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| Enfin des bancs ! (libre) | |
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Invité Invité
| Sujet: Enfin des bancs ! (libre) Dim 22 Mar 2009 - 12:31 | |
| New York est surement la ville mondiale la plus attractive, la plus développée, la plus riche de la planète. C'est à croire que the Big Apple est une véritable golden. Et puis, faut dire, c'est une corne d'abondance de variétés culturelles. On va même jusqu'à parler de salad bowl, c'est dire.
Jumelée avec les villes mondiales à proximité, elle concurrence sans difficulté le croissant périphérique que forme la sun belt. En outre, avec en sa possession pas moins de 80% du soja de la planète et autre céréales, ce grenier à blé n'est pas sans manquer de ressource. D'autant plus que les scientifiques de la Silicon Valley sont de véritables cordon bleu dans leur domaine. Et même si le tube banana split est français, on ne peut pas nier leur implication dans la création de ce qui fait aujourd'hui notre péché mignon.
Trois livres de cuisine plus tard, on se rend compte que le vocabulaire gastronomique est bien plus utilisé chez eux que nulle part ailleurs, et on comprend par conséquent d'où leur vient ce taux si élevé d'obésité.
C'est pourquoi Angela, lorsqu'elle se promène dans Central Park comme en ce moment, préfère de loin se payer une bonne glace à l'italienne que de graisser ses mains avec des churros OGM.
N'ayez crainte toutefois, New York possède d'autres indéniables défauts. C'est en se baladant dans cette charmante et néanmoins gigantesque ville qu'Angela s'est rendu compte qu'à New York, il n'y a pas un banc. Et oui, vous m'avez bien compris. Et c'est pas faute d'avoir chercher. Tout ses doubles s'étaient mobilisés dans la quête d'une place assise autre part que dans les restaurants et autres lieux publiques, mais en vain.
Aussi invraisemblable que cela puisse paraitre, New York n'est pas appelée la ville debout pour rien. Si les gratte-ciel sont si dressés, c'est que la population doit en être de même, et cela est un principe irréversible. Cependant, l'exception qui confirme la règle est le magnifique espace vert que constitue Central Park. Angela ne s'y promène pas pour rien. Ici, il y a des bancs.
Angela, fière de les avoir dénichés, s'installe plus ou moins confortablement (et bien oui ça reste des bancs), tout en savourant sa délicieuse glace à l'italienne.
Le soleil est à son zénith, l'eau du lac est paisible, l'herbe est fraîche, les animaux sont de bonnes humeur, l'odeur est délicieuse. Tout ce qui fait d'un endroit un lieux de plaisir est réuni ici, et la journée semble vouée à un calme admiratif. Cela aurait pu se passer comme cela, elle aurait pu être tout à fait paisible, mais le conditionnel n'aurait pas été inventé si nous ne pouvions placer des hypothèses troublants et un suspens oppressant. Alors, que va t-il se passer ? C'est à vous d'en décider. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Enfin des bancs ! (libre) Ven 1 Mai 2009 - 21:10 | |
| Loin de chercher à tout prit un endroit où s’asseoir, Maya se promenait surtout à central parc pour profiter du beau temps et de ce brin de nature new-yorkaise. Elle n’était pas seule bien sûr, mais entourée de ce qui semblait être trois chiens tout ce qu’il y a de plus normal. Oui, elle prenait peut-être plus de liberté depuis qu’elle était à la confrérie mais pas au point de se promener avec une ou plusieurs de ses créatures qui n’auraient jamais pu exister à l’état naturel. Ce n’est pas qu’elle n’assumait pas sa mutation, c’est juste qu’elle préférait éviter de se mettre dans une situation délicate si elle pouvait l’éviter. D’ailleurs si on lui posait directement la question, elle ne cacherait pas la vérité.
Pas son genre… Enfin pas sans bonne raison. Ses parents l’avaient bien éduquée dans l’ensemble, mais la jeune femme avait parfois comme qui dirait une moralité assez flexible.
Sa promenade se déroula cependant sans incident majeur, jusqu’à ce que Tobey qui ressemblait à un bouvier des Flandres eut la bonne idée de dévier du chemin qu’ils empruntaient tous les quatre, bientôt suivi par les deux chiens-loups. « Tobey » tenta Maya. Ce fut peine perdu néanmoins, le chien se retournant à peine pour regarder dans sa direction en continuant dans la même direction.
Maya se dirigea alors comme eux, vers une femme tranquillement assise sur un banc en train de déguster une glace. *Bien sûr…* songea t-elle en remarquant ce léger détail. Par chance l’estomac sur patte en question avait reçut assez d’éducation pour ne pas sauter sur la pauvre femme et lui happer sa glace sans autorisation. Par chance en effet, il se contenta de s’arrêter près d’elle en lui faisant les yeux doux et en remuant de la queue.
Les deux autres n’allèrent pas jusque là et s’arrêtèrent un peu avant l’air déçu que le bouvier ne les ai pas mené à quelque chose de plus intéressant. Maya transmit à Tobey par l’intermédiaire de leur lien qu’elle n’était pas contente et reçut en retour un vague sentiment proche de l’incompréhension et un regard du chien qui ne bougea pas de sa place.
« Je suis désolée » dit alors Maya en arrivant à son tour près du banc et la mangeuse de glace. « Il a un peu trop tendance à penser avec son estomac, mais il n’est pas méchant. J’espère que lui et les autres ne vous ont pas fait peur »
Tout en parlant, Maya s’était rapprochée et accroupie près du chien, en partie pour lui caresser le sommet de la tête et en partie pour s’assurer qu’il ne tenterait rien de plus hardi pour avoir un peu de glace. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Enfin des bancs ! (libre) Lun 31 Aoû 2009 - 10:13 | |
| Central Park était le premier endroit où Dalmentus se sentait réellement bien. C'était le plus ressemblant à son habita naturel. Il pouvait s'y promener pendant des heures, et y avait déjà chassé des oiseaux pour se calmer l'estomac. La nourriture n'était pas se qui importait le plus pour lui, un repas tous les deux jours lui suffisait amplement. Les nombreux hivers passés en forêt l'avaient habitué à un régime léger. Il marchait dans cette endroit pour se détendre, mais laisser vagabonder ses pensées dans un lieux lui rappelant son passer le ramenait toujours à l'étrange vision qu'il avait eut à l'institut. Il commença à vouloir s'assoir pour se remettre les idées en place, mais quand il arriva à un banc, celui ci était occupé. Dalmentus aurait continué son chemin jusqu'au suivant si un chien n'avait pas aboyé. C'était un husky, un chien-loup. Dalmentus appréciait les chiens de cette race, car ils lui rappellaient les loups qu'il avait jadis côtoyé. L'animal était tenu en laisse, ainsi que deux autres, par une femme plutôt petite au teint légèrement halés et aux cheveux noirs. Celle-ci était accroupie prêt du banc ou une autre femme encore plus petite mangeait une glace. Dalmentus les inspecta tandis que le chien continuait d'aboyer. Le ton n'était pas méchant, c'était plutôt un accueil bruyant. Après quelques secondes, il pointa son regard sur le bavard et posa son doit sur sa bouche pour faire comprendre au canidé qu'il fallait se taire maintenant. Le chien ne se le fit pas redire, et tourna la tête vers sa maîtresse. C'était pour cela que Dalmentus tenait les chiens-loups en plus haute estime que les chiens "normaux": leur ascendance lui permettait de prévoir se qu'ils allaient faire, car leur comportement était proche de celui d'un loup domestique. Avec la distance qui le séparait des animaux qu'il avait côtoyés, le fait qu'il puisse faire taire un husky comme il l'aurait fait avec un loup le fit sourire. |
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