Une soirée bien ennuyante... [PV inscrits]

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[HJ : J'espère que le sujet vous inspirera, je n'avais pas tellement d'idées sur le lieu^^' Si d'autres veulent nous rejoindre en cours de route, prévenez-nous par MP =)]

22h30

Prohibit se trouvait dans le Foyer de Vie. Assise à une table face à la télévision, elle zappait sans trop de conviction sur toutes les chaînes. Ce n'était pas ce qui manquait, néanmoins aucune d'entre elles n'intéressait la jeune femme. Elle se contentait donc d'appuyer sur le petite flèche de la télécommande pour faire défiler les programmes. À cette heure avancée de la soirée, il n'y avait plus tellement de monde dans la pièce. Il lui importait donc peu d'agacer les autres. Avec un grommelement, Prohibit s'affala un peu plus sur la table, les yeux rivés sur l'écran.

Autour d'elle, il ne restait plus que quelques membres de la confrérie, des apprentis pour la plupart. Prohibit jeta un regard circulaire autour d'elle pour dévisager brièvement ses voisins. N'y voyant rien d'intéressant - ils avaient tous l'air de s'ennuyer au moins autant qu'elle - elle reporta son attention sur la télévision. Alors qu'elle passait pour la énième fois d'une chaîne animalière à celle où s'affrontaient des équipes dans un jeu télévisé débile, l'écran émit un petit "clic". Une seconde plus tard, il était éteint. Prohibit se redressa légèrement sur sa chaise et fixa la télévision sans la voir pendant quelques secondes.

- Eh ! Qui est-ce qui a fait ça ? s'écria-t-elle alors, agacée.

Lorsqu'on vivait entourée de mutants, n'importe quoi pouvait arriver. Panne d'électricité ? Elle n'en était pas sûre. Elle se leva et jeta un regard accusateur sur chacun de ses voisins, dans l'espoir de déceler de la culpabilité dans le regard de l'un d'entre eux.

Invité

[HJ: Je me permets de faire référence au bal des X-Men comme la prochaine étape implique que les confrériste y mettent du grabuge ^^, ça donne un but au RP et ça rentre dans le scénario]

Elle s'ennuyait à mourir...lorsqu'elle avait rejoint Magnéto quelques semaines plus tôt, elle avait espérer que sa vie se résumerait à plus que la simple végétation dans la confrérie. Il lui avait confié une mission mais jusqu'ici elle n'avait eu aucune nouvelle de lui et avait préféré attendre son retour avant de se mettre en action. Et la voilà à présent, entourée de gosses insouciant n'ayant pas d'autres attentes que de mettre le feu à un centre commerciale où à provoquer du X-Men sans imaginer qu'à coup sûr ils n'avaient aucune chance contre eux. Mais ce soir, c'était différents, ce soir, il y avait le Bal à l'Institut. Et bientôt, il serait tous en route pour la soirée de leur vie. Une soirée que les X-Mens n'étaient pas prêt d'oublier.
Jusqu'ici, Virginia avait seulement attendu l'heure fatidique à laquelle ils allaient intervenir. Pour se fondre dans la masse, elle s'était habillée de façon élégante et portait une robe pastel surmontée d'un noeud doré. Ses cheveux bouclés laissés libres lui donnait l'air d'un ange, un ange qu'elle avait été mais qui avait disparu. Lasse d'attendre au milieu des autres comme une enfants, elle s'empara de la prise de courant dela télévision et la débrancha. Aussitôt, la jeune fille qui jusqu'ici avait eu les yeux rivé sur l'écran se leva et demanda le coupable.

-Il est temps de s'accorder sur ce qui va se passer ce soir, vous ne croyez pas ?
Ce soir, les X-Men ne s'attendent pas à nous voir, ils seront donc totalement pris au dépourvu et alcoolisés quand nous commenceront l'attaque mais ne croyez pas que la tâche sera aisée pour autant. Ils sont expérimentés et si chacun d'entre nous va de son côté et fait n'importe quoi, nous sommes sur de perdre. Nous ne connaissons pas l'étendu de la panel de pouvoir que les élèves de l'Institut possèdent, au minimum il faudrait savoir ce que chacun de nous est capable. Pour ma part, mes pouvoirs sont purement psychique, je peux leur faire vivre leurs pires cauchemars. Ca les effondrera, mais peut être pas assez pour les rendre hors d'état de nuire, c'est pendant qu'ils sont encore à terre que quelqu'un devra frapper.

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Yumehito avait, une fois n’était pas coutume, décider de rester dormir à la Confrérie, délaissant le confort de son duplex pour celui plus modeste proposé dans le quartier général de Magneto. Il était longuement rester sur le parvis, à fumer cigarette sur cigarette, pensant à cette attaque. Réfléchissant au moyen de palier un carnage aussi inutile qu’inévitable. Le moment était bientôt venu, et ils marcheraient tous comme un seul homme vers l’école de Xavier, se venger, au nom de Magneto. Il écrasa son dernier mégot et pris tout d’abord la direction de sa chambre, quand une voix claire attira son attention. Ses pas résonnaient sèchement dans le hall vide. La voix provenait du foyer, et à plus forte raison d’une petite blonde, femme/enfant, qui ressemblait d’avantage à barbie qu’à une convaincante oratrice. Et pourtant au vu de la prose qu’elle tenait encore serré dans sa main, et des regards indignés tourner vers elle, c’était elle le centre d’intérêt, elle voulait parler de l’attaque. Bien, Me alors attentivement l’écouter. Ses mots étaient justes, et soigneusement choisis, il n’en doutait pas. Elle appelait à ce que chacun présente son pouvoir, tous se connaître pour s’aider, faire preuve d’unité dans un combat qui aurait pu s’avéré dangereux s’ils leurs adversaires n’avaient pas été une bande d’adolescent imbibé d’alcool.

Ce fut la fin de son court monologue qui le fit tiquer, frapper l’adversaire lorsqu’il était à terre, c’était une méthode barbare. Dénué de tout sens moral, ils n’étaient pas une bande brute, ils se battaient pour des idéaux, et voilà le discours que barbie apportait a l’assistance. Quelle belle évolution ils faisaient. Lorsqu’elle eut achevée sa phrase, il applaudit lentement, ironiquement, chaque claquement résonnait impitoyablement dans le silence de la pièce, ses yeux planter dans ceux de l’oratrice il entama son propre monologue.

-Bravo. Frapper l’ennemi à terre. Bravo quel belle morale ! Confrériste est-il synonyme de brute immorale. Nous nous ventons d’être supérieur à l’homo sapiens, et nous voilà usant des mêmes méthodes, au lieu de construire une nouvelle humanité, on s’enterre dans des conflits sans fin. Les étudiants de l’Institut de Xavier ne sont juste pas… d’accord avec notre point de vue. Leur rêve utopique n’est que celui d’enfant pas encore confronté à la réalité. Je suis empathe, je peux transformer un valeureux guerrier en enfant pleurnichant après sa mère. Mais je peux aussi inspirer en eux la rage, je pourrai, si je le souhaitais, m’amuser à les regarder s’auto détruire, animé par une rage destructrice. En outre, je pourrais aussi leur inspirer une pleine confiance et les faire se rendre, sans effusion de sang. Oh, ça va en décevoir certain qui doivent avoir un certain nombre de compte à régler. Mais voyez les choses ainsi, ce n’est pas une attaque, mais une libération. On leur ouvre les yeux, les mutants sont le nouveau stade de l’évolution, s’enticher d’humain, déclarer la cohabitation, serait comme vouloir faire cohabiter des loups dans une bergerie. Magneto ne veut pas de massacre, mais une diversion, pourquoi ne pas en profiter pour ramener de nouvelles recrues ?

Son voix avait été égal, un ton légèrement flegmatique dont il ne parvenait pas à se débarrasser. Il vit quelques regards haineux, certains allaient profiter de l’attaque pour régler de vieux compte, ce n’était pas le but, et Magneto ne le souhaiterait pas non plus. Il avait sans doute parler pour ne rien dire, s’adresser à des adolescents bourré d’adrénaline, dans l’attente du combat revenait à crier dans l’oreille d’un sourd. Mais tout cela le taraudait bien trop pour qu’il se taise. Si le camp adverse pouvait parfaitement comprendre leur point de vue, admettre la vérité qu’il considérait comme étant la seule valable, alors leur armé vaincrait en peu de temps, et toutes les réformes du gouvernement n’y pourraient rien. L’attaque n’allait faire que renforcer la foi des élèves de l’Institut en les bobards déblatéré par Xavier.

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Un rire sonore se fit entendre du fond de la pièce. À une table où était placer un jeu de carte, un homme s'amusait à les lancer une par une dans les airs pour ensuite les faire brûler avec une flamme qui flottait au dessus de sa main. Après chaque ''attaque'' la flamme revenait au point initial. John ne prit même pas la peine de tourner la tête vers les autres confrèristes qui discutait de l'attaque.

-L'homo sapiens se bat pour rester en vie de nos jours, si personne s'occupe de les éliminer pour laisser la race dominante prendre la place qu'elle mérite, qui va le faire? Certainement pas les X-men...

Pyro était sur les pattes arrière de sa chaise alors qu'il décida de se lever debout. Il s'approcha de Prohibit qui était devant la télé. Il s'accota au mur juste à côté de la télé, jouant toujours avec la flamme qu'il avait dans la main.

-Je suis bien d'accord avec toi Monsieur l'empathe, frapper quelqu'un à terre c'est pas très honorable. C'est beaucoup mieux de le laissez se relever pour mieux le remettre à terre ensuite. J'ai vraiment besoin de vous expliquer c'est quoi mon pouvoir? Je suis surment un de ceux qui est le plus puissant dans cette pièce de merde... Je dirais plutôt de la confrérie. À en juger, les bons éléments c'est ceux qui parlent de l'attaque comme on le fait en ce moment. De toute manière, je ne serai même pas avec la chaire à canon qui va attaquer l'institut... Ha désoler, je voulais dire ceux qui vont faire la diversion. Moi je vais suivre le patron, faut quelqu'un de compétent pour ça.

Pyro avait toujours son sourire que personne n'aimait au visage, son sourire de fendant. Il était puissant certes, mais il le montrait un peu trop et il savait que contre son truc d'empathie et l'autre qui pouvait faire vivre les pires cauchemars.

-Avec vos pouvoirs, j’espère vous voir le plus rapidement possible dans l'institut pour nous faire un chemin libre...C'est du boulot de moins.

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