Histoire de vieux (PV = Une seule personne)

Il a très longtemps de cela, de nombreuses années, des décennies de cela, très très très longtemps. Je suis né, pour le bonheur d'une minorité de la population de la planète et le malheur pour une grande majorité de la planète. En vérité, je suis un vieux crouton en apparence d'un petit jeune adulte, peut-être beaucoup plus jeune que beaucoup de mes élèves. Oui, je suis professeur. Je suis professeur d'économie et de vol. Je suis capable de voler comme un héros ridicule des années 50. Superman, celui qui porte des collants bleus et ces sous-vêtements sur ces collants. En tout cas, c'était assez étrange. Revenir dans un corps de jeunot de 22-23 ans. En tout cas, je ne donne pas plus. J'étais beau et sexy avant, après j'étais vieux, mais toujours très actif dans l'activité physique. Vous pensez revenir en petite jeunesse. Il peut avoir plusieurs avantages, parce que je pensais utiliser le sildénafil dans dix ans, maintenant, c'était à oublier. J'étais dans un bar avec des inconnus encore plus ignorant que dans les années 70.

Au moins, personne ne pouvait me reconnaître, sauf des monstres avalant libre égalitaire l'un après l'autre. J'ai de la chance, quand même. La classe moyenne ne s'intéresse pas aux livres, ils s'intéressent à la vie des stars célèbres et drogués. Prenons un exemple concret: Jessica Simpson ou Paris Hilton. Deux vedettes complètement connes et étant des mauvaises actrices monstrueuses. Je vous le jure, à chaque fois que je les vois à la télévision. J'ai envie de me poignarder avec des diamants perdus dans l'Institut. Peut-être que c'est exagéré, mais c'est pire et pire. Il a trois sortes de gens: Les gens intelligents, les gens ignorants qui se croient intelligents et les gens ignorants qui connaissent leur ignorance. Moi, je pense que je suis un mixte des gens intelligents qui est toujours ignorant, qui est toujours triste, mais continue à vivre. Vous savez pourquoi? Parce que je le veux. Parce que j'ai toujours combattu pour des idées politiques et sociales. Mes combats politiques sont le combat de ma vie.

Qu'est-ce que je faisais à 22 ans? À 22 ans, on était en 1977. J'ai perdu mes médailles olympiques après mes nombreuses tricheries pendant les compétitions de ski. Au Québec, le salaire minimum était de 3$ par heure. C'était bon quand même devant des pays du Tiers-Monde. C'était aussi le premier match des Expos de Montréal, qui a duré seulement vingt années avant de déménager à Washington. Puis, c'était encore le temps de la guerre froide entre les soviétiques et les américains. Pour être honnête, j'étais un maoïste avant. J'étais une personne qui croyait au grand bonheur humain. La majorité de mes professeurs étaient des communistes. Mais, il en avait différente sorte. Il avait les marxiste-léninistes, les marxistes, les trotskistes, les maoïstes et plusieurs autres. C'était une grande chicane entre les différents mouvements communistes. C'était aussi le mouvement hippie. C'était cool en premier lieu, mais après, c'était rendu dépassé comme tout. Vous voulez savoir à quoi je ressemblais à 22 ans? Alors, voila.

Spoiler:

Sexy, hein? J'étais en train de faire mes cours d'université...

Une autre seulement pour votre grand plaisir...

Spoiler:

Notez, que je semble surpris, mais en réalité, j'étais seulement étonné que l'homme soit capable de parler après le coups, j'ai porté. Il avait osé touché à ma sœur, quand même.

Ma sœur? C'est une autre histoire. Mes parents sont morts à l'âge de six ans. J'ai été séparer à elle durant 19 ans. Parfois, je la croyais morte, parfois je la croyais vivante. Je l'ai découvert de nouveau, elle était jeune belle et rayonnante. Elle pouvait faire craquer n'importe quel homme. Elle était facilement comparable à Emma Frost et je pense qu'elle est toujours comparable. À 25 ans, elle était atteinte de la schizophrénie. Elle était devenue une simple folle. Je me suis toujours occupé d'elle, elle était quand même l'une des seules personnes que j'ai toujours aimé. Mais, vous savez? On ne se limite pas seulement à une amour. On ne se limite pas d'amour. J'ai décidé d'adopter un enfant.

C'était assez dure, j'étais un mutant, alors les grandes questions se posaient, est-ce que je peux être considérer comme un être humain? Pour être franc avec vous. Non, je suis un monstre inhumain, cruel et sans pitié pour tout le monde. Vous commencez à me gêner, je peux vous tuer. Je peux tuer des aussi lourds, grands et forts que moi. Mon pouvoir était peut-être le pouvoir le plus puissant du Canada. En passant, ma sœur a les même pouvoirs. Je ne me suis pas affirmée comme homosexuel au début. Mais, je l'aurai fait. Seulement pour faire chier leur système, leur religion et leur vie. Qu'est-ce que cela peut bien leur foutre que je veux un enfant ou non?

En plus, c'était un enfant indésirable, un enfant monstrueux selon plusieurs personnes. Elle était atteinte du sida. C'est cool, hein? Mais, je l'aimais quand même. Je lui donnais des bisous sur le front. Je lui donnais des câlins. Elle avait des yeux très mignon, très magnifique et rayonnant comme celui de ma sœur. Elle avait aussi un grand sourire, un sourire qui dépassait le sourire de Bob l'éponge. Elle était trop belle. Je l'aimais tellement. Vous ne pouvez pas comprendre, mais je l'aimais tellement. Elle est morte plus tard, mais je l'aimais tellement. Ces petits doigts qui touchaient mon visage, ces petits doigts qui jouaient dans mes cheveux. Un regard tellement innocent. Je l'ai perdu. J'ai perdu l'être la plus chère dans ma vie. J'ai toujours cru que perdre mes parents était une expérience effroyable, mais perdre mon enfant, ne m'en parlait pas.. Un homme m'a déjà dit « Ce n'est pas naturel de perdre son enfant avant la mort de ces parents... », c'est vrai.

Je reçois pour une raison inconnue, le mérite d'honneur du Canada, quel honte pour un québécois. Je suis un québécois et non, un foutu canadien, copieur des américains. Les tensions étaient aussi très importantes entre les soviétiques et les américains. Mais, on entendait la mort de l'URSS. C'était la fin, mais l'Arctique, encore aujourd'hui est un enjeux très important pour le Canada, les États-Unis et la Russie. J'ai tué tant de gens en Arctique, mais je le regrette comme je regrette toutes mes actes violents.

Je rejoins les X-men plus tard, après la chute du mur de Berlin, c'était cool. Tout le monde sautait de joie, la vie était meilleure. L'empire du mal a été battu! Oh yeah!

Spoiler:

En passant, vous voulez savoir comment j'ai grandi sans ma fille. Je suis rendu un vieux barbu et monstre. C'était dans mon caractère, un caractère de cochon selon plusieurs. Mais, vous ne pouvez pas me comprendre, comme je ne peux vous comprendre.

Spoiler:

J'ai mal vieilli, je le sais...

Mais, j'ai calculé cela. Selon les médecins, je pouvais vivre environ 120 ans à cause de mon excellente forme physique. Mais, comme vous me connaissez, ma vie peut être assez petite en accordant une place dans le danger. Mais, en tout cas, j'ai calculé. Disons que j'ai vécu déjà 54 ans de ma vie, j'ai genre 22 ans. Il me reste 98 ans à vivre. Donc, je fais 98+54. Je vais vivre 152 ans. Un siècle et demi! Bordel de merde! J'ai vu la fin du régime franquisme, la fin du régime communiste, les ères de Bush et autres, maintenant je dois vivre de nouveau. Peut-être que je vais vivre la fin du régime américain, la montée de l'Inde et de la Chine. Peut-être, la troisième guerre mondiale. Sympa. Je vais voir les changements climatiques, la prophétie de Rael et la chute d'une grosse pierre vers 2030.

Est-ce que les X-men vont vraiment me prendre au sérieux? Je suis aussi jeune que mes élèves! Bordel! Ma plus grande erreur était de demander d'enlever les gants à la jeune adolescente. Je ne connaissais rien à son pouvoir, mais un simple erreur va me faire vivre plus longtemps. C'est vrai que j'étais brutal après, en criant de me rendre mon âge normal, mais elle n'avait pas cette maitrise. Maintenant, je suis dans un bar avec l'apparence d'un jeune homme de 22 ans. Approchez-vous de moi et je vais vous répondre:

Spoiler:

-Foutez moi la paix, j'ai assez de problème....

la vie de Plasm n'allait pas au mieux. il avait le moral, il avait le sourire, mais on pouvait pas dire que les évenements lui permettait d'aller mieux. il encaisser de dures blessures et de dures échecs en tant qu'X-men. et sentimentalement, en tant qu'homme, il avait perdu celui qui aurait put le reconforter, et il n'avait aucune réponse de l'homme pour qu'il il ressentait maintenant affection et attirance. un grand homme, un mutant bien plus vieux, bien plus sage, bien plus experimenté que lui, avec qui Plasm se sentait en sécurité. serein. calme. comme lavé des soucis qui le frappait et des plaies qui suppuraient tant à l'exterieur qu'à l'interieur de lui.

alors pour ne pas être seul face à son bras mort, seul face aux visages de Pulse et des mutants morts d'Argentines, face au maquillage atroce de la jeune mutante decouverte la veille ... pour eviter tout ces fantômes il sortait. il sortait sans but. avant, il serait sortit pour danser, sortit pour boire, sortit pour draguer, et ramener un beau jeune homme dans un hotel pour une nuit tendre et sans problême ... il ne pouvait plus. quand il sortait, il enfilait des gants et gardait sa veste de cuir en toute circonstance. il ne pouvait se permettre de decouvrir aux yeux des humains son bras d'énergie. pas en ce moment. depuis la mort du Maire, dont il se sentait en partie fautif, la ville et le pays était gagné par une recrudescence significative de la vague anti-mutant.

ce soir, il était donc sortit. il avais enfilé un debardeur, une chemise à manche longue plutôt épaisse et sa veste de cuir, fermé, ainsi que ses gants, discrets mais qui pouvait encore, malgré tout, attirer les soupçons. le bar où il se rendait été presque toujours le même. celui où il risquait d'avoir le moins d'inconvénients en tant qu'X-men, où il avait passé une soirée assez bonne autour d'un billard il y avait peu. il avait pris sa voiture (une vieille ford antique que Cyclope lui jalousait presque). cela faisait longtemps qu'il n'avait pas conduit. depuis qu'il avait appris à voler.

il arriva au bar finalement. il lui fallait du temps pour aller et venir, mais il en avait besoin. approchant tout en réajustant ses vêtements, il sentit soudain une présence qui le fit s'arreter. dans le bar, il y avait vega. Jean-paul Beaubier, l'homme qui en se moment lui faisait un drôle d'effet. un peu comme Pulse. un effet de bien-être qui avait un peu plus de substance que ce qu'il avait jamais ressentis avec ses bref escapades masculines. il sourit, ne sachant pas vraiment pourquoi, et s'approcha à nouveau du bar. il y avait cependant quelque chose qui clochait, mais c'était trés lointain, trés diffus.
en entrant, il commanda une bière et scruta l'endroit où aurait dut se trouver Vega ... il y avait quelque chose d'étrange. il n'y avait personne. enfin, si, plusieurs personnes ... il lui fallait se rapprocher. il avait peur de paraître trop collant avec Jean-Paul, mais il se sentait bien avec lui et ne lâcherait pas l'affaire tant qu'il n'aurait pas eu un "non" définitif et clair.
il suivis l'empreinte vitale de Beaubier ... et se retrouva face à un jeune homme d'à peu prés son age. trés beau jeune homme. et qui lui disait quelque chose. et puis ... il le SENTAIT ... c'était Vega. sa détection ne le trompait jamais. les pouvoirs, tout, tout était identique ... Plasm resta devant lui, sa biere à la main, le regard étrangement interloqué sans pour autant être choqué ...

Jean-Paul ...Jean-Paul ? il t'es arrivé quoi ? je sens que c'est toi mais ... tu ... tu ne te ressembles pas ...

il voyait bien que ce n'était pas vraiment le meilleur jour de Vega, mais il n'allait pas laisser ce genre de mystère dans l'ombre.

C'était quand même une soirée assez bizarre, rajeunir de trente ans d'un seul coup n'était quand même pas fréquent. Véga était encore perdu dans ses pensées, il était quand même devenu assez jeune, trop jeune pour qu'on le reconnaisse. Il pensait beaucoup plus à son rôle dans le futur chez les X-Men que les différents problèmes avec les mutants. New York City était devenu un peu plus raciste depuis quelques temps et plusieurs rumeurs étaient en train de discuter sur que les prochaines prévisions sur les élections. Stryker pourrait bien se présenter, un petit religieux minable qui se présente. Beaubier n'aimait pas beaucoup la religion, mais il était capable d'accepter les religieux. En tout cas, si ce foutu vieux xénophobe se présente. Jean-Paul pourrait essayé de se présenter, pas pour les démocrates, peut-être pour un représentant du Parti Vert. En tout cas, il va voir plus tard. Il doit toujours revenir à l'Institut avec son allure de jeunesse. Peut-être qu'il va avoir une plus grosse promotion, jeune, charismatique et avec un grand pouvoir sur les squads. Au moins, il était dans la moyenne d'âge des membres de son équipe.

Mais, ce n'était pas le problème le plus important, l'Institut avait engagé des jeunes pour devenir des parrains. Des jeunes de 19 ans qui pense toujours à leur petite image avant que les autres. C'est vrai que Beaubier se souciait un peu de son image, mais il était devenu beaucoup moins superficiel qu'avant. Sortant doucement une cigarette à son habitude, il commença doucement à l'allumer. Portant seulement un petit manteau noir, avec quelques chandails. C'était impossible de le reconnaître quand même, voyons, c'était impossible. Mais, on peut toujours s'étonner, il tourna doucement son visage vers Morgan. Comment il a fait pour le reconnaître? Bordel, en tout cas, il l'avait reconnu. Ce n'était plus vraiment important.

-Euh... comment as-tu fais pour me reconnaître? Pendant une révision en économie avec une élève, j'ai demandé d'enlever ces gros gants et quand elle m'a touché, elle m'a rajeunit, mais elle n'était pas capable de me faire revenir à mon âge de petit vieux crouton. En tout cas, c'était seulement mon erreur, je dois me faire avec cette âge. Je dois avoir environ 22 ans...

Répondit doucement Beaubier à le jeune membre des X-men. Le jeune? Il peut bien être plus vieux que lui maintenant. C'était un peu dégradant de toujours voir des membres jeunes pour lui, maintenant plus vieux. Mais, psychologiquement et intellectuellement, il était toujours supérieur aux petits jeunes. En tout cas, il va bien voir la réaction des autres membres pour plus tard.

decidement, rien ne changeait vraiment chez Vega, ce qui rassura Plasm. hormis le fait qu'il ait une apparence plus jeunes, plus fringantes et Oh mon dieu infiniment plus attirante (Morgan avait du mal à ne pas sourire malgré l'air enervé de son "ainé"); hormis tout cela donc, il y avait toujours cette même mine renfrognée, fermée à toute intrusion sentimentales, qui laissait entrevoir un homme mettant le raisonnement au dessus de la passion. un peu l'inverse de Morgan sur certains points. en tout cas, son changement de physique ne l'avait pas particulierement choqué à ce qu'il pouvait en juger, il n'y avait pas de panique chez lui. un questionnement face à l'avenir, toujours trés blasé et logique, ce qui était naturel, mais ni panique, ni joie, ni hystérie.
en tout cas, il s'étonna du fait que Plasm l'ait reconnu, sans pour autant en faire une veritable question fatidique. le fait que Vega ignore ce genre de choses sur ses pouvoirs attrista Plasm et le vexa legerement. Vega était un specialiste pour vexer Plasm. ce qui était une preuve supplémentaire de l'importance même inconscient qu'il avait piour ce dernier : Morgan était tout simplement invexable, à l'abris des remarques désobligeantes, et ce dans presque tout les cas.

j'ai le pouvoir de detecter les gens. vous avez tous une empreinte unique. impossible de m'y tromper, je connais bien la tienne ...

en tout cas, l'histoire de Véga était assez particuliere. Plasm voyait qui était cette élève. il avait ressentis ses pouvoirs et sa présence plusieurs fois. il avait entendu dire qu'elle avait transformé un élève de sa classe et était resté traumatisé de cette experience. d'autant que d'aprés ce que Plasm avait "sentis" de ses pouvoirs, l'effet n'était pas reversible. peut-être dans un lointain potentiel, mais pour detecter ce genre de chose, Plasm devait toucher les gens ... et il se garderait bien de toucher cette derniere. d'autant que, egoistement, l'apparence de Vega lui convenait mieux ainsi. et puis ... qui donc pourrait dire non à la jeunesse ... il ne comprenait pas vraiment Vega sur ce coup. il se risqua à s'assoir en face de lui, sentant tout de même un leger malaise dans son interlocuteur.

tu sais ... tu restes le même ... je veux dire, je commence déjà à te "reconnaître" ... je vois les points communs dans ton visage, c'est pas choquant. et puis, t'es plus jeune, plus vigoureux ... ça ne te plais pas ?

il le regarda avec un air tendre. c'est sur que Vega n'avait pas perdu un bras, mais c'était assez traumatisant de changer si brusquement, Plasm s'en doutait facilement. il aurait vraiment voulu l'aider comme lui l'avait reconforter à sa sortie du coma, avec maladresse et brutalité, mais avec une fermeté qui permit alors à Plasm de s'accrocher fortement à quelque chose.

on est là tu sais ... je suis là ... je vais te donner mon avis ... bon, là aussi rapidement, c'est un avis à vif, j'ai pas encore totalement réalisé ... mais pour moi, ça ne peut qu'être benefique.

il leva la main et fit signe à un serveur.

je t'offre un verre. faut pas que tu restes seul. tu es devenu comme ça ... c'est peut-être dur à dire, mais c'est irremediable alors ...

il sera son poingt d'énergie dans son gant posé sur la table, faisant grincer le cuir.

... acceptes et transforme ce qui peut paraître un handicap en une nouvelle force.

Véga commença doucement à écouter le jeune homme, il avait quand même un certain charme, un petit charme pour jeune adulte. Il avait simplement le pouvoir de reconnaître les mutants. Véga ne s'était jamais posé la question sur les pouvoirs. C'était presque la même chose pour Lucifel, il avait le pouvoir de la compréhension mécanisme, mais Beaubier regardait beaucoup plus le pouvoir en apparence physique comme les ailes pour son élève et le bras artificiel de Plasm. C'était peut-être un manque de confiance envers les jeunes membres de l'institut, de ne plus demander leur pouvoir ou de même plus demander leur nom. Il ne croyait plus vraiment aux élèves, certains quittaient seulement pour suivre une carrière personnelle, d'autres étaient partis en direction de la famille et d'autres étaient toujours en train d'essayer de trouver un choix de carrière.

Pour Beaubier, c'est un retour en arrière et le retour en arrière n'est jamais très beau pour Véga. C'était le retour des souvenirs, des souvenirs parfois trop sombres qu'il voulait un peu oublier. Comme la mort de son enfant, la maladie de sa sœur, son équipe du Canada et le reste. Plusieurs personnes rêvaient de revenir en arrière seulement pour refaire leur vie, mais ce n'est pas simple de refaire une vie. Ce n'est pas comme dans les films, Véga voyait beaucoup plus cela comme un recommencement des échecs de sa vie.

-Physiquement, cela me va très bien. J'ai quand même des compétences assez similaires de mon pouvoir quand j'étais plus vieux. Mais, sérieusement c'est une autre histoire pour la psychologie. Je ne suis pas vraiment à l'habituer de me morfondre dans le passé et dire que ma vie a été un échec. C'est une attitude de perdant et je ne suis pas un perdant. Revenir seulement dans le passé me décourage seulement pour continuer. Pas seulement dans la vie personnelle, mais dans la vie sociale et politique. Je sais que cela pourrait paraitre égoïste, mais avant, j'étais maoïste. Tu connais les maoïstes? Ce sont des communistes qui étaient des grands fans de Mao. C'était une déception totale pour une grande partie des communistes comme moi. Ce que j'ai peur, c'est d'autres déceptions.

Dans ma vie personnelle, c'est différent, les déceptions sont toujours assez grandes. En tout cas, tu dois comprendre. Le deuil, surtout le deuil. En tout cas, ce n'est plus vraiment important, c'est seulement une petite déception de quelques jours. Je vais revenir comme avant...


Dit-t-il tranquillement pour seulement écouter le reste du discours du jeune homme. Il essaya d'être gentil, c'était quand même assez amical de sa part. C'était rare de voir des X-men gentils avec Véga, Beaubier n'était quand même la personne le plus social de l'Institut.

-C'est très gentil de ta part, mais ne te sent pas obliger de m'offrir des verres et je pense que cela va aller mieux plus tard. Ne t'en fait pas, je vais bien trouver un moyen de changer ce petit handicap comme un grand avantage. J'ai surmonté pire que cela et je vais vivre environ 150 ans, alors j'ai assez de temps.

Ajouta Beaubier en riant un peu. Rire n'était pas encore banni pour lui et il voulait quand même être très gentil. Plasm restait assez amical même quand Véga était peut-être la pire espèce de grincheux depuis Jim Carrey. Il manquait seulement la fourrure verte et la laideur qui viennent avec et c'était presque complet. Il doit seulement ressembler à Kurkaru et il va devenir le grincheux de Noël.

pas facile à convaincre ce Vega, ni à ragaillardir. on sentait, dans la resistance qu'il opposait et l'éloquence qu'il faisait sienne, les années laborieuses qui avait placé sous l'égide de la réthorique et du discours. années qui ne paraissait plus, sinon dans ce talent d'orateur. talent qui seduisait Plasm, car il aimait entendre les gens parler avec intelligence, et s'exprimer avec grâce, c'est à dire avec habileté, adresse et tact. Vega était agréable à écouter, et d'autant plus agréable à voir. on pouvait se demander ce qui, malgré tout ces bons atours, avait fait de lui une personne aigris. s'estimait-il si peu, n'accordait-t'il réellement aucune importance à sa beauté exterieure, ou n'y croyait-il pas ?
c'est avec un sourire dissimulé qu'il observait les réponses du vieux jeune homme, qui adressait ses mots à lui-même tant qu'à Plasm. et c'est avec plaisir qu'il le devisageait, le trouvant un peu plus attirant au fil de sa redécouverte des traits du X-men. sous un front limpide, surmonté de cheveux batailleux et marqués de soucis, deux sourcils rectiligne se faisait concurrence de droiture sans pour autant briser la souplesse du regard. les yeux étaient comme ridés par les considérations diverses qui venait gêner leur porteur, mais cela n'était qu'un poids supplémentaire dans la balance de la seduction, saupoudrant le visage de caractère. le nez, petit et rehaussé, lui rappelait un peu honteusement celui de Pulse. mais il était indispensable à l'harmonie du visage, delivrant par sa douceur d'une trop grande impression de dureté, et soutenant la structure esthetique d'un visage, au final, trés symetrique et architecturale, illustrant au final trés bien son possesseur.

en tout cas, Vega était moins reticent. de moins en moins à vrai dire, si la nuance importait. et elle importait à Plasm. sa dernière phrase, bien que negative, n'était pas un veritable "non" comme les distribuait Vega si genereusement. c'était un oui deguisé, un "j'aimerais dire oui, mais je prefere dire non" ... surement parce que dire non est plus facile, et que passer pour un méchant, même à ses propres yeux, est au final moins compliqué et donne l'illusion que l'on est fort. une forme d'infantilisme qui plaisait d'autant plus à Plasm.
or donc, selon Vega, Plasm n'était pas "obligé" de lui offrir un verre et d'être gentil avec lui tout ça tout ça. on aurait presque dit de la culpabilisation dissimulé ça. ce jour était pus étonnant par les changements mentaux que physiques du canadien aux oreilles pointues (détails qui était, dans la tête de Morgan, "croustillant").

je fais pas ça, disons, pour être gentil. personne ne fais quoi que ce soit innocemment ou de manière totalement et purement désintéressé ... deux bières s'il vous plait ... oui, je disais, j'ai un intérêt dans le fait de t'inviter à boire un coup. bien sur cela me fais plaisir de te réconforter. énormément plaisir. mais mon intérêt personnel, c'est que tu m'as toujours plu, et qu'aujourd'hui tu me plais encore plus.

Il était honnête et franc à la fois, Véga ne connaissait pas beaucoup Plasm, il connaissait un peu son passé, mais c'était limite, il ne pourrait pas commenté sur la relation avec Pulse ou les autres coéquipiers de son ancienne équipe comme Scott Hart. Le jeune homme était quand même assez beau, mais Beaubier restait toujours aussi renfermé sur lui-même. Il n'aimait pas rentré dans des relations avec les autres, parce qu'il se trouvait toujours trop vieux. Il était maintenant beaucoup plus jeune, mais c'était différent. Beaubier était seulement déboussolé par cette nouvelle apparence, mais il va bien retrouver un état d'esprit stable.

Northstar a seulement commencé à sourire un peu, pour afficher un peu d'émotion devant les autres. Beaucoup de personne critiquait Beaubier seulement à cause de son insensibilité pour plusieurs évènements, habitué toujours à écouter les mêmes réponses, il ne voulait pas être une personne qui console les autres, mais une personne qui se montre forte pour n'importe quel histoire. Mais, il pourrait bien se montrer souriant devant deux ou trois personnes, de toute façon, Plasm n'était pas comme Lucifel.

À vrai dire, il trouvait que Plasm ressemblait à le X-Men pendant sa jeunesse. Il avait bien sûr une grande différence de contexte, mais selon plusieurs médias américains ou canadiens, les deux hommes restaient des marginaux. Véga prit tranquillement sa boisson avant de reprendre parole.

-Tu me plais aussi. À vrai dire, je trouve que tu es une bonne personne, je trouve que tu me ressemblais quand j'avais cette âge. Quand, j'ai accepté d'être dans Alpha Flight, c'était pour l'argent, les différents buts du Canada me sont complètement égales. J'en ai rien à foutre du Canada de leur Antarctique. Mais, avant j'ai toujours rêvé d'être un grand héros.

L'image d'un héros qui défend l'orphelin et l'humanité m'est resté dans la tête depuis des années. Puis, un jour, j'ai abandonné cette idée. Je ne ressemblais pas aux héros de DC Comics. Genre Superman dans les années 70, toujours en train de combattre des divers menaces de la galaxie ou autres.

Le grand problème, c'est que je n'ai jamais trouvé un Lex Luthor, les méchants n'ont jamais existé, il avait seulement des humains avec des buts ou des moyens différents, même que selon plusieurs personnes, je suis un méchant.

Seulement pour te dire, que tu es une bonne personne et reste une bonne personne, malgré ce que tu supportes. Je suis content que je te plais, mais je ne me plais plus depuis quelques années. Je ne suis pas la même personne, mais peut-être que je vais me retrouver...

C'était quand même un grand dialogue, mais il était honnête et gentil à la fois, ce qui est très rare pour des dialogues entre Beaubier. De plus, il racontait des choses qu'il n'avait jamais rencontré dans ses livres, c'était beaucoup trop personnel pour le faire découvrir dans ses livres ou seulement absurde, il se comparait quand même à Superman...

les réactions de Vega était de plus en plus ecourageante, si on pouvait dire, et Plasm sentait d'instinct qu'il venait de briser l'une des nombreuses barrieres de ce personnages. et cela l'interessait au plus haut point, car ce qu'il decouvrait à chaque nouveau mur franchis lui démontrait un peu plus, chaque fois, qu'il était sur la bonne route, et que cette homme pour qui il éprouvait d'étrange sentiment semblait les meriter. que ces sentiments soient naissant ou affirmés, ils avaient la particularité d'être nouveau, d'avoir une saveur propre que Plasm ne leur connaissait pas et qui était directement lié à la nature de son interlocuteur. là où les sentiments pour Pulse avaient été impulsif, tumultueux, ardent et presque destructeur, ceux pour Vega était clair, limpide, serein et se basaient plus dans la communication que l'action.

en même temps qu'il écoutait parler Vega, avec ce même plaisir secret qu'il savourait à chaque fois, il s'impregnait de l'ambiance du bar comme d'un alcool sirupeux, que l'on sirote sans y penser. le goût des choses changent quand on prend compte du decors, ne serait-ce qu'inconsciemment, et les souvenirs créait alors prennent une allure de moment d'exception. la lumière n'est plus alors un élément mais une architecture grandiose ou tamisée, cathedrale qu'encercle les odeurs de bières. les bruits de verre zebrent l'air de teinte limpide et chaleureuse, et tout à coup la cible de notre attention nous semble plus rayonnante encore, car elle n'est plus seule, elle prend part à notre vie, à un instant. vila ce à quoi ressemblait cette instant où Plasm, religieusement, prétait son oreille à un Vega en mal de discussion, necessiteux de se livrer. et Morgan, qui avait cette qualité d'être attentif et ouvert au monde, était alors submergé, et n'avait qu'une envie, qu'il gardait par devers lui, mysterieuse, ne transparaissant sur son corps que par un sourire ambigue.

ce qu'il en pensait, en tout cas, c'était que Vega était difficile à percer, mais qu'il en valait la peine. ce qu'il lui avait dit n'était pas anodin. c'était des choses que l'on ne livre pas à n'importe qui, et qui plus est des revelations tant sur Vega lui-même, que sur ce qu'il pensait de Plasm. chacun des deux savait trés bien où ils en étaient. ils se plaisaient. le problême venait non pas de la vue qu'ils avaient l'un de l'autre, mais de leur introspection, du reflet qu'ils ne pouvaient plus regarder. Vega, vieux, desabusé, pétris par le monde de réalités desesperantes et de désilusion malsaines. Plasm, meurtris, une moitié-d'homme moitié-mutant au milieu desquels il ne savait choisir, et un bras manquant symbole de ce que l'échec à de pire en amour et en guerre.

néammoins, si l'un avait l'experience du monde qui tue la naïveté, à tort surement, le second, jeune et encore remplis de ses espoirs, venait de decider de ne pas se laisser entraîner dans cette spirale, et de ne pas baisser les bras.

tu sais ... cette envie d'être un super héros ... je la comprend. j'ai vécu dans les rues de Sidney trés jeune et j'ai su trés tôt ce qu'était une injustice. les rectifier était ma plus grande volonté, j'en avais marre de fuir ou simplement me défendre, mais mes bras étaient pour ainsi dire trop faibles.
alors j'ai grandis, j'ai attendus, et finalement, les X-men se sont imposés à moi comme de nouveaux "bras" ... mes espoirs n'ont jamais été réellement brisés quand à la justice car je n'ai jamais put avoir le luxe d'en avoir plus que ce qu'unevie dans la rue vous permet. en revanche, j'ai brisé de moi-même mon rêve d'être superman.
je n'ai pas brisé ce rêve car il était fou, mais car il ne l'était pas assez. je ne suis pas superman, je suis Plasm, et c'est ce rêve là qui va me donner la motivation de bouger ces bras devenus forts. j'ai peut-être des doutes quand à la légitimité de ce que je suis ou fait ... mais quand ce que je suis ne me plaira plus, je pense que je changerais comme je l'ai déjà fait. le tout, c'est d'agir dans le sens de son ambition ... quelle qu'elle soit ...

en disant cela il pris son verre, le vida d'un trait, se pencha par dessus la table et déposa un baiser rapide sur le levres rajeunis de Jean-Paul. il s'ecarta l'oeil enorgueillis et lui indiqua la sortie et le ciel.

tu viens, j'ai envie de parler de tout ça ... plus "en hauteurs", sur le toit d'un immeuble ou n'importe quelle endroit que tu pourrais me faire decouvrir. tu dois connaître toute la ville de haut ...

Plasm avait formé quand même une bonne réponse digne aux questions de Véga. C'était peut-être la première fois qu'on répondait à cette question avec tant de sagesse. Les jeunes n'étaient pas connus pour formuler une bonne réponse ainsi. Il avait peut-être vécu autant que difficulté que Beaubier pendant sa jeunesse. Il avait bien écouté, peut-être que c'était pour cela qu'il avait une bonne réponse. Avec Lucifel, c'était différent, conservateur américain moyen qui voyait du terrorisme partout et en essayant de se construire un monde où qu'il joue le bon et qu'il traque les mauvais. C'était digne des films purins américains avec un père de famille contre la mafia qui avait abattu sa famille.

C'était habituel pour les jeunes de 20 à 30 ans de se construire un monde soit progressisme ou conservatisme pour devenir une personne à part entière. Mais, finalement, c'était seulement une illusion de leur part. Pour une fois, qu'un jeune avait un peu de sagesse pour donner tort à Véga. Il n'était pas malheureux d'être dans le tort, pour une fois que concrètement et que philosophiquement, il avait tort. Il sourira aux paroles du jeune, un simple sourire pour lui donner raison.

Puis, c'était le coups final, Plasm a décidé de donner un simple baiser. Il était en premier lieu déboussolé, mais peu après, il a vite comprit l'avantage d'avoir une nouvelle jeunesse. Il ne connaissait pas Plasm beaucoup, mais il semblait avoir un cerveau, c'était un grand avantage quand même.

La bar avait un avantage, Véga le connaissait bien, il pointa une porte mécanique lourde pour se rendre sur l'immeuble. Restant silencieux sur la conversation, sur le toit, il est devenu beaucoup plus ouvert, rentrant peut-être dans des sujets vagues, mais racontant un réalisme.

-Je ne connais pas la ville par coeur, loin de là. Je connais Brooklyn, Upstown et ainsi que plusieurs autres quartiers, mais c'est limite. Des millions de personnes bougent jour et nuit, travail, étude, drogue ou alcool, ils sont tous au abus d'une société comme la nôtre. La seule qu'on peut faire, c'est attendre. Peut-être un changement, une vie meilleure, il faut toujours espérer meilleur et mieux comprendre la société. Il a quelques jours, une mutante a été violé près de Yancy Street, quartier reconnu pour sa robustesse. À coté, j'ai reçu un prix d'un groupe intello de l'Université de Colombia. Il se passe tellement de chose... tellement de chose en même temps...

Il pointa vers le Nord-ouest.

-Au Québec, la majorité des gens vont dormir regardant des épisodes de variété. Un enfant a peut-être frappé par une voiture, un enfant est peut-être battu par ses parents et peut-être qu'un enfant est train de devenir un enfant chéri. Il se passe tellement de chose. Avant, je croyais qu'il avait une différence entre les québécois et les américains, mais ce n'était pas le cas. Les québécois sont différents par la langue et la religion. Ils parlent le français et ils pratiquent la religion catholique, en tout cas, dans le temps. Les américains parlent anglais et ils sont protestants, sinon je pense qu'ils changent à cause de la différence de nombre. J'ai toujours cru au rêve de René Lévesque. Un indépendantiste québécois qui était le chef du Parti Québécois. Il m'acceptait, malgré ce que j'étais. Tu avais raison dans le bar, on n'est pas différent des gens qui se prenent pour des héros.

Je pense même que les mutants sont l'idéal du surhomme de Nietsche. Nous ne sommes peut-être pas acceptés, mais il faut défendre l'humanité, nous restons solitaires.

Il pointa vers le Nord-est.

-Il a des jeux Olympiques ratés à Vancouver, moi aussi, j'ai raté mes jeux olympiques en 1976. J'ai triché et je le regrette, mais je pensais que c'était une bonne idée... la jeunesse... devenir un personnage connu... battre des records mondiaux...

Je ne connais rien des Olympiques là-bas. En Europe, ils sont en train de dormir. Dans l'Union Européenne, ils vivent dans une théorie complète de la nouvelle démocratie. En Ukraine, le pays est toujours divisé en deux: La pensée occidentale et la pensée russe. Ce sont deux peuples différents, mais très complet dans la culture. Il est vrai que les russes n'ont pas la meilleure réputation pour les guerres menés dans des pays de l'Ex-URSS.

En Moyen-Orient, le territoire bouge. Les dimensions changent, pour certaines personnes, la démocratie est en train de gagner l'Islam. Pour d'autres, c'est le Vietnam de l'OTAN. On voit toujours plusieurs reportages négatifs envers eux, mais je suis sûr que ce sont des peuples remplis de culture, malgré les préjugés qui nous entourent avec la religion.

Mais, il a bien des mutants musulmans. Il ne faut jamais généraliser. Je vois toujours un ou deux arabes à l'Institut, bras en mouvement devant le soleil en train de prier Allah. Je les respecte comme je respecte Stryker. On est tous égaux dans les conneries, il faut seulement se supporter.

J'ai toujours rêvé de voyager à Bombay en Inde, à Pékin en Chine, à Tokyo au Japon, à Cuba, en Australie, en Amérique latine et encore et encore voyager. Je me suis toujours ennuyé à faire des allers-retours pour des missions. Je vais avoir besoin de congés, je veux des congés, seulement pour améliorer mes compétences.

Aujourd'hui, tu avais raison et j'avais tort... c'est très rare que je dis cela. Mais, en découvrant que je suis dans le tort, cela me donne plus de courage, plus d'espoir dans le futur. Merci.

Dit-t-il en souriant, retrouvant peut-être une once de bonheur dans sa vie, malgré qu'ils disaient dire des choses complètement horribles.