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| Les pages du livre de Sarai | |
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Sarai Hutt Elève X-Men Delta
Nombre de messages : 858 Age : 32 Autre(s) identité(s) : Onde
Pouvoirs : créer des boucliers énergétiques
Age du perso : 19 ans Date d'inscription : 25/06/2008
| Sujet: Les pages du livre de Sarai Sam 23 Jan 2010 - 14:53 | |
| [J'ai décidé de toutes les Fan-Fictions de mon personnage ensemble donc je supprime les deux précédentes et je les ais remis ici] Partie 1 : La découverte du pouvoir Un lundi en février 2006 Sarai venait de terminer sa journée et marchait pour rentrer chez elle, après être passée à la bibliothèque. Elle avait encore reçu la meilleure note au contrôle d'histoire et avait très probablement réussi son interrogation en allemand et son TP d' S. V. T. Elle n'y était pour rien, elle comprenait tout en cours elle n'avait pas besoin de travailler énormément en-dehors des cours. Ses camarades de classe disaient souvent qu'elle était la chouchoute des professeurs. Ce qui n'était pas vraiment faux. Ses profs l'appréciaient certes, mais c'était parce qu'elle faisait toujours ses devoirs, qu'elle écoutait en cours sans se laisser distraire pendant les cours et qu'elle avait le plus souvent de bons résultats. Etant d'un naturel assez timide, Sarai n'osait pas aller vers les autres et il arrivait qu'elle se fasse passez pour une jeune fille hautaine, ce qu'elle n'était nullement. Bon, il est vrai que ces professeurs aimeraient bien qu'elle fasse des efforts pour son oral et qu'elle participe plus en cours, mais sinon ils n'avaient rien à lui reprocher. Si ce n'est que son prénom. Sarai, quel nom peu commun quand même ! Qui était l'imbécile qui s'était gouré à l'administration de l'hôpital ? Sarai voulait bien admettre que sa soeur et elles avaient fait fort en naissant à 1heure du matin mais, tout de même ! Maintenant elle devait vivre avec un prénom que quasiment plus personne ne portait ! ** Arrête avec tout ça ! Ce qui est fait est fait ! Et puis c'est tout ! ** Elle s'arrêta, elle venait d'arriver à sa destination : sa maison. Elle était très belle et ce n'était pas de la frime, tout le monde le disait. Beige avec ses volets marrons, elle semblait s'être construite en accord avec la forêt avoisinante. Sarai entra dans le hall, enleva ses chaussure et sa veste pour se diriger vers la cuisine. Sa soeur y était. Elle était attablée à la table, elle buvait du jus d'orange en feuilletant le journal télé. << Salut, t'as l'intention de regarder un truc ce soir ? -S'lut, ouais, j'ai fait mes devoirs et étant donné que les parents sont, comme d'habitude, absents, j'en profite. -D'accord ...j'vais lire mon bouquin. -D'acc. >> Sarai montait dans sa chambre, son nid. Elle posa son sac sur le lit et s'assit sur le fauteuil pour lire. Après le repas, Sarai alla marchait dehors. Judith le lui avait déconseiller vu la météo, mais la jeune fille n'avais pas plié. La voici donc en train de marcher le long de la route. Il commençait à neiger, au plus grand bonheur de Sarai. Elle avait toujours aimé la neige, symbole de pureté dans beaucoup d'histoire et de mythes. Petite, elle ne pouvais jamais s'empêcher de jouer avec mais maintenant elle se contentait de la regardé tomber. Mais le brouillard apparaissant, sa visibilité baissait. Cela ne la gênait pas outre-mesure. Mais le bruit d'une voiture roulant à toute vitesse se fit entendre. L'information eut à peine le temps de parvenir au cerveau de Sarai que la voiture se fit voir. Elle lui fonçait droit dessus, Sarai allait se faire renverser. Elle leva les bras par réflexe et eut une pensée pour Judith qui lui avait déconseillé cette balade. Tout se passa très vite. Elle avait fermé les yeux, croyant que sa dernière heure arrivait, puis elle sentit quelque chose. Un-je-ne-sais-quoi qui se brisait dans son corps, quelque chose qui lui faisait du bien. Elle sentit cette chose arrivait jusqu'à ses bras et elle se sentit forte. Plus fort qu'elle ne l'avait jamais été. En même temps elle sut qu'une espèce de mur s'était créé autour d'elle, elle ne savait pas comment mais elle le savait. Il eu un choc et puis plus rien. Un silence de mort s'en suivit. Elle ouvrit ses yeux et elle le vit. D'un magnifique bleue métallique, plus beau que le ciel dans les beaux jours de printemps, il semblait incassable voir indestructible. La voiture l'avait percuté et avait fait des tonneaux en déroulant la pente. Le mur était toujours là, Sarai voulait s'approcher et l'admirer, mais il disparut. Elle n'arrivait pas à comprendre ce qui venait de se passer. Soudain elle sut ce qu'il s'était passé. Elle sentit la panique la gagnait et elle commença à trembler. Elle se força à marcher jusqu'à chez elle sans pour autant que son esprit arrive à la guidé. A partir de cette nuit-là, sa vie avait changé à jamais. A partir de cette nuit-là, elle eut des mèches de la même couleur que le bouclier dans les cheveux. A partir de cette nuit-là, elle ne réussira jamais à enlever la peur que quelqu'un découvre son secret, qu'elle était mutante. | |
| | | Sarai Hutt Elève X-Men Delta
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| Sujet: Re: Les pages du livre de Sarai Sam 23 Jan 2010 - 15:57 | |
| Page 2 :
Un poids en moins sur le coeur
- Citation :
- La famille, ce havre de sécurité et, en même temps, le lieu de la violence extrême. Boris Cyrulnik
Un mois. C'est le temps qu'il s'était écoulé depuis son arrivé à l'Institut Xavier. Un mois qu'elle ne cessait de ressasser les mêmes rengaines : Est-elle morte ? L'aies-je tué ? M'ouvriront-ils la porte si je m'y présente ? Des questions qui ne sortaient plus de la tête de la jeune Sarai. Elles la hantaient jour et nuit, ne lui laissant que très peu de répit. Durant neufs mois elle n'avait pas eu la tête à penser à ce genre de choses mais, maintenant, c'était tout autre. Elle ne quittait que peu sa chambre, frôlant des doigts les murs et n'osant que très peu aborder personnes. Elle ne faisait que cela, réfléchir, penser, se souvenir. Des moments précis de sa vie passaient dans son esprit sans qu'elle ne puisse les arrêter. Les choix qu'elle avait prit ne lui avait jamais parus aussi irréfléchis, après tout rien ne prouvait que sa famille ne la voulait plus. Ni qu'elle avait vraiment tué sa mère. ** Etre ou ne pas être, telle est la décision à prendre ** Le choix fut prit par Sarai, elle ne voulait plus vivre ainsi. Elle ne pouvait plus continuer à espèré que sa mère soit vivante et que sa famille comprenne qu'elle avait juste des capacités hors du commun. Elle devait agir et vite. Sans quoi son esprit et son coeur ne tiendraient plus jusqu'à sa majorité. Elle se leva, portant toujours son pantalon noir, son T-Shirt gris sous le gilet noir et ses chaussures qui devaient être blanches à des temps anciens. Elle courra à travers le manoir sans remarqué les gens qu'elle croisé, sans voir le chemin qu'elle emprunté. Les personnes qui la voyaient courir ainsi devaient sans doute se demander si allait bien, mais Sarai s'en fichait. Elle avait pris une décision et allait s'y tenir coûte que coûte. Sans qu'elle ne s'en rende vraiment compte, elle ralentissait le rythme au fur et à mesure qu'elle se raprochait de son but. Une cabine téléphonique. C'est là qu'elle allait faire ce qui lui rongeait le coeur depuis longtemps, là où personne ne la remarquerait. Elle s'était arrêtée à quelques pas de la cabine, la peur lui nouant l'estomac et bloquant ses jambes. Oui, elle était terrifiée à l'idée de ce qui pouvait se passer. Oui, elle était lâche. Mais, non, elle ne se retournerait pas pour s'enfuir. Sarai prit une grande inspiration et marchat à tout petits pas jusqu'à la cabine. La main tremblante, elle prit le téléphone et composa les numéros. Elle espéra qu'ils n'avaient pas changé les numéros ou qu'ils n'avaient pas déménagé. Une sonnerie. Deuxième sonnerie. Troisième sonnerie. ** S'ils ne décrochent pas à la quatrième je raccroche ** Début de la quatrième, une voix ! Elle lui semblait familière et sa voix à elle devait paraître bien rauque tant elle avait peur. Le début d'une conversation qui lui paraissait bien difficile... Une heure plus tard, dans les rues la ramenant à l'Institut .... Les larmes coulaient sans qu'elle ne les remarque, sa mère était certes bien vivante mais, désormais Sarai était considéré comme un monstre dans la famille Hutt de France. C'était sa soeur qui avait décroché, heureusement d'ailleurs. Elle lui avait informé qu'elle avait eu de la chance, si elle n'avait pas tenue bon sa mère aurait porté plainte contre elle pour violence et encore d'autres choses que Sarai n'avait pas très bien compris. Une chose était sûre, désormais Sarai faisait partie des jeunes qui une fois attrapé par la police française, serait confié à une famille d'accueil. Et encore, si ses parents informé les forces de l'ordre que Sarai était une mutante elle irait direct en maison de correction voir pire ... On aurait eu l'impression que toute l'eau de son corps étaient en larme, mais d'un coup elles s'arrêtèrent et Sarai fit un petit sourire. Oui, elle avait perdu une famille mais, n'était-ce pas déjà le cas avant ? Et n'avait-elle pas trouvé une famille en l'Institut ? Ces mutants avaient presque tous connu la même chose qu'elle et pourtant ils étaient heureux là-bas, alors pourquoi ne le serait-elle pas ? - Citation :
Plus étroits que ceux du sang et de la famille sont les liens de l'amitié. Jean Boccace | |
| | | Sarai Hutt Elève X-Men Delta
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| Sujet: Re: Les pages du livre de Sarai Sam 23 Jan 2010 - 16:36 | |
| Page 3:
Et on recommence, encore et encore ... Juste une fois dans sa vie, elle avait voulus être quelqu'un d'autre. Juste une fois dans sa vie, elle avait essayer d'être comme les autres. D'une certaine façon, elle y était arrivée...
Un manoir immense entouré d'espaces verts à perte de vue. Ca vous dis quelque chose ? A Sarai, oui. La jeune fille se trouvait juste devant le grillage et admirait de là ce qui avait été sa maison durant plus d'un an. Cela faisait maintenant trois mois qu'elle était partis, trois mois durant lesquelles elle avait réussis à faire ce qu'elle n'avait jamais oser. Affronter le monde. L'adolescente, presque femme maintenant, était retournée en France, dans son pays natal et avait affronter sa famille. Elle s'était expliquée avec ses proches et même si cela n'avait pas apporté de changements car elle ne faisait plus partie de leur famille, cela l'avait aidé à avancer. Les semaines qui ont suivis cet épisode familial lui permirent de voyager, elle avait réaliser son rêve d'avant, à savoir visiter l'Irlande et puis était retournée aux Etats-Unis. Son pays.
C'est là que la petite mutante s'était réellement transformée, elle avait grandis de cinq centimètres et avait pris du poids, finis les allures anorexiques qui lui rappelaient les six mois qu'elle avait passés dans la rue. Elle ressemblait désormais à toutes les jeunes femmes de son âge et plus à une petite fille qui avait grandie trop vite. Traversé les Etats-Unis en voiture avait forgé une confiance en elle qui semblait inébranlable et la rendait presque méconnaissable. Elle n'avait plus rien de la petite adolescente timide, angoissée, qui avait peur de tout. Désormais, elle était forte et elle le savait, bien sur il lui arrivait toujours d'avoir peur mais, il n'y a pas de courage sans peur.
Les gens changent tout en restant pareils à eux mêmes, c'est juste qu'ils révèlent des parties d'eux même qu'ils cachés...
Quand à sa peur des autres (aussi appelé phobie sociale ou syndrome post-traumatique), elle avait disparu. En soi ce n'est guère étonnant car la brunette avait passé trois mois entouré de gens qu'elle ne connaissait pas, elle s'était forcé à vaincre ses angoisses et elle avait réussis. L'auto-persuasion, ça marche quand on y met du temps et beaucoup, beaucoup de volonté. Elle s'était même découvert du courage et un amour du risque. Elle admettait volontiers aimer rouler à 200 kilomètres à l'heure sur une autoroute déserte. Surtout quand la voiture n'a pas de toit, les cheveux au vent, le soleil au-dessus de la tête et l'avenir devant elle. Mais ce n'est pas tout, la jeune femme avait découvert, entre autre, le plaisir de la drague. Séduire, draguer, attirer, c'était même devenu un jeu pour la mutante, après utiliser son pouvoir bien sur. Tiens, en parlant de ça, il est bon de vous renseigner que la demoiselle est au top sur son niveau de maîtrise. Plus de risque qu'il ne lui échappe, une fois qu'elle eu vaincu ses peurs, ce fut un jeu d'enfant (enfin, après des heures à s'entraîner cela va de soi).
Mais au bout de trois mois, Sarai eu le mal du pays et voulus rentrer chez elle. Dans sa maison. Le retour fut assez rapide, la seule difficulté fut de ne pas se retrouver au commissariat pour excès de vitesse. Et la voilà. Souriant à l'idée de retrouver ceux à qui elle s'était attaché, la jeune femme poussa la grille et entra dans le domaine. Une autre page s'ouvrait devant elle. | |
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