Comment ça, embarrassant ? | Pv : Suzie & Tristan.

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Lucas avait subit comme un changement. Quelquechose avait changé dans sa vie aujourd'hui. Oui, mais quoi ? Il croyait secrètement le savoir, sans vraiment pouvoir le dire, se l'avouer à lui-même. Comme un secret bien gardé, qu'on refusait de dire à qui que ce soit, craignant de réveiller une immonde créature qui viendrait gâcher ces moments d'immense bonheur, procureur d'adrénaline pour Lucas. Ce dernier marchait dans un des nombreux couloirs de l'insitut, aux cotés de Susan, la jolie Susan, qui savait tellement lui remonter le moral, et lui redonner le gout à l'amusement, ou à la vie. Ils marchaient en direction de la chambre de Lucas, qui était la numéro 5. Personne ne parlait... Lucas se sentait gêné... Pour on-ne-sait-quelle-raison, il refusait de parler, de paraître idiot, de dire quelquechose de travers... Décidemment, Lucas ne savait vraiment se comporter normalement... D'habitude, il y arrivait en présence de Suzie, mais là, quelquechose bloquait ... Pourquoi était-il si nerveux ?

Enfin, ils arrivèrent devant la porte de la chambre de Lucas. Ce dernier passa devant Suzie pour vérifier si un garçon de la chambre ne se balladait pas en caleçon ou autres tenues du même genre... Il n'avait vraiment pas envi qu'elle voit un gars en petite tenue, mais dans le genre, pas du tout, du tout... Une fois les lieux inspectés, Lucas laissa Susan entrer, n'ayant personne d'autres de présent dans la salle. Il se dirigea vers son lit qui était dans un coin dans le salle, en face d'une fenêtre... Il constata avec embarras que son petit coin à lui était l'un des endroits les plus mal-rangés de la salle... Il devint légèrement rouge et regarda timidemment Susan, marmonnant des mots innaubibles :

« Mmmmhh... Baaah... hummm.... »

Il deglutit difficilement et ajouta :

« Euh... J'ai pas vraiment eu le temps de ranger... »

Mais, il lui fit quand même signe de s'asseoir sur son lit. Alors il décida de s'asseoir également à coté d'elle... Il n'osa pas s'approcher trop non plus... Il immaginait en ce moment de divers scénarios... Celui où Susan lui jeterait quelquechose dans la figure, en ayant assez de lui... Celui où Susan resterait, mais s'ennuirait à mourrir à ses cotés... Il avait raison, peut-être avait-elle envie de sortir, elle avait sûrement d'autres choses à faire ... Alors qu'il évitait son regard, il tourna ses yeux vers son magnifique regard qui rendait Lucas comme ipnotisé, et lui procurant une certain dose d'adrénaline... Enfin il dit :

« Si tu veux ... tu peux... partir... enfin non reste ... mais... Je vais pas t'o-obliger à rester avec moi éternellement... il doit sûrement avoir des tas de beaux mecs superficielles et arrogant avec qui tu dois pouvoir sortir avec dehors ... euh avec qui tu peux ... passer un moment. »

Il avait dit tout ça très vite. Il était paniqué. Susan importait tellement ...

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Susan suivie Lucas dans les couloirs tranquillement. Il n’y avait nul besoin de parler, bien que Susan en mourait d’envie, de bombarder Lucas de centaines de questions, de lui chatouiller les côtés pour qu’il retrouve le beau sourire qui lui allait si bien. Elle marchait à ses côtés sans rien dire, pour ne pas troubler le silence qui s’était établit entre eux deux. Lorsqu’ils parvinrent à la porte numéro cinq, Lucas passa la tête à l’intérieur, pour voir si la voie était libre et si personne n’était là, sans doute parce que ce serait gênant de voir Susan au milieu des garçons. Du moins, c’est ce qu’elle pensait. Il l’invita à entrer. Elle s’avança doucement dans la pièce, regardant où son ami l’avait emmené, examinant les murs, les affaires. Lorsqu’elle parvint au lit de Lucas il fut clair qu’il n’était pas sortit depuis longtemps, son lit était très dérangé, et ses affaires autour n’étaient pas mieux rangées. Elle fut un peu surprise, mais sans plus, elle savait qu’il avait tout fait pour en pas se montrer, alors il n’allait pas montrer sa chambre. Cependant, Susan nota qu’il était particulièrement stressé, tendu comme un arc, à deux doigts de fondre en larmes ou de piquer une crise de nerfs. Elle s’assit sur son lit, à côté de lui. Il s’excusa difficilement pour le dérangement. Susan lui fit un sourire tendre et bienveillant. Elle passa la main dans les cheveux de Lucas et lui déposa un baisé sur la joue.

- Ce n’est pas grave, t’en fais pas.

Elle espérait ainsi le calmer, le détendre. Il était assit un peu loin, toujours aussi tendu. Susan s’inquiétait un peu mais ne le laissait pas voir. Tout ce qu’elle désirait, c’était qu’il se détende. Il plongea son beau regard dans celui de Susan. Il était tellement tendu que Susan aurait aimé lui couper la corde invisible qui le tordait, il lui sembla même voir ses mains tremblées, mais elle n’en aurait pas juré. Elle était pourtant incroyablement bien ici, assise à côté de lui, bien qu’il fût plus tendu qu’autre chose. Elle lui sourie de toutes ses dents blanches, d’un joli sourire enjôleur. Elle posa sa main sur la sienne pendant qu’elle l’écoutait. Elle serait là pour lui, qu’il ne s’en inquiète pas. Il bafouilla qu’elle pouvait aller ailleurs, qu’elle pouvait sortir avec pleins de mecs superficiels avec qui elle pouvait être.
En temps normal, elle lui aurait mis la gifle de sa vie, mais comme il n’était pas très à l’aise, c’était certainement le trac qui lui faisait dire n’importe quoi. Elle se força à sourire, plutôt que de lui enfoncer sa main dans la figure. Elle imagina la scène l’espace d’un instant, mais son sourire forcé devint vrai et elle redéposa un baisé sur sa joue.

- Lucas, j’ai envie d’être avec toi en ce moment, d’accord ?

Elle se recula pour lui planter son regard dans le sien, et en profita pour dire :

- Alors ne cherche pas d’excuses pour que je m’en aille, je ne m’en irai pas.

Elle eut un petit rire doux et calme, les yeux d’un bleu ciel plantés dans ceux de Lucas.

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I

l arrivait à Lucas de souffrir du trac, mais jamais comme ça, et jamais pour ... si peu. Susan était une amie, la meilleure, il pouvait tout lui dire... Mais non, justement c'est pour cela qu'il ne pouvait pas tout lui .... dévoiler. Il n'avait pas du tout envi que Susan ne parte, mais maladroit comme il était, il ne faisait que dire n'importe quoi ... Alors que Lucas aurait mérité la gifle de sa vie, Susan lui fit, au contraire, un de ses sourires ravageurs dont elle avait le secret... Elle lui fit alors comprendre qu'elle voulait rester avec lui en ce moment, et qu'elle ne partirait pas. Ces derniers mots touchèrent Lucas, évidemment, mais ne le calma pas pour autant, il était toujours aussi tendu. Quant à Susan, elle venait d'enchaîner deux baisers sur la joue de Lucas, et ceci n'était pas fait pour le détendre, loins de là, il était encore plus tendu, et frissonna lorsqu'elle rapprocha ses lèvres de la joue de son ami. Cela faisait maintenant quelques minutes qu'ils étaient assis l'un à coté de l'autre, à se regarder de temps en temps, et ne rien dire d'autre. Lucas décida de prendre les devants et dit :

« Bon, faut que je m'habille, j'ai pas tellement envi de finir cette journée en serviette de bains ... »

Il se leva alors d'un trait, comme si il avait peur que en étant plus lent, il chuterait, ou bien pour se forcer à se lever. Il regarda Susan dans les yeux, lui fit un petit sourire et se retourna vers son armoir pour chercher quelques vêtements à l'aise à mettre pour finir la journée avec. Il fouilla et trouva un tee-shirt aux tons sobres, puis un jean, et enfin attrapa des sous-vêtements au hasard. Il se demandait ce que Susan faisait derrière lui, et n'osait pas regarder dans son dos.... de peur de croiser le regard de la belle.

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Il y eut un grand blanc pendant quelques temps. Ni Lucas ni Susan n’entreprit de parler, et ils se regardèrent dans le blanc des yeux pendant un certain temps, avant que Lucas consente à réagir. Il ne parlait pas trop, d’ailleurs, Susan en fut contente l’espace d’un instant, parce qu’elle ne savait plus trop quoi dire. La tenue dans laquelle Lucas se trimballait n’allait pas vraiment, et puis, il devait avoir ou froid ou on ne savait pas, il valait mieux qu’il se change, ce serait mieux pour tout le monde. Le pire, c’était que Susan aussi était trempée, parce qu’elle avait subit les assauts de la douche lorsque les pouvoirs de Lucas s’étaient manifestés. Elle était en débardeur trempée de la tête aux pieds et le froid commençait quelque peu à lui relever la peau en frissons. Elle vit Lucas se diriger vers son armoire, prendre quelques fringues. Dos tourné, il ne vit pas Susan retirer son jean trempé et son débardeur humide. C’est en sous-vêtements qu’elle se retrouva derrière lui, pensant qu’il lui avait aussi sortit des affaires pour elle. Elle lui tapota sur le dos. Lorsqu’il se retourna, elle était en soutien-gorge et en petite culotte, tendant la main pour qu’il lui donne les fringues d’homme qu’il avait sortit pour elle.

- Ah j’étais sûr qu’il y avait quelque chose pour moi dans ton armoire…

Elle ne fini pas sa phrase, face à elle, Lucas était en caleçon, qu’il avait dû enfiler lorsqu’elle ôtait ses habits trempés. Il semblait perdu, ou alors il était plongé dans l’admiration de la poitrine plantureuse de Susan. Elle se recroquevilla sur elle-même, cachant maladroitement sa poitrine et le bas de son ventre. Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais elle resta bouche-bée. Elle disparut l’espace d’un instant de la vue du jeune homme, utilisant l’invisibilité pour la dissimuler du regard crochu du jeune homme.

- Bon dieu mais t’es pas fichu de me prêter un Tee-shirt !

Elle allait lui crier dessus pour le réprimander de ses manquements de gentleman, mais il était trop loin et elle voulait lui donner la gifle qu’il avait méritée depuis tout à l’heure et en plus cela aurait sans doute soulagée Susan, qui était toujours aussi morte d’inquiétude. Mais alors qu’elle se dirigeait vers lui, un air furieux sur le visage, elle se prit les pieds dans son jean et dans les innombrables vêtements qui formaient le bordel qui entourait le lit de Lucas, avant de trébucher de tout son long. Dans sa chute, elle tenta de s’agripper à tout ce qu’elle put, mais la seule matière qu’elle parvint à saisir pour ralentir sa chute fut la peau nue et chaude de Lucas, toujours en caleçon devant elle. Elle l’entraîna ainsi sur le sol, sa longue chevelure blonde tombant sur le torse musclé de son ami. Elle se redressa légèrement, allongée sur lui, son regard planté dans celui de Lucas.

- Je suis… Je suis désolée.

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Il était sept heures trente du soir, quand on vit sortir l’enfant des ténèbres en trombe de la salle a manger. Un repas bien banal, du genre Pates a la carbonnara et il y avait pris du fromage blanc pour le dessert. Un repas qui s’était assez bien dérouler sans trop de bavardement a table.. Ce soir la, il était simplement vêtu d’un pantalon en toile noir, avec un débardeur marron. Cependant on voyait sur son visage, une certaine rage mélanger a de la tristesse. C’était la fin de journée et malgré le bon repas, l’enfant des ténèbres était complètement sur les nerfs, oui et rien ne pouvait le calmer ! Il était a bou de nerfs, infernal et gare a ceux qui tenteraient de nouveau a lui chercher des emmerdes ! Faut dire qu’il avait eut le droit a un cauchemar pour un réveille, du genre je tombe du lit en ravageant tous sur mon passage. Ensuite il avait essayé de se sortir en ville, histoire de prendre un grand bol d’air et de se détendre un peu. Mais par mal chance, il avait raconter une petite frimeuse richoux qui se la pétait alors qu’elle valait rien, et Tristan s’était même demandé si ce n’était pas une pute ! Avec tous les efforts qu’il avait pour elle, l’enfant des ténèbres trouvait que c’était injuste ce qu’elle lui avait fait. Ben oui, cette petite garce s’était un peu trop permis de lui faire des sales réflexions, après tout elle ne le connaissait même pas, si ?

Voila que ça donnait pour le matin, ensuite et a cause de ce fichu soleil, il avait passé toute son après midi enfermé dans l‘institut a zoné a la recherche de ventilateur. Un programme vachement intéressant, et t pour couronner le tout, ben oui il fallait bien finir la soirée en beauté ! Il n’avait pas pu arrêter une belle dispute avec une fille de l’institut, a cause d’une histoire de pouvoirs ! En somme c’était une journée de merde, désespérait Tristan se demandait ce qu’il pouvait lui arrivait de bien pire ! Il poussa un profond soupire avant de monter les escaliers, qui lui semblait interminables. Une vie bien monotone se disait il a chaque fois qu’il entendait le bruit de son pied sur les marches. Tristan ne pensait plus a rien, il avait réussis a mettre son esprit dans un néant le plus totale.. Une chose qui arrivait a le détendre, même si on avait vraiment l’impression qu’il avait l’air d’un vrai zombi ! Mais ou allait il comme ça ?

Oh, simplement se soulager dans sa chambre, la ou il allait sûrement lire un livre.. du moins c’était une idée comme une autre qu‘il avait, rien de bien concret .. L’enfant des ténèbres avait tellement le moral dans les chaussettes, qu’il était tout a fait capable de changer d’avis. Apparemment ce n’était pas le cas comme il finissait par ouvrir la porte de sa chambre, sans frapper avant ? Euh, c’est sa chambre, il ne vas frapper chez lui si ? Et ben figurez vous qu’il allait bien le regretter, et il s‘en mordait déjà les doigts ! Oh que oui, surtout quand il aperçu un spétacle plutôt choquant, surtout quand on était sensé être dans une école pour mutant. Ce n’était pas une scène de violence qu’il avait devant lui, mais une petite scennette de fesses. Et oui, vous aviez bien compris et vu, Tristan lui-même commençait a rougir de gêne ! Jamais il aurait franchi la porte, s’il aurait su qu’il y avait des deux Tourteauraux en train de faire … des choses intimes quoi ! Franchement c’était le pompon aujourd’hui, il n’y a vraiment plus un endroit ou je peux me reposer ? Pensait il en baissant les yeux, histoire de ne pas profiter de la situation pour se rincer l’œil sur la fille.. Le jeune homme n’avait eut pas de mal a reconnaître le jeune Lucas, celui-ci s’était carement mis en calcons et il y avait la jeune femme pour recouvrir son torse. Contrairement a Lui, il avait aucune idée de l’indenté de la fille. Celle-ci avait la peau bronzé et elle portait les longs cheveux blonds, et enfin elle était en sous vêtements. Il ne l avait jamais vu dans les couloirs, a croire que le petit Lucas avait eut le begin pour une novice.. Oula, l’enfant des ténèbres ne s’était jamais douter que Lucas était capable de faire ce genre de trucs, en tout les cas il aurait plus visé links que lui. Comme le mutant aux cheveux blonds s’était mit et avait mit les deux autres personnes dans un sacré pétrin, il s’empressait de leur dire plain de gêne..

« je suis désolé ! Je ne vous avez pas vu et lucas m’a pas dit qu’il avait réservé la chambre… »

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HRP : j'ai vu le titre, je me suis dit que je pouvais faire un passage flash ^^

Le professeur Xavier venait de quitter son bureau et était allé voir Morgan Strold pour discuter de son rôle dans l'animation du bal prévu pour dans quelques jours. Plasm se trouvant à la chambre 2, Xavier avait dû passer devant le dortoir 4. A l'allée, il remarqua nettement une présence féminine dans ledit dortoir mais ne releva pas. L'entraînement était déjà assez dur, les élèves pouvaient passer le reste du temps entre eux, même si les dortoirs n'étaient pas le lieu le plus avisé pour passer un après-midi entre amis de sexe différent. Pour le reste, Plasm et Pulse partageaient bien le même dortoir, idem pour Star et Element. Quelques minutes plus tard, alors qu'il souhaitait un bon week-end à Plasm, il sortit de la chambre 2 et repassa devant la chambre 4... la chambre 4 ouverte en grand avec Tristan en train de regarder quelque chose qui avait l'air de le captiver à un point tel qu'il ne remarqua pas que le professeur X était derrière lui. Celui-ci s'avança et comprit l'étonnement de l'Enfant des Ténèbres... le spectacle n'était pas commun. Conscient de l'effet de surprise que sa venue allait provoquer, il dit d'un ton faussement sévère.

Susan, Lucas, un peu de tenue, je vous prie

Il passa son chemin et envoya un message télépathique aux trois élèves pour qu'ils comprennent tous les trois que c'est de l'humour.

¤¤¤¤¤ Tristan, je peux me tromper mais il me semble que tu les déranges. ¤¤¤¤¤

Bien sûr, Charles savait que ce n'était qu'un malentendu, une maladresse de la part de Susan puisqu'ils étaient déjà tous les deux morts de honte avant son intervention. Xavier retourna enfin à son bureau.

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