Mais je suis où, là ? [PV : Fatale]

Basch venait d'entrer dans le repère de la Confrérie qu'il était déjà perdu. Magnéto, après l'avoir accompagné à l'intérieur, avait prétendu avoir à faire et s'était éclipsé en laissant Basch se débrouiller seul. Il était sensé attendre un guide qui ne venait pas, et avait décidé d'explorer l'intérieur de la base secrète lui même...Une partie de lui se réjouissait à l'idée de passages secrets, de grottes profondes et d'endroits où il n'avait pas le droit de se rendre...évidemment, il ne respecterait sans doute pas ce genre d'interdiction, à moins que Magnéto lui-même lui fasse comprendre qu'il n'avait pas le droit de faire ce qu'il voulait...et encore...

Bref, Hécatombe se baladait dans les couloirs et explorait diverses pièces au hasard. Bizarrement, il n'y avait pas âme qui vive dans le repère des Confréristes. Qui sait, peut être les autres avaient-ils une mission à remplir, ou bien ils étaient tous en train de piquer un petit somme. En tout cas, Basch savait désormais où se trouvait le réfectoire, désert à cette heure là de la fin d'apèrs-midi, et il supposait que les chambres se trouvaient un peu plus au fond du bunker souterrain.

Il allait vérifier son hypothèse lorsqu'il trébucha. Il se retint maladroitement, et, par chance (?), ne tomba pas.

*Quelle poisse ! Je me perds dès mon arrivée et heurte...rien du tout. J'ai failli tomber pour rien !*

Sentant sa bonne humeur s'évanouir lentement, Basch grommela et continua marcher vers il-ne-savait-où. Alors qu'il allait faire demi-tour, au bout du sixième embranchement, il aperçut un mouvement du coin de l'oeil. Avant d'avoir eu le temps de s'esquiver, la personne qui était brusquement apparue dans l'angle du couloir le heurta de plein fouet. Basch tomba à terre, et ses dernières bribes de bonne humeur disparurent.

"Non mais vous pouviez pas faire plus attention ?! Décidément, c'est pas mon jour !"

L'autre était une femme d'environ trente ans, et avait des cheveux bleux et des yeux d'ambre ! Surprit, Basch en oublia de se relever, et admira l'étrange visage de la femme. Lui qui se disait qu'avoir quatre bras rendait vraiment différent des autres ! Cette mutante était décidément pire que lui en apparence !

*La vie est une vraie farce ! Moi qui pensait être le seul à avoir une apparence exécrable !*

Fatale c'était faite très rare au sein de la base. Elle était partie plusieurs fois en mission et venait à peine de rentrer de l'une d'entre elle. Rien n'avait été comme elle l'aurait souhaité ce qui ne l'avait pas mise de bonne humeur. Il était assez rare de la voir, cette dernière ne daignait manifester sa présence qu'à de rare occasion. Depuis son retour elle avait trouvé quelques changements. Il y avait eu pas mal de recrutement. Il y avait de plus en plus de nouveau qui grossissait les rangs cependant il était pour la plupart jeune et inexpérimenté. Elle ne voyait pas cela d'un très bon œil. Fatale trouvait même que les lieux devenait une garderie pour ado pré-pubère. Elle n'avait clairement pas l'âme d'une grande sœur patiente et attentionnée. Elle avait vite marqué son territoire et imposé son respect. Elle n'avait aucune envie écouter les déboires de ses petits chérubins. Les jérémiades et leur pauvre vie de mutant martyr était bien loin de ses préoccupations. Les nouveaux pouvaient aller et venir tant qu'ils ne la gênaient pas. Si elle s'était engagée dans la confrérie c'était pour de l'action et des revendications, pas pour servir de chaperon et elle l'avait clairement exprimé. Elle sortait donc de débriefing avec d'autres confréristes. Il venait de mettre au point un nouveau plan d'action pour inverser la tendance. Elle aimait arpenter ces lieux sous sa véritable apparence, elle n'avait que trop peu l'occasion de le faire. Au moins ici il n'y avait pas de faux semblant. Elle marchait donc d'un pas décider pour regagner sa chambre quand soudain quelque chose la heurta de pleins fouets. Elle rétablit rapidement l'équilibre et elle évita de tomber. Par instinct elle se mit en position défensive près à bondir comme un tigre. Elle réalisa rapidement ce qui s'était passé et repris une attitude neutre. Elle serait passée outre sur ce petit accident sans conséquence si Bash avait su tenir sa langue. Elle sentit monter en elle la colère. Comble du paradoxe un de ses petits sagouins étaient en train de la sermonner. Il venait de commettre une grande erreur. Fatale n'aimait absolument pas qu'on lui parle sur son ton, surtout de la part d'un jeune avorton. Confrériste ou pas il jouait avec sa misérable existence s'il ne changeait pas rapidement d'attitude.
Son regard jaune se posa sur Bash avec mépris, son visage affichait un air méprisant. Puis d'un ton cinglant.

« Change de ton tout de suite mon choux si tu ne veux pas connaitre une souffrance extrême. »

Visiblement Fatale n'avait pas du tout envie de rire. Il ne faisait aucun doute qu'elle n'était pas sympathique et qu'effectivement ce n'était pas la journée de Bash d'être tombé sur elle. Elle n'avait que faire si oui ou non elle était fautive. Puis avec un air hautain et supérieur.

« Je te signale que tu ne faisais pas attention non plus. Alors avant de me faire des reproches analyse bien la situation et choisi consciencieusement tes prochains mots. »

Puis d'une démarche féline elle s'approcha de lui.

Basch, toujours le postérieur par terre, décréta que cette mutante aux cheveux bleus était une femme vaniteuse et dangereuse. Plutôt que d'entrer dans le jeu de la soumission et des excuses, Basch décida de jouer au chat et à la souris avec cette prétentieuse. Qui était le chat, et qui était la souris ? Il verrait bien.

*Enfin ! Il se passe quelque chose de VRAIMENT intéressant aujourd'hui !*

Basch prit un certain temps à se relever, à épousseter ses vêtements, et à essuyer ces derniers en chassant des traces de poussière invisibles. Puis il regarda la mutante (qu'il avait baptisée Bleue, tout simplement) droit dans les yeux avant de lui répondre avec une certaine hauteur.

"C'est toi qui devrait faire attention à ce que tu dis, si tu ne veux pas passer un sale quart d'heure ! Je ne suis pas un gosse débile ne sachant pas se défendre, loin de là, et ce n'est pas parce que tu as deux fois mon âge que tu dois te croire obligée de me faire la leçon. D'ailleurs, plutôt que de me rentrer dedans puis de feuler comme un chaton, tu ne pourrais pas plutôt me faire visiter les locaux ? Cela te remettrait à ta place et me donnerait une bonne raison pour ne pas t'en vouloir."

Basch commençait à s'échauffer, malgré ses manières assez brutales, "Bleue" l'intéressait. C'était la première mutante (et la première mutante tout court...) qui était relativement différente des humains normaux, comme lui. Il ne souhaitait pas s'en faire une ennemie, juste s'amuser un peu avec elle. Après tout, il ne voulait pas se mettre un Confrériste à dos tout juste arrivé au bunker !

Le sang échauffé, Basch se tenait prêt à tout, même s'il savait que ses réflexes, certes assez imprévisibles, mais tout aussi fulgurant, empêcherait la Bleue de lui faire quoi que ce soit sans qu'il réussisse à l'éviter.

"Bon, tu m'emmenes, où t'attends la nuit ?"

Avec un temps de retard, Basch se demanda s'il n'avait pas été trop loin...Oh, et puis après tout, ce n'était qu'un jeu !

"Au fait, moi c'est Basch, et toi ? Je t'ai baptisée Bleue, ça ne te dérange pas ? Et ne fais pas de comparaison entre les insectes et moi, je t'en pries, eux ont six pattes, et moi seulement...ah, oui, six aussi."


[HJ : Je suis désolé de la relative rapidité du post, mais j'ai pas trop de temps pour écrire]

Basch ne manquait pas de sang froid, ce qui dans d'autre occasion aurait sans nul doute plus à Fatale. Ce n'était ni le jour ni l'heure. Elle n'avait pas envie de rire, ni même de plaisanter. Lui tenir tête n'était vraiment pas la bonne solution pour attirer son respect ni même son attention. Son insolence avait eu tendance à la contrarier. *Je rêve, il se prend pour qui ce môme?*
Elle qui d'habitude savait faire preuve d'un sang froid, décida de ne pas laisser cet affront sans réponse. Elle le regarda se relever en affichant un air méprisant.

« Ouhh des menaces! j'ai peur! »

Elle affichait un air supérieur et visiblement elle n'avait pas l'air de le prendre au sérieux.

« Je ne t'ai pas fait la leçon, c'est toi qui t'es enflammé mon mignon. Mais effectivement, tu me dois le respect, en temps que supérieur. Et si cela te déplait je te dirais que la porte de sortie et grande ouverte. »

Elle désigna de son doigt le couloir comme pour lui indiquer le chemin. Fatale était dédaigneuse, Basch l'exaspérait au plus haut point. Elle avait d'autre souci pour l'heure et chipoter avec ce jeune homme était d'une futilité. Elle trouvait cela affligeant.

« Toi tu es une tête brulé, quant à ne pas être un gosse débile, tu viens de me prouver le contraire en osant m'affronter, tu risques vraiment d'avoir mal. Tu viens à peine d'arriver et déjà tu fais les fanfarons sans même savoir à qui tu as à faire. Tu risques d'avoir une existence courte parmi nous. Tu crois vraiment que je vais perdre du temps à te montrer les lieux!"

Elle éclata d'un rire cinglant, voir inquiétant.

"Tu prends vraiment tes désirs pour de la réalité. Pauvre petit, Si je mettais fin à ta misérable existence qui sans soucierait ? Je me demande bien qui te pleurer? Ton papa et ta maman qui t'on foutu dehors car ils ont mis au monde un Horrible monstre!»

Ce n'était pas des paroles en l'air. Elle était vraiment capable de mettre à exécution ses menaces. Surtout qu'elle avait l'habitude de tuer alors un inconnu de plus ou de moins. Puis elle réalisa qu'elle allait trop loin, après tout il était des siens. Même si ce dernier manquait de savoir vivre, elle ne montrait pas non plus l'exemple. Elle haussa les yeux au ciel. Ce n'était qu'un ado et puis si elle commençait à tuer les nouvelles recrues c'était le début de la fin. Elle décida donc de changer de stratégie. Puisqu'il n'avait pas céder à sa demande, elle n'avait donc plus rien à faire avec lui.

« Et bien mon lapin, tu vas coucher là. Tu m'as déjà fait perdre trop de temps. »

Elle reprit donc son chemin et lui fit un petit sourire narquois en passant devant lui. Quand il lui demanda son nom, elle eut un sourire amuser. Que voulait il vraiment? Lier connaissance alors qu' elle se considérait comme bafouer. Il n'était pas tomber sur la personne la plus tendre de la confrérie.

« Tu peux m'appeler comme bon te sembleras! Je ne suis plus à un nom près. »

Elle en avait eu temps de surnoms et des identités. Durant son enfance elle en avait entendu des vertes et des pas mur alors celui-là n'était rien.

« Moi je t'appellerai cloporte, tant que je n'aurais pas mes excuses. Car effectivement maintenant j'en exige. A bonne entendeur salut! »
Elle lui fit un petit signe d'adieu de la main et elle s'apprêtait à reprendre son chemin.

(pas problème! Perso c'était très bien)

Basch resta de marbre devant les sarcasmes et les allusions de la Bleue, jusqu'à ce qu'elle évoque ses parents. Hécatombe serra les dents jusqu'à ce que la femme termine de parler et, plutôt que de tenter de l'attraper lorsqu'elle fit mine de partir, il susurra doucement, comme s'il la mettait dans la confidence.

"Mon père était mutant, et il a été renvoyé de son travail à cause de ça. Ma mère est morte en couche, et lui en tentant de la venger. J'ai...éliminé tous ceux qui avait fait du tort à ma famille, alors une personne de plus ou de moins ne me dérangerait pas. J'ai la fâcheuse habitude de détruire tout ce que je touche, tu vois ? Même mes alliés, lorsqu'ils ne sont plus que des poids pour moi, meurent plus ou moins rapidement. Ne m'appelles plus "lapin", "mon mignon", "petit" ou même "cloporte", ou je te montrerai ce qu'un gamin peut faire."

Sans faire attention au fait que Bleue lui tournait peut-être toujours le dos (il avait parlé en regardant le plafond, sourire aux lèvres), Basch fit une courbette improvisée et remarquablement mal faite.

"Mais je dois admettre que tu as raison sur un point. Je ne le savais pas lorsque je t'ai apostrophé, mais tu es ma supérieure..."

Hécatombe rit en silence.

"Donc, puisque tu es au dessus de moi dans la hiérarchie, ne pas faire pas attention à l'insecte rampant et misérable que je suis pourrait t'attirer des ennuis. Ce serait fort dommage qu'un nouvel arrivant, prometteur, qui plus est (clin d'oeil), déguerpisse aussi vite qu'il est arrivé. Je ne suis guère fautif, je t'ai traitée d'égal à égal, car je ne voyais personne de supérieur à moi jusqu'ici, à part peut-être ce Magnéto...Mais, désormais, je sais que j'ai au moins deux chefs. Et tout chef se doit de respecter ses troupes autant qu'elles le respectent et..."

Basch s'interrompit soudain, se rendant compte qu'il perdait le fil de sa logique.

"...Et donc, si tu ne me montres pas un lieu ou coucher, je doute de rester plus longtemps dans cette bande de mutant. La Confrérie ne doit pas être le seul groupe d'Homo Superior, aussi saurais-je en trouver un autre. Alors, maintenant que tout est mis à plat, pourrais-tu, s'il te plaît, me désigner le chemin vers les toilettes ? J'ai une petite envie, mais si tu ne tiens pas à me guider dans ce fichu labyrinthe souterrain, je saurais trouver la sortie, et me soulagerait contre un arbre...hum...à moins que tu ne préfères faire office d'arbre ?"

Enfin, Hécatombe s'étira et attendit la réaction de la Bleue.

*Décidément, c'est une très agréable journée ! Si j'avais su qu'il existait ce genre d'endroits, je me serais mis à leur recherche séance tenante !*

Fatale aimait bien titillé ses adversaires, toucher là où cela faisait mal. Les parents étaient en général pour les mutants un sujet délicat. Elle ne fut donc pas surprise que ce dernier s'épanche sur sa vie pour se justifier. Elle en apprit donc un peu plus sur lui. Sur les raisons qui l'avait amené à être un écorché vif. Mais il en fallait plus pour l'apitoyait. Il campait sur ses positions, elle de même. C'était donc un dialogue de sourd. Avec elle c'était donnant donnant dans le mesure où il ne s'était pas exécutant elle n'avait plus rien à dire ni à rajouter. Elle n'aimait pas son ton ni son comportement. Elle n'avait aucun compte à lui rendre, ni aucune obligation, c'est là qu'il se trompait. Il était venu de son chef, il pouvait les quitter. Il pouvait aller rejoindre les X-men, mais il n'appréciait pas vraiment les bad boy, quant à d'autres groupes ils en existaient mais ils étaient souvent bien pitoyable. Par politesse elle le laissa finir tout son palabre. Il réussit à lui décrocher un rictus quand il lui parla de respect. Quel paradoxe, pour qu'un qui se montrait si irrévérencieux avec elle. Elle n'était pas attachée au principe juste un minimum de savoir vivre.
L'apothéose fut atteint quand il lui demanda les toilettes ou s'il préférait lui pisser dessus. Il venait de dépasser les bornes. * Pour qui tu prends. Tu mériterais une bonne leçon.* Elle sentait monter la colère, cependant elle ne voulait céder à un acte qu'elle regretterait plus tard. C'était se rabaisser à son niveau. D'un ton calme et serein elle décida de lui répondre.

« Quand tu changeras d'attitude, fait moi signe! CLOPORTE! »

Elle savait qu'elle allait sans doute le faire sortir de ses gonds, mais en fait c'est en partie ce qu'elle cherchait. Qu'il lui donne un bon prétexte. Elle avait plus d'un tour dans son sac. Elle ne le sous-estimait pas bien au contraire. Elle avait l'avantage, il était sur son terrain. S'il devenait trop menaçant elle pouvait toujours donner l'alerte qu'il essayait de la tuer. Que ferait un sale môme contre une horde de Mutant à ses trousses.

Puis sans rien rajouter de plus, elle reprit sa route. Elle n'avait que faire d'un gamin prétentieux qui lui faisait une leçon de morale à trois francs six sous. Qui de surcroit se voyait déjà indispensable. Elle savait que dans la confrérie tous ne servaient que les intérêts propres de Magnéto et qu'ils étaient tous remplaçables. Elle ne donnait vraiment pas cher sa peau, car même si elle n'était pas une merveille de convivialité elle n'en était pas la plus violente.
Elle avait déjà parcouru la moitié du couloir quand elle fut obligée de rajouter.

« Quand j'irais en ville je te rapporterais des couches culotte. Je ne voudrais pas qu'on te suive à la trace. »

Fatale était sur le point de disparaitre de la vue Basch quand soudain contrairement à ce qu'elle s'attendait il s'excusa. Ce fut une surprise, elle s'était plutôt préparée à faire face à une attaque, mais il s'était rétracté. Elle avait donc gagné la partie sans que cela dégénère en jeu de massacre. Elle se stoppa et fit un tour sur elle-même, écoutant ce qu'il avait à lui dire. Certes Fatale n'était pas un ange, mais elle n'était pas non plus un monstre sans pitié. Elle avait obtenu ce qu'elle désirait et s'était l'essentielle pour elle.

« Fort, bien Basch, j'accepte tes excuses. Je peux tout à fait comprendre qu'arriver ici n'est jamais une partie de plaisir. Sache aussi qu'ici tu trouveras des amis ou des ennemis selon ton attitude. Nous avons quelques règles simples, mais que chacun est libre de ses actes. Tu découvriras aussi que certains t'auraient refait le portrait pour moins que cela et que leurs puissances dépasse la tienne. »

C'était donc en quelques sortes ses premiers conseils. Elle venait de l'appeler par son prénom ce qui était bon signe. Elle voulait lui signifier ainsi qu'elle avait fait preuve de clémence. Tout en parlant, elle s'était décidée de se rapprocher de lui. Elle espérait au moins que ce n'était pas une vil ruse et qu'il était sincère.

« Je ne te demande pas de te racheter, tu as répondu à ma seule exigence, je suis satisfaite. Sache que je peux me montrer entêter, sans pitié et comme toi ceux qui ne sont que des poids morts je m'en débarrasse pas. Nous ne sommes pas si différent sur ce point de vu. »

Son ton était moins sec, même si son visage restait neutre.

« Au sein de la confrérie, on me nomme Fatale et si tu le désires toujours je peux effectivement te consacrer un peu de temps.»

Elle ne passait pas un coup d'éponge sur ce qui s'était passé, mais le petit avait du caractère et elle aimait bien cela. Même si elle avait éprouvé pendant un temps une envie de meurtre. Elle considérait qu'une erreur pouvait arriver à tout le monde. La balle était dans son camp, à lui maintenant de ne pas renouveler l'expérience, car elle serait intraitable.

« Suis moi, je crois que tu as un besoin urgent. Il y a des toilettes non loin au bout de ce couloir. »

Elle avait décidé d'exécuter sa demande de lui servir de guide. Après tout à ses yeux ce n'était encore qu'un enfant qui était déboussolé. Il venait de retrouver un peu de grâce à ses yeux et visiblement il était de bonne volonté à en juger sa remarque sur Magnéto. Elle esquiva un nouveau sourire mais celui-ci était sincère.

« Ne t'inquiète pas pour moi, ni de ma réputation. Si tu es un futur élément prometteur, tu as devant toi une mutante qui à depuis longtemps su se rendre indispensable. »

Elle éclata d'un petit rire cristallin, elle savait qu'elle en faisait trois tonnes. Mais c'était tout elle rien dans la demi mesure.

« Allons y, nous aurons tout le loisir de faire plus ample connaissance, au moins tu as su briser la glace, à ta façon même si effectivement ce n'était vraiment pas le jour. »

Elle lui fit un petit clin d'oeil tout en l'invitant à la suivre.

Basch était donc un sacré petit manipulateur. Il avoua à Fatale qu'il ne désirait pas aller aux toilettes c'était une tentative désespérée pour essayer de l'appâter. Elle s'était montrée intraitable et il avait donc du revoir sa stratégie. Enfin pour elle le sujet était pratiquement clos. Elle se prêtait donc au jeu de guide. Elle avait bien sur des choses à faire mais pour une fois elle pouvait être charitable avec l'un des siens qui étaient en perdition d'une certaine façon. Surtout que le jeune homme était avide de question et qu'il ne servait à rien de la frustrer inutilement. Elle se plia donc à répondre le plus simplement possible.

« Il y a entraide et entraide. Nous ne faisons pas de l'assistanat. Nous ne sommes pas une association pour mutant dépressif qui aurait besoin d'un soutiens psychologique. Ce qui nous réunit tous pour l'essentielle c'est que nous pensons que nous devrions être l'espèce dominante puisque supérieur à la race humaine. Pour ce faire nous menons différentes actions. Ce qui implique une organisation rigoureuse avec au moins le respect de ses supérieurs. Nous sommes répartis en trois secteurs d'activité. Pour faire simple Magnéto choisi les objectifs et chacun fait le boulot à sa façon selon ses capacités. Durant une mission les mutants doivent respecter les ordres qui leur sont donnés , pour le bon déroulement de cette dernière. Tous confréristes faisant échouer volontairement se verra sanctionner en fonction de sa faute. Après pendant les périodes de creux chacun est libre d'agir comme bon lui semble. La seule véritable règle et bien sûr de ne pas s'entretuer entre nous. Qui viendrait à briser celle-ci se verrait sans nul doute traquer par ses pairs à mort. Je dois admettre qu'il y a quelques petites subtilités, mais je pense que pour l'instant tu n'as pas besoin d'encombrer l'esprit avec cela. Chaque chose en ce temps. Effectivement nous nous opposons à un autre groupe qui se berce d'illusion que Humain et Mutant peuvent vive en osmose. Foutaise, ils se font appeler les X-men.»

Visiblement elle ne les aimait pas, il faut dire que les X-men lui faisaient souvent barrages dans l'élaboration de ses plans. Ce qui l'agaçait au plus haut point vu son caractère. Elle discutait tout en avançant. Ils déambulaient dans les couloirs. Basch put apercevoir diverse porte sans que vraiment Fatale ne s'en préoccupe. Soudain elle se stoppa net.

« Là tu as les toilettes de ce niveau et en face c'est le réfectoire. »

Puis elle reprit sa route d'un pas tranquille, elle ne dit rien le temps d'arriver devant une double porte battante qui était assez importante par la taille.

« Par cette porte tu descends au niveau inférieur, Tu y trouveras le bureau du big boss, la salle de conférence ou se tienne les débats ou les exposés de projet d'action. Il y a aussi une salle d'entrainement je te fais pas un dessin. C'est aussi à ce niveau que ce situe les quartiers des lieutenants et autres confréristes expérimentés. Conseil d'ami n'entre pas dans une de ses chambres sans y être autoriser sinon y a de forte chance qu'on retrouve que ta dépouille. »

Elle savait au combien il fallait respecter sa zone d'intimité, après tout en général il avait tous un obscure secret à cacher vu qu'il était loin d'être des saints.

« Si tu as un bobo à faire soigner tu trouveras aussi une infirmerie, et au fond c'est les geôles pour nos ennemis ou les éléments perturbateurs »

Il le regarda avec insistance comme pour lui faire clairement passer le message que s'il ne se tenait pas à carreau il finirait là-bas.

Fatale continuait à avancer. Cette petite visite guidé n'était pas pour l'instant déplaisante. Elle avait réussi canalisé Basch qui était rentré dans le moule du moins pour le moment. Ce dernier posa une question, qui n'était pas dénouée de sens. Après tout rejoindre une organisation n'était pas toujours une chose évidente. Fatale avait un passif assez long et elle avait déjà pas mal barouder pour d'autres groupes. Basch avait des doutes ou des appréhension. Fatale pouvait le comprendre, il était jeune. Elle savait au combien il était difficile de survivre en temps que mutant. Grâce à la nature de ses dons elle avait pu passer sans trop mal à travers les mailles de la société et dissimuler sa véritable nature. Elle répondit sans détour. Elle n'avait rien à cacher.

« Oui, j'ai déjà tué par vengeance ou tout simplement me débarrasser d'une personne trop gênante. Je te l'ai dis je n'aime pas qu'on se dresse contre moi. »

(Excuse moi pour le retard, j'ai eu un gros problème de net qui est entrain de se régler)

Quand elle avait menacé Basch ce n'était pas des paroles en l'air. Elle était prêtre à tout quand on s'opposait à elle.
Elle se voulait rassurante, même si la confrérie n'était fait pour les anges elle avait aussi des bons coté.

« J'ai eu l'occasion de pouvoir agir à ma guise! En général il y a des périodes plus ou moins agité. Dans les moments de calme te laisseront du temps pour toute tes actions. Tu trouvera même d'autre mutant qui seront sans nul doute interessé pour te donner un coup pouce. Certain n'aime pas le manque d'action. »

Elle eut un petit rire. Avec le temps Fatale avait aussi appris à apprécier les périodes de calme avant la tempête. Elle en profitait bien souvent pour s'isoler des autres. La collectivité n'était pas vraiment sa tasse de thé.

«Si tu es ici ce n'est pas par hasard »

Elle savait que si Magnéto avait ramené le petit ce n'était pas pour rien et que ce dernier devait avoir un potentiel.