Arrivée (à qui veut )

Invité

Musique bruyante aux oreilles et lunette de soleil sur le nez, une petite blonde d'un mètre soixante était assise dans le bus. Marquant le rythme de la musique avec le pied, la jeune fille aux cheveux d'un blond doré ne faisait pas attention à ce qu'il se passait autour d'elle. La musique qu'elle écoutait la représenté parfaitement : pleine d'énergie et complêtement immature quand elle s'y mettait. Son chemisier rouge faisait quelque peu tache dans l'univers de la mode qui priviliégié le noir, tout comme sa jupe blanche qui lui allait jusqu'aux genoux.

Le bus d'un bleu triste s'arrête à un arrêt, la jeune fille perdue dans ses pensées, se lève juste à temps, prend ses nombreux sacs et sors. Sourire aux lèvres, la blondinette marche, la vitalité marquant ses pas, vers l'immense manoir qui va devoir supporter sa bonne humeur pendant un sacré bout de temps : l'Institut Charles Xavier pour surdoués. Oh ! Pas qu'elle soit surdoué ! Non, elle est beaucoup trop hyper actif pour l'être.

Fredonnant le rythme de sa musique avec une voix douce, elle marche le long du chemin jusqu'à la porte en bois. Elisa Anna Sarah Pauline Rebecca Julia Shennan qu'elle s'appelle. Gosse de riche, rare exception de tolérance que ses parents. Ils n'ont eu aucun problême avec sa mutation, faisant la surprise et la joie de leur fille unique.
Elle admire le jardin luxueux et la magnifique architecture du bâtiment, symbole de richesse sur la terre. La jeune fille de dix-sept ans arrive à la porte d'entrée, elle pose ses nombreux sacs. Elle sonne, la musique vibrant toujours aux oreilles. Commençant légèrement à danser sur place en attendant que quelqu'un vienne.

Invité

Spoiler:

Il faisait gris, ce jour là, dans les cieux de la belle New York. Attention, surtout ne vous méprenez pas: il faisait gris, mais le ciel n'en restait pas moins d'un bleu superbe, avec un joli soleil rayonnant de sa bienveillante clarté sur l'ensemble de la belle population, toute gentille, de New York. On aurait presque distingué le visage merveilleux d'un bébé sur la face orange si rassurante du soleil, si un des petits bonshommes en costume chamarré avec un écran sur le bide avait pris le temps de détacher ses yeux du métro en sucre d'orge, des licornes embouteillant la ville et des fusils à pompe multicolores qu'on vous braque à la tête. Enfin bref, le monde était beau, chamarré, chatoyant, et les petits poneys roses chiaient des arc en ciels.
Mais le ciel, malgré son bleu, restait gris. Enfin, sans doute pour une seule personne, qui, bien loin pourtant de s'intéresser au ciel, avait le regard braqué sur Le Portrait de Dorian Gray. Pas le portrait, non, immondes poulpes incultes z-et z-ignares, le livre. Les livres étaient un des seuls endroits ou Inkythoughts pouvait se laisser aller à oublier que tout était gris pour lui, les livres étant de toute façon en noir et blanc pour tout le monde.
Sauf les livres pour enfants, bourrés de jolies images colorées. Foutus Ségrégationnistes anti-mutants-qui-ne-voient-qu'en-noir-et-blanc. Bon, il était surement le seul, mais ce n'était pas une raison!
Lui, Inky, s'était depuis longtemps débarrassé de toute considérations racialistes, tout le monde étant, chez lui, de la même couleur ou presque.

Enfin bref, il lisait tranquillement son livre, quoi qu'il eut quelques difficultés à cause de ses lunettes de soleil, des grosses lunettes aux carreaux noirs, trouvés dans une brocante, pour vous dire à quelle point elles étaient classes, qui lui permettaient de seulement passer pour un mec louche là ou il aurait pu passer pour un sale monstre de mutant.

Quand, soudain-t'a-coup, son arrêt arriva. Enfin, il arriva à son arrêt, l'arrêt n'étant surement pas à même de venir jusqu'à lui. Encore que cela soit amusant que tout le monde se soit trompé et que ce soit le monde qui bouge, et pas le car, mais les scientifiques se protégeaient de toute façon d'avoir l'air ridicules si cela arrivait, en clamant à tout va que "de toute façon c't'une histoire de référentiel, na!"
Il sortit donc du car, constatant qu'il n'était pas le seul à descendre à cet arret et...

Wow. Wow, wow, wow. C'est pas un truc pour mutants ici? Mais... mais c'est génial! Alors il y a des gens riches du côté des mutants maintenant?! pensa t-il, Vite, allons voir à l'intérieur!

Il se dépêcha, soulevant son sac qu'il porta à l'épaule, et fonça, sans prêter attention à une jeune fille qui semblait avoir le même objectif que lui, traversant avec célérité le court chemin qui le menait à l'entrée et, solennellement, comme adressant une prière, ou un moyen stupide de ne rien faire mais d'avoir l'impression d'aider, a dieu, qui n'existait pas, comme pour le remercier, ce qui était stupide, d'offrir à la cause des mutants des gens riches, ce qui était, de toute façon, dans l'ordre juste et bon des choses.

Il enleva ses lunettes, les fourrant aussi vite que possible dans sa poche, avant de pousser la porte. Il fit deux pas, le regard hagard, allant de droite à gauche, à droite à gauche à droite, à gauche, en haut, en bas, à droite, en haut, à gauche, et finalement au milieu.

Quelqu'un peut-il me dire si je suis mort et que je suis au paradis ou si je suis devenu fou? demanda t-il à haute voix

Puis il se retourna, et ses grands yeux noirs fixèrent la jeune fille qui venait d'entrer, juste après lui. Il la reconnaissait, car même s'il n'avait pas fait vraiment attention, tout fébrile qu'il était, il l'avait vue dans le bus, dans la rue devant l'arrêt de bus, avec ses sacs, et maintenant ici. Il se retourna alors vers elle et planta ses deux yeux d'un noir de jais dans les sien.

Hu? On était pas dans le même bus? Lui demanda t-il, curieux, enfin, en tout cas, euh... je suis Inkythought. Ou Ink. Ou Inky, enfin, au choix.

- ET MERDE!

Je DÉTESTE quand ça arrive. Ces jours ci sa arrive à répétition en plus. Je me promène, la vie est belle, et tout d’un coup mon bras s’effondre sans vie. C’était quoi, le karma! Non, le Karma sa existe pas, c’est juste que j’ai encore mal fait mes réglages. Il y a eu un moment que je ne suis pas entré en transe pour créer alors évidemment, mes réparations étaient sommes toute assez moyenne. Je ne suis pas un génie de nature, ce qui est extrêmement insultant par ailleurs, alors je fais ce que je peux avec cet esprit minable pour que mon bras tienne en place. À ma ceinture, est toujours accroché un petit tournevis. Je l’empoigne rapidement. Je sens que je peux bouger l’épaule, la brisure est donc quelque part dans le coude. Tant mieux, c’était pas évident de réparer une épaule, C’est là que se trouve tous les nerfs qui lient mon membre et mon cerveau. Je mets ma main gauche dans mon coude droit que je sert un peu. Ma main droite commence alors à farfouiller dans les fils électronique.

- Ça c’est en place, ça je ne dois pas toucher à, woooow. Fiou, un peu plus et je le coupais. Voyons voir si ça ne peut pas être cette merde. Oh allez, bouge sale vis de merde. Tu tiens vraiment à ce que je te flingue comme la dernière fois? Au moins ça avait fonctionné.

C’est alors que je m’arrête avec une étrange impression. Vous savez, quand vous vous dites qu’il y a quelque chose que l’on fait pas au bon endroit au bon moment. C’est certains que réparer un membre mécanique c’était en soi pas vraiment normal mais là j’avais l’impression qu’il y avait autre chose. Je me tourne vers ma droite pour me rendre compte que je suis en plein milieux du hall d’entrée et qu’il y a là deux personnes. Une qui sifflotait une chanson et l’autre qui semblait être étonné de l’endroit. Mais surtout, ils avaient des tas de sacs avec eux. Encore des nouveaux? Mais c’est à croire qu’on s’en sortirait jamais. Il y avait tout juste une semaine que j’étais ici et si ça continue continuais ainsi, il aurait réellement un nouveau ou plus à tous les jours. Je veux bien que ce soit immense, je suis persuadé qu’un jour on ne pourra même plus marché sans rentrer dans quelqu’un.

Je regarde les deux nouveaux un après l’autre. Sans bouger, sinon que de cligner des yeux. Je me demande l’espace d’un instant pourquoi je ne ferais pas juste partir. Pendant ce temps, mes ailes bleu prenaient une teinte un peu verdâtre. Signe que j’étais un peu énervé. Je laissai tombé un long soupir, reposai mes yeux sur mon bras et vu le problème sur le champ. J’enfonçai un petit bidule avec le pouce et une série de petites lumières descendit jusqu’au bout de mes doigts avant de s’éteindre. Je pliai quelques fois les doigts et reposa mes yeux sur les nouveaux. Étais-ce un signe, j’ai pu réparé mon bras alors je dois être gentils et aidé les nouveaux? Je hais les signes. Quoique Sartre l’a bien dit, les signes ont la signification qu’on leurs donnent, ça pourrait aussi être le signe que je devais courir à toutes jambes. Oh et puis merde.

- J’imagine que vous êtes des nouveaux. Il y a toujours des nouveaux. C’est toujours eux qui restent coincé ici sans bouger. *soupir* Je suis Alex. Ça ne fait pas bien longtemps que je suis ici mais j’imagine que je peux peut-être faire un effort et vous aidez. On vous a donné vos dortoirs et tout et tout? J’imagine que non au fond. Quand vous avez vos dortoirs habituellement vous allez y laisser vos trucs. Oh je sais je sais je parle trop pour rien dire on me le dit tout le temps, mais ne pensez pas que je dis n’importe quoi. Bon, juste pour être certains, vous pensez que vous êtes où là? Parce que j’ai déjà vu du monde venir ici sans même savoir ce que c’était.

Ais-je déjà dit que je hais les nouveaux?

Invité

Inky fut bientôt coupé dans sa présentation par un mec... Chelou.
Inkythoughts était louche, avec sa tenue bizarre, sa faculté inhabituelle de savoir à peu près ce qui vous fait tiquer, et cette paire de grands yeux noirs sans pupille. Mais ce type là avait des ailes. De vraies ailes. Et un bras bizarre, qu'il semblait trifouiller comme pour le réparer.
Alors qu'on ne dise pas que tous les mutants sont étranges, parce que certains sont diablement plus étranges que d'autres.

En tout cas, y'avait pas photo, Inky sentait très bien, enfin, voyait, plutôt, que le mutant qu'il avait en face de lui réagissait plutôt violement a la présence des deux nouveaux. Il ne devait pas les apprécier. Ça tombait bien, Inky ne pouvait déjà pas le voir en peinture non plus. Seulement il était sacrément difficile à décourager, l’Inky, avec sa curiosité maladive.

Putain. Ce mec à des putains d’ailes. Et un Putain de bras putain de bionique ! Et il est putain en train de réparer un… pardon, pas de vulgarité. Calme. Peace and love. Mais putain, un bras bionique !

Il resta bouche bée, observant, scrutant le bras : sa température était seulement un brin plus elevée que celle du corps, et même si cela l’avait affolé quand il s’était mis à clignotter, il en était maintenant… fasciné. Ses yeux noirs se posèrent ensuite lentement sur le visage de Lucifel, ces yeux qui rappellent le calme plat du néant, et surtout qu’il est bel et bien un mutant aussi.

Dis, t’as besoin d’une quelconque source d’énergie pour le faire fonctionner ? J’imagine, à la façon que t’avais à le réparer, que c’est toi qu’il a fait, hein ?

Disant cela, il se rapprocha lentement, les yeux grands ouverts, ce qui ne faisait aucune différence, scrutant le bras et les ailes rapidement. Tout l’interessait dans cet étrange personnage qui venait d’apparaitre. Et même si son comportement était carrément déplacé, qu’il avait parfaitement ignorée la question qui lui avait été posée, à vrai dire en le faisant à moitié exprès pour titiller Lucifel, il avait soif de savoir. Il reprit finalement, un sourire amusé sur les lèvres.

Ton pouvoir, il vient de là, dit-il en montrant les ailes, ou de là ? finit il en montrant sa caboche.

En deux regards, Inky entreprit de scruter un peu l'endroit. Cela ne faisait aucun doute, il y avait du passage, par ici, et pas qu'un peu. Beaucoup de monde, donc, devaient habiter ici. Et c'était pas plus mal. Il avait un intérêt particulier pour les pouvoirs des autres mutants. Lui ne pouvait basiquement voir qu'en noir et blanc, ce qu'on appelle communément un pouvoir pourri. Mais il savait aussi que certains mutants étaient bien plus puissants, pouvaient déployer des forces incroyables. Et pendant qu’il se disait que ça serait terriblement sympa de pouvoir balancer des boules de feu comme dans Dragon ball Z, il se rendit compte de son extrème impolitesse.

Oh, merde, pardon, 'Scuse moi, euuuuh... je réagis au quart de tour quand je vois un truc qui m’interesse. Inkythoughts. Tout le monde m'appelle Ink, ou Inky. On est à l’institut Xavier, c’est ça ? Maintenant, si ça te dérange pas, pourrais tu me dire ou on est sensés se rendre pour... l'inscription, ou un truc du genre?

Invité

[HRP : Inky c'était mon tour ^^ ]

Mais c'est qu'elle n'était pas la seule à sortir du bus pour aller à l'Institut ! Y'avait un gars assez .... étrange. Mais, bon. C'était pas un mec aux allures bizarre qui pouvait inquiêter Elisa. La blondinette était bien trop optimiste pour cela ! Voyant que le gars ne se gené pas pour entrer, la jeune fille le suivit à l'intérieur. **Wow ! **
C'est tout ce qu'elle put penser au moment précis où l'adolescente entrée dans l'immense demeure du professeur. C'était très grand. Très très grand. Elisa ne voudrait surtout pas être à la place des personnes qui devaient nettoyer tout ceci, elles devaient avoir beaucoup de courage. Mais ça devait être géniale pour les parties de cache-cache.
Ecoutant toujours sa musique, et ne faisant pas attention à l'autre mec, Elisa fit quelques pas avant qu'un mec aux allures encore plus étranges fit son apparition. Un mec ailé ! N'en croyant pas ses yeux, la jeune fille blonde enleva ses lunettes de soleil. Ce qui fit apparaître de magnifiques yeux couleur bleu mélangé avec du gris.
Alors non seulement le mec à la paire d'ailes leur fit un discours où de l'impatience et de l'irritation se faisaient entendre mais, en plus le gars qui était sortis en même temps qu'elle commença à gesticuler. Il tenait des paroles presque ... scientifiques. Et il avait l'air très impressionné, hypnotisé par le bras de l'autre.
** Ben quoi ?! C'est un bras, non ? **
C'est vrai qu'Elisa n'avait rien d'une scientifique, elle n'y comprennait rien à la mécanique, biologique et toutes ces autres sciences que les mecs adorés. Elle éteignit son Ipod et prit la parole d'une voix d'où résonné la bonne humeur.

<< Moi c'est Elisa, je sais que je suis dans le dortoir huit mais, à part cela je ne sais rien. C'est mes parents qui se sont chargés de mon inscription ... >>

Que rajouter ? Rien. C'est pour cela qu'Elisa avait déjà commençait à se détourner de la conversation en remettant sa musique.

Non mais sur quel genre de type j’étais tombé moi. Parce que la fille qui écoute sa musique et qui passe à peine une phrase en douce, ce n’est pas si mal, surtout qu’elle est plutôt jolie, mais cet idiot là, il ne me revient pas du tout. Déjà qu’il a l’air d’un mec complètement fou avec ces putains qui filent en ligne. Ce n’est pas parce qu’il en profite pour placer un « Peace and Love » en plein milieu de ses jurons qu’ils sont moins obscène. En puis il me pointe du doigt! Ce minable ose me pointer du doigt! Sauf qu’il a quand même une chose à son avantage. Il semble complètement absorbé par ce que je fais comme si c’était extraordinaire. Alors ça flatte mon égo. Alors qu’il fixe bêtement mon bras, j’en fait sortir de petits éclairs justes pour lui faire faire le saut, en admettant que ça marche.

- Inkythought, c’est étrange comme nom. Alors Inky, si tu y tiens. Mon pouvoir provient et de ma tête et de mes ailes. J’ai fait ce bras moi-même et je doute que j’y serais arrivé sans avoir un pouvoir pour moi. En ce qui concerne l’énergie, j’y mets des piles 3A, et non ce n’est pas une blague. Il m’en faut 6 et ça dure 3 semaines. Comme je vois, au moins, vous n’êtes pas perdu. Pour l’inscription faudrait voir avec le professeur Xavier, c’est lui qui s’occupe de tout ça. *respire profondément*. Désolé pour avoir été aussi brusque, c’est mon bras qui fait des siennes et ça m’énerve.

C’est plus ou moins à ce moment là que je pris vraiment le temps de regarder le visage de la jeune fille. Plus précisément ses yeux. La dernière fois que j’avais vu des yeux aussi beau et bleu, c’était… non pas ça, pas ces souvenirs. Ce n’est pas utile. Calme toi Lulu calme toi, ton corps commence à battre un peu trop vite. Je sais qu’elle te manque mais pas besoin de te mettre à pleurer non plus. Bon c’est bien, génial le rattraper. Oh juste une petite chose, ça doit bien faire 10 secondes que tu la fixes avec ce regard un peu trop tendre. Aller, on se secoue, et on se remet en marche. Seigneur, pourquoi ce genre de chose m’arrive à toutes les fois ou je vois des yeux bleu? Elle est morte, il serait temps que j’en revienne. Oh merde, mes ailes, j’avais oublié mes ailes, elles doivent être violette maintenant, oh merde. Concentration, concentration.

- Ehm, je, mademoiselle, Elisa, si je ne me trompe. Je pourrais peut-être vous accompagnez, vous et Inky évidemment, jusqu’à vos chambres pour me faire pardonner mon introduction de mauvaise humeur. Enfin, Inky, je vais vous amener jusqu’au bureau du professeur Xavier parce que j’aurais du mal à vous amener jusqu’à la chambre qui vous a été assigner si vous n’en avez pas. Cela vous va?

Spoiler:

» Why So Serious ? [A qui veut]