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| Une sortie nocturne (pv Gabrielle Westermaan) | |
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Invité Invité
| Sujet: Une sortie nocturne (pv Gabrielle Westermaan) Sam 27 Déc 2008 - 22:20 | |
| Samedi 27 décembre. Il était assez tard quand Clelia arriva à Central Park. La petite fille était vêtue d'un jean bleu et d'un pull blanc crème. Elle portait un manteau assez chaud. La fillette entra discrètement dans le parc et se dirigea vers sa cachette. C'était un endroit assez retiré de Central Park. Ici, les émotions et les pensées des autres ne l'assaillaient pas de toute part. Elle s'y sentait en sécurité. Encore une fois son père l'avait battu. Il était rentré saoul et l'avait frappé comme d'habitude.
La petite fille avait ressentit la haine qu'il avait envers elle et elle ne comprenait pas pourquoi il l'a détestait autant. Il n'y avait pas beaucoup de monde à cette heure-ci. Cela était normal. Noël était passé et les enfants devait surement profiter de leur cadeau. Pour Clelia, Noël était un doux rêve. Ce jour là n'était pas bien différents des autres, sauf sur deux point. Son père ne la battait pas et elle avait un petit cadeau. Cette année cela avait été des crayons de couleurs. Les siens commençaient à ne plus être utilisable et le dessin était une échappatoire pour la fillette.
Mais revenons à aujourd'hui. Donc de nouveau, la petite fille avait été battu par son père. Et pourtant son carnet de note n'était pas mauvais et elle était resté tranquille. Elle était même sortit dans l'après midi. Clelia alla s'installer dans sa cachette. Son dos lui faisait encore mal et des larmes lui montèrent aux yeux. Clelia sortit la photo qu'elle avait de son demi-frère et la regarda. Les larmes commençaient à rouler sur ses joues. Il n'y avait que dans sa cachette qu'elle pouvait se laisser aller à pleurer. Les bruits de la nuit étaient agréables à entendre. De plus ne pas ressentir les émotions des autres en permanences lui faisait du bien.
Pensant être seule Clelia resta ainsi en se demandant où pouvait être son demi-frère et pourquoi il était partit. Leur père le battait-il aussi ? Contrairement à lui, la fillette avait trop peur de s'en aller. Elle avait peur de la réaction de son père s'il la retrouvait, peur de se retrouver toute seule aussi. De plus elle ne savait pas comment le chercher. La petite fille remonta ses genoux sous son menton et continua de regarder la photo en rêvant. |
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| Sujet: Re: Une sortie nocturne (pv Gabrielle Westermaan) Dim 4 Jan 2009 - 17:17 | |
| Le soleil agonisant embrasait l’horizon, le rouge disputant sa place au jaune sur la toile immense du ciel. Le déclin du jour se reflétait sur la surface endormie de ses prunelles, les moirant de reflets pourpre et orangés. Le crépuscule, apologie des couleurs et de la beauté. Pourtant, ce n’est pas vers le spectacle céleste que Gaby avait les yeux tournés mais vers ses pieds. Le bout renforcé de ses chaussures, pour être précise. La magie visuelle et atmosphérique qui se dégageait de cette fin de soirée ne l’atteignait pas. Pas même elle n’avait daigné lever les yeux, totalement absorbée par ses pensées et l'examen silencieux de ses bottes. Elle n’avait jamais eu l’esprit très ouvert sur les beauté de ce monde et n’avait jamais goûté à la magnificence d’un paysage ou l’écrasant idéal d’un crépuscule comme celui là. Non, définitivement rien à faire.
Le regard infiniment vide, imperméable à toute sollicitation extérieure. Le visage figé, masque de glace ne dégageant qu’une impression de distance et de dureté. Ses yeux d’un vert trop criard pour être naturel fixés sur un point unique. Elle était relativement seule, la fraîcheur de la soirée ayant éloigné les quelques promeneurs. Ils y avait bien des gens qui étaient encore là, finissant un repas ou admirant les reflets du soleil, mais ils ne dérangeaient pas Gaby, elle ne les entendaient pas, c’est comme s’ils n’existaient pas. Affalée sur un banc instable, ni réellement assise, ni vraiment allongée, une jupe froissée ne cachant que très peu des résilles déchirées, elle ne faisait rien. Ne pensait à rien. Les narcotiques qui circulaient encore dans ses veines l’y aidait. Pas de but, ni d’obstacle, de problème, de raisons. Juste un néant absolu. Plus besoin d’éprouver de sentiments, plus d’utilité à réfléchir. Juste se laisser aller à l’oubli, le vide apocalyptique d’un cerveau dérangé. Elle se sentait bien, désincarnée de son propre corps. Les bienfaits de la drogue.
Elle aurait pu rester des heures ainsi, le temps ne comptait pas pour elle. Sa vie n’avait plus réellement de sens, elle faisait acte de présence, c’était déjà pas mal. Mais à rester figée, immobile, elle finit par glisser. Elle se rattrapa de justesse avant que sa tête ne heurte brutalement l’acier du banc, réflexes dûment acquis et travaillés. Étouffant un grognement, elle prit appui sur un coude pour se relever. Brutalement tirée de son lymphatisme, elle balaya d’un regard rapide ce qui l’entourait, ne s’arrêtant pas un instant sur ce ciel torturés, aux couleurs brûlante. Un instant comme l’éternité aurait pu s’écouler depuis qu’elle avait posé le cul sur le banc; elle était incapable d’y répondre. Ce n’était pas important. La nuit tomba doucement et son oeil de cyclope, unique accroché au milieu de ce grand rideau de velours qu'est le ciel nocturne se leva. Elle laissa échapper un soupir, s’affala un peu plus contre le dossier, faisant grincer les baleines maltraitées de son corset. Peu à peu, elle retrouvait de son énergie, prêtant une oreille plus attentive à ce qui l’entourait.
Et elle commençait à s’ennuyer. De toute façon, ça allait bientôt changer, puisqu’il lui semblait entendre quelqu’un approcher... Son impression se confirmait. Maintenant, Gaby entendait distinctement le claquement des chaussures sur le chemin de terre, entre les arbres. Celle qui portait les dits chaussures ne tarda d’ailleurs pas à entrer dans son champ de vision. Ses lèvres s’étirèrent en un rictus de prédateur et elle cala la nuque contre le dossier, reluquant avec un air malsain la jeune fille qui passait. Le regard méprisant et moqueur, fixe et appuyé, visiblement dans le but de mettre mal à l’aise. Malgré son air nonchalant et indifférent, Gaby ne lâchait pas la petite fille du regard, étudiant ses réactions, essayant d'en déduire son caractère. Ce n'était certes pas gagné derrière l'épaisseur du rideau de pluie, mais elle voulait se faire une idée de la personne se trouvant face à elle. Cette fois, ce fut un franc sourire qui passa sur le visage de Gaby, mais le genre de sourire mauvais qui présageait les ennuis. L'autre s'était carrée dans un coin, comme un rat, enflure de la nature.
Ainsi donc, la fillette avait bougé, s'était pliée en deux pour fourrer son menton entre ses genoux. Se soustrayant brutalement à sa torpeur, elle s’étant légèrement redressée, semblant regarder un morceau de papier tenu fermement mais avec douceur entre ses doigts, avec les traits tirés de quelqu’un qui pleure. Au fur et à mesure que sa conscience reprend le pas, Gaby peut savourer sa confusion, confusion qui l’oppresse, l’écrase, qui la fait respirer par à-coup brutal et suffoquer dû aux larmes, tel un animal qui s’étouffe. Le parc, humide et rongé par la moisissure autant que par la saleté, n’est pas un environnement pour elle. Ce n’est pas quelqu’un fait pour demeurer dans un endroit à l’atmosphère aussi lourde et épaisse, qui englue les sens. A la voir se débattre contre une volonté intérieure, c’est fillette à avoir besoin d’espace, d’air et de liberté. Jubilation ténue que de la voir souffrir de ses pleurnicheries dans un espace qui n’était pas fait pour elle. Différemment de Gaby qui n’est bien à la fois nul part et partout où les autres ne le sont pas.
Observation silencieuse détaillant l’autre avec une relative méfiance. Le cadre n’était guère adapté aux rencontres amicales, un parc suintant la moisissure par tous ses pores, un ciel d’orage qui obstruait la lumière. Une ambiance plutôt glauque, pesante. Tout à fait le genre d’atmosphère dans laquelle Gaby se sentait à l’aise, presque dans son élément. Environnement oppressant qui déstabilisait la plupart des gens, en lui laissant l’avantage, en la laissant savourer discrètement leur confusion. Néanmoins, l’inconnue ne semblait pas de cette espèce. Elle maîtrisait ses émotions et, son visage, après une froide détresse, avait repris un masque inexpressif qui laissait douter de ce qu’elle ressentait vraiment. Un air malsain scotché sur la face, Gabrielle continua de dévisager la jeune fille.
Immobilité roide poussée à son paroxysme. Ses muscles s’étaient endoloris, noués dans une position qui ne leur était pas naturelle, et maintenant, les premières crampes se faisaient sentir. Elles avaient été longues à venir, la douleur la saisissait souvent plus tôt, parfois plus tard. Ou comment contraindre son corps à nous obéir. Elle ne bougea pas alors qu’une contraction de son mollet lui tira un frisson tandis qu’une souffrance vive lui remonta le long de la jambe, labourant la chair avec méticulosité. Un souffle rauque s’échappa de sa gorge alors qu’elle contracta la cage thoracique et brutalement, elle rompit son immobilité d’un pas sur le côté. Chancelante, elle se rattrapa à une table rongée par l’humidité qui émis un craquement lugubre lorsqu’elle pris appui dessus. Le sang se remit à circuler correctement dans ses veines en quelques secondes, rodé par l’habitude des séances d’immobilité et de douleur qu’elle s’infligeait.
Elle fixa l'horizon, ses yeux marrons orangés aux reflets glacés moiraient doucement sous la mince lueur d'une lune cachée par une brume épaisse et poisseuse. Visqueuse et grise. Une lueur démoniaque, incassable dans ses yeux semblait tout brûler sur son passage. Et le ciel, jusqu'ici sombre, noyé dans une obscurité épaisse et pâteuse s'éveilla précipitamment. Un éclair rapide, intense, transperçant et déchiffrant frappa le sol, faisant part de sa place et de sa présence. Ce fut dans un grondement assourdissant du tonnerre qu'un sanglot rocailleux se fit entendre. Un son grinçant, strident venu des arbres résonna dans l'air et ce fut le moment que choisit Gabrielle pour se lever brusquement, prestement. Et si quelqu'un essayait de s'en prendre à la petite ? Nan mais elle faisait quoi, là ? Trop gentille à son goût...
Que devait-elle faire ? Malgré sa réputation de recluse et de véritable salope, Gaby avait un coeur et pouvait, en de rares occasions, l'écouter. Aider quelqu'un de plus faible, de plus jeune qu'elle, car oui. La fillette était beaucoup plus jeune et pleurait toutes les larmes qu'elle pouvait. D'un sans, elle en fut touchée. Elle lui rappelait sa propre jeunesse. Seule, recluse, oubliée de la société car elle n'entrait pas dans les dites "normes". C'est ce moment que choisit coeur de Gaby pour se réveiller. Une intense chaleur se mit à l'envahir. Encore une fois, que devait-elle faire ? |
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| Sujet: Re: Une sortie nocturne (pv Gabrielle Westermaan) Mar 24 Fév 2009 - 23:53 | |
| [hrp : Désolé pour le retard]
Clelia sentit une présence non loin d'elle. Elle releva le tête, les larmes roulaient sur ses joues. Elle avait mal au dos. Son père avait été très énervé de ne pas l'avoir trouvé à la maison. De plus elle était rentrée en retard. La petite fille revoyait la ceinture s'abattre sur son dos.Mais quand tout cela cessera ? Mais elle n'osait pas fuir. Intrigué par la présence qu'elle sentait, la petite mutante se dirigea vers l'entrée de sa cachette. Mais elle resta loin de Gabrielle. Elle ne faisait pas confiance aux adultes. Clelia l'observa avec attention, essayant de deviner qui elle était. Pourquoi était-elle dans Central Park à une heure aussi tardive ? La petite fille n'osait pas s'approcher. Elle restait à quatre pattes dans l'entrée de sa cachette à l'observer sans rien dire. La fillette continuait malgré tout à pleurer. Les blessures provoqué par les coups de ceintures de son père n'avait pas était soigné. Sa mère se fichait complètement d'elle. Si elle pouvait retrouver son frère, alors il l'emmènera ailleurs.
*Je fais quoi ? Je m'approche ou pas. Mais je la connais pas. Et puis je vais devoir rentrer à la maison sinon je vais encore me faire punir.*
La petite fille ne connaissait qu'une forme de punition et c'était celle qui faisait mal, très mal. Donc elle faisait son possible pour satisfaire les adultes. Elle ne faisait jamais rien d'interdit. Le mensonge, elle ne connaissait pas. Peureuse, Clelia retourna finalement dans sa cachette. Elle n'osait pas s'approcher de la jeune femme. |
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| Sujet: Re: Une sortie nocturne (pv Gabrielle Westermaan) Ven 13 Mar 2009 - 0:41 | |
| L’endroit semblait hors du temps. Deux filles silencieuses ; une qui dévisageait l’autre avec l’insistance d’un regard mauvais et l’autre qui se fichait éperdument de ce qui l’entourait. Un parc sale et poussiéreux où les tronc d'arbres défoncés côtoyaient les bancs pourris qui menaçaient de craquer lorsqu’on s’appuyait dessus. Une atmosphère lourde, saturée de moisissure et d’humidité ; l’eau qui se faisait bruyante en dégoulinant sur le bois et la lumière sporadique d’un éclair au loin. Lieu pittoresque qu’aucun peintre n’aurait cependant voulu dépeindre.
L’orage se déchaînait et chaque coup de tonnerre faisait vibrer les arbres descellés du parc. Plusieurs fuites s’étaient déclarées et l’eau dégoulinait le long des écorces, apportant avec elle une odeur âcre de moisissure. La température avait diminuée de plusieurs degrés mais ce n’est pas elle qui tira un frisson sur la peau blafarde de Gaby. C’est seulement ce temps, ce déchaînement de la tempête qui lui apportait une jouissance vivisectrice. Les plaisirs de la chair lui étant refusés ces derniers temps, elle se rabattait sur la seule chose qui était encore à sa portée ; la puissance et les ravages d’un orage. Un sourire naquit lentement sur ses lèvres et elle posa ses yeux vers la jeune inconnue. Une discussion aurait pu s’engager, mais aucune des deux ne faisait l’effort nécessaire. Flemme réciproque de gaspiller sa salive pour de vains échanges de paroles. Le temps avait beau jeu de s'étirer, elles ne semblaient pas décidé à le combler. C’était long, c’était lourd et c’était gras.
Toujours assise sur son banc, les yeux étincelant de ce vert empoisonné à chaque éclair, Gaby continuait de dévisager la petite fille. C’était un regard fixe, qui ne cillait pas, pesant et qui avait le don de mettre mal à l’aise les gens lorsqu’ils étaient dans leur état normal. D’un autre côté, il n’y avait dans ceux lieux que cette chose pour retenir son attention, alors pourquoi aurait-elle déplacé son regard ? Elle n’attendait rien de particulier, elle n’attendait même pas. La mesure du temps lui était devenue étrangère. Elle regardait seulement, et sa masse cérébrale tournait à pleine vitesse. Questionnement lancinant et analyses diverses. Rien d’autre à faire de toute façon…
Le craquement s'étira en une plainte aiguë qui refusait de mourir, refusait d'admettre sa défaite. La pression de l'eau sur le tronc avait eu raison de la charpente naturelle vermoulue qui avait fini par céder. Avec indolence d'abord, puis brusquement. Le squelette s'était brisé, son ossature s'effondrant sur elle même en un fracas de bois et de feuilles. L'eau s'engouffra dans la brèche avec l'avidité d'un conquérant qui découvre une nouvelle terre. Un mètre ? Deux mètres ? Peut-être plus qui s'étaient affaissés, dans le coin opposé de la plaine, à mi-distance entre celle-ci et le périmètre où se tenait les deux filles. Le passage n'était pas bloqué et l'ouverture avait peu de chance de s'élargir davantage. C'était seulement une faiblesse. La faiblesse de l'arbre qui les retenait.
Gaby n'avait pas bougé, pas sursauté, pas même cillé. Elle n'avait certes pas senti l'effondrement arriver, mais un pressentiment, une déduction peut-être, l'avait aidé à appréhender le fait. A moins que ce ne soit seulement la maîtrise tellement rodée et parfaite de ses sentiments qui n'avait pas laissé se dévoiler le moindre sentiment de surprise. Des émotions contenues, réprimées et dominées. Elle était restée assise sur son banc, vulgaire planches de bois qui s'étaient résignées à son poids, preuve de son gémissement lugubre enfin passé. Ses yeux seuls avaient bougés, quittant la silhouette de l'intruse pour glisser vers la branche qui s'effondrait. Elle avait vu, analysé, puis son attention s'était à nouveau reportée vers l'autre fille. Qu'il pleuve dorénavant sur tout son corps ne la dérangeait pas et la bouffée d'humidité qui s'était engouffrée la laissait roide. Un sourire fugace s'était néanmoins dessiné sur ses lèvres. Elle demanda alors d'une voix imperturbable et totalement dénuée d'émotion.
- Hey, petite. Qu'est-c'que tu fous ici à une heure aussi tardive ? La question aurait pu être banale ; de la réponse qu'on lui donnerait déprendrai la suite des évènements. Gaby se fichait pas mal de ce que ferait l'autre, des buts qu'elle poursuivait et des valeurs qu'elle aurait pu avoir. Le seul intérêt - et tout relatif - concernait la personne elle-même, ce qu'elle était. Elle avait toujours eu une certaine fascination pour la psychologie des gens et rencontrer quelqu'un aussi complexe qu'intéressant s'avérait être une faveur pour elle. Certes, la fille ne semblait pas non plus un sujet passionant mais la question restait à creuser. Elle la creuserait. Alors autant qu'elle soit fixée quand à ce qu'elle foutait là, pour enfin percevoir une possible ébauche de leur réciproque tolérance. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Une sortie nocturne (pv Gabrielle Westermaan) Lun 4 Mai 2009 - 10:52 | |
| [HJ : désolé pour le gros retard. panne d'inspiration ] Clelia entendit la jeune femme s'approcher. Instinctivement la fillette se recula dans le fond de sa cachette. Ses deux yeux gris fixé Gabrielle d'un air complétement apeurée. La jeune femme lui demanda ce qu'elle faisait ici. Pouvait-elle lui dire qu'elle avait fuit son père car de nouveau il l'avait battu, mais qu'elle allait devoir rentrer à la maison bientôt ? Elle était venue ici car elle s'y sentait en sécurité. La pluie continuait à tomber et Clelia savait qu'elle se ferait gronder en arrivant car ses vêtements seraient tremper. Même si le fait qu'il se soit mit à pleuvoir d'un coup ne soit pas sa faute. Ses parents s'en fichait, tout comme le fait qu'elle était triste et malheureuse. La fillette n'a jamais vraiment connu l'amour maternel. La petite demoiselle resta quelques minutes sans rien dire, sans rien faire à seulement fixer la jeune fille de ses grands yeux gris. Que recherchait-elle ? Elle ne le savait pas vraiment. Puis au bout de quelques minutes, elle sortit un petit calepin de son sac à don et écrivit dessus. Puis elle le tendit à Gabrielle : - Clelia a écrit:
- Je me suis enfuie de chez moi. Je voulais pas qu'il recommence. Je voulais être tranquille. Tu t'appelles comment et tu fais quoi toi ici si tard ?
La jeune fille allait peut-être vouloir en savoir plus ou peut-être pas. Clelia avait encore mal au dos. Tout ça parce qu'elle avait aider une autre petite fille à retrouver son chemin. Molly avait de la chance d'être à l'Institut Charles Xavier. Elle aimerait bien y aller, mais elle avait trop peur de son père. Elle n'était pas comme son frère ainé. Craintive, Clelia attendit la réponse de Gabrielle. |
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