"Restez groupés..." [Topic Oublié]

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Le bruit, les gens, et le soleil. Tout ces détails étaient regroupés et faisaient le quotidien des journées à New York. On y croisait ceux qui revenaient du centre commercial, chargés de nombreux sac de marques, qu’ils arboraient munis de leur lunettes de soleil sur le nez. Les autres étaient des touristes, venus se perdre dans les foules, où se mélangeaient les groupes scolaires, aux casquettes de couleur différentes, et aux langages différents. Cette mixité représentait bien New York, cette ville où personne ne se connaît et où il est possible de se perdre dans de nouvelles ambitions. Certains disaient qu’à New York, il fallait y venir avec un rêve dans la tête, car c’est là que tout devenait possible, mais lorsqu’on était mutant, le rêve était bien souvent en rapport avec l’institut. Là bas, les rêves se rejoignaient souvent, car chacun avait plus ou moins la même ambition de cohabiter avec les humains. C’est ce qui faisait la richesse de cet institut, et c’est pourquoi aujourd’hui était un jour pas comme les autres. Les élèves de l’institut allaient se promener en ville et vaquer à des occupations avec des professeurs pour les encadrer, ou plutôt pour partager un moment avec eux. Sortir du contexte de l’institut était parfois difficile à imaginer, car beaucoup de professeurs étaient aussi mutants, ce qui créait une sorte de microcosme. Mais ce jour là, un projet allait faire comprendre à ces élèves que la cohabitation était tout à fait possible, et c’est ainsi que Alexander s’était retrouvé à devoir encadrer un petit groupe d’élèves, avec Liora Shprinzel, professeur de musique à l’institut. Ils avaient décidé ensemble qu’ils allaient passer l’après-midi dans les rues de new York, à visiter, rencontrer et se promener tout simplement avant de passer la soirée à l’Opéra s’il leur restait du temps. C’est ainsi que le petit groupe formé de Liora, Kurkaru, Carmine, Blade et Alexander lui-même sortit du parc de l’institut pour se diriger vers le centre ville. Arrivés là bas, ils allaient devoir rester un minimum groupés afin qu’ils ne se sentent pas trop confinés, tout en ayant une certaine liberté.

Leur visite commença par une ruelle simple, où il y avait beaucoup de glaciers, et de crêperies… Un endroit convivial et qui allait très bien avec le temps qui offrait un soleil brulant. C’est avec les lunettes de soleil sur le nez qu’Alexander pris l’initiative d’avancer, tout en gardant un œil sur les élèves. Il espérait simplement que rien de grave ne vienne gâcher ce moment qui pouvait être sympathique pour tous.

-C'est parti... on peut commencer! -

Il fit un grand sourire aux élèves derrière lui et à Liora avant de tourner la tête afin de voir où il mettait les pieds.

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Bouh... Blade n'avait pas envie d'être là. Elle n'aimait pas les villes. Lorsqu'elle était plus jeune elle connaissait tous les bas fonds de toutes les villages et cités où elle allait. Maintenant que pour dormir elle avait un lit qui l'attendait à l'institut elle ne voyait pas l'intérêt de visiter une ville. Expérimenter la cohabitation entre mutants et humains. Tu parles d'un programme ! Les humains et les mutants n'étaient pas fait pour vivre ensembles. Ils se rejetaient mutuellement. Il avait quelque chose sans doute dans les gènes de humains et mutants qui n'acceptait pas la différence. C'était un fait on y pouvait rien. Elle imaginait mal un jour devoir vivre dans une ville peuplée d'homo sapiens sapiens. L'homme évolué, c'est ça ouai. La solitude, voilà l'apogée du développement. Pas du développement social bien entendu, mais du développement affectif sans aucun doute.

D'ailleurs Kara était tellement informée sur l'institut -dans lequel elle vivait depuis deux ans quand même-, qu'elle ne connaissait personne de son groupe. Tous ces vendeurs qui proposait de la nourriture à des prix exorbitants la révoltait. Alors c'était les ruelles de NY ? Lorsque Blade y allait c'était seulement pour les centre commerciaux et c'était déjà assez dur comme ça. Pas besoin d'en rajouter. Elle avait envie d'exploser, de tuer tous ces petits humains inconscients. D'ailleurs à bien y réfléchir il n'y avait de cohabitation avec les mutants que dans du côté de ces derniers. Une vrai cohabitation était choisie, non ? C'était sans doute pour les compères sapiens un peu forcé. Blade en eut soudain marre de réfléchir et prononça tout haut ce qu'elle pensait tout bas.

- Mais qu'est qu'on fait là ? On a déjà du mal à s'entendre entre nous à l'école ! Pas la peine d'organiser une sortie !

Elle avait prononcé assez fort pour que ses camardes et les professeurs l'entende mais pas assez fort pour que les humains aux alentours ne remarque quelque chose de suspect dans sa phrase. De toute façon ils faisaient groupe classe. Blade n'était pas assez bête pour faire un scandale en publique. Elle qui avait souffert de la discrimination toute son adolescence ce n'était pas aujourd'hui qu'elle allait changer et pardonner. Mais peut être ses professeurs avaient encore de l'espoir ? Ah ! C'était à mourir de rire. Mais d'un rire désabusé et larmoyant. Elle n'avait pas choisis d'être là et avait bien l'intention de faire bouger les encadrants.

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En ce jour particulièrement chaud et lumineux, Carmine Anders était à la fois excitée et troublée. Elle avait demandé à faire parti de l'expédition centre-ville qui avait été proposé aux élèves il y a de ça quelques jours. Car si pour certains cela avait été une obligation pour leur socialisation pour d'autres cela était proposé. Prise d'une soudaine envie d'y prendre part pour une raison secrète, la jeune métisse avait bondit sur la liste pour écrire son nom. Elle pensa même à un moment user de son pouvoir pour parvenir à figurer sur la liste mais elle se résonna un moment et préféra ne point user de son don. Au plus profond d'elle, son cœur savait pourquoi elle tenait tant à être de l'excursion mais sa bouche disait à tout le monde qui lui demandait qu'elle voulait aller en ville pour des raisons à chaque fois différentes. Le jour venu, elle se dirigea naturellement vers le groupe composé de deux professeurs qu'elle connaissait bien et de trois élèves. Elle posa son regard sur Kara qui venait d'arriver et sur John qui était là lui depuis plus longtemps. Carmine qui avait souvent eu peine à voir ce pauvre être avait après plusieurs conversations avec le Professeur plus enclin à rester à côté de tels mutants. Cependant, si elle avait réussi à accepter très vite sa différence physique le caractère hilarant voir crétin parfois avait tendance à irriter Anders. Cette dernière qui pondérait son vocabulaire en public, tolérait très peu les blagues de mauvais goûts. Mais aujourd'hui son regard n'avait que pour objectif de fixer Alexander Summers. Celui qui était devenu pour elle son héros. Havok avait en sauvant Carmine eut une place, encore méconnue de la demoiselle, bien ancrée dans son cœur. Cependant, elle alla d'abord saluer Liora dont elle appréciait fortement les cours de musique. Elle salua ensuite les deux mutants avant de finir par faire un léger signe à Alexander.

Vint alors le moment de partir, tenant sa place auprès des deux autres mutants, Carmine qui n'avait pas la langue dans sa poche commença à parler à Kurkaru vu qu'elle le connaissait plus que Kara. Elle lui parla de la pluie et du beau temps, histoire de meubler durant le voyage. Elle se proposa même d'aider le professeur Shprinzel à marcher des grilles de l'Institut au centre ville. Une fois arrivé dans le centre ville, le groupe déambula dans une ruelle pleine de commerçant. Pensant à Sarai, Mina se paya une glace à la menthe et en proposant une aux autres membres.

"Quelqu'un veut une boule de glace?"

Malgré ses défauts, la jeune métisse restait quelqu'un de généreux et aimable en toutes circonstances. Ce fut avec surprise qu'elle fixa son regard sur Kara qui venait de faire une réflexion stupide pour Carmine qui ne perdit pas une seconde pour lui répondre. Prenant son ton moralisateur, elle avança ses arguments avec sa glace à la main.

"Si tu y mettais du tien, on pourrait déjà s'entendre à l'Institut. De plus il est de notre devoir de ne pas rejeter la société humaine puisque le Professeur nous enseigne à la respecter afin que celle-ci en retour nous respecte."

Toujours de belles paroles pour rien dire. Celle qui avait la réputation d'être une crâneuse voir une arriviste de part son comportement jeta un regard assez froid à Blade. Mais elle ne perdit pas son sourire et continua à avancer comme si de rien était afin de profiter pleinement de cette sortie. Elle conserva cependant toujours un œil sur celui qui depuis quelques temps faisait battre son cœur. Lorsque Havok entrait dans son champs de vision, elle avait une étrange de sensation qu'elle même n'arrivait pas à définir.

[Hj]Ce qui désire une glace le marque dans leur Rp comme déjà offert par Carmine.[/Hj]

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Ha les promenades dans les rues de New York... Liora avait l'habitude désormais, et savait un peu près se réperer avec seulement sa canne blanche. Et dans l'institut, elle était capable de se déplacer sans l'aide de cette dernière, se contentant de tâtonner les murs avec ses mains quelque fois. Mais elle avait conscience d'être particulière là-bas. Après tout... N'était-elle pas l'unique humaine qui vivait et travaillait dans cette école ? Certes, ce n'était pas un statut de tout repos, mais elle aimait bien. Non mieux : elle adorait. Elle se sentait utile, et avait l'impression de vraiment faire quelque chose de bien. Et puis, elle croyait dans les idéaux de Charles : après tout, pourquoi seuls de mutants pourraient y croire ?

Mais avant tout, et en priorité, elle ne perdait pas de vue qu'elle était un professeur, et par conséquent, elle avait des responsabilités vis-à-vis de ses élèves. Voilà pourquoi lorsqu'une idée avait germé parmi les professeurs pour ouvrir les jeunes recrues un peu plus au monde, Liora avait sauté à pied joint sur l'occasion et se porter volontaire. Après tout, elle jouait avec son statut "d'humaine", mais ce n'était pas nouveau. Car après tout, qui, mieux qu'elle, pouvait essayer de donner l'exemple à la fois à certains humains, mais également auprès des mutants ? Certes, elle était faible, pauvre, aveugle. Et alors ? Elle avait déjà fait ses choix, elle. Voilà donc comment une sortie avait été organisée.

Si Havok lui, était toujours fidèle à lui-même, voulant faire de son mieux pour que tout se passe bien, Carmine elle, était aussi énergique et dynamique qu'à son habitude. Une élève que Liora aimait beaucoup pour sa volonté à réussir. Qui voulait souvent bien faire, peut-être même trop : mais après tout, comment l'en blâmer ? Au contraire, c'était quelque chose qu'elle avait toujours envie d'encourager. Du moins, la jeune fille avait toujours attirée la sympathie de Liora. C'est pourquoi lorsqu'elle refusa l'aide de son élève, elle le fit avec un sourire bienveillant. Et si les conversations ne servaient qu'à meubler le silence au début, cela s'arrêta vite. Lorsqu'ils parvinrent dans une rue qui comportait des glaciers et des crêpiers, l'ambiance changea.

Carmine, fidèle à elle-même, en profita pour offrir des glaces, ce que Liora ne manqua pas d'accepter. Après tout, il y avait un temps magnifique, en particulier pour cette saison, une grande balade en perspective : quoi de mieux pour commencer qu'une bonne glace ? Ils étaient là pour profiter après tout. Si cette élève-là se prêtait de bon coeur à la véritable raison de leur sortie, une autre semblait avoir quelques difficultés, râlant sur l'utilité de cela. Ce qui ne fit que la mettre mal à l'aise quelque seconde. Un jour peut-être... où les mutants et les humains trouveraient normal de cohabiter. Peut-être.

"Et si tu commencais par te détendre un peu Kara ?" répondit-elle à son tour. "Le monde ne se limite pas à l'institut, il faudra bien que vous en sortiez.... C'est ce que vous tachons de vous apprendre."

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Bah oui, sortir... Kara était bientôt resté en dehors de l'institut lorsqu'elle était jeune, elle savait qu'elle était déjà assez âgée pour une élève mais elle avait tant à apprendre. La jeune fille avait faillit répliquer que "La société n'en a rien a faire des mutants et ce n'est pas en passant pour des gens normaux que l'on se sentira mieux dans notre peau". Mais la professeur avait déjà exposé son point de vue. Kara détestait les mutants qui voulaient "sociabiliser". Il fallait vivre avec son temps, comprendre qu'il existait deux monde et que vivre en parallèle était déjà assez dur, pas la peine de permettre les échanges. Elle avait déjà essayé de revenir au monde normal sans fuir, elle avait faillit tuer quelqu'un rien que par colère. L'homme comme le mutant était si vaniteux, si fier que cela donnait envie de lui vomir. Mais c'est quoi le respect c'est ne pas accuser l'autre alors qu'on en pense pas moins ? Il était dans la nature de l'être humain de rejeter ce qui est différent.

Kara aimait bien le professeur Shprinzel parce qu'elle ne répondait pas agressivement aux remarques désabusées et régulières de Blade's. Deux ans que la jeune mutante était à l'institut elle commençait à connaitre du monde. Sans que celle-ci le sache, cela faisait réfléchir la jeune fille. *Me détendre ?* pensa Kara, ici cela grouille d'humain et d'objets métalliques et il faut que je me détende ? La seule idée de rester tranquille aux côtés de quelqu'un lui faisait tourner la tête alors se détendre au milieu de la foule ? Elle crut qu'elle allait exploser de colère, mais elle refoula. Parce que si c'était la prof qui le disait peut être était-ce vrai. Peut être que le mieux était de paraitre naturelle... Elle essaya une seconde. Nan, pas possible. Pendant toute son adolescence elle avait été à l'affut s'échappant de partout et de toutes situations, ceci, ce sentiment pessimiste et méfiant, l'institut ne pourrait jamais lui enlever. C'était gravé dans son esprit aussi fort que dans son cœur.

- Oh, mais j'en suis sortie, je me suis bien débrouillée pendant longtemps aux contact des autres, jusqu'à que je massacre un élève...

Murmura-t-elle boudeuse pour elle même. Elle n'avait pas l'intention que le groupe entende ce qu'elle venait de dire. Elle se rappelait de la méchanceté du jeune homme et du procès qui s'était déroulé à la suite. Des moments de peur dans sa vie, elle en avait eu mais au moment précis où le juge avait demandé à ce qu'elle soit placé dans un établissement spécialisé elle n'avait rien ressentit du tout. Puis, bien sûr, Charles-Xavier était arrivé et avait débloqué la peine. Mais de cela Kara n'en avait que des souvenirs confus et nageant dans le brouillard le plus complet. Elle avait joué et avait gagné. La liberté, elle ne voulait que la reprendre, sortir de l'institut vivre sa vie, mais avec ses pouvoirs en évolution, elle n'était pas prête aux sacrifices d'êtres humains ou mutants. Son pouvoir contrôlé n'était pas puissant, mais lorsqu'on laissait sortir le démon elle devenait dangereuse. La pitié était un mot qu'elle avait appris il y a peu de temps et ne lui apportait que des ennuis.

- Ce n'est pas si dur de passer incognito dans ce monde où personne ne fait attention à son voisin.

Déclara-t-elle cette fois ci à voix plus haute. Elle aurait pu se taire et bougonner dans son coin mais elle n'était pas ce genre de fille là. Elle ne lâchait pas prise tant qu'elle n'avait pas persuadé les autres du bien fondé de ses pensées. Ça aussi c'était nouveau, elle préférait l'affrontement que la fuite. Elle avait bien changé en quelques années en bien ou en mal. Son cœur durcit par les épreuve avait dans la fragilité créé une nouvelle carapace. Ce n'était plus elle qui était indifférente aux autres mais c'étaient les autres qui devenaient indifférente à elle. Plus aucune remarque, ni compliments ne passait. A par de la part d'adultes qu'elle respectait pour leur sagesse et non parce qu'ils étaient mutants ou humains. Quoiqu'elle en dise ou en pense Kara n'avait foie en l'espèce humaine., mais elle avait foie en chaque individu. Ce qui était totalement différent à ses yeux.

TUpidudu ! YOHOHOHOHOHo ! Kurkaru était content. Bon, a force de poser cette état de fait à chaque fois, il y a des risques qu'on le voit se muer en certitude, mais ma foi, de canard, il est quand même important de le rappeler. Bon, une fois cette première notion fondamentale posée, intéressons nous un peu au reste. A la raison de la joie de Kurkaru. En effet, un fois n'est pas coutume il y avait une raison à cette joie. Kurkaru s'était fait de nouveaux amis, et ils partaient en balade tous ensemble. En tout cas, c'est ainsi qu'il avait interprété la chose. Dans son esprit il était l'instigateur de la promenade, et avait rassemblé tout le monde autour de lui ! Et c'était ça qui lui procurait tant de joie. Tellement de joie, d'ailleurs, qu'il en avait été réduit à chanter pendant toute la première partie du trajet, sans la moindre pitié pour les oreilles de ses nouveaux amis. En effet, le chant de Kurkaru à été interdit lors de la convention de Genève sur les armes immorales et causant des dommages trop horrible pour pouvoir être toléré par l'homme moderne, celui qui inventa le gaz moutarde et la bombe H. C'est dire si supporter Kurkaru en train de chanter n'est pas sans risque

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Kurkaru achevait le dernier couplet quand tout le groupe fit finalement une pause. Il jetait des regards ébahis autour de lui, intrigué par tout ce qu'il voyait : il n'était jamais venu dans ce genre d'endroit. Il fallait dire que les gens avait vite fait de faire comprendre au petit bonhomme vert qu'il n'était pas le bienvenu dans ce genre de rassemblement. Voir même avait des moyens assez explicite, lui lançant carrément des objets. Kurkaru trouvait ça amusant, et jouait parfois à éviter les plus d'objet possible, mais les gens trichaient en étant trop nombreux. Mais aujourd'hui, personne n'avait encore essayé de lui lancé quoi que ce soit. Aussi en profitait il. Le groupe semblait avoir un peu oublié sa présence, aussi se rapprocha t'il d'un marchant de crêpes. Il contourna le stand sans se faire remarqué (quand on fait à peine un mètre de haut, c'est plus simple), et profitant que le vendeur regardait ailleurs sauta sur le comptoir. Avant que quiconque est pu réagir, il avait commencé à manger ce qui se trouvait la, piétinant allègrement certain plat qui devait être donné aux clients, reversant les condiments... Bref, agissant comme d'habitude.

"Yohohohoho ! C'est trop bon, nom d'un chaton ! Vous devriez venir, parole d'émir, rat ! Yohohoho ! C'est super ici, venez les amis ! Yohohohoho !

Oui, Kurkaru est une catastrophe ambulante, une tornade sur pattes, un monstre tel qu'on en voit dans les films d'horreur pour encadrant et professeurs. Le fait qu'il n'ai même pas connaissance des règles les plus élémentaires et fondatrices de la vie en communauté rendait déjà Kurkaru terriblement dur à gérer. Si en plus on ajoute le fait qu'il n'ai aucune envie de les apprendre, préférant en rire, faisait de lui un problème complètement ingérable ! Mais il était comme ça, sa vie dans les égouts ne l'ayant pas vraiment préparé à celle dans le monde extérieur, aussi devait il apprendre... Si tant est qu'il en ai envie, bien sur. Et qu'il soit capable de retenir, ce qui n'était pas forcément évident non plus

Hj : désolé du retard ><

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Alexander avait eut une vision assez particulière du moment, lorsqu’il tourna dans la ruelle qui était animée par les cris des glaciers qui vendaient leurs glaces ou autres commerçants qui faisaient leur business. Il devait s’occuper de ce groupe avec Liora et c’est en voyant le caractère de chacun qu’il se disait qu’il allait avoir du fil à retordre. Il y avait d’abord Carmine, avec qui il s’en doutait il n’allait pas avoir de gros problèmes, en tout cas entre elle et lui. Entre Carmine et les autres c’était une autre affaire, il fallait qu’elle se contienne et si c’était le cas il n’y aurait aucun souci. Avec eux il y avait Kara, une jeune fille assez impatiente voire cynique, qui donnait l’impression de pouvoir exploser à n’importe quel moment. Autant dire que selon Alexander ces deux filles étaient comme deux béliers lancés l’un contre l’autre. Mais c’était sans compter sur Kurkaru, qui donnait une impression de ne pas pouvoir tenir en place. Il n’arrivait pas à se dire s’il le faisait exprès, ou s’il était comme ça au naturel, et là était le problème. Alexander aurait voulut passer une après-midi calme et sympathique, mais beaucoup d’éléments promettaient de venir mettre leur grain de sel dans l’histoire. Heureusement qu’il y avait Liora, d’une lucidité sans faille, avec qui il pouvait parler et travailler sans problème… Elle était selon Alexander, comme l’élément apaisant de cette sortie. Il n’y avait qu’à voir la manière dont elle s’était adressée à Kara quelques instants auparavant.

La sortie avait bien commencé, mais dans cette rue, il y avait beaucoup de tentation pour chacun des membres de ce petit groupe. Alexander s’était vu offrir une glace de la part de Carmine, et cela lui avait bien fait plaisir, car la glace était pour lui comme quelque chose qui lui permettait de se sentir serein. Il avait toujours l’image de la glace dans les films, avec une petite promenade en couple ou en groupe, le calme en arrière plan et une petite musique douce qui enjolivait le moment. Mais c’était sans compter sur Kurkaru qui n’avait pas l’intention de suivre ce model, certainement trop ringard à son gout.

Déjà que ce petit garnement verdâtre n’avait pas arrêté de chanter pendant tout le voyage, il n’avait pas l’air d’avoir l’intention de s’arrêter là. Il y avait tellement de monde dans cette rue qu’il était difficile de garder un œil sur tout le monde en même temps, et c’est pourquoi Alexander n’avait pas remarqué la frasque de Kurkaru. La première imagine qu’il avait eu de lui posait un certain malaise. Le petit bonhomme vert était sur un comptoir, une bouillie particulièrement dégoutante lui dégoulinant du menton. Alexander sentait une certaine rage grandir en lui, en se disant qu’il ne voulait pas provoquer d’apocalypse dans la rue, surtout pendant une sortie qui devait normalement servir à sociabiliser les élèves. Il lécha une dernière fois sa glace avant de s’approcher du stand avant que quelqu’un ne remarque la présence de kurkaru. Il le regardait d’un air accusateur, en le priant de ne pas provoquer la fin du monde en ce jour si joyeux et ensoleillé.

- Non mais c'est pas vrai! Descend de là!-

Il s’était éloigné des autres volontairement sans prévenir pour que cette histoire soit étouffée sans trop d’encombre. Il ne manquait plus qu’un autre des élèves ne fasse une nouvelle bourde de l’autre coté sans qu’il ne puisse réagir. Heureusement Liora était encore avec le reste du groupe.

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Voilà que la sortie commençait à peine qu'elle prenait des allures de film catastrophe. Carmine regardait la foule après avoir fait sa remarque à Kara avant se fixer Liora. Elle appréciait le calme et la retenue de cette enseignant qui comme le professeur avait un handicap. Malgré cela, elle vivait comme tout le monde et Anders trouvait cela remarquable. Soudain son attention fut attirée par les frasques de John. Le farfadet vert faisait des siennes sur l'étale d'un commerçant. Alexander ayant vu le massacre se précipita pour limiter les dégâts. La jeune métisse regardait d'un air déconcerté le nain s'empiffrer devant la foule. Il n'avait honte de rien et surtout pas de se montrer. Elle expliqua à Liora qui ne pouvait pas voir la situation de quoi il retournait pour pas qu'elle se sente isolée.

"Mlle Shprinzel, Kuraku est entrain de dévaliser un stand de nourriture et Mr Summers est allé le récupérer pour éviter le massacre... Bon je vous laisse je vais faire un petit tour..."

Elle s'éloigna un peu du professeur de musique pour regarder ailleurs, histoire de ne pas être spectatrice de ce raffut. En plus le fait d'être au près d'Havok lui faisait avoir des réactions bizarres. Elle aimait être proche de lui, le voir, le sentir mais à la fois elle ne voulait pas être sujette à ce genre de pensée. Elle consentit donc à avancer un peu plus loin pour voir de quoi il retournait plus bas dans la rue. Elle laissa Liora et Kara un peu plus haut pour avancer en électron libre. Ne se considérant pas comme une menace, elle agit donc seule. Humaine d'apparence, elle se confondait très bien avec la masse de gens. Elle admira un moment une vitrine de bijoux puis porta son attention sur les gens en général. Leur attitude dans la rue. Á croire qu'ils étaient seuls. Personne ne se disait bonjour, personne ne se regardait. New York était une ville de solitaires, chose qui ne plaisait guère à la louisianaise qui avait l'habitude d'être chaleureuse avec n'importe quel passant. Elle ne comprenait que cette société individualiste, déshumanisée puisse être autant infâme envers les mutants. Comme l'homme qui lui même n'arrivait pas à s'aimer, les guerres passées et actuelles en étaient la preuve flagrante, puisse s'unir aussi violemment pour anéantir d'autres humains. Sans parler de génocide, Carmine n'avait plus trop confiance dans les hommes suite à la traque de la police il y a peu de temps. Elle trouvait que les humains abusaient beaucoup concernant les mutants. Elle ne donnait pas non plus raison aux mutants de la veine de Magnéto de tuer à tuer à tout va. Mais de partir de cas précis pour faire une généralité, ne lui scié guère. Elle tourna la tête pour regarder les autres qu'elle avait délaissés pour partir un peu s'isoler. Elle ne voulu pas se rapprocher d'eux pour la simple raison qu'elle ne désirait pas être aux côtés d'un lutin comme Kurkaru et d'une personne aussi cynique que Kara. Finalement elle regretterait presque d'être sortie.

» Pour l'honneur des "Pettyfer" [Alex Turner]