Ephémère Liberté [ Libre]

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Assise au bord d’un toit, les jambes dans le vide, la rousse regardait la joyeuse effervescence de la ville recouverte d’une bonne couche de neige alors que le soleil se couchait. Les gamins jouaient sur les trottoirs recouverts de l’étendue cotonneuse alors que Les voitures n’avançaient pas prises dans les bouchons des heures de pointes. D’où elle se trouvait, elle avait même vue sur la baie de New-York. Elle avait intérêt à profiter de ce calme et de cette liberté car quand elle rentrerait le grand manitou qu’était Charles Xavier, ne manquerait pas de la sermonner pour son non respect du couvre-feu ainsi que le règlement de l’institut. A moins qu’elle ne tombe sur un X-men. C’était tout de même risible que des mecs, ou des filles d’ailleurs, à peine plus âgée qu’elle soit déjà X-men alors qu’elle trainait encore comme élève. Mais c’était ainsi, on l’avait trouvée trop tard et tout le monde passait par le même chemin. Ce qui n’empêchait pas la brune d’avoir de sérieux problème d’intégration, vu que les autres élèves étaient tous des jeunots. Bon d’un autre coté, elle n’était pas très sociale. Ca virait même sur sociopathisme parfois, même si elle essayait de faire des efforts, on ne changeait pas 26 ans d’existence… Chasser le naturel, il revint au galop. Tout cela pour dire que la rousse n’aimait pas Noel, peut-être parce qu’elle était athée et que la naissance de Jésus elle s’en foutait, à moins que ca ne soit parce qu’elle n’avait plus fêté noël depuis 16 longues années après le décès de ses regrettés parents Yumi et Sean,
Dans un soupire, la rousse se releva et regarda une dernière fois son petit havre de paix avant de mettre sa capuche, cachant ainsi sa cicatrice et ses yeux d’une couleur anormale aux yeux de commun des mortels. Elle tourna les talons et redescendit du haut de son immeuble par l’escalier de secours. Elle se mit à marcher tranquillement ne sachant pas trop ou elle allait. Sa moto était garée dans Little Italy, mais pour le moment elle se dirigeait plutôt vers Chinatown. La nuit tomba plus vite qu’elle ne le pensait, les passants se raréfièrent et la ville s’endormit peu à peu.
A contre cœur, Kazumi décida de rentrer à l’institut, on ne cessait de lui rappeler que les rues de Manhattan était plutôt malfamé le soir, et elle n’avait pas vraiment envie de se battre à cette heure-ci avec ces humains stupides, ou des mutants d’ailleurs. Avoir des pouvoirs ne protégeait pas de la stupidité. La rousse marchait donc, les mains dans les poches de son long manteau noir. Elle ne tarda pas à devoir prendre de petites ruelles mal éclairée pour se rendre au cœur de Little Italy. Des badauds dormaient sur les bouches d’aérations ou dans des cartons, tremblant de froid. C’était le coté obscure de la ‘grande pomme’, de plus vu la température, un quart des SDF de la ville allait mourir gelé. C’est là qu’on réalise qu’une chambre pourrie à plusieurs à l’institut, mais chauffée, était déjà un luxe rare. Mais elle était humaine et donc proie au désir d’avoir toujours mieux…
Perdue dans ses pensées, elle ne vit pas la silhouette qui marchait contre elle et elle la bouscula. La personne tomba dans la neige encore fraiche et la rousse s’arrêta sans se retourner disant simplement :

« Désolée je ne vous avais pas vu… »

Sujet: Re: Ephémère Liberté [ Libre] Ven 2 Jan 2009 - 0:15

** D'accord ! C'était une mauvaise idée de se promener ce soir, je l'admet ! >>
Sarai hata la pas pour rentrer le plus tôt possible à l'Institut, avec un peu de chance elle ne se ferait pas prendre.
Elle avait décidée de sortir un peu, respirer l'air pollué de la ville, non que cela veut dire qu'il n'y avait pas d'air à l'Institut mais, elle avait besoin de sortir. Elle avait pris la grande porte pour sortir mais la jeune brunnette doutait qu'elle allait utilisée le même moyen pour rentrer. Elle était allée au cinéma regardé une annerie puis elle s'était promenée dans New-York. Elle avait mis un jeans noir et un coll roulé gris sous sa veste noire. Elle passait presque inaperçu dans la noirceur de la nuit qui avait recouvert le ciel céleste. Elle n'avait pas chercher à cacher ses mèches, ni ses yeux d'ailleurs. Pourquoi le ferait-elle ? Qui est-ce que cela dérangeait qu'elle ait des èches bleu/grises ou des striées de la même couleur dans les yeux ? Si cela dérangeait les humains "normaux" ils n'avaient qu'à ne pas regarder dans cette direction ! Elle n'allait quand même pas continuer à cacher les signes de sa mutation, elle était fière d'être une mutante et elle l'assumait.
Enfin bref, elle était affreusement en retard, elle allait se faire gronder au possible à son retour au manoir. Elle traversa un rue sans vraiment faire attention aux personnes s'y trouvant. ** Perdue, je suis perdue ! ** Elle se faisait juste cette réflexion quand elle se fit bousculait. Elle tomba à terre mais Sarai se releva. D'une humeur assez mauvaise. Et non seulement cette personne la bousculait mais, en plus elle ne prenait même pas la peine de la regarder !

Désolée je ne vous avais pas vu…

<< Ouais, ben vous auriez dus ! Et je vous signale en passant que la moindre des choses est de se retourner quand on s'adresse à quelqu'un, surtout quand on vient de le bousculer ! >>

Y'a pas à dire, Sarai était très douée pour débuter les conversations. D'abord avec Roween et maintenant avec cet inconnu. **Tu ferais mieux de te calmer si tu ne veux pas attirer l'attention et puis ce serait bien que ton pouvoir ne se déclenche pas ! **

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Apparemment la personne qu’elle avait percutée ne se contenterait pas de futiles mots d’excuses, ce qui agaçait déjà la brune. Cette petite lui faisait perdre un temps précieux, car sa moto était encore à quelque rue plus loin. Dans un soupire, elle fit volte-face et regarda sa cadette qui devait faire une bonne tête de moins qu’elle. La moitié du visage de la rousse était caché sous sa capuche, seuls ses yeux dorés étaient visibles dans l’ombre. Kazumi tenta d’être clair et concise, bien sur elle ne peut éviter d’employer sa traditionnelle voix glaciale. Elle n’y pouvait rien l’antisocialisme était inscrit dans ses gênes…

« Négatif, la moindre des choses c’est de s’excuser quand on bouscule quelqu’un. C’est ce que j’ai fait. Alors vous m’excuserez une fois encore mademoiselle… »

Kazumi hésita à partir, laissant la pauvre fille dans la ruelle sombre, mais vu que du coin de l’œil, elle voyait les badauds s’agiter, elle lui demanda :

« Que faites-vous seule à cette heure-ci dans New-York ? Ce n’est pas très raisonnable, les rues sont malfamées à ces heures… »

La rousse ne s’inquiétait pas vraiment pour la demoiselle, mais elle voulait juste éviter d’avoir un viol ou un meurtre sur la conscience. Voyant qu’à présent une bande de gars s’approchait d’elles, elle prit la jeune fille par le poignet et la tira à sa suite.

« Venez… » Dit-elle simplement.

Kazumi espérait pouvoir quitter le quartier sans avoir du à se battre ou utiliser ses pouvoirs, car là Xavier péterait vraiment un fusible et elle aurait droit au sermon sur le devoir pacifiste des mutants demeurant dans cet institut et blablabla. Rien que d’y penser, ca lui donnait la nausée. Elles sortirent de la rue, s’engageant sur un autre chemin. Après cinq bonnes minutes de marche rapide, la rousse arriva enfin à sa moto. Elle se tourna vers sa cadette avant de la regarder avec plus d’attention. Son visage lui disait vaguement quelque chose… mais la rousse était bien trop fière pour lui poser la question.

« Tu devrais rentrer chez toi… Sinon tu vas vraiment avoir des problèmes. »

Sujet: Re: Ephémère Liberté [ Libre] Ven 2 Jan 2009 - 10:45

« Que faites-vous seule à cette heure-ci dans New-York ? Ce n’est pas très raisonnable, les rues sont malfamées à ces heures… »

Sarai leva un sourcil, mais qui se prenait-elle l'autre ? Pour sa mère peut-être ?

<< Non, sans blague ? Vous vous inquiêtez pour moi ? Faut pas je me débrouille parfaitemnt bien toute seule. Et je vous signale que je pourrais vous retournez la question madame. >>

Remarquant qu la rousse, il lui semblait en tout cas que s'en était une, regardait quelque chose derrière elle, Sarai loucha du coin de l'oeil et remarqua les quelques individus qui s'avançaient. En même temps l'étrangère lui prit le poignet et la tire à sa suite. Elles arrivèrent à une moto. ** Sans doute la sienne ** Elles s'observèent quelques secondes, le temps pour Sarai de se faire remarquer qu'elle avait déjà vue ce visage mais où et quand elle l'ignorait. Et l'autre lui faisant remarquer qu'elle ferait mieux de rentrer chez elle.

<< Merci pour cette observation, je n'étais à peine pas au courant et vous inquiêtez pas pour moi. Je suis une grande fille, dit-elle d'une voix sarcastique, je vais retrouvez mon chemin seule. >>

Levant les yeux au ciel, Sara s'éloigna de quelques pas, le temps de se repérer. Elle songea un instant d'utilisé son pouvoir pour voler mais ne l'ayant jamais fait elle hésitait un peu avant de tenter un saut de l'ange.

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Kazumi regarda l’adolescente qui s’arrêta un peu plus loin… Visiblement elle était perdue. La rousse s’offrit un instant pour réfléchir, puis ca lui revint d’un coup, la jeune fille était de l’institut Xavier. Elle l'avait deja croisée et vu discuter avec d'autre étudiante, ils l'appelaient... Onde... Un truc dans le genre...
Deux choix s’offraient à présent à l’alchimiste… Sois elle la ramenait avec elle, mais elle doutait fortement que la jeune accepte vu qu’elles avaient le même caractère bien trempé. Ou bien elle la laissait seule paumée dans New-York de nuit… Xavier apprendrait forcément qu’elle l’avait ‘abandonnée’ toute seule. La rousse fit finalement tomber sa capuche et l’appela :

« Eh ! Tu es à l’institut Xavier non ? Parce que si c’est le cas, tu pars déjà dans la mauvaise direction »

Kazumi démarra la moto et roula pour s’arrêter à coté de sa cadette. Elle pouvait à présent voir son visage scarifié sur la joue droite d’un ‘X’ ainsi que ses longs cheveux roux. Il n’y avait pas beaucoup de roux à l’institut, elle la reconnaitrait peut-être.

« Onde c’est ca ? »

La rousse sonda sa cadette de ses yeux dorés avant de poursuivre :

« Bon écoute, je m’inquiète pas pour toi, c’est juste que je risque d’avoir des problèmes avec Xavier si je te laisse toute seule… Enfin après tout c’est toi qui vois… Mais il fait froid le soir… »

Comme pour appuyé ses dires, il se mit à neiger. La brune regarda toujours sa cadette avec un petit sourire appuyé sur sa moto. Elle se demandait bien ce qu’allait répondre Onde. Mais elle avait cette étincelle dans le regard, la brune la connaissait cette étincelle. Ceux qu’avait tout quitté et vécu seul l’avait dans leurs yeux… Indélébile et immortelle.

Sujet: Re: Ephémère Liberté [ Libre] Ven 2 Jan 2009 - 13:33

Sarai allait se dirigeait vers une ruelle qui lui semblait encore la meilleure entre les chemins dont elle avait le choix quand elle entendis la femme l'appelait. Onde se retourna brutalement quand elle l'entendis mentionné les mots Institt Xavier. La fixant de ses yeux bleu/noisette, elle se tiens en position défensive, le dos légèrement courbé, les jambes fléchis et les bras légèrement levées. Prête à se défendre. Elle avait appris à ses dépend que ce n'était pas parce que les gens savaient ce qu'était réellement le manoir qu'ils en étaient gentils". Voilà pourquoi elle scuptait désormais son aînée tout gestes pouvant lui indiqué de quel côté elle était.
Remarquant sa joue, elle se souvient alors de la femme qu'elle avait entre-aperçu à l'Institut.

<< Oui, Onde et vous, vous êtes de l'Institut. >>

C'est ce qu'elle lâcha avec une voix qui restait tout de même sur la défensive contrairement à son atitude. Elle s'était redressée et baissait ses bras. Mais elle préférer tout de même rester sur ses gardes, on ne sait jamais...

« Bon écoute, je m’inquiète pas pour toi, c’est juste que je risque d’avoir des problèmes avec Xavier si je te laisse toute seule… Enfin après tout c’est toi qui vois… Mais il fait froid le soir… »

La jeune adolescente la fixa quelques secondes sans rien dire, se mordant les lèvres et n'arrêtant pas de baisser les yeux. Il fallait absolument qu'elle se débarrase de sa fichue manie de ne jamais accepter l'aide des autres sous quoi elle ne cesserait jamais d'être pleine de paradoxes. Elle voyait dans les yeux dorées, elle n'était donc pas la seule à avoir reçu des caractéristiques physiques à sa mtation ce qui la rassurait un peu, de son interlocutrice qu'elle savait. Elle savait ce que cela faisait, peut-être même qu'elle savait pourquoi Sarai était ainsi. Craintive, timide, colèrique et autres adjectifs qui s'opposent et qui pourtant cohabitent en elle. ** Serais-ce possible qu'elle ai aussi vécu dans la rue ? Nous sommes bien nombreux à avoir vécu cela alors pourquoi pas ? ** Se décidant enfin, elle prit la parole d'une voix peu assuré.

<< Vous ... Vous connaissez le chemin pour retourner à l'Institut ? >>

Question parfaitement stupide puice qu'elle venait de l'Institut, la rousse ne pouvait que connaître le chemin ! Surtout si elle avait une meilleure mémoire que la brunette ce qui n'était pas vraiment difficile, enfin à son avis. ** D'accord c'était une question des plus stupides mais je pouvais dire quoi ? **

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Kazumi jugea sa cadette de son regard doré avant de descendre de moto, apparemment elle l’avait deja vu à l’institut ce qui facilitait leurs affaires. Elle remarqua aussi, qu’elle ne cessait de baisser les yeux, tic définissant les gens plutôt timide… Sa cadette était un paradoxe humain, timide, sarcastique mais colérique… Kazumi connaissait ce genre de comportement pour l’avoir eut durant une période de sa vie.
La brune ouvrit le ‘coffre’ de sa moto qui se trouvait sous le siège. Elle sortit un deuxième casque pour la jeunette avant de la regarder et de lui dire en lui tendant le casque.

« Oui je suis de l’institut. On m’appelle Philosopher. Enchantée de te connaître »

Kazumi prit son propre casque et allait le mettre quand elle vit la bande qui se dirigeait vers elles. Automatiquement, l’aînée se mit entre Onde et le groupe, prête à casser quelques dents.

« Eh vous faites quoi toute seules à cette heure-ci dans Manhattan Mesd’moizelle ? C’est dangereux d’être toute seules, surtout quand on est des filles… »

« On se débrouille, allez voir plus loin si j’y suis… » Déclara la brune de sa voix froide.

Elle tourna les talons mais le mec l’attrapa par le bras. Elle se dégagea d’un mouvement violent refaisant face.

« T’es sourd ? »

Le mec se rapprocha, semblant peu content de cette répartie. La rousse sentait que sa patience s’émiettait rapidement.

« Eh tu sais à qui tu parles ? »

« Non et j’en ai rien à foutre. »

Ce fut le mot de trop pour le jeune homo sapiens, qui saisit violement la brune par la veste.

« T’as un problème Salope ? »

Insulter la rousse… La pire chose à faire s’il on veut éviter le courroux de l’alchimiste. Kazumi braqua ses yeux dorés sur son cadet et énonça :

« Salope ? »

Sans qu’il ait eut le temps de dire ouf, le jeune arrogant finit à terre, après une magnifique prise de la brune. Kazumi regarda avec mépris le jeune avant de dire très clairement :

« Je te déconseille de m’insulter encore une fois si tu veux pas décorer la chaussée avec ton sang. »

Malheureusement, la bande du jeune insolent ne semblait pas du même avis que la rousse. Ils s’approchèrent d’elle, et la brune les regarda prête à en découdre. Le premier s’élança mais il faut gicler par un magnifique mawashigiri. La rousse se félicita en silence d’avoir appris les arts martiaux à l’armée. S’en suivit d’un combat assez violent, la brune se prit quelque prunes, mais elle réussit tout de même à tous les allonger à terre. Le visage en sang, debout au milieu des jeunes délinquants mis au tapis.

« A qui le tour ? » demanda t-elle avec un petit rire sarcastique.

Elle revint vers Onde et lui fit un petit sourire tranquille.

« Désolée du retard, petit contretemps… Donc oui je connais le chemin du retour, mais toi pas. Donc monte ! »

C’est battu avait fait sortir la pression qu’elle avait accumulé ces derniers mois. Sa voix avait changé pour n’être plus que calme et posée. La brune mit enfin son casque, ignorant le sang qui maculait son visage. Puis elle enfila ses gants. Voyant sa cadette indécise, elle releva sa visière et lui dit d’une voix presque joyeuse :

« Tu devrais te hâter, si on se fait chopper par les flics, on est mal… »

Sujet: Re: Ephémère Liberté [ Libre] Sam 3 Jan 2009 - 10:32

Sarai prit le casque que lui proposait la rousse, Philosopher qu'elle s'appellait. Nom étrange. Comme le sien. Elle ignorait encore si elle allait le mettre quand le duo se fit accoster par un groupe d'individus. Avant qu'elle ne put informé sa "nouvelle amie", elles ne se connaissaient pas vraiment, qu'elle n'avait rien à craindre car la brunette pouvait facilement s'en charger toute seule sans même avoir à bouger, l'aînée alla se battre. Impressionnée, Sarai ne bougea pas, elle ne pouvait pas utilisé son pouvoir sous risque de s'en prendre à Philosopher car la rousse bougeait trop vite pour qu'Onde puisse anticiper ses actions.

« Désolée du retard, petit contretemps… Donc oui je connais le chemin du retour, mais toi pas. Donc monte ! »

Sarai la regarda avec des yeux ronds, comment pouvait-elle être aussi calme après ce qu'il venait de se passer ? Secouant la tête, Sarai mit le casque. C'était pas le moment de rêvasser, elle était très en retard pour le couvre-feu à l'Institut.

« Tu devrais te hâter, si on se fait chopper par les flics, on est mal… »

Sarai monta derrière elle et s'accrocha comme elle pouvait. Elle avait toujours eu peur de monter sur une moto car elle ignorait comment il fallait se tenir pour ne pas tomber. Elle ne put s'empêcher de faire une remarque à Philosopher.

<< Vous n'étiez pas obligé de vous battre, ils ne nous auraient pas approcher. J'aurais fait en tel sorte qu'ils ne puissent pas nous approcher. >>

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Kazumi eut un sourire à la remarque de sa cadette, elle se tourna un peu pour lui dire d’un ton nettement plus sympathique qu’au début de leurs échanges.

« Oh tu sais, parfois si on peut faire les choses de ses propres mains, mieux vaut en profiter. De plus, ça faisait longtemps que je n’avais pas pu me lâcher un peu donc ne t’inquiètes pas… »

La deuxième chose qu’elle remarqua c’est qu’Onde ne se sentait pas très à l’aise sur la moto. Avec douceur, la rousse prit ses deux mains qu’elle serrait au niveau de ses hanches, et la fit passer ses bras autour d’elle afin qu’elle est une bonne accroche. Elle justifia son geste par ses mots :

« Tu n’es pas souvent monté sur une moto n’est ce pas ? C’est mieux de s’accrocher comme ca, tu n’as qu’1% de chance de faire une chute. Je vais devoir rouler assez vite pour sortir de la ville, mais je te promets qu’on arrivera entière à l’institut. Si quelque chose ne va pas, dis le moi... »

Elle lui fit un clin d’œil avant de baisser la visière de son casque. Elle fit démarra sa moto d’un joli coup sur l’accélérateur. Elle vérifia une fois encore que Onde se tenait bien à elle et mit les gaz. La moto filait dans la nuit, la rousse évitait les voitures avec souplesse, mais elle faisait attention en sachant que sa passagère n'avait pas l'habitude de ce genre d'acrobatie.

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