de chanter comme si il n'était pas là. Maiwenn n'avait plus l'habitude de se sentir observée en chantant, de plus que contrairement à ses dires, la voix de la jeune fille sans retouches était plutôt banale. Enfin, d'après elle.

Venait ensuite la surprise, coupant les axes prolongeant le parcours mais tout de même d'assez grands chemins. L'illusionniste l'avait complimenté pour cette chanson, alors qu'elle n'avait rien fait, aucun artifice. Elle bloquait sur cela, elle cherchait à comprendre mais n'y arrivait pas à cause de la colère.

Les autres sentiers menant à la réponse étaient obstrués de nature, pas la peine d'essayer de résoudre le problème en partant de là.

Mi-hérissée, mi-stupéfaite, elle trouva enfin la réponse la plus aisée, continuant dans sa lancée cynique. Certes elle trouvait intérieurement stupide de continuer d'attaquer verbalement un type qui avait prouvé n'être pas belliqueux. Mais Maiwenn restait sur la défensive, aussi elle lança :

- Désolée mais le chant c'est comme le dessin, quand tu es coupé en pleine lancé, généralement tu n'arrives plus à te remettre en selle.

Elle hésita puis laissa échapper une question qui lui brûlait les lèvres :

- Je peux savoir outre le fait que tu trouves ma voix "magnifique", tu m'écoutes ?

« Humm, d'accord, tu sais que tu n'as pas besoin de parler comme ça avec moi, mais si ça te chante vraiment, gâte toi...»

Maiwenn fut ouvertement irritée par la remarque du jeune homme. La dernière conversation qu'elle avait eu c'était avec le comte de Foix. Forcément elle en gardait les habitudes.

« Bien, oui je t'écoute, mais je crois que ta question était plus, pourquoi je t'écoute. Je me trompe ? Je t'écoutes pour trouver la vibration clef de ta voix... Si tu voix ce que je veux dire... »

La Syrène écouta attentivement les paroles de l'illusionniste. Surprise de la clarté avec laquelle il avait compris comment fonction de son pouvoir. Elle répondit :

- Bien sur que je vois ce que tu veux dire. Mais je ne saurais pas t'aider. Si tu te demandes pourquoi la réponse st simple, je n'agis pas sur ma voix directement à la source, je l'utilise quand elle est sortie, ou plutôt quand ses ondes sont sorties. Là, je n'ai pas du tout touché à quoi que ce soit... Efnin, pourquoi ça t'intérresse ? Tu arrives à reproduire des sons dans tes illusions ?

Avant Samaël, Maiwenn n'avait connu qu'un illusionniste, et pas un doué. Une de ses illusion avait brutalement cessée lors de son premier braquage. Il était encore en prison.

Enfin tout ça pour dire que si Samaël arrivait à reproduire les sons... Elle aurait franchement du mal à retenir son admiration. Les pouvoirs des autres étaient toujours impressionnants, mais l'illusions et le temps la fascinaient.

Certes elle n'aurias pour rien au monde changé son pouvoir, mais regarder n'avait jamais fait de mal à personne.

« Humm, oui.. je peux également faire des illusions sonores... Tu ne savais pas?... »

Si Maiwenn aurait pu s'enerver sans craindre de faire la meême scéne qu'à Central Park où pas mal de vies humaines et mutantes avaient faillit être perdue, elle ne se serait surement pas gênée.

D'une voix cinglante mais sans cacher qu'elle s'en voualit de mal s'exprimer plus qu'elle ne lui en voualit de le lui faire remaquer :

- Par là j'entendais.. Efnin... Ma voix est comme ça sans doute à cause de ma mutation. Tu peux reproduire les mutations des gens dans tes illusions ? Et nav... Désolée si cette question et aussi stupide que les précédentes.

Elle avait fini sa phrase avec un ton féroce. Bah oui, Maiwen quand elle était méconteentetout le monde prenait. Et surtout les innocents. A croire que son instinct était mal fichue.

S'asseyant sur la seule chaise de la pièce. Elle ne pu retenir un reproche implicite dans son mouvement à l'occupation de son lit par l'illusionniste.

Le pouvoir d'illusions l'intriguait. Mais poser des questions à Samaël était tel l'épreuve d'entrée chez les flics.

Spoiler:

Enfin, généralement, je ne peux pas, mais je crois que le tiens oui... alors... J'ai envie de savoir si je peux... Car je peux recopier tous les sons & vibrations que j'entends ou imagine... alors, si le pouvoir est une vibration, je peux surement le recopier...

« Alors, tu peux dire que je suis weird de te dire ça, mais j'ai comme ce feeling-là... Alors, est-ce-que c'est fini l'intérogatoire? Car je sens que je ne supporterai pas une autre question... »

Vers la fin SamËl s'était franchement énervé. Bon. Un Confrériste au fichu caractère, un !

Ca irritait vraiemnt Maiwenn de voir les mutants se crèper le chignon pour des raison futile comme des questions stupides. Enfin, si ils venaitent à se battre se serrait le premier qui à joué à gagné. En gros un pile ou face.

Mais elle ne voualit pas se battre. De un, depuis Central Park chanter faire usage de ses pouvoirs lu été plus usant, et ça lui tapait sur le système nerveux.

- Ok c'est bon pas la peine de t'énerver. J'ai plus de question. Je suppose que tu as envie de comprendre la clé de maa voix ? Désolée si cette question est aussi ininterressante que les autres, mais la franchemnt je fais des efforts.

Et si ça ne se voyait pas, et bien ça allait sans doute mal finir. Pff.... Elle passa nerveusement sa main dans ses boucles blondes et réfléchi au chant qui démarrait le plus vite de son répertoire. Ramnestein et Nightwish était tentant mais...

Oh et puis zut. IL n'avais pas encore dis que cette question ci était stupide. Et il n'avait pas commencé à illusionner. Enfin, elle le pensait.

Spoiler:

Après les paroles de Maiwenn, Samaël resta plus ou moins avec un air-bête, puisqu'il n'était pas habitué à se faire répondre comme ça, non, il n'était simplement pas habitué à parler avec des gens, mais ce qu'il croyait qui le frustrait le plus c'était qu'il ne pouvait pas lui faire de mal sans cela il ne possèderais jamais une partie de son pouvoir. Puis de toutes façon, il ne ferait pas de mal à un ou une confrère puisqu'il savait que la confrérie avait besoin de tous ses membres pour exiger la suprématie des mutants sur l'homme. Mais dans la confrérie, il ne se sentait pas réellement intégrer dues à des raisons qui étaient plus que personelle, mais il l'était plus qu'il ne l'aurait jamais été dans l'institut, mais il avait toujours été distant vis-à-vis les autres. Souvent, après s'être reculé de la masse, il s'imaginait dans un monde parfait. Donc, lorsqu'une situation ne se passait pas comme il l'imaginait, c'était ce qui le frustrait, ce n'était pas les questions, mais bien la situation qui ne se passait pas comme il l'aurait imaginé. Enfin, lorsqu'il vit Maiwenn se passer la main dans ses cheveux il remarquait bien qu'elle était nerveuse ou stresser, il n'en savait pas la cause, mais il savait qu'il y avait de quoi qui ne marchait pas, enfin c'était ce que ses yeux lui permettaient de voir. Alors, il leva un sur-sil et dit :

« Est-ce que ça va? Comment je peux dire... Tu as l'air stressée ou de quoi de même»

En même temps il avait posé cette question, car il ne voulait pas une voix faussé par ce qui la tourmentait.

Spoiler:

Sans même parler de sa réplique, il se leva et dit :

« Est-ce que ça va? Comment je peux dire... Tu as l'air stressée ou de quoi de même»

Tiens donc. Il avait vu qu'elle se sentait un peu sur l'échafaud. Mais dans ces conditions comment lui expliquer que la seule chose qu'elle craignait c'était ce qu'il pouvait faire avec son pouvoir ? Ca semblait stupide dis comme ça. Un mutant n'était sensé ne pas éprouver ce que resent un humain normal face à un autre mutant. Mais ça ne l'empéchait pas de s'enfoncer les ongles de la main gauche dans sa paume histoire de s'auto-détourner l'attention.

Son instinct la mettait en garde de tout et s'en était usant... Mais le problème du moment était trouver une réponse correcte à la question de Samaël. Est ce qu'un illusionniste peut détecter le mensonge ? Elle n'allait pas non plus jouer avec le fue :

- C'est rien je pensais juste au fait que sans que me rende compte je sois en train de parler à une illusion. C'est un peu flippant tu dois le reconnaître.

Bon elle ne s'en était pas trop mal sortie...

Spoiler:

A l'aide d'arguments pour le moins nombreux et juste, l'illusionniste parvint à éloigner les doutes de Maiwenn. Ne le montrant pas, elle s'apaisa. Dans sa phrase, Samaël avait même glissé d'une façon tout autant convainquante une "invitation" pour la faire chanter.

Bon... Elle n'avait plus vraiment d'argument contre. Quel chant ? Hum.... Elle inclina légérement la tête, pensive puis fronça les sourcils. Alors seulement, ses lèvres s'entrouvrirent et les mots s'enchaînèrent sans sens particulier, formant juste les paroles de la chanson.

Sa voix portait des émotions sans qu'elle ne le sache, sans qu'elle ne le veuille, sans que son dons n'agissent. Le chant continua, et elle prit plaisir à chater avec public (si maigre soit-il) alors qu'elle ne l'avait pas fais depuis... Trop longtemps.

Les dernières notes sonnérent et elle reprit son souffle. Un regard vers Samaël pour voir si elle n'avait pas par hasard tout compte fait mis une dose d'hypnothisme par mégarde dans sa voix, mais non. Il se portait bien. Enfin en aparence.

Spoiler:

Enfin il donna son avis après un lent applaudissement :

« C'était merveilleux... mais je crois que j'ai une bonne ou une mauvaise nouvelle pour toi... Je ne pourrai pas imiter ta voix, puisque c'est le son le plus complexe que je n'ai jamais entendu... enfin, fais bon usage de ton pouvoir.»

Maiwenn eut un léger sourire, surprise qu'il n'ai pas réussi ce qu'il pensait parvenir à faire. Sa voix était-elle vraiment autant compliqué ? Plus que le sautres ? Tachant de lui répondre correctement et d'alimenter la conversation, elle reprit :

- Et bien... Merci. Je ne sais pas trop quoi dire ça fait un bout de temps que je n'ai pas chanter face à quelqu'un sans vouloir l'hypnotiser...

La différence était flagrante. Elle préfrait largment chanter pour le plaisir que pour la survie.... Question de tempéramment sans doute. Comment alienter le conversation ? Les question traditionneelle avait déjà été posé à leur dernière rencontre et le vide q'installait, meprisant ses pensées tourbillonnantes.

Dommage pour Samaël qu'il n'arrive pas à repoduire sa voix dans une de ses illusions. Ca lui aurrait été pratique. Mais elle s'était elle même rendue compte qu'il y avait des faux dans ses sons illusionnés. C'était ainsi qu'elle l'avait repéré à l'église. Par le vide. Il s'ne était fallut de peu.

Samaël écouta sa petite réplique et eut l'air de ne pas savoir que répondre un court instant. Puis il làcha un baillement et lança :

« Au fait, je ne sais pas si tu le sais, mais quand t'entends l'une de mes illusions, ce que tu entends c'est exactement ce qu'une ouïe normal entenderait, mais vue que tu es une mutante avec un ouie supérieure à celle humaine, mes illusions peuvent pas s'adapter à ton ouïe... Enfin, c'est ce que je pense et c'est ce qui explique pourquoi lorsque je t'enlève les sons que tu n'entends rien, puisque tu n'es pas clairement immunisé à mes illusions. Puis dans un sens je crois que c'est la même chose pour un mutant qui aurait une vue supérieure à celle d'un humain. Il verrait que c'est une illusion ou faux. Anyway, je ne sais pas si tu comprends?»

- Je comprends plus ou moins. Tes illusions ne peuvent donc pas s'adapter aux capacités spéciales des mutants ? Dans mon cas je te rassures je t'ai découvert la dernière fois, surtout grâce à la chance. Je n'ai pas l'ouïe super-fine 24h sur 24 ça me rendrait folle je ne suis pas conçue pour ça.

Ce qui était vrai. A l'église elle était plutôt nerveuse, son instinct avait donc prété attention à tout les bruit et par la même occasion brancher son ouïe. Intérieurement Maiwenn se demandait pourquoi elle n'arrivait pas à supporter deux heures de son intense d'affilé. Normalement un don n'était pas sensé faire du mal à son propriétaire... Enfin.

- Est ce que tu arrives à faires deux illusions à deux personnes différentes en même temps ?

Cette question la tiraillait car elle avait remarqué que la plupart des mutants arrivaient à utiliser leurs dons sur deux choses en même temps. Ce qui n'était pas son cas. Elle avait déjà un mal fou à contrôler autre chose que sa voix alors contrôler deux sons diférents en même temps pour faire deux choses diférentes !

Il répondit à sa question d'une voix condescendante et Maiwenn se gifla mentalement en jurant de ne plus aborder le sujet pouvoir avec lui. Oui il pouvait contrôler jusqu'à cinq personne avec des illusions différentes. Talent inné ou du à force de travail acharné ? Maiwenn se mordit la langue, et resta impassible.

« Mais ce pouvoir est également ce qui m'empêche d'avoir une vie sociale normale... Le monde me craint »

La jeune fille hocha la tête. les autres... avait peur. De la puissance et de la force. De ne plus avoir le choix. Or Samaël avait en lui la capacité de les contrôler à l'intermédiaraires de ses illusions. evidement que Samaël était craint. Il était là où Maiwenn semblait allé, vers la puissance insensible. Sauf que Maiwenn avait un sérieux probléme avec sa conscience.

Elle ne savait pas quoi dire. Elle ne pensait même pas à se qu'elle aurait aimé qu'on lui dise, elle et lui ne fonctionnait pas du tout pareil. Peut être que le silence... C'était la meilleure chose. Que le sillence ca pouvait aider quelqu'un comme l'illusionniste. Mais elle l'ignorait pour 'linstant. Elle se contenta de rester planter face à lui et ne sachant que dire...

Spoiler:

Maiwenn resta incapable de parler face aux paroles de Samaël, mais cela ne l'importait peu. Elle aurait pu prendre le contrôle de la situation à partir de ce moment, mais elle avait préféré de rester silencieuse. À croire qu'elle ne voulait pas prendre le contrôle de la situation où elle était trop bête pour s'en être rendu compte, peut-être même les deux­. Puis le visage de l'illusionniste, qui fixait le sol, se redressa. Il craqua doucement son cou et ses jointures dans un bruit très sonore, sans pour autant être une illusion. De ses yeux il regardait les alentours, mais il n'y avait rien qui pouvait lui porter son attention, rien de beau, rien de laid. Il y avait juste du gris. Puis il relâcha un bâillement. Il ignorait ça faisait combien de temps qu'il était dans cette chambre et il s'en foutait. Puis il regarda Maiwenn qui ne savait pas quoi dire. Alors, c'était à Samaël de parler, encore de briser ce silence.

« J'en conclus que tu fais également partie de ceux-là... »

Il la regarda comme si elle était aussi faible que tous les hommes qui avaient peur des mutants, à l'exception qu'elle était une mutante, mais avec la même faiblesse que les êtres humains. Ils étaient trop idiots pour comprendre et elle était trop idiote pour comprendre. Peut-être que l0a place de Maiwenn était avec ces humains, puisqu'elle n'avait aucun trait mutant et qu'elle pourrait se confondre dans la foule, de toute façon elle n'était pas un gros morceau de la confrérie, mais Samaël n'en était pas un non plus. Mais au moins il n'élevait pas le dégout et la pitié chez un de ses confrères. Elle était vraiment pathétique

«T'es vraiment pathétique...»

Samaël se résigna à briser le silence.

« J'en conclus que tu fais également partie de ceux-là... T'es vraiment pathétique...»

Maiwenn contracta les machoires. Pathétique. Elle. La rage donnait un assaut ferme sur la raison. Pathétique; Parce qu'elle ne savait pas quoi dire et qu'elle compatissait ? Mais pour qui se prenait Samaël ? Il voulait des regards normaux posé sur lui ? Avec des émotions normales ? Et bien il avait appuyé sur le bon bouton.

- Tu conclue un peu vite. Le regard des autres c'est un chose, mais il y a qu'a te regarder pour comprendre que tu sais y résister. Le silence ne fait pas forément de moi quelqu'un qui te craint. Car je ne te craint pas. Ce que je crains n'a aucun rapport avec toi, ton pouvoir ou tout ce que tu peux imaginer. Tu peux ne pas me croire je m'en fiche totalement. Je n'ai rien a faire de ton avie, et cette réaction est le fruit d'un fichu caractère que j'ai depuis ma naissance. chose que rien ne pourra changer. Pas même ma "pseudo peur" de toi. Sur ce, tu m'excusera j'ai une soudaine envie de partir. Appele ça de la lacheté si tu veux. Je m'en fiche.

Maiwenn se leva brusquement et partit vers la porte tout en empoignant au passage une veste posée sur une chaise. Elle n'avait pas mentit. il y avait deux degrés de peur. La peur faible, celle causée par l'humanité de la jeune fille, craignant pour sa vie, son avenir, et autre.

Puis la seconde peur. Pas très peur non plus. Ce résumant à une question "Vis-tu ?". Maiwenn connaissait sa réponse. Non. Elle se bridait à l'existence. Et il nétait pas prévue qu'elle vive. Elle n'était rien. Et le savait. Moins rien que le rein des autres, mais rien tout de même. Ceux qui vivaient... Pourquoi les envier ? Eux, ils perdraient la vie. Elle ne perdrait rien. Juste que son existence sera classé dans archives à sa mort.

Maiwenn s'en fichait. Elle arriva à la porte. Samaël était orgeuilleux et aveugle. Sa manque de discernement irritait la Syrène mais c'était son affaire. Maiwenn avait d'autres chats à fouetter. L'illusionniste n'aurait qu'à allé trouver d'autres pathéthiques. La terre en était remplie.