To burn or not to burn, that's the question! (libre)

( XD pour les moins courageux, vous pouvez passer à la partie après la ligne centrale ... sinon, j'ai la mauvaise habitude de faire des posts trop longs, désolée.)

La jeune fille était assise dans un petit recoin éclairé par bribes seulement, le soleil réussissant à percer à-travers les débris et les décombres des lieux. Perchée sur un tas de bois en état de décomposition avancée, se souciant peu d'entacher son pantalon en toile noire ajusté aux mollets mais qui pendouillait sur ses fesses maigres, Kara réfléchissait et s'ennuyait ferme. Ses vêtements étaient dans un état lamentable, crasseux, déchirés par endroits, chiffonnés ... une vraie loque humaine. Son visage lui-même était sale, taché par endroits, et ses cheveux, s'ils n'avaient pas été aussi courts et aussi savamment ébourriffés, auraient probablement eu l'air gras. Son visage restait cependant très intéressant à regarder, dans une étrange beauté qui tenait plus du charisme que du réel charme. Son visage était blême, des cernes violacés entouraient ses yeux et lui donnaient l'air d'un cadavre. Une seule chose cependant assurait le commun des mortels de la vie qui insuflait les poumons de la jeune fille : ses yeux. D'un bleu foncé presque noir, ils brillaient d'une malice et d'une détermination qu'il était rare de voir. Cette fille, assurément, cherchait quelque chose et allait le trouver. D'un air absent, elle faisait surgir de ses mains une petite flamme qu'elle éteindait et réanimait à répétitions. De loin, on aurait parfaitement cru qu'il s'agissait d'un briquet, mais lorsqu'on s'approchait, l'évidence se manifestait : le feu surgissait de ses doigts. Le mouvement pour allumer un briquet était là, comme un tic, mais absence réelle de combulstible. Soit vous aviez la berlue, soit il restait une autre solution : c'était une mutante.

Voilà déjà deux semaines que Kara était officiellement en cavale, errant dans les rues les plus malpropres du quartier le plus malpropres de la ville, se fondant de plus en plus dans la crasse qui l'entourait. Elle avait fuit l'Institut et vidé le peu d'argent qui restait dans son compte en banque (malgré sa vie de princesse, il s'avérait que la pension de sa mère était, en fait, plutôt maigre). Elle se nourrissait comme elle pouvait, volant parfois, oh bien sûr, un peu plus par amusement que par réel soucis d'argent. Mais l'évidence s'était peu à peu imiscée dans l'esprit de taureau de la jeune fille : elle était définitivement paumée. Et ruinée pour de vrai, cette fois-ci. Elle était allée dans tous les bars miteux de la ville, avait parlé à des centaines de gens aussi peu recommendables que le cassoulet qui traîne dans votre frigo depuis un mois, s'était renseignée avec le même air qu'à l'habitude, un mélange de désinvolture et de sourde passion. Nullement effrayée par le monde de la rue, qu'elle connaissait comme sa poche pour l'avoir fréquenté plus souvent que le banc de son école, Kara possédait l'arme ultime d'avoir l'assurance d'un moyen de défense plutôt hors du commun. Mais presque tous avaient été clairs : personne ne savair où se cachait la planque de Magnéto. Du moins, jusqu'à hier soir. En échange de son dernier bout de croissant au fromage, ce vieux mutant aveugle lui avait assuré de sa voix rocailleuse, qui sortait du trou au manque accru de dentition lui servant de bouche, qu'elle trouverait son chemin. Kara avait cherché de fond en comble, inspecté jusqu'au moindre centimètre cube l'endroit en question, mais rien à faire ; décidément, les Confréristes se planquaient très bien. À moins que, depuis le début, ils n'aient été le fantasme psychédélique du professeur Charles-Xavier suite à un abus constant de morphine.

Kara soupira fortement. Les mains appuyées sur ses genoux calleux et appuyant son visage à l'air découragé, elle boudait. Boudait son échec d'avoir failli à sa tâche. Elle n'était peut-être pas digne de Magnéto finalement, mais seulement destinée à devenir une mutant bas de gamme, avec auun avenir, aucun but. Kara ramassa finalement sa besace et sauta avec l'agilité d'un chat du tas de bois moisi. Elle atterrit avec perfection sur ses pieds, s'étirant et se cambrant d'une façon plutôt féline qui ajoutait à son étrange charme de lutine et commença à quitter les lieux, sentant son estomac pousser un profond gargouilli. Très bien : elle abandonnait. Que Magnéto poursuive sa destinée d'humains asservis et de mutants régnant sur le monde ... elle, allait se contenter de songer à tout cela dans ses rêves. Mais c'était sans compter l'intervention du destin ou, pour les moins croyants, du simple des hasard ... Du coin de l'oeil, Kara apperçut ce qui lui avait probablement échappé lors de ses recherches trop fougueuses : là, derrière un mur de brique, une légère interstice se profilait. L'espace du bas était à peine asez grand pour laisser filer une souris, et encore, une qui souffrait de sous-alimentation ; mais, si on levait habilement les yeux, on pouvait voir que le mur du haut s'effritait et laissait amplement d'espace à quelqu'un sachant escalader pour passer. Plus haut traînait une petite poutrelle, assez grande pour elle. Remplie d'un espoir nouveau, Kara commença à escalader la clôture.



Ça y était ; Kara avait trouvé. Après quelques performances d'agilité et d'escalade offertes aux pigeons, Kara avait atterit dans un terrain vague abandonné. Un petit chemin menait dans un sous-bois, dont l'obscurité n'effrayait point la jeune mutante, mais qui au contraire ravivait ses espoirs. Elle l'empruta en trottinant gaiement d'un bon pas, le souffle plutôt court après ses cascades en tout genre, mais tout de même jubilant de s'être montrée aussi intelligente et persévérante. Bientôt, ses espoirs allaient être récompensés ... d'un bon repas et d'une bonne douche. Non pas que cela la dérangeât forcément d'être aussi en loques, mais il fallait tout de même faire bonne impression auprès de ses nouveaux compagnons.

Le sous-bois la mena finalement à destination ; au tournant d'un chêne trois fois large comme elle, le chemin en broussailles déboucha sur une petite clairière et sur un domaine qui, malgré un besoin de restauration flagrant à quelques endroits, restait tout de même imposant. Il dégageait le mystère d'une maison hantée, ses volets sombres clos, sa porte fermée comme la gueule d'un dragon qui sommeille. Kara bouillait de pénétrer la gueule du dragon et de se jeter à corps perdu dans son feu intérieur.

Elle posa ses mains sur ses hanches, son sourire en coin caractéristique d'une victoire étirant ses lèvres pleines et rosées, nullement près de se douter qu'elle n'impressionnerait personne avec son apparence de mutante sortant des égouts. Pour le moment, elle était trop occupée à savourer son plaisir de se trouver là où, elle n'en doutait pas, se trouvait sa nouvelle maison.

Maya revenait à la confrérie après une petite heure passée dans la piscine New-Yorkaise où elle avait eut l’habitude de faire quelques brasses, se disant qu’il faudrait qu’elle pense à demander si la confrérie avait sa propre piscine ou non. Elle en doutait, mais dans le cas contraire l’utiliser serait plus prudent (et plus pratique) que de se rendre à New-York aussi régulièrement aux risques de se faire suivre jusque là.

La jeune mutante réprima un frisson à cette idée. Arrivée que très récemment à la confrérie, elle préférait encore s’y faire remarquer en bien plutôt qu’en mal. Elle avait frissonnée pour rien cependant, puisqu’elle avait prit ses précautions. Et puis… elle n’était pas la seule à sortir régulièrement du bâtiment. C’est donc d’un pas aussi tranquille que son esprit qu’elle retournait dans ce qui était désormais son chez elle… jusqu’à qu’elle aperçoive la silhouette de Kara.

Elle ne s’était pas attendu à voir qui que ce fut, et surtout pas quelqu’un se contentant à parement d’attendre les mains posées sur les hanches, aussi s’arrêta t-elle presque un instant avant de continuer dans la même direction et ce sans chercher à être discrète.

« Vous cherchez quelque chose ou vous attendez quelqu’un ? » demanda t-elle d’un ton calme et courtois (quoi que non sans fermeté) quand elle arriva à hauteur de la jeune femme dont elle distinguait à présent plus que la silhouette.

La saleté de ses vêtements et son état général ne lui avait pas échappé. C’est même ce qui lui avait fait penser qu’elle n’était pas déjà de la maison. Elle ne l’aurait pas juré cependant, mais même sans cette incertitude, sa réaction aurait été la même.
De part son ancien travail, la saleté elle connaissait et elle savait aussi en faire abstraction. Pour elle par ailleurs, quelqu’un dans un tel état méritait plus de l’aide qu’une remarque acerbe sur son état ou une moue de dégout.

Elle remarqua aussi que la maigreur de la jeune femme, d’autant plus qu’elle-même sans être grosse se portait bien et avait toujours eut depuis sa puberté, même avec un ou deux kilos en moins des formes bien épanouies.
Pour l’heure en outre, passage à la piscine oblige, elle avait encore les cheveux légèrement humide. Mais à ça elle ne pensa pas, elle préféra attendre avec attention la réponse de la jeune femme, tout en envoyant à ses quelques créatures qui trainaient dans le coin, des appels à la « vigilance ». Toutes n’en tiendraient pas forcement compte et elle n’en aurait probablement pas besoin, mais Maya était parfaitement d’accord avec ceux qui disaient qu’on est jamais trop prudent.

Kara s'apprêtait à marcher jusqu'à la grande porte et à la défoncer s'il le fallait - ne nous emballons pas, Kara faisant partie de ces gens trop impulsifs ou ambitieux, voire les deux - pour y entrer et enfin rencontrer son héro. Elle avait déjà commencé à lever le pied pour mieux enchaîner lorsqu'une voix la déconcentra.

« Vous cherchez quelque chose ou vous attendez quelqu’un ? »

Kara chancela quelque peu, surprise par la présence d'un être humain qui n'était pas là il y a quelques secondes - quoi, on essayait déjà de l'attaquer? On voulait déjà la tester pour savoir si elle était digne de la trempe de la petite armée du mutant métallique? Oh bien sûr, jamais il ne lui vint en tête que des gens pouvaient simplement décider d'aller se ballader hors du château, et encoee moins que ceux-ci veuillent y revenir passé une certaine heure. Elle se rattrapa et se retourna vers les jeune fille avec une agilité de chat presque déconcertante. Kara dégageait tout de même une espèce d'aura mystérieuse et captivante, un mélange de violence et de passion malgré son état de décrépitude avancé. Ses petits poings de lutins étaient serrés et ses yeux brillaient d'excitation. Elle allait répondre lorsqu'une deuxième voix vint se joindre à la première :

"Bonjour que venez vous faire ici ? Nous ne sommes pas là pour vous donner la charité."

Kara essaya de se calmer - une invasion! une invasion! - et prit le temps de détailler les deux individus : elles étaient toutes deux de jeunes femmes, définitivement plus âgées qu'elle. La première, plus douce et réservée, avait de longs cheveux bouclés, encore humides, qui pendillaient sur ses épaules. L'autre, qui la regardait manifestement en chien de faillence - dans son sens accru de la compétition, Kara ne put s'empêcher de soutenir son regard mauvais sans ciller, juste pour la faire chier ; malgré son apparence de clocharde, la lutine en imposait naturellement - portait une robe d'un bleu clair immaculé et était du style bronzée et lolita. Au bout de quelques secondes, Kara lui lança un sourire sarcastique en croisant les bras, plutôt amusée et nullement impressionnée par ces deux poupées ... cela n'était définitivement pas un test, sinon Magnéto lui aurait envoyé ses mecs les plus balèzes.

" Dommage, je me croyais à l'orphelinat du coin. "

Sa voix était rauque et plutôt basse, ce qui mélangeait beaucoup de gens, la prenant pouru n garçon avec sa silhouette chétive et sans forme. Elle mata de nouveau les deux arrivantes et sortit calmement une cigarette de la porte de sa veste pourrie. Elle la porta négligemment à sa bouche et posa son doigt au bout. Une petite flamme en jaillit aussitôt et alluma le petit bâton, qui s'enfmalla aussitôt.

" C'est simple, les poulettes : je viens voir Magnéto. ", dit-elle d'un ton calme en mâchant légèrement ses syllabes, la clope coincée entre ses lèvres roses.

C'était pile le genre de Kara de balancer la sauce d'emblée de jeu ... espérons simplement qu'elles comprennent bien le message.

Bon, visiblement la compassion n’était pas le lot de tous. Maya laissa néanmoins passer ; la phrase de la jeune femme recelait une bonne part de vérité et puis, si Maya avait des défauts, se montrer moralisatrice n’en faisait pas partie. Surtout d’emblé de jeu avec quelqu’un qu’elle ne connaissait pas. Elle garda donc toutes réflexions potentielles pour elle, mais se présenta en revanche avec plaisir à la suite de la jeune femme.

« Moi, c’est Maya » répondit-elle en effet. « Enchantée ».
Enchantée elle l’était comme à chaque fois qu’elle rencontrait un nouveau mutant et plus encore s’il était de la confrérie.

Ce fut ensuite à nouveau au tour de la jeune femme encore innomée de reprendre la parole. Bon, visiblement, elle n’avait besoin de personne pour se défendre, au moins verbalement. L’avantage c’est que Maya n’avait pas à regretter de ne rien avoir dit pour atténuer le côté dédaigneux de la remarque de Mewen. Restait plus qu’à espérer que cela ne tourne pas au crêpage de chignon.

Maya ne pu cependant s’empêcher de sourire en l’entendant annoncer la raison de sa présence ici, même si cette annonce était accompagnée d’une démonstration de ses pouvoirs de mutants.
Voir Magneto, rien que ça ?
« Dans ce cas, je pense que tu es au bon endroit » dit-elle en faisant disparaître son sourire pour expression plus neutre. « Mais je ne suis pas certaine qu’il accorde un entretient particulier à tous les mutants souhaitant rejoindre la confrérie -si c’est bien ça que tu as en tête. »

Une fois qu’elle eut terminé, elle se tourna légèrement vers Mewen. Elle-même n’étant arrivée que très récemment à la confrérie, elle pouvait très bien se tromper.

Son attention fut ensuite détournée un instant, par l’arrivée de l’une des créatures à qui elle avait « envoyé » un message un peu plus tôt et qui s’avéra aussi être l’une de celles qui étaient sensés l’assurer qu’elle n’avait pas été suivie. Cette dernière pour faire simple ressemblait à un dragon miniature de couleur orangée. Il ne crachait pas de feu mais cela ne l’empêchait pas de lui être utile. Pour l’heure, il se posa sur son épaule et comme si cela ne suffisait pas à signaler sa présence, donna un coup de tête en direction de la sienne.
/Je sais que tu es là, c’est bon/ lui transmit alors Maya via leur lien tout en lui jetant un coup d'oeil, avant de s’intéresser à nouveau à la conversation.

(XD fouille tant que tu veux dans son portable, elle n'en a tout simplement pas ;P )

Kara demeurait tranquille pendant que les deux autres faisaient aparemment connaissance. Cette situation était tout de même assez particulière, autant il y avait de la retenue dans l'air, autant la tension était quasi-palpable. Elles étaient toutes là, à se jauger du regard - du moins, la dénommée Maya était la plus raisonnable des trois, le conflit était surtout entre Kara et Mawen - la première par simple jeu, l'autre plutôt par dédain.

Maya lui adressa un petit sourire en répondant à sa question, visiblement amusée par la détermination de la jeune fille.

« Dans ce cas, je pense que tu es au bon endroit » - Kara était enchantée de l'apprendre! - « Mais je ne suis pas certaine qu’il accorde un entretient particulier à tous les mutants souhaitant rejoindre la confrérie -si c’est bien ça que tu as en tête. »

Kara lui adressa un léger sourire, tout en réprimant à moitié une grimace énervée. Bien évidemment - même si elle était venue pour, et uniquement pour Magnéto, il allait de soi que celui-ci était trop occupé par la conquête du monde pour la rencontrer. Kara aurait dû s'en douter, même si celle-ci était un peu déçue par la réponse. Qu'à cela ne tienne - pour les choses qui en valaient la peine, la Polonaise était d'une patience et d'une détermination les plus extrêmes.

Il restait un problème cependant ; Volt-Girl n'en avait définitivement pas terminé avec elle. Elle soutenait le regard de Kara depuis tout à l'heure, découvrant de ce fait la nature extrêmement compétitive de la jeune fille. Il en faudrait plus que ça pour lui faire baisser les yeux!

"Je suis moi même enchantée. Par contre tu n'aurai peut être pas du dire que Magneto était ici. Qui sais si cette mutante n'est pas avec les X Mens ?"

Kara ne put s'empêcher de rouler les yeux ; elle avait l'air de quoi, d'une recrue du Professeur en costume de latex, peut-être? Oui, bon, Kara était officiellement une ex-recrue des X-men en cavale, mais justement, elle avait quitté l'Institut pour une bonne raison, et ce n'était certainement pas pour faire flamber la maison de campagne de Magnéto. Elle décida de s'allumer une clope pour se calmer un peu.

"Tu ne me fais pas peur avec ta petite flamme"

Alors là, Mawen put voir un réel éclat de perplexité traverser le regard de la mutante ; cette fille était barjo, ou quoi? Kara était pyrokinésiste ... cela signifiait-il pour autant qu'elle doive se servir d'un briquet pour allumer ses clopes? hé, ho! Faut pas abuser ...

Et que lui veut tu à Magneto ?"

Mawen commit alors une erreur ; à l'instant où Kara apperçut l'électricité crépiter au bout des doigts de la jeuen fille, un sourire torve naquît au coin de ses lèvres. L'éclat de ses yeux devint quelque peu sauvage et tout son corps se tendit sous la concentration, tandis qu'elle jetait au loin sa clope à moitié entâmée d'une simple pichenette, digne des meilleurs films. Kara était dingue des combats, elle adorait se mesurer aux gens, mutants ou hommes normaux, elle adorait se prouver qu'elle valait quelque chose. Bien qu'elle décida de ne pas en venir tout de suite aux flammes, Kara fit augmenter la température de son épiderme, le rendant brûlant au toucher. L'air grésillait quelque peu aoutour d'elle, comme un barbecue en période estivale.

" Hé, du calme, mignonnette. Je ne suis pas venue ici pour chercher des broutilles. Je veux me joindre à votre bande. "

Puis, Kaya plissa légèrement les yeux, haussa un sourcil, le sourire moqueur, et rajouta une petite pique :

" De toute façon, tu ne voudrais pas brûler ta jolie robe, n'est-ce pas? "

Mewen a écrit:

Je suis moi même enchantée. Par contre tu n'aurai peut être pas du dire que Magneto était ici. Qui sais si cette mutante n'est pas avec les X Mens ?"

Les joues de Maya rosirent légèrement, si elle n’était pas tout à fait convaincue par cette hypothèse, elle s’en voulu légèrement ne serait-ce que pour ne pas avoir pensé seule à cette éventualité. Elle qui pensait être prudente de nature…
*Passons* se dit-elle, d’autant plus que le moment semblait très mal choisie pour se montrer susceptible.

En très peu de temps en effet, la tension était montée d’un cran, et la situation s’était encore un peu plus rapprochée du fameux crêpage de chignon qu’elle avait commencé à redouter un peu plus tôt.

« Du calme, c’est une très bonne idée. Du calme toutes les deux. » dit-elle d’un ton un brin plus ferme que précédemment sans savoir quelles étaient ses chances pour que ça marche.

« Je ne pense pas que ce soit une X-men » dit-elle ensuite en s’adressant à Mewen. « Mais il serait peut-être aussi temps de nous donner ton nom et celui de qui t’as permis de venir ici. » continua t-elle, à l'intention de l'autre jeune femme cette fois.
Maya n’avait pas grand-chose à faire du second nom, mais avec un peu de chance le connaître calmerait un peu Mewen, ou l’apaiserait assez pour que ça ne dégénère pas.

Elle faillit ajouter qu’il valait mieux aussi qu’elles ne s’entretuent pas. Mais elle s’abstint et se contenta de les regarder alternativement avec attention, afin surtout de pouvoir filer vite fait si les choses dégénéraient.