Ces deux semaines chez ses parents n'avaient pas laissé Jullian indifférent, comme à chaque visite d'ailleurs. Le X-Men regrettait d'avoir désobéit à ses parents en ce qui concerne l'utilisation de ses pouvoir en public, mais tout était relatif car si Jullian n'avait pas désobéit, il ne serait peut-être jamais allé à l'institut.
Il repensait vaguement à ces précieux moments qu'il prenait soin de partager avec sa famille en marchant dans le bois situé autour de l'institut, sa deuxième maison. En effet il avait pris un taxi pour rentrer et avait pris soin de demander au chauffeur de s'arrêter à trois kilomètres de l'enceinte de l'institut. Il aimait prendre le chemin du bois afin de profiter du grand air et de l'espace avant de rentrer. Jullian avait aussi l'habitude de s'arrêter devant certains arbres, ces êtres vivants qui l'ont vu grandir durant ces six dernières années. Il se souvenait encore du temps où il allait avec ses amis jouer dans le bois souvent pour se défouler après les cours.
Là, il trainait les pieds dans les feuilles et respirait à plein poumons. Quel paysage passionnant entourait le jeune X-Men. Ce dernier aimait la diversité naturelle, les êtres passifs et si robustes, colorés d'un vert assombris par l'ombre des hautes feuilles perchées en l'air.
Jullian arriva devant un très vieil arbre, selon lui il avait au moins trois siècles de vécu. Alors Jullian sortit les mains de ses poches et les positionna parallèlement au sol. Il inspira puis des lueurs vertes apparurent autour de ses mains, il commençait à se décoller du sol grâce à sa télékinésie. Il atteignit finalement une haute branche et s'assit dessus. Il observa les alentours cachés par les arbres puis commença à ramper vers le tron. Là, un trou était présent, il glissa sa main dedans et sortit un papier de l'endroit sombre. Il observa ce papier qu'il avait écrit durant l'année de ses 17 ans, qui était destiné à une personne bien précise. Après deux minutes, il sourit et rangea le papier à sa place. Finalement il redescendit comme il était monté et atterrit doucement au pied de l'arbre. Il posa sa main sur ce dernier puis commença à s'éloigner.
Et ainsi il continuait de marcher en direction de l'institut qui devait se trouver à quelques centaines de mètres. Il profitait encore un peu de la tranquillité de la nature avant de retrouver la foule.