Mewen Hatan Apprenti(e) de la Confrérie Delta
Nombre de messages : 671 Age : 46 Autre(s) identité(s) : Tazer
Pouvoirs : Eletrokinesie, Voyage Matriciel
Age du perso : 20 Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Quelques courses [Gabrielle Westermann] Dim 4 Jan 2009 - 17:09 | |
| Un jour de janvier, Mewen ouvrit son frigo et remarqua qu'il était bel et bien vide. Elle décida donc d'aller faire quelques courses pour manger à sa faim et tant qu'à faire s'acheter de jolis vêtements. Elle prit sa voiture direction le grand mall de New York. En ce jour d'hiver, il y avait pas mal de monde et il lui fallu un moment pour pouvoir se garer. Avant d'entrer dans les magasins, elle passa au guichet automatique pour retirer un peu d'argent. Mais à priori ses comptes devaient être vides car la machine se refusa à lui rendre sa carte banquaire. Elle se souvient alors qu'elle avait un don et sans tenir compte de savoir si les gens l'observait, elle se mit à se concentrer sur le distributeur automatique pour y faire entrer son esprit. Son corps tomba, alors au sol visiblement inconscient. | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Quelques courses [Gabrielle Westermann] Mar 24 Fév 2009 - 17:14 | |
| Vive les journées pourries et désastreuses. Dehors le temps était maussade et Gabrielle avait dû attendre sous une brume épaisse, pendant 45 minutes, un client qui, au final, n'était jamais venu. Tant mieux pour elle, tan pis pour son porte monnaie. Des gens dans ce genre là, il y en avait beaucoup de différents types : Ça allait de l'étudiant coincé qui voulait perdre son pucelage avant d'être majeur, ou avant d'entrer à l'université. Le pauvre mec insatisfait de sa femme et qui se résigne au dernier moment car "il se rend compte qu'il aime cette chose à laquelle il est marié". Il y aussi les gamins, qui prennent des rendez vous bidons - juste pour voir une catin en vrai - puis bien sûr, les timides, qui n'osent pas aller au rendez vous prévu. Rajoutez à tout cela le reste de la "clientèle" : Les obsédés qui ne peuvent se passer d'une fille plus d'une journée, les étrangers qui testent la "marchandise" du pays, les gars qui viennent depuis des années car "c'est trop dur de trouver une nana consentante" . Et puis pour finir, les vieux, incapables de tirer quoi que ce soit de leur femme, répugnées, dégoutées depuis longtemps de toute vie sexuelle.
Le métier de catin n'était pas si facile et aisé qu'on laissait bien le croire, voilà pourquoi Gaby ne faisait ça qu'à temps partiel, histoire de récolter une petite liasse pour s'être simplement faite tirée un coup. Cependant, elle affirme haut et fort ce qu'elle est au détriment des idées reçues sur son pseudo-métier. Comme à son habitude elle rentrait donc, de mauvais poils, les effets de la drogue commençaient à se dissiper. Elle marchait plutôt droit, c'était déjà ça. Puis son bras droit était douloureux. Un client du jour précédent avait essayé d'être un peu trop violent, mais il n'eut pas le plaisir d'aller plus loin. Elle l'avait vite remis à sa place.
Et comme tous les matins, pour se punir de ses péchés commis le jour précédent celui-ci, Gaby devait faire pénitence. Elle avait alors ouvert un tiroir pour prendre un poignard et, incapable d'attendre plus longtemps la purification si ardemment désirée, elle avait lentement enfoncé l'extrémité du couteux dans sa main. Elle avait gémi en sentant l'acier pénétrer dans sa chaire et, poussant un long soupir, savoura les délices de la souffrance purificatrice qu'elle s'infligeait quotidiennement. Elle continua sans relâche jusqu'à ce qu'elle sente les goûtes de sang couler le long de ses doigts. Personne ne le savait. Et même si quelqu'un l'avait remarqué, il avait certainement eu peur d'en parler. C'était presque devenu un rituel important qu'elle n'oublierait pas d'appliquer. Le plaisir mêlé à la souffrance et à la jubilation de sentir l'acier froid trancher les tissus de sa chaire. Debout devant le lavabo rempli d'eau froide, Gabrielle lavait tant bien que mal le sang qui commençait à sécher dans la paume de sa main. Les taches rouges formaient des figures étrangers avant de se dissoudre. Jamais, depuis sa nouvelle vie ici, Gaby n'avait ressenti une telle jouissance anticipée. Elle se sentait comme électrisée.
La matinée était grise et d'un froid mordant. Gabrielle en déduit alors que Décembre et Janvier étaient définitivement les mois qu'elle aimait le moins. Bien qu'ayant l'habitude d'avoir froid de par sa façon assez courte de s'habiller, elle frissonna longuement. Elle avait alors décidé d'aller faire quelques courses. Ce n'étaient pas des courses vitales, ce n'était que quelques tampons, des bandages et du désinfectant. Oh, elle ne comptait pas payer ses marchandises, nan. Le vol était une seconde nature qu'elle avait été obligée de mettre à l'épreuve lorsqu'elle vivait à la rue, là où la survie était rude et ostentatoire. Là où il fallait bien savoir se débrouiller par sois-même pour vivre, avoir un semblant d'existence.
Arrivée près de cette boutique, elle stoppa, le regard attiré par une jeune femme. Celle-ci fixait intensément la machine "Mister-Cash". Un truc bizarre se reflétait au fond de ses pupille. Mais elle n'eut pas le loisir de le voir bien longtemps, car déjà la demoiselle s'effondrait sur le sol. Elle avança alors. Elle marchait, la tête haute et droite, n'écoutant que le relatif son reposant que prodiguaient les talons claquants sur les lattes de bois usées. D'un pas nonchalant, sûra et monotone. Calculé à la perfection pour ne pas être trop lent, ni trop rapide en même temps. En arrivant, elle s'était stoppée près de ce corps lymphatique et avait contourné la jeune femme inconnue, aveulie pour s’adosser au mur qui lui faisait face. Pourquoi cet intérêt vers cette loque faible et comateuse, qui n’avait même pas réalisé sa présence ? Peut-être le contre-coup d’une journée ennuyante, le besoin de fixer son attention sur quelque chose, aussi lamentable soit cette chose. Alors se figeant, Gaby avait posé les yeux vers la jeune femme, la couvant de ce regard indéfinissable, viscéralement angoissant. Et elle avait attendu patiemment que cette dernière ne se réveille, ait un autre signe de vie que cette respiration lente et apaisée sans laquelle elle aurait pu passé pour cadavre. |
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Mewen Hatan Apprenti(e) de la Confrérie Delta
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| Sujet: Re: Quelques courses [Gabrielle Westermann] Mar 24 Fév 2009 - 18:49 | |
| Un ciel gris entourait maintenant Mewen, qui n'avait pas conscience de ce qu'il se passait autour de son corps. En effet Gabrielle n'était pas la seule à se demander ce que faisait une jeune fille par terre, les yeux grands ouverts. Mewen ne voyait que d'immense bulding entourés de clôtures barbelées, des patrouilles de policier équipés de véhicules antigrav arpentaient les rues. Pirater ce système ne serait pas chose aisée, il valait mieux faire dans la discrétion que dans la confrontation. La dernière fois qu'elle s'était attaquée de front à un antivirus elle avait saigné du nez pendant plusieurs minutes. Mewen envoya des impulsions électriques au loin pour attirer les patrouilles de policier, cela lui laisserait un peu de temps pour passer les barbelés. Son plan fonctionna à merveille et elle se retrouva vite dans un de ses immense bulding. Là encore il y avait un système de sécurité constitué de porte blindée, avec digicode. Elle s'harmonisa avec le digicode pour en extraire le code, puis entra dans la partie la plus intéressante. Là devant elle se trouvait tout l'argent que contenait le distributeur. Il lui suffisait d'envoyer encore une impulsion pour tout envoyer à la surface. Aussitôt le distributeur commença à cracher des billets en tous les sens, attirant encore plus de monde. Pendant ce temps l'esprit de Mewen se retrouva dans son corps. Quelqu'un avait pris soin de l'installer contre la paroi, sûrement cette femme étrange qui la regardait d'un air distant. | |
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| Sujet: Re: Quelques courses [Gabrielle Westermann] | |
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