Besoin de réponse....

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Le soleil venait à peine de se lever que le jeune mutant était réveillé. Il avait eu beaucoup de difficulté a fermé l'oeil cette nuit car son esprit avait besoin d'être éclairer, il avait besoin d'une lanterne. Il s'était installé dans le salon où personne n'était et regardait par la fenêtre le soleil levant. Il avait un regard vide, les sourcils légèrement froncés démarquant un questionnement continu.

L'homme ailé alla prendre son petit déjeuner. Ce n'était que des céréales sucrées mais il s'en était servi un bon bol. Le mutant alla s'asseoir de nouveau devant la fenêtre et entendit un bruit plus loin. Il était étonné que quelqu'un puisse être debout à l'aurore. Il continua a manger en aillant la curiosité de savoir qui était cette personne en tête. Il retourna à la cuisine où il lava immédiatement son bol et le remit à sa place.

Puis il se dirigea lentement vers l'escalier pour remonter à sa chambre mais entendit une porte se fermer. Il resta figer au milieu de celle-ci puis redescendit d'un pas lent. Il s'avança alors vers le lieu où avait eu lieu le bruit et découvrit la porte du professeur Xavier. Enfin! Il était seul et lui aussi sans doute....

C'était le moment idéal sauf qu'il hésitait. Le jeune homme avait à mainte reprise brisé la règle du couvre feux et ne donnait que rarement des nouvelles lorsqu'il partait....Il prit son courage a deux mains et décida d'affronté se qu'il avait fait. Il alla tranquillement jusqu'a la porte et cogna trois légers coups...

Invité

La nuit avait été courte, trop courte. Bien des éléments avaient fusés dans la tête du vieux Charles lors de son retour, des images de ses élèves en plein sommeil, quelques uns agités, d'autres moins, un début de matinée presque banal, dépourvu de véritable sens.

Le professeur avait ainsi quitté sa chambre, délaissant son habituelle séance de musculation pour faire place à un instant de réflexion sur tout ce qui avait pu se produire depuis le début, sur l'étendu infini qui se posait face à lui à travers l'institut qu'il avait fondé. Des centaines, des milliers de cerveaux, de mutants qui arpentaient le pays et parmi eux, certains voués en une justice et utopie possible avec les humains. Restait cependant cet aspect négatif que prônait le groupe "rival", ladite confrérie, une opposition totale, une intolérance maitre de tout se risquant au chaos le plus total. Pourquoi les hommes aboutissaient-ils éternellement en cette vision si négative du monde ? Pourquoi ne se mettaient-ils qu'à combattre leur différences et non pas s'apprécier pour leurs ressemblances ? Un vide profond l'envahit, Charles avait à présent cette sensation d'éternelle répétition, comme si son propre combat au nom de la tolérance ne parvenait à faire trancher la face de l'humanité sur cette cohabitation si simple et possible, plausible. Une affaire de temps espérait-il, croyait-il. Tant de mentalités à pouvoir faire changer, à devoir faire changer, tant d'individus à faire évoluer pour l'acceptation de l'Homo Sapiens Superior...

Il avançait, faisait rouler d'une façon monotone son siège en gardant ce regard pensif, lunatique avant d'arriver face à sa porte qu'il ouvrit, puis son bureau derrière lequel il se positionna, relisant quelques note que lui avaient laissée Tornade lors de son absence. Plongeant dans les lignes, se fut une présence approchante qui releva ses sourcils, guidant ses yeux sur la porte avant que quelques coups ne puissent l'y heurter. Il referma les pages puis déposa le classeur sur son côté. D'une voix protectrice, douce, le professeur fixa, devina un être ailé en parfait accord avec le vent, il s'exprima à son égard :

- Entres...

Spoiler:

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Le jeune homme ne se le fit pas dire deux fois. Lorsque le professeur lui dit d’entré, il ouvra la porte dès qu'il eu le signal. Il avala le peu de salive qu'il avait dans la bouche, comme toute personne subissant un léger stress. Il pénétra dans la pièce où il découvrit le professeur derrière son bureau et analysa la pièce très rapidement. Il remarqua qu'il ne l'avait pas vraiment déranger car si c'était le cas, un document serait ouvert sur son bureau, remarquant le livre et il lui aurait parler sur un autre ton.

Il marcha lentement à mit chemin entre le bureau et la porte et il se tenait les mains droit devant lui. Il attendait que le professeur lui dise de s'asseoir avant de le faire. Il baissa la tête en signe de respect devant lui puis lui adressa la parole.

-Bon matin Professeur, comment sa va par ce matin ensoleiller?

Shawn se calma face à la situation. Il craignait que le professeur juge que son comportement dans les dernières semaines ne fut pas correct. Il était le professeur de l'institut certes, mais Shawn le voyait autrement... Plus important. Il sentait en lui même qu'il ne devait pas décevoir cet homme qui lui avait offert tout ce qu'il a en ce moment, malgré son âge tardif. Surtout que les idées du jeune homme semblaient traîner quelques peu du côté de la confrérie. Les humains, il ne les aimait pas vraiment. Mais il ne se résignerait pas à les exterminer....

Puis, relançant une nouvelle question, le jeune homme désigna de la tête le livre qui était placé près du vieil homme.

-C'est quoi ce bouquin?

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Quelques pas résonnèrent dans le bureau, une anxiété mesurée se lisait dans un regard passif peut-être générée par Charles, il ne cernait pas véritablement. L'homme avançait, accueilli par un sourire habituelle, des yeux plongeant dans les siens. Quelques notes futiles s'évadèrent de lui, la porte toujours ouverte dans son dos. Lui même percevait un aspect complexe dans sa personnalité, liant des données quelque peu contradictoires avec l'institut mais qui, aux yeux du professeurs, pourraient évoluer dans une voie plus convenable. Mais que signifiait à proprement dit sa présence ? Il était rare qu'un simple élève monte en ce lieu par hasard, exception faite si un gros soucis demeurait. Ce "soucis" provenait peut-être des notes laissées sur son comportement, feuilletée rapidement sans pour autant y rejeter un intérêt certain. Avait-il besoin de se justifier ? Était-il tourmenter par un sujet qu'il désirait aborder avec lui ? La réponse viendrait, Charles était confiant à ce sujet. Et quand bien même s'il devait attendre, cela viendrait.

-Bon matin Professeur, comment ça va par ce matin ensoleiller ?

L'usage du vocabulaire n'était pas véritablement en conformité avec les marques de politesses dont il cherchait à faire preuve, mais peu importait. Charles le quitta des yeux un instant pour revenir en adressant lui même des propos simples non dénué d'un langage aussi fluide que soutenu :

- Je vais bien merci.

Que pouvait vraiment résulter d'une conversation ainsi débuter ? Non sans être choqué par le vocabluaire usité, le professeur et directeur de l'institut le regardait d'une façon paisible, relachant quelque flôts d'air à ses mains qui se positionnaient contre une chaise. Il s'exprima, lui en fit en fit de même :

-C'est quoi ce bouquin?
- Ce classeur comporte les informations sur ce qui a pu se produire lors de mon absence. Fermes la porte et assis toi.

Invité

Le professeur semblait ni heureux ni malheureux de le voir. Un sourire l’accueillait bien entendu, mais il souriait toujours. Cela de définissait pas vraiment le caractère du professeur, il en était certain. Ses paroles courtes et claires semblait quelques peu perturbé le jeune mutant, il n'était pas habitué a se genre de parole. Cela semblait calme, trop calme. Il était inconfortable et il sentait qu'il avait oublié quelque chose pour bien paraître. Il avait dit quelque chose de mal? Non...Du moins c'est ce qu'il croit. Lorsque le professeur lui demanda de fermer la porte, il se dépêcha de s'exécuter et de s'asseoir le plus rapidement possible tout en essayant de ne pas paraître trop stresser.

-J...Je.....Je suis venu voir qui était debout à cette heure et quand j'ai remarqué que c'était vous professeur, je me suis dit qu'il serait peut-être bien de vous accueillir à votre retour. Si cela aurait été quelqu'un d'autres, je l'aurais reporté bien sûr.

Ses paroles sans queue ni tête le trahissaient. Il parlait beaucoup trop et sans cohérence dans ses phrases. Il prit une grande inspiration, la gardant quelques instants et la relâcha en un long soupire. Shawn regarda le vieil homme, même si il savait qu'il pouvait très bien dire se qu'il pensait, il n'avais pas vraiment le besoin de parler pour que le professeur sache se qu'il faisait ici. Il voulait savoir si ce qui avait été dit à son sujet était si mauvais que cela et plusieurs questions en rapport de l'institut et du rôle que Shawn pourrait y jouer régnait dans sa tête.

Le jeune homme semblait trop inconfortable par le silence qui régnait et par les yeux du vieux sage devant lui pour dire le moindre mot.

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