Perte dans les couloirs (PV Sarai, autres si vous voulez)

Où était-il ? Que faisait-il ? Que lui était-il arrivé ? Que de questions qui se trouvaient dans la tête de Sarai alias Onde. La jeune fille n'avait cessé de s'inquiêter pour son grand-frère depuis l'attaque de l'Institut pendant le bal. C'est vrai quoi ! D'abord il venait avec une x-woman, la Confrérie attaquait, il se bat avec l'Institut et puis il disparut. Comme ça. Sans rien dire à personne. Alors, soit il l'avait oublié et y'avait d'autre personnes qui savaient où il était, soit il ne souhaitait plus prendre contact avec elle. Très joyeux dans tout les cas.

Poussant un soupir, l'adolescente tourna pour changer de couloirs. Se faufilant à travers les groupes de personnes qui se trouvaient dans l'immense couloirs, la jeune fille ne faisait pas attention à ce qu'il se passait autours d'elle. Trop de choses la préoccupées, à commencer par Shawn. Mais qu'est-ce qu'il avait bien pus se passer ?

La jeune fille aux yeux marron regarda autours d'elle. Vêtu d'un pantalon noir, d'un sous-pull blanc sous un T-Shirt de la couleur du deuil, l'adolesecnte faisait un peu tâche comparé aux autres gens qui étaient tous habillés de couleurs joyeuses et pétantes. Avisant un couloirs sans trop de monde, Sarai s'y dirigea. Arrivée, elle remarqua une jeune femme qu'elle n'avait jamais vus. Sans doute une nouvelle. Celle-ci avait l'air un peu perdu. Allez hop ! Cela lui changera les idées de rencontrer quelqu'un. S'adressant à la jeune femme d'environs une vingtaine d'années, Onde s'adossa au mur.

<< Vous êtes perdue ? >>

Elle était perdue. Chose qui, en vue de la taille de la demeure où elles se trouvaient, était parfaitement normale. Souriant, Sarai pli un genou et le posa contre le mur, parraléllement au sol. Du temps ? Il faut en prendre et pas attendre qu'il vienne sinon on n'en n'aura jamais. Prenant une mimique, l'adolescente regarda sur sa montre. Puis, elle leva les yeux vers la jeune femme.

<< J'ai ... jusqu'à huit heure à attendre, c'est donc le temps que je peux te consacrer. Cela te vas pour une rapide visite guidée ? >>

Le sourcil droit en circonflexe et un sourire amusé, Onde avait perdue l'air maussade qu'elle avait depuis qu'elle s'était levée. Oui, la présence d'autres personnes lui été bénéfique pour son morale, même s'il lui arrivait de vouloir être seule.

<< Pour répondre à tes questions, je ne sais pas si le professeur est là mais, sinon tu peux aller presque où tu veux, sauf les sous-sols. >>

Preuve que les contacts avec ses paires étaient bénéfiques à l'hmeur de l'Homme : Sarai avait complêtement oubliée ses tracas. L'attention de la jeune fille était complêtement centré sur la jeune femme avec qui elle parlé. Expliquait l'histoire de l'Institut, dire tout ce qu'il fallait savoir sur l'immense demeure, faire semblant de se perdre, montrer toute l'étendue du domaine. Toutes ces petites choses qui faisaient que Sarai adorait faire visiter l'école du professeur X aux nouveaux.
La jeune fille s'arracha du mur avec lequel elle s'entendait pourtant bien pour s'adossait l'épaule au mur d'en face à cinquante centimètres d'Enkara. Souriant de ses dents blanches, l'adolescente prit la parole.

<< Bienvenu à l'Institut Charles Xavier Kara. Je suis Sarai mais, on m'appelle aussi Onde. >>

Accompagnant la dernière partie de sa phrase (qu'elle avait chuchotée) d'un clin d'oeil, Sarai fila trois mètres plus loin, comme pour commencer la visite.

<< Tu as déjà vus les jardins ? Ils couvrent presque tout le domaine et ils sont vraiment magnifique en ce moment grâce à la floraison. C'est par là. >>

L'adolescente tourna à droite à l'embrochure qu'elles croisèrent.

Sarai laissa entendre un rire cristallin, le changement de comportement de la nouvelle venue à l'Institut était assez surprenant : elle avait paru à l'adolescente comme complêtement perdue voire différente même si ce mot ne convient pas tellement au contexte et sitôt que Sarai commençait la visite guidée, Enkara était presque comme une enfant devant ses cadeaux de Noël, enfin, presque. Zizaguant à travers les personnes qu'elles croisaient et les nombreux couloirs qui semblaient interminables pour quiqonque qui ne connaissait pas leurs destinations, la jeune fille écoutait son interlocutrice.

<< Le quoi ?! Chanomes ? Je ne sais pas ! Je ne suis pas une experte des plantes, je serais incapable de te dire quelles sont les variétés de plantes qu'il a dans les jardins, désolé. J'avoue que je passe plus de temps à la bibliothéque et en salle informatique que dehors ... >>

Ceci accompagné d'une petite rousseur de gêne et d'un grattement de la chevelure sur l'arrière de la tête par la main gauche, l'adolescente méché paraissait embarrassée. Elle ne s'était jamais vraiment intéressé au jardinage, ni à quoi que ce soit d'extérieur. Elle avait toujours été la petite fille modéle à sa maman, aidant à faire le ménage et la vaiselle mais, les activités d'extérieurs cela n'avaient jamais été son truc. Enfin, elle se rattraperait la prochaine fois...
Tiens, voilà qu'Enkara reprennait la parole, heureusement sinon Sarai aurait eu l'impression qu'un silence genant se serait installé, ce qui été une des pires choses possibles à ses yeux.

<< Je suis dans le dortoire quatre, du côté ouest de l'Institut, au troisième étage. Et toi ? Tu te trouve où ?
Les cours se passent bien, c'est mieux que l'école dehors. C'est des élèves d'ici, des mutants, qui font les cours alors cela se passe super bien. Les programmes sont adaptés autant que possible aux capacitées de chacun. Ainsi, ceux qui ont arrêté depuis longtemps leur scolarité peuvent suivre. Par contre, il est interdit d'utiliser ses pouvoirs pendant les heures de cours, cela va de soit. >>

Arrivant aux immenses baies vitrés menant aux jardins, Onde s'arrêta, se tournant vers Enkara, elle lui parla avec un signe des bras.

<< Voici tooouut le domaine de l'école, sont compris le parc, les jardins, la piscine, le terrain de basket, la fontaine, la forêt et le gymnase qui est à côté. C'est immense, d'ailleurs je crois que quelque part il y a écrit la superficie totale que cela fait mais, je ne sais plus où.... Tu peux t'entraîner seul ou à plusieurs avec tes pouvoirs, en sachant qu'une des régles première est de n'utiliser son pouvoir sur autruis qu'avec son accord et de ne blesser personne. Tu veux qu'on aille regarder si y'a tes plantes japonnaises ? >>

La petite brune n'avait absolument aucune idée de quelle plante parlait Enkara mais, cela ne la dérangeait pas de voir avec sa nouvelle connaissance si y'en avait. Ainsi, si elle en trouvait, Sarai saurait de quoi s'agissait la plante venu du pays au soleil levant.

Chambre numéro huit ? Elle n'était pas très loin de la sienne, à quelques pas en faite. Marchant dans l'herbe verte, les deux jeunes filles cherchaient si elles ne trouvaient pas des Cognassiers du Japon. Enfin, c'est surtout Enkara qui les cherchait parce que Sarai, pour sa part, ignorait complêtement à quoi pouvait ressembler ces fleurs au nom étrange et venant de loin. Le soleil tappait fort sur les mutants de l'Institut qui se trouvaient dehors à ce moment, rendant la végétation encore plus lumineuse que d'habitude. ** J'aurais dû emmener mes lunettes de soleil, maintenant je cligne des yeux et je sens que, comme d'habitude, je vais avoir les yeux qui coulent ** Tout en s'avançant en suivant les parterres de fleurs, les deux jeunes filles continuaient à discuter.

Au fait, je sais pas où est ma chambre.... n#8 je crois, quelque part dans ces murs.... Enfin bref, en tout cas, c'est avec plaisir que je te montre un peu les plantes et tout le reste. Le Chaenomoles est Le Cognassier du Japon, ses fruits se mangent une fois cuit, et on en fait aussi des liqueurs et du parfum! C'est sympa. Ca fait longtemps que tu es là toi ou pas? Et ton pouvoir c'est quoi?

<< La huit ? Elle est aussi au troisème étage, comme tout les dortoires d'ailleurs, je peux te montrer le chemin après si t'as oubliée... Donc ça se mange ces fleurs ? Je savais pas, en faite je sais même pas à quoi cela ressemble. Je suis à l'Institut depuis presque .... Dix mois ! C'est cela, ça fait dix mois que je suis arrivée ici. Ca fait pas mal de temps mine de rien... Mon pouvoir est très simple : je suis capable de créer des boucliers énergétiques. Ils me protégent mais, je peux aussi m'en servir pour me défendre contre des personnes qui me veulent du mal. Et ça, faut encore que j'y travaille, je ne controle pas parfaitement cette partie de mon pouvoir. J'ai ... Je dois faire attention à maitriser mes émotions, quand elles sont trop forte négativement et ben ... ben disons que je laisse mon pouvoir faire n'importe quoi. Et toi ? Tu peux faire quoi ? Enfin... Si cela ne te dérange pas de me le dire. >>

Toujours cette peur, cette obsession de ne pas déranger, cela devenait fatiguant à la longue pour la jeune fille.

Les deux jeunes mutantes avaient apparemment quelque chose en commun : leur contrôle sur leur pouvoir dépendait entièrement de leurs émotions et quand elles ressentaient quelque chose de trop forte : Paff ! Tout explosait. De joyeuses perspectives, surtout pour celles qui sont du genre cocotte-minute avec leurs émotions. On garde tout scellé dans son coeur, on ne veut rien laisser paraître et quand la goutte de trop fait déborder le vase, voilà Onde qui détruit le mur. Le vieux souvenir pas trop réjouissant de ce moment-là refit surface dans l'espirt de Sarai qui ne pûs s'empêcher d'en faire par à la nouvelle venur.

<< Ouais, je comprend. Une fois, j'ai fait s'écrouler un mur et tout ça parce que j'étais en colère. Résultat, je crois que j'ai jamais courru aussi vite de toute ma vie. >>

En réalité, Sarai venait tout juste d'arriver aux Etat-Unis, elle n'avait pas assez d'argent pour se payer une chambre d'hotel et avait mangée les dernières nourritures qu'il lui restait. La jeune fille s'était retrouvée dans un ghetto, entourée d'hommes plus ou moins jeunes avec des allures étranges et des yeux aux lueurs inquiêtantes. Ils avaient commençés à la tapper mais, heureusement pour elle, son bouclier se créa, la protégeant des coups. Pas de chance pour elle, la plupart de la bande de racailles étaient anti-mutants et ils s'étaient acharnés sur son bouclier jusqu'à qu'elle s'énerve. Onde avait donc envoyé un de ses boucliers sur eux mais, tellement fort qu'ils s'écrasèrent sur le mur dérrière eux qui s'écroula sous l'impacte du poids des hommes et de la force du bouclier. La jeune fille avait préférait détaller le plus rapidemment possible avant qu'il n'arrive d'autres gens et avait finis la nuit dans un vieil entrepot désaffecté près du port.
Renvoyant ce mauvais souvernir au passé, Sarai se consacra sur le présent. Enkara avait trouvée sa fleur du Japon. Très jolie d'ailleurs avec ce superbe rouge. La jeune femme lui donna une branche couverte de fleurs à Onde en lui disant de la mettre dans sa chambre.

<< Merci, j'en prendrais soin. >>

Enkara reprit la discussion sur les pouvoirs et les sentiments en lui posant des questions, Sarai réfléchit quelques secondes avant de répondre.

<< En faite, si tu veux t'entraîner seule, tu peux. En groupe c'est pareil mais, il faut que tu trouve ceux qui s'entraînent avec toi. Sinon tu peux faire la demande d'être aidé mais, ce sera le cas que si quelqu'un l'accepte. Personnellement je m'entraîne seule, mais, si tu veux on pourra s'entraîner ensemble. >>

Sarai fit un petit sourire à Enkara quand celle-ci lui avoua qu'elle ne savait pas trop comment faire avec ses sentiments. En réalité, Onde non plus ignorait comment s'en sortir avec ce problème. L'adolescente aux yeux marrons devait vivre ce pouvoir comme on vit avec un handicap, sans jamais être sûr de savoir le maîtriser. Elle avait même parfois l'impression qu'elle avait une épée de Damoclés au dessus de la tête qui n'attendait qu'une seule fausse maîtrise du bouclier de la part de la jeune fille. Chassant ces mauvaises pensées de son esprit déjà peu joyeux depuis le bal, Sarai réfléchit quelques secondes avant de dire à la nouvelle élève ce qu'elle pouvait faire à propos de ces satanés sentiments qu'aucune d'entres elles deux n'arrivaient à maîtriser.

<< Tu sais, je ne connais pas la meilleure solution pour ne plus se laissé envahir par nos émotions. Je crois qu'il faut que tu trouve toi même le remède qui soit le plus efficace sur toi. Personnellement je me suis mise au sport, je fais du jooging, de la corde à sauter et toutes sortes d'autres exercices. Cela m'aide à évacuer mes problêmes, bon, le souci c'est que je ne suis pas une adepte des activités sportives donc c'est un peu difficile mais, j'ai constaté que je m'énerve moins vite. Donc, essais le sport, peut-être que cela t'aidera, ou alors le yoga ou d'autres trucs. ... Il faut essayer d'évacuer tout le stress, alors on arrive mieux à maîtriser nos pouvoirs. >>

Et après on lui disait que c'était elle qui était gourmande ?! Après tout il était presque le début de l'après midi alors forcément le ventre commence àà être vide... Et puis d'abord Onde n'était pas gourmande, c'est juste qu'elle savait ce qui était bon. Ce n'est pas la même chose. Et manger un pot entier d'un kilog de crème glacé saveur chocolat brownies ce n'est toujours pas de la gourmandise, ni de la goinfrerie. Après tout tout le monde est différent, les gens de l'Institut sont bien placé pour le savoir, non ?
Souriante, Sarai hocha la tête en signe d'approbation pour l'idée d'un goûter suivi d'une activité physique. Ce matin, la jeune fille n'avait pas eu le courage de faire son jooging, ses jambes étant trop éreintées à ce moment là par les efforts fait la veille. Quelle idée aussi de vouloir courir pendant plus de deux heures au moment le plus froid de toute la journée ! C'est sans aucun doute le meilleur moyen d'avoir un claquement au niveau des tendons. Mais Onde l'avait fait. Sans savoir pourquoi d'ailleurs. Tout d'un coup elle avait ressentit le besoin d'aller courir, de se défouler, d'oublier les tracas de la vie. Elle avait eu besoin de sentir son rythme cardiaque accéllérer et ses poumons s'enflammer. Elle avait eu besoin de se faire mal en sachant que les enképhalines de son organisme allaient atténuer la douleur, jusqu'au lendemain.
La jeune mutante regarda avec amusement Enkara commencer à se diriger dans une direction pour ensuite se stopper net et se retourner vers elle pour lui demander vers où était la cuisine. Eclatant de son rire mélodieux, Sarai lui montra le couloir à sa droite de sa tête en s'appuyant contre le mur. Les yeux encore un peu plissés de rire, la jeune française prit sa nouvelle amie par le bras et l'entraina dans le labyrinthe de l'école avec comme direction la cuisine !

[HRP: tu veux continuer dans la cuisine ? ]