Intense création[PV David]

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L'entrepôt était un peu frisquet aujourd'hui. Aaron avait prévu le coup, un chance car cela faisait une bonne demi-heure qu'il y était. Il avait revêtu ses vêtements habituels, a savoir un jeans bleu délavé, un vieux t-shirt pour être a l'aise pour travailler et son manteau doublé de laine de mouton. Il avait aux pieds ses vieilles baskets noires qu'il aimait tant. Pour travailler, il se devait d'être à son aise. Si il avait été habillé d'un complet veston cravate, il ne se serait jamais senti tout a fait dans son élément.

Donc, il était arriver a l'entrepôt avec plusieurs boites de vieux verre pour pouvoir créé sa nouvelle oeuvre. Bien entendu, Marlos était avec lui. Le chat dormait maintenant dans son panier. Il avait un peu regarder Aaron travailler mais pas très longtemps. La mutant verrier regarda la structure de verre qu'il avait créé a présent. Il avait apporter tout ses instruments car il entendait faire un travail de précision. Pour ses oeuvres, il utilisait les outils de sculpteur de bois. Il n'y avait pas vraiment d'outils pour sculpter le verre, Aaron était pratiquement le seul a faire cela. Il saisit son fermoir, une sorte de couteau pour faire les détails et s'approcha de la structure. Sa couleur était orangée et sa texture molle par endroit. Parfait pour travailler. Aaron coinca le fermoir entre ses dents. Il s'accroupit et posa les mains sur le verre en fusion. Il le modela un peu, le rendant incurvé. Son oeuvre commencait a ressembler a quelque chose de potable. Il voulait faire une femme assise sur le rebord d'une fontaine. Il n'avait pas encore modeler le corps de la femme, seulement la fontaine et l'eau qui en coulait. Il n'avait pas penser a bien fermer la porte de l'entrepôt...Concentrer sur son oeuvre, il pourrait se faire prendre a tout moment.

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David n'était pas censé faire des emplettes ou quelconque sortie dehors. Il devait être devant son ordinateur en train de créer un nouveau livre. Et oui, en presse le temps quant on est écrivain, enfin c'est surtout l'éditeur qui en fait faire les frais à David mais comme celui-ci se révélait être une vrai tête de mule et qu'écrire ne l'interressait pas depuis quelques jours seul, l'achat le réconforter. Des trucs sans valeurs, electronique et tout un tas d'autre chose qui le faisait sourire. Mais n'est ce pas pour avoir un peu d'idée et reprendre l'inspiration qui lui manquait pour satisfaire son esprits et son editeur attendant sagement quelques pages à publier ?

Voilà donc plus de deux heures qu'il marchait dans la ville. Ce fut alors vers les entrepôt nord qu'il se dirigea sans vraiment savoir ce qu'il trouverait la-bàs. Ces pas le menèrent à un entrepôt en particulier. Il repéra deux esprits, un animal, l'autre mutant. La particularité quand on est mutant c'est que notre façon de pensée et la partie travaillé du cerveau ne sont pas du tout les même que pour les humains, malgré que certaine reste assez proches. Il entra, sans faire un bruit et observa.

" Que faite vous ? "

Demanda t-il curieux de savoir la raison de la présence de ce jeune homme dans cet entrepôt, en compagnie d'un chat, dormant profondément dans un panier animalier.

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L'esprit de Aaron, alors qu'il créait, semblait s'envoler vers un autre monde. Celui de l'imagination. Ses gestes semblaient fluides, assurés et gracieux. Ses mains voguaient sur le verre tel le bateau déchire l'océan de sa proue. Le rebord de la fontaine commençait a immerger de la masse informe qu'avait former il y a 30 minutes le verre en fusion. L'eau qui y jaillissait n'était pas encore colorer. Aaron attendait toujours au dernier moment pour ajouter la couleur, il ne voulait rien rater. De toute façon, il pouvait très bien ajouter comme enlever la couleur grâce à son pouvoir. Il avait emmener tout ses sacs de poudres nécessaire à la coloration.

Alors qu'il commençait les pieds fins de la femme assise, quelqu'un entra. Il ne s'en aperçu pas tout de suite, encore perdu dans les brumes de la création. Toujours accroupit, il retira le fermoir toujours coincé entre ses dents; il l'avait complètement oublier a force de créé. Le déposant par terre, Aaron se leva et s'étira un peu. La personne qui était entrer dans l'entrepôt était un homme grand, aux cheveux foncés et au visage que l'on pourrait qualifier d'anguleux. Il avait un regard qui semblaient pouvoir transpercer un mur de briques tellement il était intense. Justement, ce regard avait l'air de le transpercer de toute part, jusqu'à la moelle. Il en frissonna. Pas de peur, mais de satisfaction. Enfin le vrai regard qu'il cherchait. L'homme demanda ce que faisait Aaron. Le mutant verrier sourit. Ce sourire-là n'était pas comme les autres. Il était...spécial. Lunatique, il tarda un peu a répondre:

"Et bien...je créé mon cher. Si l'envie vous prend de me regarder travailler, j'en serait ravi. Aaron revint près de la sculpture inachevée et s'accroupit. En fait, vous seriez mon premier spectateur pendant que je créé. Vous êtes, comme qui dirait, privilégié."

Le mutant tourna la tête, du coin de l'oeil, il vit que l'homme n'avait pas encore bouger. Il lui fit alors un sourire avenant, qui pourrait fort bien inciter cet homme a le regarder travailler. Une chaise placée devant la sculpture, l'homme pourrait s'asseoir tranquillement tout en parlant avec Aaron. Le jeune homme reporta son attention sur son oeuvre. Il posa les mains sur le pied gauche incomplet de la femme de verre. Délicat comme il serait avec une vraie femme, il passa doucement son pouce sur le dessus du pied, étirant le verre pour lui donner la forme voulut, a savoir les orteils.

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Il observer toujours, que se soit le créateur à l'imagination débordante, que le chat, ronronant tout en dormant. Son aigle, son compagnon, son animal vint alors se posé sur son épaule, perçant de ces serres, sa belle veste en cuir noir même si celle si le protegea d'une plaie béante. Les mains de l'artiste se balader, donner forme, modeler le verre comme une pensée, comme une histoire. Les sac entasser autour de lui était tous remplit de poudre colorée et ou l'esprit et l'inspiration ne faisait que leur rencontre incéssante... Le coeur était présent dans chacun des gestes du jeune homme.

Le regard de David n'avait pas été d'une forme aussi transperçante que le jeune mutant l'avait crut, seulement curieux, remplie d'un soupçon de compréhension... Le frisson qui le parcoura lui en élança un autre, un de ces soupçon que seul David savait comprendre et garder bien au fond de soi. Quant il l'entendit lui répondre, surtout après lui avoir proposer de rester garder un oeil sur ses mains légère et vagabonde il ne fit qu'ajouter après quelque minutes :

" Votre premier spectateur n'aura jamais été que l'air et ce qui vous entoure... Je ne saurai jamais privilégié... "

C'était l'une de ces vérité les plus touchante et les plus réel de sa philosophie. Il s'avança, mains dans les poches, tournant autour de l'homme pour pouvoir mieux l'observer et ainsi s'installer en face de lui. Il s'assit.

" En faîte vous votre metier ? "

Dit il, Fire, son aigle toujours sur son épaule, observant le félin s'étirant puis se roulant sur le dos...

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Aaron continua de modeler la jambe de la femme de verre. Alors qu'il arrondissait le mollet gauche, il repensa à un souvenir bien cocasse. Il avait 19 ans à ce moment-là. Son père l'avait un peu aider pour qu'il se loue un appart miteux dans le centre ville de New-York. Il n'avait qu'un lit et une minuscule table comme meubles. Mais il avait des tonnes de boîtes remplis de verre, du vieux verre certes mais il lui permettait de s'exercer a faire quelques sculptures. Et effectivement, il avait créé des petites statuettes, des fruits, des fleurs, de petits animaux et autres. Alors qu'il réparait une de ses fenêtres, il vit une personne sur un balcon en face. C'était une femme en robe blanche. Superbe, elle avait une crinière noire qui brillait merveilleusement au soleil. Elle était de dos a Aaron mais son visage d'ange était tourné vers la droite. Sa main gauche sur son épaule droite, elle regardait voleter des oiseaux près des toits. Le mutant avait alors commencer à modeler cette vision de beauté.

C'était aujourd'hui qu'il avait décider de continuer cela. Bon, il l'avait recommencer car il avait déjà vendu la première sculpture. Aaron sortit de son souvenir en entendant:

"Votre premier spectateur n'aura jamais été que l'air et ce qui vous entoure... Je ne saurai jamais privilégié..."

Le mutant verrier sourit en entendant cela. Ce homme était bel et bien spécial. Aaron le concidérait comme un privilégié mais cet homme ne semblait pas de cet avis. Le jeune homme répliqua alors doucement:

"Peut-être n'êtes-vous pas un privilégié...mais l'air et ce qui m'entoure ne pourront probablement jamais commenter et m'aider à améliorer mes oeuvres. Voila pourquoi je vous concidère comme un privilégié."

L'homme tourna autour de son oeuvre pour le voir travailler et demanda si il en faisait son métier. Aaron se leva et se retourna. Il vit alors un aigle sur l'épaule de l'homme. L'inspiration sembla exploser d'un coup quand il vit le volatile. Le mutant sourit de plus belle, dévoilant ses dents blanches. Ses yeux brillèrent de la lueur de l'artiste ayant trouver son modele. Aaron dit alors:

"Oui j'en fait mon métier et j'en suis très fier. Mon art n'est pas bien connu a New York mais je suis célèbre en Allemagne et en France."

Le mutant verrier s'accroupit sur sa sculpture et l'étudia un moment. Il avait déjà fait une esquise de bras gauche dont la main était appuyer sur le rebord de la fontaine. Il posa les mains dessus et modela jusqu'à ce que la main de verre soit paume vers le haut. Il hocha la tête de satisfaction. Le mutant attrapa un vase de verre non loin et le posa sur le rebord de la fontaine. Le vase fusionna avec la sculpture. Il devint un foetus de volatile puis, de deux. La main de la femme se remplis de graines, quelques unes tombant sur le rebord de la fontaine. L'oiseau le plus près sautilla lentement, comme au ralentit, vers la main. Ouvrant le bec et étirant le coup, il se figea dans son mouvement et resta sur le bout des pattes. Le deuxième ouvrit les ailes et s'ébroua. Il se figea lui aussi dans son mouvement, petit mais gracieux. Aaron passa une main dans ses cheveux, assez content du résultat. Il s'assit a même le sol et dit:

"Vous m'avez inspiré avec votre oiseau. Il manquait une touche a mon oeuvre et vous m'avez aidé à la trouver. Je vous en remercie. Au fait, je me nomme Aaron Vogel. Et vous mon cher?"

[Bon bah a la corbeille!]

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