Why So Serious ? [A qui veut]

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Jester Field… Le vieux bougre comptait embarquer le corps d’Amada Connor dans le coffre d’une vielle berline noire des années soixante chopée en pleine rue. Dans son quartier, il pouvait se procurer ce qu’il voulait, et Harley avait le don pour marchander une voiture à grand coup de poings dans la mâchoire. On ne pouvait trouver meilleure monnaie d’échange par ailleurs, les phalanges de sa compagne étaient précieuses. Il avait ainsi déambulé dans les ruelles sombres de New-York, trainant derrière lui le cadavre de la jeune élève « maquillée » d’un lugubre et sanglant sourire d’ange jusqu’à retrouver son véhicule.

Oh oui, trimballer un corps dans une si grande ville portait ses risques. Il rencontra sur son chemin un groupuscule de prostituées à qui il adressa ce monstrueux sourire qui lui est propre. Elles fuyèrent sous cette vision morbide d’un clown à la grimace morbide, laissant à son œuvre l’artiste et son futur ouvrage. Embarquée, compactée, entassée et recroquevillée, Jester pressa ce corps inerte malmené dans le coffre de sa voiture, forçant sur la dépouille pour l’encastrer dans le réceptacle… Il referma avec fermeté la portière, mais un « pok » métallique s’opposa à sa fermeture : un pied qui dépasse donne un clown qui fourrage joyeusement, Mister J. le déplace et verrouille enfin le coffre.

Se mettant ensuite au volant de sa voiture, Monsieur Field reprit à son aise le protocole de sécurité routière. Rétroviseurs replacés, bien installé rapport jambes-pédales… Ceinture, bien sûr. Voilà qui était mieux… Ah ! Jester sortit un joujou de son imperméable : un dentier qui ne fait que claquer des dents qu’il posa sur le tableau de bord. Bidule utile lorsque poursuivit par la police, c’est un fait. Soit, le mutant démarra enfin et se dirigea vers l’extérieur de la ville, direction l’institut Charles Xavier.
Sur la route, Jester débarrassa le porte feuille –précédemment prit- de la jeune fille de sa carte d’identité. Il la consulta brièvement, regard sur sa photo.

« Amanda Connor. On va faire des coups fumants et une java du tonnerre ! Hihihihi ! »

Et le voilà qui arrive en face du manoir, entrant dans le parc par la porte des invités. Les X-Men faisaient tant de va et viens qu’un berlu de plus ou de moins ne ferait aucune différence dans ce parc. Il sortit de son véhicule, en fit le tour, et ouvrit son coffre pour attraper le cadavre d’Amanda. Il la déposa tout contre un arbre, visage orienté vers le ciel pour que lorsqu’un passant s’en approche soit fixé de ce regard vitreux et mort. Le teint de la jeune fille virait déjà au blanc, son sourire rougit d’hémoglobine, chair de sa joue entaillée en un rictus. C’était… paaaarfait.

Il déposa alors une carte de jeu dans la poche d’Amanda, la tête d’un Joker souriant. Sur le recto était indiqué :

Un petit élève déclare : « j’ai autant de frère que de sœur ! »
Sa sœur ajoute : « j’ai deux fois plus de frères que de sœurs ! »
Combien y a-t-il d’enfants dans cette famille ?

Sur le verso :

A l’aiguille ou au crochet, L’action se sert du point de croix pour décorer mon ruban de soie.
En adverse à la négation, je suis le vocable vulgarisé qui acquiesce.

Et dans un recoin de ce verso est indiqué en plus petit :

NY 10007. USA.

Et Jester fit demi-tour, éclat de ses dents blanches se perdant dans l’ombre du col de son imper. Il déversa son effluve euphorique dans l’atmosphère, proposant une odeur offrant hilarité aux mutants renifleurs les plus avisés et qui auraient le bon sens et la malchance d’user de leur don raffiné. Ils souriraient peut-être légèrement d’ici à ce qu’ils trouvent le corps, mais ce n’était pas pour cette farce qu’il fit cela. Il reprit alors sa route et c’est sans compter qu’il lâcha sa voiture dans un quartier riche pour dissimuler ses traces, ainsi il prit la peine d’infiltrer une rue commerciale pour s’emparer de nouveaux vêtements, une nouvelle odeur, amoindrissant l’enzyme mortelle qui circulait entre ses ports jusqu’à la stopper, ne laissant plus aucune piste. Il lâcha une carte entre les rayons du magasins, le deuxième joker du jeu. Il y était indiqué : Pourquoi cet air si sérieux ?
Petit foutage de gueule qui fait plaisir.

Spoiler:

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Journée difficile pour Havok. Il était partit entretenir sa forme physique depuis ce matin tôt, et était littéralement vidé de toute énergie depuis au moins quelques heures. Il avait réussit à se lever tôt, profitant de cet entrain pour aller travailler ses techniques de combats, piochant dans ses connaissances amoindries par un entrainement irrégulier. Il avait de quoi revendre, il fut un temps, mais maintenant, il avait pas mal de choses a revoir, ne serais-ce que pour apporter un minimum de motivation a ses entrainements. C'etait donc épuisé qu'il était sortit du gymnase, sa serviette autour du cou, et un sac de sport à la main. Ca faisait très coquet, mais il aimait être dans les meilleures conditions lorsqu'il s'agissait d'entrainement.

Une fois sortit, il avait décidé de s'asseoir sur un muret qui contournait le gymnase, pour se remettre en place correctement. D'abord pour relacer ses chaussures, puis pour enfiler une veste légère mais suffisante pour contrer la légère brise qui caressait ses épaules, puis enfin pour boire à sa bouteilles d'eau. Il était sagement assit, appercevant les va et vient des élèves, qui devaient probablement profiter de la journée pour travailler, physiquement ou intellectuellement. Etrangement, ces élèves avaient un point commun qui devenait flagrant au fur et a mesure que les minutes avançaient. Ils avaient tous les sourire, et certains éclataient même de rire, provoquant l'étonnement chez leurs amis. C'était assez étrange, et la dernière fois que cela était arrivé, il s'agissait d'un élève qui était humilié en plein milieu du parc, comme une forme de bizutage. Havok avait même du aller consoler cet élève, et s'était retrouvé à parler des heures avec lui afin de lui remonter le moral. S'il s'agissait de la même chose, Havok avait bien l'intention de changer la donne. Il rangea sa serviette dans son sac, avec ferveur, puis il se leva, en prenant sa bouteille du bout des doigts. Il contourna le gymnase, marchant à contre courant des élèves suivant la piste des rires, jusqu'à arrêter un couple de jeune mutants en aggripant l'un des deux par le bras:

- Qu'est ce qu'il se passe encore? -

La jeune fille pouffa de rire, son compagnon souriant comme pour lui expliquer qu'il ne comprenait pas non plus. Havok détourna le regard au loin dans le parc, laissant partir sans étreinte les deux jeunes, puis il continua sa route vers le parc. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il appercu au fur et a mesure qu'il s'approchait, qu'une jeune fille était inerte, contre un arbre en plein milieu du parc. Il s'avança prudemment vers elle, au rythme des ricanements des autres, puis il laissa tomber son sac et sa bouteille, hypnotisé littéralement par le regard et le maquillage de la jeune fille. C'était absolument pas normal, il s'approcha alors, tâtant le poul, sans se confronter au regard vide de la jeune fille. Il avait des sueurs froides rien qu'à l'idée d'imaginer ce qu'il pouvait s'être passé, mais il avait trouvé le courage de l'allonger, dignement, en la déplacant légèrement de son tronc d'arbre. Elle était... morte. Seule, adossée à un arbre à l'institut Xavier. Qui l'eût cru?

Il enleva les quelques mèches qui génaient son visage, les replacant derrière ses oreilles, puis, encore sous le choc de cette découverte, il plongea sa main dans ses poches afin de savoir qui elle était, pour ne pas rester avec un corps anonymet et inerte dans les bras. Il tomba alors sur une carte, qu'il dut retourner pour en lire tout le contenu. Décidément il n'y comprenait plus rien. Arrêtant un jeune adolescent qui passait non loin de la scène, il demanda a ce qu'on appelle Scott, le chef de l'institut actuellement, du moins, l'un de ceux qui étaient responsables dans cet institut. Sentant les sueurs froides l'envahir, il se leva, avec sa carte encore entre ses doigts, puis en se retournant vers les curieux qui s'étaient crus un instant au cinéma, il ordonna à tout le monde de rentrer à l'institut, afin de vaquer à leurs occupations.

La journée avait pourtant bien commencé...

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Début de journée sans soucis pour Scott Summers...

Le mutant se trouvait devant l’entrée ouverte du garage. A cette heure-ci, l’endroit était vide et calme. Penché sur moto, l'esprit tranquille et reposé, sans gêneurs autour de lui, Cyke s'appliquait à bichonner sa moto...Oui, il l'avait déjà fait le jour précédent, mais rien n'était trop beau pour sa princesse métallique...Evidemment, l’engin passait après sa femme et sa fille, mais il tenait à consacrer un peu de son temps quotidien. Sous ses soins, la moto brillait...Normal à force de l’astiquer tout le temps...Bon, cela suffirait pour aujourd’hui. Se relevant, il ne put effectua un pas en arrière pour l'admirer. Une prouesse de technologie et un véritable bijou que ce bolide rapide et puissant. Un vague sourire apparut sur ses lèvres alors qu’il contemplait la moto...Pas sûr qu’Emma soit exactement d’accord avec cet amour sans bornes qu’il portait aux machines...Le Black Bird, les voitures, les motos...Aucune fille ne devait accorder autant d’importance

Plongé dans sa contemplation, il n’entendit pas le bruit des pas pressés du gamin courant vers lui. Ce fut seulement quand celui-ci cria son nom qu’il sursauta légèrement, tiré brutalement de ses réflexions. Aussitôt il fit volte face pour voir un élève, un jeune adolescent de l’Institut, courir vers lui. A la vue du de l’air paniqué et pressé que le gosse affichait, le mutant fronça les sourcils, tandis qu’un mauvais pressentiment s’emparait de lui. Quelques secondes après, l’élève arrivait sur lui tel un boulet de canon...Calmer un enfant alarmé n’était pas chose facile mais après quelques paroles rassurantes, Scott parvint à le faire parler. Entre deux bredouillements, il parvint à saisir l’essentiel...Havok demandait sa présence dans le parc...Le reste était flou...Quelqu’un était étendu sur l’herbe et...Bon dans le doute, mieux valait demander directement à son frangin.

Il remercia l’adolescent et le renvoya dans l’Institut. Après tout, si quelque chose de grave était arrivé, autant faire que tous les élèves soient à l’abri à l’intérieur de l’école. Puis abandonnant sa moto...Oui, il avait compris que l’heure était grave et il ne prit même pas la peine de ranger sa précieuse machine dans le hangar. Si jamais il s’agissait d’une fausse alerte, il aurait largement le temps de la ranger...

Croisant les doigts pour que l’alerte ne soit pas importante et accessoirement pour que personne ne touche sa moto –oui, Rémy était tout à fait capable de profiter qu’il ait le dos tourné pour la lui piquer...-, il courut vers l’endroit où se trouvait son frère. Un coup d’œil suffit à lui faire comprendre ce qui se passait...Les mots étaient de trop et la situation bien plus grave qu’il n’avait imaginé...Son frère était agenouillé près du corps inanimé d’une gosse. Sous la couche de maquillage affreuse, qui la défigurait complètement, il reconnut l’une des élèves de l’Institut, disparue quelques jours plus tôt...Amanda, s'il ne se trompait pas. Il ne s’était pas occupé de son cas, laissant le soin aux autres professeurs de s’en charger. A la tête que faisait son frère et au teint plus que pâle de l’enfant, il comprit immédiatement que le pire était arrivé. Croisant le regard vitreux de la gosse, il ne put s’empêcher de détourner brièvement les yeux, avant de faire un effort sur lui. Incapable de remettre ses idées en place pendant un bon moment, il ne remarqua même pas le petit carton dans les mains du jeune mutant. Puis lentement, des dizaines de questions commencèrent à lui assaillir l’esprit mais il préféra se consacrer d’abord à Havok...Apparemment, pour l’adolescente, c’était trop tard, elle n'avait plus besoin d'aide...

« Havok...Ca va ? Qu’est-ce qui s’est passé ?! »

Debut de journée trés matinale pour Plasm. il s'était levé une heure avant l'aube, attendant que son bras d'énergie se reforme (il disparaissait pendant le sommeil). il s'était ensuite dirigé vers la cuisine en enfilant un jean et un debardeur. ce pouvait paraître rudimentaire mais Enigma pouvait temoigner que Plasm avait des moeurs trés libres qui comprenaient entre autre l'abscence de pudeur. il ne lui était pas rare en general d'aller et venir en sous-vêtements dans l'Institut le matin.
mais depuis qu'il était professeur ou tout du moins X-men, il ne pouvait plus vraiment se permettre ça. il devait donner une certaine image quand même.
le debardeur n'était pas non plus anodin. de plus en plus, Plasm assumait son bras. il avait souffert de la haine anti-mutant, mais de sa souffrance était né une arme qui lui servirait à terrasser les adversaires de l'idéologie de Xavier, qu'importe qu'ils soient homo sapiens ou homo superior. il n'avait plus honte de son bras, ne le cachait ni par des chemises, ni même ne cachait sa cicatrice à l'épaule par des t-shirt. le changement s'était surtout opéré deux jours plus tôt lors de son altercation avec un Scott Hart devenu fou et dont les pouvoirs mais aussi l'aspect avait radicalement changés pour devenir plus ... monstrueux.

aprés un café dur comme la roche, boisson que Plasm reverrait autant que le surf, l'electro et les hommes musclés, Plasm s'était rendu dans la salle des dangers pour s'entraîner à manier son bras. il en connaissait les limites dans le développement de la force, il lui fallait maintenant apprendre à s'en servir sans briser tout ce qu'il touchait ...
puis il se remit à s'entraîner au combat. il passa prés de deux heures à perfectionner un art martial qu'il inventait pour lui-même à partir de la base de donnée de l'Institut. il avait bien vu contre Mystique et à la mort du Maire qu'il n'était vraiment pas trés doué pour le corps à corps en definitive. bon, il ne le serait jamais autant que Malicia ou d'autres, mais pouvait se debrouiller. ainsi, il avait fusionné la savate française, la boxe et un peu de taikwendo pour donner un mode de combat adapté à ses pouvoirs, basé sur une bonne défense liberant des attaques de grandes puissances concentrés. il cherchait à affiner son pouvoir de detection pour le combat au corps à corps mais ce n'était pas concluant.
il passa une heure encore, alors que le soleil commençait à être monter de plus en plus à la surface, à changer la forme de son bras pour en tester les limites. il avait remarquer que souvent, son bouclier était généré à partir de ce bras avant tout. il était devenu comme un noyau pour son pouvoir. il était capable d'en augmenter la taille, comme pour son exo-armure, afin d'en augmenter la force. mais cela ne lui permettait pas de soulever, il y avait toujours un desequilibre, seulement de frapper. il pouvait aussi faire des formes plus fantaisistes comme un marteau, une boule, l'allonger sur quelques mètres ... il avait réussis à la multiplier, mais le resultat était surtout hilarant car il n'arrivait pas à contrôler les bas d'énergies multiples qui sortaient de son épaule et ressemblait à une pomme de terre germée et gigotante ...
finalement, il termina par des exercices purement physiques et des exercices de tire avec ses bombes à pression. il arrivait à reduire leur impact, les rendant moins destructrice, mais leur temps de création était toujours long ...

un peu aprés midi, se sentant épuisé il se decida à sortir pour faire bronzette. un peu comme Solar, il se nourrissait de soleil pour entretenir son énergie-bioplasmique. pas seulement, mais en grande partie. c'est pourquoi il avait besoin de prendre le soleil aprés des exercices de la sorte. il lui restait des reserves mais pas énormément. il retourna à sa chambre et pris une douche, envisageant d'aller manger d'ici peu. la télé distribuait des informations qu'il n'ecoutait pas. il sentait une sorte d'agitation dans l'air. ou plutot dans sa detection. un desordre. ça courrait de partout. il regarda par la fenêtre, et vit Cyclope accourir à grand pas prés de son frêre Havok, lequel était auprés d'un corps ... un corps qui n'emettait aucun signal. Plasm sut immediatement que c'était un cadavre, et que la situation était dramatique. sans attendre il ouvrit la fenêtre et s'envola en direction de ses deux collègues, recouvrant sa peau d'une fine couche d'énergie pour se soustraire à la gravité.

il arriva auprés d'eux en quelques secondes, restant en suspension auprés du sol, horrifié par le spectacle de la jeune fille defiguré, prés à s'envoler si il trouvait la moindre trace du meurtrier. il étendit son champ de perception de plus en plus loin à grande vitesse, puis le scella de nouveaux, se tournant vers Cyclope en se posant au sol.

vous savez ce qu'il s'est passé ? j'ai scanné les 10 km autour de moi, il n'y a personne qui ne soit de l'Institut ... c'est quoi ce bordel ?

Invité

Ce corps sur les bras, il repensait aux horreurs qu'il avait vécu, mais jamais il n'avait imaginé devoir porter le deuil d'une jeune fille, à l'air si innocent et surtout devant la moitié des élèves de l'institut qui rentraient peut à peu dans le bâtiment, soutenus par les regard froids et autoritaires qu'il lançait à leur égard. Havok avait demandé à l'un d'eux par la même occasion de prévenir son frère, haut placé dans l'institut, et en qui il avait totalement confiance. Le voyant accourir, il se mit à fouiller dans les poches de la pauvre victime, dégouté de la situation mais surtout curieux de savoir ce qu'il pouvait bien y avoir derrière ce qui semblait être un crime. Une carte... une simple carte colorée et décorée des deux cotés, sur lesquels étaient présentes des inscriptions:

"Un petit élève déclare : « j’ai autant de frère que de sœur ! »
Sa sœur ajoute : « j’ai deux fois plus de frères que de sœurs ! »
Combien y a-t-il d’enfants dans cette famille ?"

Il retourna la carte, sous le bruit des pas de son frère qui accourait en sa direction. Les yeux remplis de doutes, et son esprit questionné, il lu la suite du message, de plus en plus abstrait et sans réelle signification pour lui:

"A l’aiguille ou au crochet, L’action se sert du point de croix pour décorer mon ruban de soie.
En adverse à la négation, je suis le vocable vulgarisé qui acquiesce."

Il écarquilla les yeux, a moitié intéressé par l'énigme, mais également inquiet concernant sa signification. Les sourcils froncés, et un visage pâlit par l'évênement, il leva la tête pour s'adresser directement à Scott qu'il avait sentit s'arrêter près de lui. Au moment d'ouvrir la bouche, il vit sursauter par la fenêtre un autre de ses collègues, qui s'était précipité par les airs en sa direction, lui aussi alerté par le chahut, mais aussi surement mis au courant par son pouvoir de detection. Plasm, qu'il connaissait depuis peu était arrivé lui aussi près des deux frères summers, et avait eut la même réaction concernant la découverte du corps de la jeune fille allongée dans l'herbe. Toujours accroupis, il tendit la carte en leur direction, pour qu'ils puissent eux aussi prendre conscience de ce qu'il se passait, puis il dit:

- Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Les gamins étaient amusés en revenant du parc, et je suis venu voir ce qui les amusait tant, pourtant je suis tombé sur ce corps, et j'ai trouvé cette carte dans sa poche... pauvre gamine. Elle est morte. -

Concis et direct, mais cela collait à la situation dans laquelle ils se retrouvaient embarqués tous les trois. Il dirigea a nouveau son regard vers les yeux de la jeune fille, puis troublé par ce visage sans vie, il prit la liberté de lui rabaisser les paupieres, avant de fouiller à nouveau dans les poches... Il dit ensuite en se levant:

- Il n'y a rien d'autre dans ses poches, à part cette carte. Vous savez ce que ça représente? -

Il se pencha a nouveau sur l'objet qui semblait donner des indices, une enigme qu'ils avaient peut être à découvrir... rien n'était dit avec précision. La situation s'emballait, et il ne savait pas comment allait réagir le reste de l'institut face à ce moment morbide. Il jeta un oeil tout autour de lui, comme pour verifier que tous les élèves curieux étaient bien rentrés... c'était une affaire qui ne concernait que les X-men à ce stade.

Invité

L’arrivée de Plasm aux côtés des frères Summers était une bonne nouvelle. Le jeune homme était prompt, doué et digne de confiance, et Cyclope ne put que se féliciter de sa présence. Le pouvoir de détection du nouveau X-Men était plus que nécessaire à cet instant précis, même si le résultat de ses recherches semblait assez prévisible. L’oiseau qui avait laissé son cadeau mortel dans le parc de l’Institut s’était sûrement envolé sans perdre de temps et si assassin il y avait eu dans l’enceinte de l’école, il était clair qu’il n’avait pas pris le risque de s’éterniser au risque d’être découvert. Il hocha la tête en écoutant les déclarations du jeune homme, la mine renfrognée, puis écouta attentivement son frère. Près de lui, Havok s’intéressait à la carte, complètement absorbé par son contenu, et Scott la lui enleva doucement des mains pour y jeter à son tour un coup d’œil. La parcourant rapidement, il ne put que froncer les sourcils.

« C’est quoi ce bazar ? C’est...C’est une énigme. Quelqu’un y comprend quelque chose ? »

Scott ne comprenait pas non plus ce que son frère avait voulu dire par des gamins « amusés », terme qui semblait peu approprié à la situation et au spectacle affligeant qui s’étalait sous leurs yeux. Havok avait eu la présence d’esprit de refermer les yeux de la jeune fille et il ne pouvait que lui en être reconnaissant. Laissant son regard divaguer aux alentours, loin de la jeune fille, il aperçut des traces de pneus toutes fraiches qui avaient labouré le sol. Mais s’en intéresser n’était pas la priorité immédiate. Il était le leader, c’était à lui de prendre les décisions et la première qui s’imposait à lui était tout simple.

« Commençons par ramener la gosse à l’intérieur, on ne peut pas la laisser là. Il faut mettre les professeurs au courant, pas les élèves. Les empêcher de la voir...Même si je pense que cela ne restera pas longtemps secret. Le Professeur, Emma ou Jean s’en chargeront. Nous, on va enquêter. Cette carte n’est pas là par hasard, et on va regarder ça. Nous trois, je veux pas que ça s’ébruite plus, d’accord ?...Quand à la carte, on s’en occupera après. La carte, le message, le maquillage et le risque que le type a couru en venant déposer le corps ici...L’assassin joue avec nous, comme il a joué avec elle, en admettant qu’il s’est limité à lui peindre le visage...S’il veut nous laisser une piste, on va la remonter et quand on l’aura trouvé, on lui fera la peau à ce... »

Dans les veines de Cyclope, la rage bouillait, se déversant dans son corps comme le pire des venins. Ce n’était pas vraiment à lui de perdre les pédales mais garder son self-control devenait difficile. Il tentait de garder son calme, mais sous ses yeux, la vue de la gamine le révoltait. Après tout il était père et la vue d’une telle atrocité commise sur une enfant innocente lui remuait les tripes comme jamais. S’obligeant à se concentrer sur ses responsabilités et à mettre de côté ses sentiments de révolte qui brouillaient son esprit, il se tourna vers Plasm et s’adressa à lui d’un ton qui se voulait calme et mesuré mais qui ne parvenaient pas à cacher les brides de colère qui menaçaient de le submerger.

« Tu n’as trouvé personne mais reste attentif quand même, on ne sait jamais si cette ordure décide de revenir dans le coin. Qui sait ce qu’il est et ce qu’il est capable de faire... »

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[Hj Havok, tu reprends dans le parc, après avoir dit qu’on a ramené le corps à l’intérieur et qu’on la confié aux responsables de l’Institut. Ca sera plus simple.]

» Quand ca veut pas ... [liibre !]