Un mutant réduit à la mendicité... [Libre]

[HRP] Poste précédant [/HRP]


Cela faisait déjà 3 jours que William était arrivé à New York et il s’était très vite rendu compte que la réalité des choses est bien plus dur que se qu’on avait imaginé…

Après avoir découvert les sensations qu’on ressent lorsqu’on est en fuite, il avait découvert les sensations qu’on éprouve lorsqu’on tente de survivre dehors sans rien.
Le froid de la nuit, la longueur des heures qui ne passent pas, les regards dédaigneux, la faim qui tiraille. Plus les jours passaient et plus il serait difficile de trouver un travail car l’état physique de William se dégradait, il était sale, il n’allait pas tarder à être malade, bref même pour une basse besogne on ne voudrait plus de lui.

William regrettait son départ, il n’aurait pas dû tout quitter aussi vite, il s’était aperçu qu’il s’était emballé, mais maintenant il n’avait plus les moyens de faire demis tour.
Il était perdu dans une ville qui ne connaissait pas, réduit a faire la manche pour mange et tout cela par ce qu’il était un mutant…
Quelle blague, un mutant est sensé avoir des pouvoirs surhumain, être un danger pour l’humanité, William en était à mile lieues et pourtant c’était la cause de tout.
Si sa mère le voyait là, elle changerait peut être d’avis, peut être verrait elle que William est incapable de faire du mal…

William avait passé une seconde nuit dehors sous un abris de fortune et il c’était décidé, aujourd’hui il lui fallait trouver un travail ou au moins un endroit où dormir…
Il avait tenté de s’arranger le plus possible, mais avec la fuite et ces trois jours dehors il ne sentait pas bon, son pantalon et son blouson n’était eux non plus pas très propre et le teint pâle de William venait ajouter la touche final qui faisait fuir tout les passants.

Il avançait dans la grande rue, accostant toutes les personnes qu’il croisait :
« Bonjour, s’il vous plais, je ne suis pas d’ici, connaissez vous un hébergement d’urgence… »
N’ayant pas de réponse il continuait d’avance dans la foule, il marchait tous d’un bon pas en direction de leur travaille respectif.

« Bonjour, s’il vous plais, je ne suis pas d’ici, connaissez vous un endroit où je pourrais trouver un travail ? »
William avançait inlassablement en répétant tout ses phrases qui pour lui étaient vitales mais qui n’avaient pas le sens pour les passants.

« Bonjour, s’il vous plais, auriez vous une petite pièce pour survivre ? »
Allant de refus, en mépris, comme cela se passait régulièrement William venait d’être bousculé en guise de refus.
Il s’écroula par terre, il se redressa avec difficulté et resta là, à genoux, le regard vide, sans émotion, au milieu de se flux intarissable des hommes et des femmes qui marchaient tous sans même le voir…

[HRP] Ouvert à tous : A votre bon cœur m’sieux d’amme
Si personne n’accroche, je m’incrusterais dans un poste ouvert par quelqu’un d’autre, mais j’ai fait le tour et je ne voyais pas où m’incruster pour le moment.[/HRP]

William n’en croyait pas ses oreilles, il venait d’entendre une voix masculine lui dire de manger quelque chose que celui-ci lui tendait très certainement.
Il releva les yeux doucement comme si le moindre geste lui coûtait cher en énergie et qu’il voulait en conserver le plus possible.
Son bienfaiteur pût voir, au large sourire que fît William en voyant le sandwich, que cela le comblait…
Il saisit timidement ce généreux don et dit au jeune homme légèrement plus vieux que lui :
« Merci monsieur, merci… » Il croqua dans le sandwich engloutit rapidement la première bouchée et continua.

« Vous ne pouvez pas savoir comme c’est bon, c’est même doublement bon, ça va me redonner des forces physique, mais en plus votre geste me redonne de la force morale…
Et comme vous pouvez le voir j’en ai grand besoin… »
Il s’arrêta pour engloutir quelques boucher sans prendre la peine de les marcher suffisamment.
La façon de parler de William n’allait pas du tout avec la situation, on aurait dit entendre un jeune homme de bonne famille et non un clochard des rues.

« Vous êtes un saint homme, le seul qui ait pris la peine de jeter un yeux sur moi et en plus de faire un geste généreux envers moi… Je vous suis très reconnaissant, je ne suis pas la depuis longtemps mais cela me parait déjà être une éternité et vous êtes la première personne avec du cœur que je croise.
Merci… »

Les autres personnes continuaient leurs routes sans même voir la scène, une femme en tailleur bleu foncé heurta d’ailleurs William qui était toujours par terre en train de déguster son sandwich. Elle jeta un œil pour voir ce qu’elle avait heurtée et partit l’air écoeurée d’avoir été en contact avec un mendiant.

« J’ai l’impression d’être invisible, en d’autre circonstance je trouverais cela sûrement drôle…
Vous ne savez pas où je pourrais trouver un travail pour survivre par hasard ?
Je ne veux pas vous déranger plus, veillez m’excuser, vous avez déjà fait beaucoup pour moi…
Merci monsieur, Merci… »

William continua de dévorer le reste du sandwich au thon, chose qu’en temps normal il n’aurait jamais fait puis qu’il y a seulement quelques jours dans ça vie précédente il n’aimait pas le thon et aurait juré préférer mourir de faim que de manger du thon…
Tout change…
Et parfois très vite…

William allait se relever pour serrer la main de son bienfaiteur qu’en celui-ci en remis une couche… Ce jeune homme n’était pas comme les autres...

« Oui je sais que dans cette tenue je ne trouverais jamais un travail, c’est bien la le problème c’est un cercle vicieux, lorsque tu mets un pieds dedans tu es absorbé totalement et à jamais. »
C’était très exagéré, mais William avait déjà presque perdu le sens des réalités conventionnel, la rue était sans pitié et tout y était amplifié.

« Je cherchais plus un job de manutention, quelque chose du genre où on n’a pas besoin d’être bien habillé. Mais si t’on offre tien, je veux bien allez voir sur Internet si je trouve quelque chose… A pieds et sans connaître je trouve rien… »
Il était prêt à partir en suivant le jeune homme et lui pris la main pour la lui serer chaleureusement :

« Au faite moi c’est William et je peux t’assurer que tu n’es pas comme les autres… Ils auraient fini par me marcher dessus si tu n’étais pas intervenu. »


Cela ne faisait que quelques instants, mais l'espoir venait de prendre forme humaine et était là juste devant William.

Nicolas lui avait serrer la main et lui avait manifesté une nouvelle fois sa volonté de l’aider, William avait retrouvé sa chance légendaire.
Le cyber café n’était pas loin, William emboîta le pas à Nicolas, il ne voulait pas se permettre de critiquer la personne qui lui était venu en aide, mais celui-ci n’arrêtait pas de manger des cochonneries.
Peut être qu’il compense quelques chose, car il n’était pas très gros pour quelqu’un qui mange autant et surtout autant d’aliments sucrés.
Et puis même si c’est un péché de gourmandise, cela ne lui enlève en rien sa générosité et cela lui pardonne même.

William ne fît donc plus attention à cette particularité et suivait Nicolas comme un enfant qui ne sait pas où il va et qui colle ses parents.
C’était évidant que William n’avait pas l’intention de perdre d’une semelle son nouvel amis.

Celui-ci marchait d’un bon pas, il n’avait pas l’intention de faire la discutions pendant la courte distance qui les séparait du Cyber café, mais cela tombait bien car William n’avait rien de bien intéressant à raconté…
Suivant comment cela se passerait une fois arrivé, William avait décidé d’essayer de profiter de cette superbe occasion pour faire une petite recherche sur la communauté de mutant de New York. Il espérait y trouver des informations qui pourraient le mettre sur une piste…
Au vu du peu qu’il savait les mutants il imaginait que peut être certains d’entre eux comprendraient se qu’il vie et lui viendraient en aide…

Effectivement les mots qui revienne le plus souvent avec celui de mutant, c’est danger, haine, rejet, fuite, criminel, bref la nouvelle vie de William.

Deux rues plus loin il était déjà arrivé, ils rentrèrent donc tout deux dans le petit cyber café.
Un homme d’une trentaine d’année, avec un vieux tee-shirt blanc où l’on pouvait voir le mot KILLER404 écrit au marqueur rouge avec se qui ressemblait à des goûtes de sang, était en train de s’énerver derrière son écran en vocifèrent des insultes aux joueurs qui visiblement étaient plus fort que lui et le tuer en boucle. Il leur lança un regarde rapide et se reconcentra sur son pc tout en gueulant dans leur direction :
« Vu que je vous connais pas j’en conclu que vous avez pas de carte d’abonnement, donc c’est 4$ les 15 minutes et je veux voir l’une de vos cartes d’identité sur le comptoir avant toute chose…
Saloppard... Arrête de bouger je vais t’avoir…. Hé merde il vient d’où lui…. »

Il y avait 5 autres PC, dont deux encore disponible… Personne d’autre que le gérant n’avait levé les yeux sur les deux nouveaux venu.

Alexandre était, depuis la veille de bonne humeur. En effet, l'entrainement qu'avait organisé le Fléau et auquel il avait participé avec Maiwenn et Mewen, avait été pour le gamin un super moment, bien que cela n'eu pas été facile. Dans tout les cas, ça avait suffit pour rendre Alexandre heureux. Le Fléau lui avait dit qu'il deviendrait puissant, mais cela avait beaucoup moin d'important à ses yeux d'être le plus fort que d'être avec les plus forts.

Ainsi, il était sortit du Q.G. de la confrérie pour se balader un peu, sans mauvaises pensées, ou du moin sans mauvaises pensées pour l'instant. Alexandre était d'abord allé à Central park y laisser dégourdir son chien et par la même occasion s'amuser avec lui. Bien évidement, il n'avait pas résisté à la tentation de faire exploser deux trois petits trucs. Il s'était ensuite arrêté dans une boulangerie pour acheter des friandises, en ayant profité que la vendeuse ne fasse plus attention à lui pour grossir un peu plus son sachet avant de sortir. Le gamin avait ensuite reprit sa balade dans la ville, cherchant quelque chose pour s'occuper, ne cessant de piocher dans ses bonbons, tout en envoyant quelques uns de temps en temps à son chien. Il s'arrêta enfin devant un cybercafé. A l'interieur, il y avait pas grand monde. Alexandre n'était rentré qu'une fois dans un truc de ce genre, il y avait de cela un bout de temps, c'était avec son père d'ailleurs. Oui, son père, qu'il avait lui même tué.

Alors qu'il allait entrer, il remarqua sur le côté de la porte un petit panneau rouge représentant un chien barré d'une croix. Le gamin le montra discrètement de sa main, l'air de rien, et quelques instants plus tard, le panneau explosa. Heureusement, le trafic avait masqué le bruit de l'explosion. Ainsi, il n'y avait plus d'interdiction aux chiens, et le gamin pénétra à l'interrieur suivit de son chien. Cependant, comme il s'en doutait, lorsqu'il arriva près d'un homme criant après son ordinateur, qui apparement était le gérant, il fut forcé de faire sortir son cabot. Alexandre ammena son chien à la porte, et celui-ci s'assis un peu plus loin. Lorsque le gamin revint vers l'homme, il était en train de servir quelqu'un. Le gamin dévisagea l'homme tenant un bon paquet de barres de céréales.

*Eh bun! Il va pas mourir de faim lui! Il a assez pour s'empifrer pour toute la journée!*

Alexandre soupira. Que les gens sont bisare des fois! Le gamin s'empressa de tendre 5$, avant que le gérant se remettent sur son ordinateur, ne sachant à combien de temps cela équivallait. En fait, il s'en fichait un peu. L'homme regarda bisarement Alexandre, avant d'inspecter l'argent qu'il venait de déposer. Il marmonna quelque chose avant de prendre les sous et de les mettre dans sa caisse.

"T'as 15 minutes minus! Pas plus! Va là bas à côté d'eux là! Voilà et..."

Sans attendre la fin de la phrase du gérant, Alexandre se dirigea vers l'ordinateur indiqué. Il s'assis sur la chaise, et alluma l'écran. En attendant que la page d'internet charge, le gamin fixait les deux hommes à côté de lui, dont l'homme qui avait acheté un paquet de barres de céréales, et qui d'ailleurs se les mangeaient. Après un sourpir, le gamin se reconcentra sur l'ordinateur, et tappa dans la barre de recherche: X-MEN
Il voulait un peu plus en savoir sur eux, car il ne savait pas grand chose à leur sujet. Comme il se doutait, il n'y eu pas beaucoups de réponses, et surtout la plupart hors-sujet. Il cliqua à nouveau sur la barre de recherche, mais écrit cette fois: INSTITUT CHARLES XAVIER
Puis le gamin se remit à observer ses voisins en attendant le chargement de la page.

Nicolas avait payé et en avait profité pour reprendre des friandises.
William avait lui aussi déposé ça carte d’identité sur le comptoir, fort heureusement pour lui dans la précipitation de son départ il avait pris son blouson contenant son portefeuille et tout ces papiers…

Nicolas avait ajouté que si William avait besoin d’intimité cela ne le dérangeait pas.
Ce jeune homme était vraiment un saint.
« Je te remercie, mais c’est ton argent tu fait ce que tu veux et je n’ai rien a cacher… »
Se n’était bien sur pas vrai, mais William ne pouvait se résoudre à dire à l’homme qui venait de lui tendre la main ***Oui merci, maintenant laisse moi tranquille que je cherche des trucs perso…*** et ceci même si cela venait de Nicolas…

Alors qu’il allait lancer le moteur de recherche, un gamin aux cheveux en pagaille et à l’air malicieux vint s’assoire à coté d’eux et commença à tapoter également sur son clavier.
Son chien étant resté dehors, l’attendant sagement à l’entré mais sans le perdre de vu.

William saisit - travail job sans qualification new york – dans la barre de recherche.
Il eut de nombreux résultat et commença à feuilleter les pages et en sélectionna quelques unes où figurait des agences qui proposait des petits jobs pas très loin d’ici.

William était très concentré sur son écran, il n’avait pas beaucoup de temps et cette situation ne se reproduirait peut être pas avant longtemps. IL ne pouvait donc pas voir se que le jeune homme à coté d’eux était en train de consulter mais Nicolas lui le pouvait…
Encore aurait il fallu qu’il cesse de contempler les friandises qu’il venait d’acheter, on aurait dit qu’il préparait l’ordre dans lequel il allait les manger… Alors qu’il savait pertinemment qu’ils y passeraient tous.

Enfin la page venait de finir de charger. Alexandre détourna son attention des deux hommes, pour se concentrer sur ce que sa recherche avait donné. Pour l'institut, il y avait beaucoup de réponses, et le gamin commença à cliquer sur les liens affichés. Cela menait, la plupart du temps, sur des blogs ou des sites, annonçant l'institut Charles Xavier, comme une école pour surdoué mystérieuse. Mais il n'y avait jamais d'adresse, jamais de numéro de téléphone. Alexandre ne trouva qu'une photo satellite vue de haut où l'on voyait la route, mais il lui était impossible de pouvoir dire précisément où cela se situait. Le gamin arriva ensuite sur un site, montrant des photos plus ou moin éloignées des bâtisses de l'institut. Vue ainsi, cela donnait l'impression que l'école était grande et acceuillante. Il devait y avoir beaucoup de place dedans, et elle devait sans doute déjà compter un nombre élevé d'éleves.

*Pff! Ecoeurant...dire que l'autre abrutit de gelatineux y vit...*

Alexandre était tellement concentré sur son écran, qu'il ne remarqua pas que l'observait. En effet, l'un de ses voisins, particulièrement l'homme ne faisant que manger, le regardait. Il ne tarda pas d'ailleurs à venir lui parler. Au début, Alexandre tenta de l'ignorer. Il savait très bien que c'était pas une école pour surdoué, comme tout le monde le disait, mais plutôt un institut de coincés, plein de mutants plus coincés les uns que les autres. Cependant, Alexandre ne dit rien, continuant de faire défiller la page. Mais lorsque le mangeur de barres de céréales termina sa phrase en annonçant qu'il avait été accepté dans cet institut, le gamin sentit une étrange sensation monter en lui. Il faillit faire exploser sa souris d'ordinateur, mais parvint à se contrôler juste à temps. Ce ne fut qu'un simple bouton du clavier, précisément la lettre 'H' qui explosa.

*Accepté? Plutôt enfermé oui...*

Alexandre décolla son regard de l'écran pour le déposer sur l'homme. Il se retenait à grand peine de l'insulter. Il avait même eu l'idée de s'écrier 'au mutant'. Mais il ne fit rien, il avait pensé à quelque chose d'interressant. Il fixa d'un air perdu et apperé à l'homme présent devant lui. Il n'allait en aucun cas dire qu'il était de la confrérie, il état beaucoup plus interressant de faire croire à cet individus qu'il voulait aller là bas. Ainsi, Alexandre hocha la tête en avant, avant de lancer un rapide coup d'oeil à l'écran.

"On m'a dit que c'était un institut pour surdoué pas comme les autres. Et depuis quelques jours, je comprends pas ce qui m'arrive, des choses bisares se passent..."

Alexandre avait parler doucement, comme s'il ne voulait pas ce faire entendre, comme s'il n'était pas rassuré. La gamin attrappa son sac et mit sa main dedans, pour attrapper quelque chose à manger, tout en gardant ses yeux fixé sur l'homme. Il se retenait vraiment d'être agressif envers lui. Mais comme c'était un mutant, étant donné qu'il était dans l'institut de l'autre abruti de Plasm, et mieux valait être prudent, car après tout Alexandre ne connaissait pas le pouvoir de l'homme.

William tentait de se concentrer pour réussir à retenir quelques informations clé, lorsqu’il entendit Nicolas lui demander :

"Tu t'intéresse à cet établissement pour surdoué ? Je peux peut être te renseigner, j'y ai été accepté"

William fût un peu surpris car il n’avait pas vu d’établissement de surdoué dans sa liste.
Avant de répondre il vérifia son écran pour comprendre de quoi parlait Nicolas, ne trouvant rien il allait répondre que non, lorsque le jeune assit a coté répondit :

"On m'a dit que c'était un institut pour surdoué pas comme les autres. Et depuis quelques jours, je comprends pas ce qui m'arrive, des choses bizarres se passent..."

William compris alors que Nicolas ne s’adressait pas a lui, il regarda alors l’écran du jeune homme et ne put s’empêcher de lâcher :
« Ben voila c’est ça, l’institut Xavier… »
En voyant le nom sur l’écran il s’était rappeler de se que sa mère avait dit le jour ou elle avait parler de cette institut.
Mais ceci avait eut comme effet d’attirer l’attention des deux autre, et il ajouta un peu gêné :
« Heu… Enfin ma mère en avait déjà parlé et c’est vrai que moi aussi je suis assez curieux de savoir de quoi il retourne exactement… »

Il se demanda alors si cela voulais dire que par le plus grand des hasard il était tombé sur deux autres mutants, l’un faisant déjà partit de se regroupement de mutant qui séjournerait dans l’institut et l’autre le recherchant tout comme William…

La gentillesse de Nicolas pourrait également être expliquée par sa situation de mutants éventuellement rejetés et hais par les autres. Mais rien n’était sur et William ne voulait pas se provoquer d’autre problème alors décida de ne rien révéler pour le moment.

Alexandre regardait d'un air songeur l'homme qui venait de lui parler, comme cherchant ce qu'il pourrait dire à sa prochaine phrase. Mais la voix de l'autre homme, qui depuis le début était sur l'ordinateur voisin, fit sortir le gamin de ses pensées. Ainsi, il avait à ses côtés deux mutants, dont un coincé de l'institut Charles Xavier. Cependant l'autre, ne devait pas y être, car il avait prononcé sa phrase comme si il voyait l'école pour la toute première fois. Cela se confirma, quand celui-ci ajouta que c'était sa mère qui lui en avait parler, et qu'il ne semblait pas connaitre. Selon Alexandre, mieux vallait que l'homme n'aye pas là bas, mais plutôt qu'il vienne à la confrérie, car là bas, au moin, on apprenait à être de vrai mutants, et pas des coincés. Enfin, cela importait peut au gamin, car il ne comptait en aucun cas devenir ami avec lui. Puis le mangeur de barres de céréales, prit à nouveau la parole. Cela rappella au gamin qu'il avait lui aussi payé pour l'ordinateur, d'ailleurs le gérant l'avait arnaqué d'un dollars. D'après l'heure qu'indiquait l'ordinateur, il ne devait rester que quelques minutes au gamin pour terminer sa recherche, et il avait le pressentiment qu'il ne pourrait pas la finir. De toute façon, maintenant, il avait un de ces coincé devant lui, c'était beaucoup mieux qu'internet non? Enfin, en voyant les phrases qu'il sortait, le gamin avait quelques doutes.

"Et si je ne veux pas changer moi? Si je veux que tout ce qui m'arrive cesse?"

Alexandre fut surprit de la phrase qu'il venait de sortir. Il ne se savait pas aussi bon comédien. Le gamin avait même mit un ton légèrement désespéré, pour rendre le tout plus crédible. Mais maintenant, il devait faire quelque chose pour montrer que ce qu'il racontait n'était pas un mensonge. Mais que faire? Il ne lui restait qu'à utiliser son pouvoir. Cependant, il devait faire attention à ce que ça ai l'air d'un 'sans fait exprès'. Ainsi, Alexandre, se remit sur à faire défiller la page de son ordinateur, et c'est là que son idée lui vint. Il n'allait bientôt plus avoir de temps, il allait donc attendre encore deux ou trois minutes, avant d'utiliser son pouvoir.

"Mais comment on fait pour aller là bas? Je pourai redevenir comme avant?"

Tout en parlant, Alexandre avait prit soin de laisser sa main sur la souris de l'ordinateur. Soudainement, il la fit exploser, en faisant mine de sursauter. Puis, d'un air mal à l'aise, il fixa l'emplacement de la souris, quelques secondes plus tôt. Il regarda ensuite les hommes à côté de lui d'un air perdu, avant de mettre ses coudes sur le clavier, et de cacher sa tête entre ses bras.

"J'en ai marre..."

Dans cette position, on ne voyait pas son visage, du moin pas sa bouche. Personne n'avait remarquer qu'il souriait, fier de lui.

Nicolas avait signalé que ce n’était pas un endroit idéal pour parler, se qui semblait signifier que c’était réellement le jour de chance de William, après ces quelques jours de galère il n’était pas seulement tombé sur un homme généreux, mais sur son guide…
Les coïncidences font vraiment bien les choses et le choix de New York avait été judicieux, ici les mutants ou les pro-mutants couraient les rues, puisqu’il semblait en avoir deux devant lui.

Puis il demanda si les recherches étaient terminées. William ne pourrait le dire seulement lorsqu’il aurait passé un entretient concluant, mais il avait quelques adresses et il avait peut être même trouvé mieux. Car après tout le travail c’était pour la survie, peut être que l’école de « surdoué » ou plutôt pro-mutant pourrait l’accueillir.
Mais alors qu’il allait répondre une pensée troubla William et l’empêcha de répondre :
*** Et si l’institut était payant… Si on y rentrait sur dossier… Cela pourrait prendre un temps fou… Pourvu que je ne sois pas obligé de redormir dehors…***

Pendant que William s’était renfermé sur lui-même sur les doutes qui l’assaillaient, la conversation entre Nicolas et l’autre enfant continua…
William n’entendit pas réellement la conversation que les deux individu avaient à demis mots ou plus exactement en sous-entendus.

Mais lorsque l’explosion retentit William sortit de ses pensés brutalement :
« La vache c’est toi qui a fait ça ? » Le jeune homme c’était réfugié dans ces bras et semblait désespéré de ne pas avoir contrôlé son pouvoir.
Tout le monde c’était relevé et regardait dans la direction des trois hommes.
On entendit la grosse voix du patron de la boutique dire :
« Mais qu’est-ce qui se passe là bas ? Vous jouer pas avec des pétards dans mon cyber quand même ???? »

William regarda le jeune homme les bras sur la tête alors qu’elle reposait sur son clavier et lança sèchement :
« Non mais vous plaisanté c’est quoi se matériel de merde, votre ordis vient de pèter à la figure de ce gamin….
C’est un scandale, je me casse d’ici c’est trop dangereux… »
Et il lâcha à ces deux acolytes discrètement :
« Cassons nous d’ici, vite… »
Il pris le bras du mutant explosif pour faire mine de l’aider à sortir et dit fort pour que tout le monde entende :
« Ca va allez, ne reste pas la c’est dangereux, dés fois qu’autre chose explose… »

La panique s’empara rapidement des quelques autres personnes présentes dans le cyber café et tous courait vers la sortie alors que le gérant arrivait en courant avec un vielle extincteur en vocifèrent :
« C’est pas mon jour, je me fait chain kill toute la matinée et voila qu’une de ces vielles bécanes me pétarde dans tout les sens… C’est encore un coup de ces salopes de femmes de ménages, je leur avais dit de pas nettoyer les claviers à l’eau… »

En passant devant le comptoir, William récupéra la pile de carte d’identité, n’ayant pas le temps de chercher les leurs…
« Les gaz, faut pas qu’on train dans le coin. » Regardant Nicolas il ajouta
« Je sais pas si c’est loin ou pas ton institut, mais j’ai peur qu’il ait besoin d’y faire un tour pour maîtriser tout ça… Et moi, même s’il me semble que je sois moins dangereux que lui je pense que se ne serait pas un mal non plus… Je te suis quoiqu’il arrive je connais pas le coin... »

William jeta un yeux derrière lui pour voir le gérant se battre avec son vielle extincteur qu’il n’arrivait plus à stopper et qui projetait une fumer blanche dans tout le coin où il était il y a quelques instants…

A fur et à mesure que le temps passait, Alexandre ressentait la terrible envie de rigoler. Mais il essayait de tenir bon, de ne pas lacher. Il voulait faire croire ce qu'il était le plus longtemps possible à ce coincé de l'institut, et à l'autre qui ne servait à rien, mais qui n'allait pas tarder à devenir un coincé aussi. Pourtant, ils n'avaient pas l'air méchants, et le gamin n'avait rien contre eux, mais il semblait prendre du plaisir à faire ce qu'il faisait, comme s'il était en train de jouer. Et jeux semblait énormément lui plaire, et il n'avait pas l'air de vouloir arrêter. C'est alors que l'homme, qui depuis le départ faisait des recherches sur l'ordinateur voisin, l'interpella en demandant si cela venait de lui. Alexandre ce contenta de le fixer, sans rien dire.

*Nan! C'est le pape!*

C'est alors, que le gamin remarqua les visages des autres occupants d'ordinateurs tourné vers le petit trio, suivit de la voix du gérant. Alexandre sentait qu'il n'allait pas tarder à craquer, et à partir dans un fou-rire. Heureusement que l'homme reprit la parole pour inventer un escuse bidon. Cependant, Alexandre devait reconnaitre, qu'il n'aurait jamais eu l'idée de dire ça, avant de dire discrètement qu'il fallait partir. Il ajouta quelque chose d'autre à haute voix, à l'intention du gamin, et pour rendre la fuite plus crédible. Alexandre les suivit sans rien dire. Une fois à devant le Cybercafé, 'le chien' s'élança vers son jeune maitre, comme pour lui faire la fête. Alexandre lui passa une main sur sa tête, avant de l'attrapper doucement par le collier. Pendant que le gamin donnait le reste de ses friandises à son chien, l'homme qui ne faisait que manger parlait du temps qu'ils metteraient à aller jusqu'à l'institut. Il ajouta même que là bas, il y aurait des gens pour les aider.

*Pour nous enfermer ouai!*

Alexandre se redressa, tout en tenant fermement le collier de son chien, comme pour l'empêcher de partir, ce qui ne semblait pas déranger le vieux berger Allemand. Le gamin fixait les deux hommes. Celui ne faisant que manger voulait les emmener à l'institut, et l'autre lui accordait toute sa confiance. Alexandre, quand à lui, ne disait rien, attendant qu'ils se mettent en route. Cependant, il ressentait à nouveau l'envie de rire, et avait du mal à se retenir. Le gamin fini par prendre à son tour la parole.

"Mais on sera accepté là bas?"

Nicolas venait de dire que l’institut n’était pas très loin et qu’on pourrait nous aider une fois sur place. William emboîta donc le pas à son guide.
Puis il s’adressa plutôt au jeune homme explosif et le rassura en lui indiquant que sur place les personne pourrait lui apprendre a se contrôler…

William se demanda même s’il ne rêvait pas, après ces nuits de galère il était proche du désespoir, il regrettait de s’être enfui, mais là en quelques minutes il avait retrouvé espoir.
Le hasard avait mis Nicolas et le jeune homme explosif sur sa route et maintenant il allait tous trois à l’institut où on leur expliquerait tout…
Au bous de cette marche William allait découvrir se qu’il était réellement et comprendre se dons qui lui avait causé la rupture avec sa famille.

Mais alors que l’humeur de William était sur la pente montant, le jeune homme explosif demanda tout haut se qui faisait peur à William :

Sera ton accepté une fois à l’institut…

William concentra tout son être comme pour influence l’univers pour que la réponse de Nicolas soit affirmativement positive et ceci sans restriction aucune…
Et comme pour forcer le destin il ajouta :
« Certainement, ils ne vont pas nous laisser provoquer d’autre accident !!!
Il faut bien que quelqu’un nous aide à comprendre comment on fonctionne…
Je ai pas envie de tuer quelqu’un accidentellement, je ne veux pas donner raison à ma mère… »

S’apercevant qu’une fois de plus il avait parler de sa vie privé et surtout de sa mère il voulu enchaîne immédiatement pour brouiller les pistes et en plus écarter la possibilité à Nicolas d’émettre des doutes sur leur potentiel acceptation.
« Mais au faite on s’est pas présenté, moi c’est William…»

C’était la seule chose qu’il avait trouvé spontanément pour détourner la conversation.
Et puis c’est vrai que l’homme explosif c’est pas top pour appeler quelqu’un en pleine rue …

Le temps passait, et ce qu'avait prit Alexandre, au début, comme un jeu commençait à le lasser. Il ne s'amusait plus vraiment, et il était un peu fatiguer de marcher et suivre ces deux hommes, malgrès qu'ils aient l'air plus que sympathiques. Et puis, il avait d'autres choses à faire. Cependant il ne dit rien, et le gamin les suivit un peu encore. Ainsi l'un d'eux s'appelait William, et l'autre Nicolas. Il apprit aussi qu'il n'y avait aucune raison qu'ils ne puissent entrer à l'institut, mais ça, Alexandre s'en fichait, étant donné qu'il ne comptait pas y aller.

"Moi...euh...Alexandre..."

Et voilà, il avait encore dit son prénom, lui qui, un peu plus tôt, s'était inventé un autre non, en prédisant cette question. Il n'était vraiment pas doué. Enfin, de toute façon, il ne risquait pas de les re-croiser avant longtemps, et puis il était trop tard pour dire un autre nom. Ainsi, il détourna son regard, cherchant au comment qu'il pourrait fausser compagnie à ses deux mutants. Dans tout les cas, il pourrait toujours partir soudainement en courrant, car il doutait que ces deux individus le suivrait. Mais il n'avait pas envit de courir, pour l'instant du moin. Cependant, le gamin s'approcha de son chien, et l'attrappa par son collier. Il lui adressa par la même occasion une petite caresse sur la tête, et l'animal lui donna un coup de langue, bien baveux. Alexandre s'essaya sa main sur son jean, avant de rattrapper les deux hommes. Bon, ils avaient arrêté de parler, c'était le moment de partir.

"Bon...je m'ennuis, j'ai d'autres choses à faire moi...et puis j'en ai marre d'être dehors, je vais rentrer à la confrér..."

Il coupa sa phrase avant même de la finir. Le gamin s'arrêta, et fixa les deux hommes. Il tira ensuite de sa poche son paquet de bonbons, et en prit un au hasar. Puis il rengea le sachet, et croisa ses bras. Bon, il avait dit ce qu'il voulait dire, maintenant, il ne lui restait plus qu'à se retourner et partir tranquillement.

Aux paroles de Nicolas, William fut légèrement rassuré… Se qui ne le satisfaisait pas totalement était le faite qu’il aurait à montrer l’étendu de ses pouvoir aux pensionnaires et cela sera sûrement très dure puisque justement William ne contrôle pas son pouvoir…
Mais le principal est d’être accepté dans cet institut, le reste viendra après.

Il se présenta ensuite au jeune homme avec le chien qui lui répondit de façon un peu hésitant qu’il s’appelait Alexandre.
Les évènements du cyber café l’avaient certainement perturbé.
Après quelques pas supplémentaire il attrapa son chien, s’immobilisa et lança qu’il s’ennuyait, qu’il avait d’autres choses à faire et qui allait rentrer à la conf… William traduisit se mot étouffé par confiserie puisqu’il sortit de sa poche des bonbons, il en avait déduit qu’il vivait dans une confiserie.
C’était plutôt étrange, mais William n’ayant pas connaissance de l’existence de la confrérie il ne pourvoit pas deviner la vérité.

Il lui répondit donc surpris :
« Mais… Mais tu ne peux pas rester comme cela, tes explosions peuvent être dangereux tu ne peux pas resté sans l’aide des personnes de l’institut…
Tu dois apprendre à les contrôler… On doit plus être très loin, viens au moins voir où c'est...»

Alexandre était un gamin, il n’avait pas l’air de prendre conscience des risques s’il ne contrôlait pas ses explosions… William ne savait pas que celui-ci avait feint de ne pas les contrôler et qu’il avait volontairement provoqué l’explosion…

Se tournant vers Nicolas :
«Explique lui Nicolas...»

Alexandre n'écouta pas vraiment ce que lui dirent les deux hommes. Il était déjà passé à autre chose lui. Et puis il s'en fichait un peu, de ce qu'ils pouvaient raconter. Ils n'avaient même pas comprit d'où venaient le gamin apparement. C'était vraiment des incultes ces deux là. Nicolas annonça à William que le gamin n'était pas obligé d'aller à l'institut. Heureusement, il ne manquait plus que ça, pour que ce le comble de tout.

"Dangeureux?Boarf! En fait, ça dépend si tu es à côté ou pas de ce que je fais exploser! C'est sûre que la ptite, puis tous les autres, s'ils étaient encore là, bah ils diraient ouaip, sans doute! Puis encore heureux qu'on est pas obligé..."

Alexandre fit entrer ses mains, dans ses poches. Il était fier de lui, comme si ce qu'il avait dit était un explois. Puis Nicolas s'approcha de lui et lui tendit la main, comme pour lui dire au revoir. Alexandre se contenta de le fixer, sans pour autant lui serrer sa main. Il mit dans celle-ci, cependant, un bonbon qu'il venait de tirer de son sac. Puis il tourna son regard vers William. Il fit un pas en avant, et le fixa longuement.

"Bon...bunh...désoler pour toi, car tu vas devenir un de ces coincés de l'institut! T'aurait dut choisir la confrérie...Enfin on se reverra!"

Il lui fit un petit sourire, avant de regarder Nicolas carresser la tête de 'le chien'. Celui-ci avait l'air d'apprécier, alors Alexandre ne dit rien. Puis il rappella l'animal, qui fini par revenir. Puis il remit ses mains dans ses poches et fixa à nouveau les deux mutants. Oui, il les reverrait un jour ou l'autre, mais ce ne serrait pas comme aujourd'hui, ce serait moin amicale, et sans doute plus amusant d'après le gamin.

"Ah oui! J'oubliez! Passez le bonsoir à Plasm de ma part! Cela lui fera sans doute plaisir! On est de bon amis tout les deux!"

Un sourire mauvais s'afficha sur ses lèvres.