Il faut vivre comme
on pense, sinon tôt ou tard on finit par penser comme on a vécu.
Bourget (Paul)Bidibup bididi Bidibup bididi !
Le réveil de Sarai réveilla la jeune fille à six heures et demie encore endormis dans son dortoir. Les rayons du soleil qui passaient à travers la fenêtres la réchauffèrent et l'incitèrent à se lever. Ce qu'elle fit avec comme tout les jours une pensée à sa vie presque un an précédemment, complêtement différente de celle qu'elle vivait aujourd'hui. Comme tout les matins, l'adolescente secoua légèrement la tête faisant bouger ses longs cheveux et se leva pour s'habiller. Routine qui c'était installer et qui lui faisait du bien intérioremment, qui l'aider à se
reconstruire. S'habillant méchaniquement d'un jeans noir, d'un T-Shirt noir sur un sous pull blanc à manches mi-longues, Onde ne réfléchissait même pas. Il était de toute façon déconseillé de lui parler avant qu'elle ai prit son petit-déjeuner, la jeune mutante n'étant capable de penser correctement qu'après. Mangeant doucement un bout de pain avec de la confiture et un verre de lait, Sarai réfléchissait à ce qu'elle pouvait faire aujourd'hui, par cette journée qui s'annonçé très belle et resplendissante.
Optant pour une ballade sportive Sarai alla donc se changer pour enfiller sa tenue de sport. Elle mit un corsaire noir avec un T-Shirt bleu marine. Elle laça ses baskets avant de se dirigeait vers les jardins de l'Institut. Toute cette verdures, ces fleurs, ces arbres. Tout pour se détendre, se
défouler. Mettant toujours plus vite un pied devant l'autre, Onde augmentait sa vitesse jusqu'à arriver à celle qu'elle utilisait pour laisser son cerveau à se reposer. Une nuit ne suffisait pas à faire
évacuer tout les problémes, cela ne suffisait à oublier toutes les inquiêtudes, le stress, les
angoisses. Il lui fallait toujours courrir plus, plus vite. Toujours bouger plus pour aller mieux. Pour mieux controler son pouvoir, sa
mutation. C'était comme une drogue dont elle avait besoin pour se rassurer, pour aller mieux.
Au bout d'une heure et demie de course effréné, l'adolescente commença à ralentir doucement sa vitesse jusqu'à marcher lentement. S'efforçant de respirer d'uen façon plus calme le temps que son coeur reprenne un rythme
normale Onde s'appuya contre un arbre. Ceci faisant, elle marcha sur une brindille sèche qui craqua faisant un bruit pas forcement très désagréable quand on n'aime pas se faire remarquer. C'est ainsi qu'elle se retrouva en face d'une jeune femme, elle aussi en tenue de sport. Avec un chewin-gum en bouche. C'était une des choses que Sarai ne comprendrait probablement jamais : comment faire du sport avec cette chose en bouche.
Passons, donc cette charmante jeune femme se présenta sous le nom de Jubilation, nom étrange mais le sien n'est guère mieux donc, expliqua qu'elle avait eu peur d'une attaque.
<< Euhm ... Moi c'est Sarai. Et je faisais mon jooging. >>