Line avançait dans le noir de la forêt qui gardait le flanc gauche d'un vieux manoir où logeait des dizaines de mutants. En réalité, noir était un bien grand mot vu qu'il était trois heures de l'après-midi. Elle avait beaucoup hésité quand à sa mission, si elle l'acceptait ou pas d'abord, et une fois qu'elle eut cédé, comment la réaliser. Il lui semblait qu'a trois heures, les jeunes gens n'étaient pas dans leur chambre se qui lui laisserait le champ libre. Qu'elle étrange mission tout de même. Déjà les circonstances ! Elle avait trouvé une enveloppe de papier kraft dans un des dossiers qu'elle avait volé peu de temps avant. Cette enveloppe lui était destinée avec son nom de travail dessus. Quelqu'un savait donc qu'elle allait fracturer le coffre-fort et voler se qu'il y avait dedans. Que quelqu'un sache les crimes qu'elle prévoyait de commettre la mettait hors d'elle. Et le contenue de cette lettre n'arrangeait rien. 75.000 $ US en liasse de billets de 500, et des instructions pour toucher la même somme par la suite. Voler des échantillons d'ADN à des gamins mutants. Ce malade pensait être le père de l'un d'eux, ou nourrissait il d'autre projets déments ? Elle n'en avait cure. Elle voulait savoir comment cette personne avait découvert son activité, son identité, et sa cible, et si pour ça elle devait voler des cheveux et récolter un peu d'argent au passage, ce n'est pas ça qui l'arrêterait !
Arrivée à l'orée de la forêt, elle scruta la façade. Ses instructions lui indiquaient où se trouvait la fenêtre de la chambre du gamin. Un jeu d'enfant pour elle. D'une poussée vigoureuse, elle se propulsa en l'air, et atterrit sur la corniche à droite de la fenêtre. Elle glissa le long du mur pour se rapprocher. Elle attendit, en quête de son trahissant la présence de quelqu'un. Rien ! Elle passa sa lame de passe, une tige en métal faite pour se faufiler dans une fenêtre, et faire tourner la gâche. Avec un peu d'astuce et de pratique, ça marchait tout seul ! Elle entra dans la chambre. A l'odeur c'était bien une chambre de garçons, qui devraient la remercier d'aérer leur chambre ! Elle se dirigea vers le petite salle de bain et fouila jusqu'à trouver une trousse de bain avec marqué Samuel. Elle la fouilla à la recherche d'une brosse ou d'un peigne. Une fois en main, elle préleva un cheveux avec une pince à épiler, et le mit dans un petit flacon. Elle rangeait la trousse quand des bruits se firent entendre dans le couloir. Elle se rua à la fenêtre, et se plaqua dehors, craignant d'être trop visible si elle s'évadait. Il y avait une sacrée distance pour rejoindre la forêt, et en sautant, quelqu'un pourrait la voir. Un bon cambrioleur ne se faisait jamais voir. Elle se plaqua contre le mur et attendit, la fenêtre toujours ouverte comme preuve de sa venue.